Journal Que pensez-vous de cette citation de François Hollande ?

-2
28
juin
2014

Le 24 juin dernier, François Hollande inaugurait l'opération « La France s'engage », plan présidentiel pour fédérer et accompagner les initiatives d’économie sociale et solidaire. Un court extrait de son discours a retenu notre attention :

« L’innovation sociale a ceci d’exceptionnel qu’elle est une innovation sans brevet, il n’y a pas de propriété intellectuelle. Les idées sont libres de droit, elles circulent. À nous de faire en sorte qu’aucune idée ne se perde, qu’aucune initiative ne se trouve entravée. »

Vous pouvez voir l'extrait en vidéo sur le site Romaine Lubrique.

  • # blabla

    Posté par  . Évalué à 10.

    Que pensez-vous de cette citation de François Hollande ?

    Du blabla. Comme le "mon adversaire, c'est le monde de la finance".

    Dans le discours d'aujourd'hui, il aime pas les brevets, mais dans son discours la semaine prochaine à l'occasion de l'anniversaire de l'invention du brevet, ca sera l'inverse.

    • [^] # Re: blabla

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ne cherchons même pas de fautes dans ce manque de logique. C'est nous qui n'avons pas assez de foi envers le parti.

      • [^] # Re: blabla

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        C'est nous qui n'avons pas assez de foi envers le parti

        et qu'il ne revienne pas !

    • [^] # Re: blabla

      Posté par  . Évalué à 4.

      Pour François Hollande je sais pas, mais pour la ville de son ex premier ministre c'est une réalité que les initiatives de ce genre sont soutenues.

    • [^] # Re: blabla

      Posté par  . Évalué à 10.

      Du blabla. Comme le "mon adversaire, c'est le monde de la finance".

      Dans son discours du Bourget, il ne me semble pas qu'il s'agissait tant de blabla. Il y avait un vrai fond dans son discours, qui était que son adversaire, puisqu'il n'avait ni nom, ni visage… ne pouvait être vaincu. Il dit aussi « il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu. Et pourtant, il gouverne ». Ce il, ne s'appellerait-il pas à tout hasard Jean-Hervé Lorenzi ou Daniel Cohen ? Et quand Hollande érige Tony Blair en exemple, c'est pour rassurer des gens qui eux aussi ont des visages et des noms…

      Si le petit extrait présenté par aka fera assurément moins de bruit que le discours du Bourget, je ne pense pas pour autant qu'il soit dépourvu de fond, et je ne pense pas non plus que ce fond nous soit si favorable. Ci-dessous, les deux idées principales véhiculées par cet extrait.

      La première idée qui ressort de cet extrait est que si l'on sort du culte des brevets (qui ne sont pas réellement dénoncés, par ailleurs), on reste en plein dans le culte de l'innovation. L'important n'est pas de produire quelque chose d'utile, l'important est de produire quelque chose de nouveau. C'est nous placer dans une société où ce qui est nouveau est nécessairement préférable à ce qui est connu ou éprouvé.

      La seconde idée qui pour moi ce dégage est la libéralisation de l'action sociale, où « l'innovation » n'est en fait qu'un prétexte pour une mise en concurrence des « initiatives » qui ne doivent pas être « entravées » par de véritables services publics. Ces derniers n'étant par construction pas capables d'innover, on leur préférera un « financement par projet » pour lequel une poignée d'associations se battront. Et comme ça les personnes assurant l'action sociale jouiront de la précarité des contrats aidés et autres emplois d'avenir, ce qui les rendra indubitablement plus productif que s'ils avaient été fonctionnaires. Une véritable innovation sociale de gauche quoi.

      • [^] # Re: blabla

        Posté par  . Évalué à -1. Dernière modification le 29 juin 2014 à 20:10.

        Bon, j'ai un peu l'impression de défendre une cause perdue dans une sourdité générale, mais procédons à la contre-argumentation au moins par principe :

        La première idée qui ressort de cet extrait est que si l'on sort du culte des brevets (qui ne sont pas réellement dénoncés, par ailleurs), on reste en plein dans le culte de l'innovation. L'important n'est pas de produire quelque chose d'utile, l'important est de produire quelque chose de nouveau. C'est nous placer dans une société où ce qui est nouveau est nécessairement préférable à ce qui est connu ou éprouvé.

        Au delà de l’extrémisme de cette affirmation, j'aimerai bien savoir comment tu vas pouvoir convaincre, en France et dans la situation présente, des gens pour adopter ton concept innovant, si celui-ci n'apporte pas quelque chose. Aide de l'état ou non, une innovation ne se développe pas si les gains ne sont pas clairs.

