Alek_Lyon a écrit 123 commentaires

  • # Question subsidiaire

    Posté par  . En réponse au journal 36 15 ma vie avec l'univers google. Évalué à 6.

    Je ne sais pas si les compromis que je fais entre nouveaux usages et vie privée sont valables, je ne le sais vraiment pas. Je sais que certains choisissent la vie privée avant tout, sans facebook, sans google, sans apple, avec TOR et tout le toutim, qui sait sans carte bleue pourquoi pas !

    Je me demande juste si un jour ces personnes ne seront pas finalement automatiquement suspectes… Surtout celles qui auront "disparu" des écrans radar suite à une prise de conscience. Au minimum, ça sent les emmerdes à l'aéroport pour elles ;-)

    Au bout d'un moment ne vaudra t-il pas mieux distiller ses données personnelles à bon escient pour se fondre dans la masse ?

    C'était le quart d'heure de flip de la digestion qui suit la rentrée.

  • [^] # Re: root

    Posté par  . En réponse au journal 36 15 ma vie avec l'univers google. Évalué à 4.

    Déjà si tu es sur fb, tu as fait une croix sur ta vie privée :-(

    Autant à une époque maintenant lointaine je faisais le fou sur facebook, autant aujourd'hui mon profil vivote, comme beaucoup de monde : quelques statuts, partages, photos et like par-ci par-là, mais rien d'intense. Je n'arrive pas à me résoudre à le supprimer, parce je n'ai pas de remplacement pour ces quelques utilisations - oui les solutions existent, mais je m'y retrouverais bien seul.

    Et il me semble qu'avec Ghostery, j'échappe aux fuites involontaires… Peut-être même plus que ceux qui ne sont pas sur facebook mais dont les informations sont collectées et reliées malgré tout.

  • [^] # Re: root

    Posté par  . En réponse au journal 36 15 ma vie avec l'univers google. Évalué à 3.

    Merci du conseil… J'ai déjà perdu ma partie de "World of Goo demo" installé depuis le Google Store dans "World of goo" installé depuis l'amazon store. Il ne faudrait pas que ça empire ;-)

    Avant d'acquérir cette tablette je me suis demandé si je la rooterais… Et je pense que non. Bien sûr cela me permettrait, concernant la vie privée, de brider les applications qui dans mon dos collectent et envoient des données personnelles. Mais ça ne