        Pourrais tu me donner un exemple d'une innovation qui a été adoptée dogmatiquement sans apporter grand chose il y a plus de 3 ans qui est encore en vie aujourd'hui ? Moi pas.

        La seconde idée qui pour moi ce dégage est la libéralisation de l'action sociale, où « l'innovation » n'est en fait qu'un prétexte pour une mise en concurrence des « initiatives »

        C'est ce qu'on appelle en programmation les algorithmes "Divide and Conquer". Ça marche très bien. Les meilleurs algos de tris sont basés sur ce principe.

        pour lequel une poignée d'associations se battront(…)

        s/associations/startups/
        s/emplois aidés/ingénieurs/
        s/précarité/risque entreprenarial/

        Moi j'aime bien.

        • [^] # Re: blabla

          Posté par  . Évalué à 3.

          "Demain, je mange une choucroute."

          s/je mange/je tue/
          s/une choucroute/un chien/

          Ouais, c'est pareil. Surtout si, après l'avoir tué, je bouffe le chien.

          Oupa.

          Ou alors je n'ai pas du tout compris ton intervention, Mackwic.

          • [^] # Re: blabla

            Posté par  . Évalué à -1.

            Un grain de mauvaise foi ici, non ? ;-)

            Qu'est-ce que l'innovation ? C'est répondre à un problème existant, à une souffrance. Ça demande de l'inventivité, mais aussi une compétence technique élevée pour mettre en place cette solution. On ne tombe jamais sur la solution du premier coup. Il faut faire de l'introspection, changer la méthode, et recommencer jusqu'à ce que ça marche.
            Conclusion: l'innovation est conduite par ces petites entreprises souples et dynamiques qu'on appelle startup. Ces entreprises sont composées en majorité d'ingénieurs.

            Ces entreprises, pas des associations. Et des ingénieurs, pas des emplois aidés à deux francs.

            Quelques exemples:
            - Uber a fait un constat: le service de taxi est vraiment naze. Il y a une demande pour monter la qualité des taxis et simplifier le workflow général commande-conduite-paiement.
            Solution: une appli mobile avec géolocalisation des voitures, et paiement automatique par paypal associé à un certain standing de conducteur. Un grand progrès.
            - avant VLC, les medias plauyer étaient chiants: pas de codec, et manipulation des formats et encodages très contraignante.
            Solution: deux gars de Centrale créent un soft boite à outils qui inclus tous les codecs usuels ainsi que des fonctions d'encodage avancé. On connait la suite. Ils sont aujourd'hui incubés à Paris dans un incubateur public.

            - BlablaCar: Frederic Mazella galère à trouver un co-voiturage régulier pour aller voir ses parents à la campagne. Il passe en temps partiel (à science po), et tente pendant 5ans de construire une solution de co-voiturage pour tous, qui marche bien. Il finit par y arriver en 2009.

            Si tu veux d'autres exemple, il y en a encore des dizaines. Et plus encore que les success story d'hier, il faut regarder celles d'aujourd'hui.

            Ce qu'il faut retenir, c'est qu'innover demande du dévouement, de la créativité, et de la compétence. Exactement comme maintenir un projet libre.
            Et, exactement comme pour un projet libre, le fondateur de startup a les yeux rivés sur la solution.


            Ceci étant dit, je reviens sur les deux points du texte que tu souligne:

            L'état est incapable d'innover

            C'est vrai. L'innovation est contraire au fonctionnement étatique pour la simple et bonne raison que le fonctionnement de l'état est réglé par décrets, lois, et consensus politiques. Toutes ces couches sont contraires à la prise de risque nécessaire à l'innovation (j'y reviens).
            Est-ce une mauvaise chose que de limiter les risques de l'état ? Non, c'est très bien comme ça. Ce n'est pas le rôle de l'état d'innover.

            Mise en concurrence des innovations

            Là aussi c'est une bonne chose. Comme je le disais, innover c'est essayer une solution et la modifier jusqu'à ce que ça prenne correctement. Le meilleur moyen de tendre à une solution rapidement est de laisser plusieurs acteurs expérimenter chacun dans leur coin et laisser l'utilisateur/client final choisir laquelle est la meilleure solution.
            Oui c'est du libéralisme. Oui ça implique que l'innovation est une prise de risque. Mais c'est aussi naturel que les personnes concernées décident des solutions qui marchent ou ne marchent pas.

            Encore une fois, imposer une solution comme la meilleure, c'est tuer cette solution en 3 ans ou moins.

            Moi j'ai hate qu'on libéralise encore plus le système ferroviaire, le système de l'assurance maladie, etc. Qu'on laisse des entrepreneurs chercher d'autres moyens de fonctionnement pour améliorer la qualité générale de ces services.

            • [^] # Re: blabla

              Posté par  . Évalué à 2.

              L'état est incapable d'innover

              C'est faux si l'on se réfère à ta définition de l'innovation : « C'est répondre à un problème existant, à une souffrance », à laquelle on pourra ajouter « Ça demande de l'inventivité, mais aussi une compétence technique élevée pour mettre en place cette solution. »

              Pour mettre en place des lois permettant d'aggraver les faits commis contre des personnes fragiles (handicapés, vieilles personnes, enfants…), il a fallu de la technicité et des compétences juridiques. Cela répond à un problème existant, à une souffrance.

              Autre domaine, avant le waterboarding la mise en place d'une solution pour torturer de manière « propre » était lente, nécessitait du matériel compliqué ou de la place. Aujourd'hui, une corde, une serviette et un petit arrosoir de gamin suffit pour faire passer un sale quart d'heure à n'importe quel ennemi de la nation. Cela répond à un problème existant, à une souffrance [d'une nation qui veut bouffer du « terroriste »].

              Tu conviendras que ces deux innovations correspondent à ta définition, à laquelle on a ajouté compétences techniques élevées et inventivité, et que cela a été fait sous l'égide d'un état.

              J'en conclue donc que ta définition de l'innovation est biaisée.

              The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

              • [^] # Re: blabla

                Posté par  . Évalué à 4.

                Tu peux aussi parler de la NASA qui a été capable d'envoyer des gens sur la lune ;) Ou des robots sur Mars. Les russes aussi sont allés plutôt loin dans l'innovation spatiale (les spoutnik sont quand même plutôt fiable)…

                La recherche fondamentale, est un des domaine de l'état auquel peu d'entreprises investissent (justement parce qu'il n'y a pas de ROI), le four à micro ondes est dérivé d'une technologie militaire (généralement c'est le domaine de l'état), les centrales nucléaires idem.

                Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

                • [^] # Re: blabla

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Très bon point. La recherche est très innovante mais est financée par l'état. Cependant, la recherche ne fait pas partie de l'exécutif étatique, n'est-ce pas ?

                  Par contre, c'est vrai que nous considérons le financement de la recherche comme une des missions de l'État, qui a pour conséquence finale de générer de l'innovation. D'accord avec toi.

                  • [^] # Re: blabla

                    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

                    Cependant, la recherche ne fait pas partie de l'exécutif étatique, n'est-ce pas ?

                    Les laboratoires de recherche et les universités dépendent directement du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, donc l'exécutif. Tu voudrais que ça dépende de quoi à part l'exécutif ?

                    • [^] # Re: blabla

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Je pense qu'il voulait dire que la recherche ne fait pas partie de l'administration étatique. Les labos dépendent du ministère de la recherche, mais n'en font pas partie.

                      • [^] # Re: blabla

                        Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 30 juin 2014 à 21:18.

                        Les chercheurs ont un financement qui repose sur le soutien de base et le point chercheur. Je ne connais pas les détails administratifs, mais grosso modo, les financements sont gérés au niveau local, avec une grande souplesse & autonomie dans la répartition entre les équipes, les chercheurs, etc.

                        Tout ceci est une question d’organisation, plutôt que d’idéologie sur ce que l’État peut faire ou pas.

                        Bon ça c’était bien sûr avant les réformes Sarkozy+Hollande qui visent à concentrer les moyens de recherche, à faire du pilotage par projet, à évaluer les chercheurs, etc. Ils sont en train de tout casser ici comme ailleurs.

                • [^] # Re: blabla

                  Posté par  . Évalué à 5.

                  les spoutnik sont quand même plutôt fiable

                  Tu ne voulais pas parler plutôt des fusées Soyouz et de leur module de descente ? Parce que le dernier Spoutnik (le dixième) a été lancé le 25 mars 1961 avec une chienne à son bord et n'est resté qu'une centaine de minutes en orbite. Si j'en crois Wikipédia.

                  • [^] # Re: blabla

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Oups pardon. Effectivement Méa coule pas.

                    Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

              • [^] # Re: blabla

                Posté par  . Évalué à 3.

                Pour mettre en place des lois permettant d'aggraver les faits commis contre des personnes fragiles (handicapés, vieilles personnes, enfants…), il a fallu de la technicité et des compétences juridiques. Cela répond à un problème existant, à une souffrance.

                Le processus législatif parlementaire peut en effet être innovant (à différencier avec l'exécutif, qui exécute les lois).

                Pour le waterboarding, c'est en effet une innovation. Comme la bombe nucléaire. Comme la programmation neurolinguistique. So what ? Ne soyons pas angélique, ce n'est pas parce que certaines solutions sont amorales qu'il faut jeter toutes innovations.

                J'en conclue donc que ta définition de l'innovation est biaisée.

                Je ne pense pas que ma définition soit parfaite, certes. Cependant je ne vois pas en quoi elle ne tient pas ici. Peut être as-tu d'autres exemples ?

                • [^] # Re: blabla

                  Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 30 juin 2014 à 12:33.

                  Ne soyons pas angélique, ce n'est pas parce que certaines solutions sont amorales qu'il faut jeter toutes innovations.

                  Il y a beaucoup à dire sur ce que c'est la moralité : la morale peut être à géométrie variable, d'où la difficulté aux États-unis à reconnaître le waterboarding comme une torture. Enfin bref, mon intention était surtout de mettre en parallèle deux innovations bien différentes pour mettre à mal ta définition.

                  Concernant l'innovation, la définition du Larousse pour innover me plaît bien par sa simplicité : « Introduire quelque chose de nouveau pour remplacer quelque chose d'ancien dans un domaine quelconque ». (ref).

                  Voilà, on schtroumpfe un vieux schtroumpf par un nouveau schtroumpf.

                  Et concernant l'État, je pense que nous avons un état qui s'est rendu bien incapable de faire quoi que ce soit de constructif sur le moyen et long terme pour ses citoyens à force de tirer sur les cordes du clientélisme et de la manipulation.

                  The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

                • [^] # Commentaire supprimé

                  Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 30 juin 2014 à 19:26.

                  Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

            • [^] # Re: blabla

              Posté par  . Évalué à 6.

              Qu'on laisse des entrepreneurs chercher d'autres moyens de fonctionnement pour améliorer la qualité générale de ces services.

              Historiquement la privatisation du rail est une catastrophe, pour l'assurance maladie tu pourrais faire une délégation de service publique (ie cotisation maximum et remboursement minimum fixés, gestion libre).

              Enfin toute privatisation de monopole de fait à tendance à augmenter le coût pour l'usager final (eau, trains, autoroutes…).

              D'ailleurs on peu remarquer que le service autoroutier a diminué en qualité et augmenté en coût. D'ailleurs en tant que gestionnaire, j'aurais du mal à leur donner tord, il n'y a pas de concurrence sur les autoroutes, et le gouvernement leur rends encore service en parlant de limiter à 80km/h les nationales.

              Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

              • [^] # Re: blabla

                Posté par  . Évalué à 2.

                Enfin toute privatisation de monopole de fait à tendance à augmenter le coût pour l'usager final

                Cough Telephone, Cough Internet…

                Par contre en effet pour tous les monopoles avec l'obligation d'utiliser la quasi-totalite de l'infrastructure existante et l'impossibilite physique de monter sa propre infrastructure, les resultats sont vraiment mauvais.

                Cela dit la gestion par l'etat est assez catastrophique, c'est juste que le prive arrive a faire encore pire. L'ouverture au prive, c'est aussi une facon pour l'etat de court-circuiter les grosses structures publiques qu'il a ete incapable de reformer.

                Personnellement, je prefere garder le monopole public (ou une structure equivalente) mais revoir le modele de gestion. Et comme c'est absolument impensable pour les employes (en plus du difficile changement de culture) et qu'ils sont en position de force ca prend 10 ans pour chaque reformette.

                • [^] # Re: blabla

                  Posté par  . Évalué à 6.

                  Enfin toute privatisation de monopole de fait à tendance à augmenter le coût pour l'usager final

                  Cough Telephone,

                  Le prix de l'abonnement au téléphone fixe a doublé avec l'ouverture à la concurrence (et si on veut être chafouin, les temps d'intervention ont fait mieux : ils ont décuplé :-) ).
                  Il n'y a jamais eu de monopole d'état sur la téléphonie mobile grand public en France.
                  Les communications mobiles coûtent encore environ 5 fois plus cher que les communications fixes les moins chères avant la concurrence et le développement du mobile (l'inflation ne compte que pour un facteur 1,4 dans le même temps).

                  Cough Internet…

                  Quand y a-t-il eu un monopole d'état sur l'accès à Internet en France ?

                  De toutes manières, lorsque le prix d'un service baisse (comme l'ADSL), les fournisseurs nous fourguent des services supplémentaires pour qu'on continue à leur verser les mêmes sommes (et plus si possible). Alors que les dépenses en télécommunications se résumaient pour la plupart des gens il y a 20 ans à 50 F d'abo et 20 à 50 F de communication, ils ont rajouté 50 à 100 F d'abo internet, et maintenant ils vont lâcher 50 à 90 € pour internet, TV, un ou deux mobiles liés, etc.

                  • [^] # Re: blabla

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Quand y a-t-il eu un monopole d'état sur l'accès à Internet en France ?

                    Quand ça s’appelait le minitel.

                    Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

                    • [^] # Re: blabla

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Ce qui fut, lors de son lancement, une sacré innovation, par la suite FT s'est accroché à ce dernier. Lorsque internet est arrivé pour les particuliers on avait de la concurrence (club internet, aol, numeris…) Il a fallu attendre onetel puis free pour avoir des tarifs raisonnable.

                      Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

                      • [^] # Re: blabla

                        Posté par  . Évalué à 3.

                        Free a eu juste le mérite d’arriver au moment où l’ADSL montait en puissance. ADSL qui a été vivement promu par la politique.

                        • [^] # Re: blabla

                          Posté par  . Évalué à 3.

                          Il avait surtout une politique tarifaire agressive, Nerim était deux fois plus cher.

                          Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

                  • [^] # Re: blabla

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Le prix de l'abonnement au téléphone fixe a doublé avec l'ouverture à la concurrence (et si on veut être chafouin, les temps d'intervention ont fait mieux : ils ont décuplé :-) ).

                    Non ils n'ont pas doublés, le forfait fixe RTC à 16 euro existe encore chez Orange et SFR. Le forfait à 30 euro ne correspond pas au même service.

                    Les communications mobiles coûtent encore environ 5 fois plus cher que les communications fixes les moins chères avant la concurrence et le développement du mobile (l'inflation ne compte que pour un facteur 1,4 dans le même temps).

                    Encore une fois, ne pas comparer les carottes et les bananes. De plus c'est faux. Le mobile le moins cher est à 0 par mois, soit littéralement infiniment moins cher que le fixe le moins cher.
                    Sinon, il est à deux euro, et c'est moins cher que le prix du fixe de l'époque.

                    et maintenant ils vont lâcher 50 à 90 € pour internet, TV, un ou deux mobiles liés, etc.
                    Les forfaits internet commencent à 12 euro et la moyenne est autour de 35 euro, je te signale…

                    Le fait est que la concurrence, d'abord à 3, puis à 4, a dynamisé les acteurs et les a poussé à se réformer et s'améliorer pour être plus efficace.

                    La concurrence est bénéfique. C'est elle qui nous fait progresser. Et quand y'a des ententes, rajoutez en encore !

                    • [^] # Re: blabla

                      Posté par  . Évalué à -1.

                      Je vois que j'ai affaire à un bon.

                      Le prix de l'abonnement au téléphone fixe a doublé avec l'ouverture à la concurrence

                      Non ils n'ont pas doublés, le forfait fixe RTC à 16 euro existe encore chez Orange et SFR. Le forfait à 30 euro ne correspond pas au même service.

                      Je parle de 30 € ? Non. Alors maintenant figure-toi que ce dont je parle, « l'ouverture à la concurrence » comme je l'ai bel et bien écrit, date non pas des dernières années mais de l'époque où tu étais à la maternelle. Tu as peut-être lu dans un livre d'histoire qu'au siècle passé, notre peuple archaïque utilisait une monnaie appelée le franc (ça vient juste après la sesterce). Eh bien figure-toi que rien qu'entre 1995 et 2000, l'abonnement est passé de 45 à 82 F.

                      Les communications mobiles coûtent encore environ 5 fois plus cher que les communications fixes les moins chères avant la concurrence et le développement du mobile (l'inflation ne compte que pour un facteur 1,4 dans le même temps).

                      Encore une fois, ne pas comparer les carottes et les bananes.

                      Il y a bien sûr des carottes et des bananes puisque si on considère purement sur le fixe, il n'y a pas grand chose à comparer, vue l'augmentation de l'abonnement de base. Par contre l'usage du téléphone fixe a été en grande partie supplanté par celui du mobile, d'où l'intérêt non nul de la comparaison.

                      Si on tient à comparer les communications fixes les moins chères dont je parlais, on (des passéistes croulants, pas toi, rassure-toi) se souviendra avec émotion de la suppression du tarif bleu nuit, puis du tarif bleu, puis de l'extension du tarif rouge à des périodes auparavant blanches, de l'arnaque du passage à la tarification à la minute… accompagné de l'apparition d'un coût fixe incompressible par communication.

                      De plus c'est faux. Le mobile le moins cher est à 0 par mois, soit littéralement infiniment moins cher que le fixe le moins cher.
                      Sinon, il est à deux euro, et c'est moins cher que le prix du fixe de l'époque.

                      Cher ânon, j'ai pourtant bien écrit « les communications » et non pas les abonnements. Il arrive que les mots aient un sens. Le truc que l'on paye si l'on n'a pas un forfait illimité.

                      et maintenant ils vont lâcher 50 à 90 € pour internet, TV, un ou deux mobiles liés, etc.

                      Les forfaits internet commencent à 12 euro et la moyenne est autour de 35 euro, je te signale…

                      Et moi, je te signale que tu as, par malhonnêteté ou incapacité de comprendre un texte même en y passant 3 jours, extrait ce passage d'un paragraphe qui concernait explicitement le fait que l'enveloppe consacrée globalement aux télécommunications augmentait malgré le fait que les forfaits ADSL baissaient, ce dernier fait n'étant donc pas nié. Il menait à pointer le fait que les opérateurs avaient intérêt à te fourguer le plus de produits possibles, d'autant plus qu'il s'agit d'une concurrence d'entreprises privées dont l'intérêt unique est de rentrer de l'argent et non pas l'intérêt général (auquel elles sont uniquement partiellement contraintes par les autorités).

                      Le fait est que la concurrence, d'abord à 3, puis à 4, a dynamisé les acteurs et les a poussé à se réformer et s'améliorer pour être plus efficace.

                      Oui, quand OVH fait de la collecte SFR sur des installations Orange qui finissent sur une ligne France Telecom qui sous-traite les travaux à une entreprise privée locale, c'est rationnel ; quand plusieurs de ces gars interviennent sur les mêmes installations, ce n'est pas du tout source d'anicroches ; quand tout ce petit monde se renvoie à la balle à chaque problème c'est efficace et rapide. D'accord, d'accord.

                      La concurrence est bénéfique. C'est elle qui nous fait progresser.

                      Merci de ton attention, tu peux maintenant reprendre le cours normal de tes activités de jeune libéral dynamique. Il n'y aura pas de prochaine leçon.

        • [^] # Re: blabla

          Posté par  . Évalué à 7.

          Pourrais tu me donner un exemple d'une innovation qui a été adoptée dogmatiquement sans apporter grand chose il y a plus de 3 ans qui est encore en vie aujourd'hui ? Moi pas.

          On s'en fiche que ce soit encore en vie : justement, le but c'est de ne pas le garder en vie trop longtemps pour le remplacer par autre chose, des nouveautés pour la nouveauté, qui ne sert à rien et qui nécessite d'être remplacé au bout de 3 à 6 mois, il y en a plein, et c'est même le concept de base d'une grande partie de l'économie actuelle.

          • [^] # Re: blabla

            Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 30 juin 2014 à 10:01.

            Tu confonds innovation et vente.

            L'innovation, c'est le smartphone, pas le Samsung Galaxy S5. ;-)
            Pareil pour le rasoir: l'innovation du Gilette Mach3, c'est d'avoir fixé les lames sur des ressors. C'est ce qui donne le toucher doux sur le visage, contrairement au touché râpeux d'un rasoir bic. Il va sans dire que tous les rasoirs haut de gamme réutilisent maintenant ce procédé de lames sur ressors.

            Le produit peut changer, mais la technologie qui est derrière reste.

        • [^] # Re: blabla

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

          La seconde idée qui pour moi ce dégage est la libéralisation de l'action sociale, où « l'innovation » n'est en fait qu'un prétexte pour une mise en concurrence des « initiatives »

          C'est ce qu'on appelle en programmation les algorithmes "Divide and Conquer". Ça marche très bien. Les meilleurs algos de tris sont basés sur ce principe.

          Et toi, tu as été alloué sur la pile ou sur le tas ? Tu te rends compte de la connerie monumentale que tu racontes ? Tu compares des algorithmes à des gens. Si on continue comme ça, on va parler du OOM Killer, qui marche bien aussi. Ou du super utilisateur qui a tous les privilèges, ça aussi ça marche bien.

          • [^] # Re: blabla

            Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 30 juin 2014 à 21:29.

            Perso j’ai trouvé l’analogie du divide&conquer très bien… comme je veux pas me faire conquer, ça fait s’écrouler tout le commentaire de mackwic. Ou comment se prendre les pieds dans le tapis…

            • [^] # Re: blabla

              Posté par  . Évalué à 2.

              Pourquoi ? Ça me semble normal et attendu de pas vouloir se faire conquer.

              Après, tu n'es pas forcément directement exposé ni mis en danger. Ça reste une analogie, avec tous ses défauts.

          • [^] # Re: blabla

            Posté par  . Évalué à 2.

            Tu te calme et modère ton agressivité s'il te plaît.

            J'ai connu une époque où l'on pouvait argumenter sans se faire agresser, et toi aussi. Alors prend du recul et une bonne respiration avant de répondre comme ça.

            Tu as parfaitement le droit d'être en désaccord, et tu est encouragé à contre argumenter pour faire avancer la discussion. Mais là je ne vois rien qui nous permette d'avancer, "tu dis de la merde", ce n'est pas productif.

            Tu me réexplique correctement en quoi tu trouve que mon analogie est particulièrement inapplicable ?

  • # la France s'engage dans la Cravate Solidaire sans propriété intellectuelle ...

    Posté par  . Évalué à 7.

    Pour me faire une idée précise sur la question, je suis allé faire un tour sur le site de l'Elysée, précisément ici.

    J'y ai découvert que le premier des projets dans lequel "la France s'engage" est la Cravate Solidaire, tout un programme. Mais le terrain est quand même dangereux : il ne faut pas oublier que la Cravate Piano, très proche dans l'idée de la Cravate Solidaire, est brevetée depuis belle lurette dans tous les pays un peu évolués.

    Heureusement, j'ai aussi découvert qu'une "foultitude" d'autres projets étaient envisagés ; rien n'est perdu.

    NB: vous l'aurez compris, mon opinion personnelle est que la toute première initiative d'économie sociale et solidaire dans laquelle l'état devrait s'engager, c'est l'éducation …

    • [^] # Re: la France s'engage dans la Cravate Solidaire sans propriété intellectuelle ...

      Posté par  . Évalué à 2.

      On retrouve la « moultitude » de projets sur le site de la France s'engage. Il s'agit d'une poignée d'initiatives locales personnelles ou associatives dont l'effet sur le redressement positif de la société française reste à évaluer*. D'où les noms et objectifs qui peuvent sembler totalement stupides lorsque projetés à l'échelle d'un pays.

      * « Nous avons beaucoup expérimenté, rarement évalué. Il est temps de démultiplier, en accélérant les initiatives les plus remarquables. » — Najat Vallaud-Belkacem (page d'accueil du site)

      The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

  • # et pendant ce temps

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    pour prouver que la France met en place la circulaire Ayrault sur les logiciels libres

    http://www.20minutes.fr/politique/1411975-manuel-valls-a-recu-a-matignon-bill-gates-l-homme-le-plus-riche-du-monde

    ウィズコロナ

    • [^] # Re: et pendant ce temps

      Posté par  . Évalué à -2. Dernière modification le 30 juin 2014 à 09:49.

      Bill Gates est un cas particulier. Autant je ne cautionne pas Microsoft, autant j'apprécie l'homme.

      Par rapport à tout ce qu'il a fait, j'ai du mal à trouver de quoi le critiquer. Il me fait l'effet d'un « Robin des Bois » : il vole aux pays riches au travers des pratiques très douteuses de Microsoft pour donner aux pays pauvres (d'après Wikipedia qui cite le Figaro, il a déjà dépensé 25 Milliard de dollars pour entre autres vacciner des enfants au tiers-monde). C'est quand même pas rien, une espère de retour des choses.

      C'est vrai aussi que sa Fondation n'est pas toujours très clean (investissements louches, soutiens aux OGM, etc), mais dans le monde d'aujourd'hui, qui peut se permettre de l'être à part Richard Stallman ? En tout cas je préfère ça à un Steve Jobs que je trouve insupportable sur le plan humain.

      Et du coup, le logiciel libre et l'informatique dans tout ça ? Hé bien je pense que c'est secondaire face à la santé.

      Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

      • [^] # Re: et pendant ce temps

        Posté par  . Évalué à 10.

        J'ai un peu de mal avec ta vision: Un homme très riche, qui donne aux pauvres, c'est plutôt cool.

        Ben non, justement. S'il est devenu si riche, c'est précisément parce qu'il a arnaqué une bonne partie du monde, y compris les pays pauvres. Et une fois très riche, c'est facile d'aider son prochain: avec 10 milliards sur mon compte, je peut en donner 90% pour la lutte contre la faim dans le monde, à l'aise.

        Donc perso je suis très prudent sur le jugement de valeur de cet homme.

        • [^] # Re: et pendant ce temps

          Posté par  . Évalué à 3.

          Ben non, justement. S'il est devenu si riche, c'est précisément parce qu'il a arnaqué une bonne partie du monde, y compris les pays pauvres

          Pas tant que ça, à mon avis. Les rentes de Microsoft proviennent surtout de pays riches, les pays pauvres ayant une très nette tendance à ne pas respecter les licences.

          Et une fois très riche, c'est facile d'aider son prochain: avec 10 milliards sur mon compte, je peut en donner 90% pour la lutte contre la faim dans le monde, à l'aise.

          Alors pourquoi aussi peu de milliardaires le font ? En cherchant un peu, il n'y a que Warren Buffett qui a suivi son annonce de léguer 95% de sa fortune à des fondations. Et encore, ça n'est qu'une annonce.

          Donc perso je suis très prudent sur le jugement de valeur de cet homme.

          J'assume le mien. Personne n'est tout blanc ou tout noir, va savoir ce qu'on ferait à sa place.

          Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

          • [^] # Re: et pendant ce temps

            Posté par  . Évalué à 2.

            Pas tant que ça, à mon avis. Les rentes de Microsoft proviennent surtout de pays riches, les pays pauvres ayant une très nette tendance à ne pas respecter les licences.

            Tu as des sources sur les rentes de Microsoft ? Ça m'intéresserais de savoir justement, mais je ne trouve rien.

            • [^] # Re: et pendant ce temps

              Posté par  . Évalué à 2.

              Aucune, c'est vrai.

              Mais quand on sait qu'en Chine entre 80 et 90% des copies Windows sont piratées on se dit que dans les pays d'Amérique du Sud ou d'Afrique, ça n'est pas non plus la priorité.

              Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

          • [^] # Commentaire supprimé

            Posté par  . Évalué à 4.

            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: et pendant ce temps

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        soutiens aux OGM

        Les OGM c'est pire, les pesticides c'est encore pire, mais le pire dans tout ça c'est que les "packs monsanto" (gentiment distribués pas la fondation gates) détruisent la terre des agriculteurs, les empêchant de cultiver autre chose que du monsanto. Au plus grand profit des actionnaires dont le principal n'est autre que ? … je vous laisse deviner.

        dépensé 25 Milliard de dollars pour entre autres vacciner des enfants au tiers-monde

        Bha oui il faut bien des gens pour manger les OGM monsanto.

        Moi j'appelle ça de l'investissement sur l'asservissement des peuples mais pas des œuvres caritatives.

        kentoc'h mervel eget bezan saotred

        • [^] # Re: et pendant ce temps

          Posté par  . Évalué à 2.

          dépensé 25 Milliard de dollars pour entre autres vacciner des enfants au tiers-monde

          Bha oui il faut bien des gens pour manger les OGM monsanto.

          Si tu ne vois rien d'autre au fait de soigner des gens qu'un moyen d'en faire des clients, je crois que ce n'est pas la peine de discuter.

          J'espère que tu ne prends pas de médicaments quand tu es malade, parce que c'est exactement la même chose.

          Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

          • [^] # Re: et pendant ce temps

            Posté par  . Évalué à 10.

            Apparemment ça n'est pas que soigner les pauvres enfants. D'après wikipedia (à vérifier donc) :

            En 2009, la fondation Gates finance un projet de l'organisation caritative Path, pour étudier la possibilité d'incorporer le vaccin anti-HPV, produit par les firmes pharmaceutiques Merck et GSK, au programme officiel de vaccination de l'Inde18. Mais le décès de 7 adolescentes peu après leur vaccination jette la suspicion sur l'innocuité du vaccin. En août 2009, un comité parlementaire indien conclut que le projet de Path s'apparente à un essai clinique utilisant comme cobayes des jeunes filles issues de familles peu lettrées, sans que celles-ci aient été dûment informées contre les risques du vaccin18. Le comité conclut également que « le seul but de Path était de promouvoir les intérêts commerciaux des fabricants du vaccin »19.

      • [^] # Re: et pendant ce temps

        Posté par  . Évalué à 5.

        Sa fondation à le même fonctionnement qu'un pompier qui déclenche des feux de forêt… pour ensuite venir les éteindre.

        Je respect ni l'homme ni la société, si j'étais un catho pratiquant je dirais que c'est l'un des diables de cette Terre.

        Allez tous vous faire spéculer.

        • [^] # Re: et pendant ce temps

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          si j'étais un catho pratiquant je dirais que c'est l'un des diables de cette Terre.

          Sans être croyant tu peux dire que c'est l'un des démons de cette planète :-D

          kentoc'h mervel eget bezan saotred

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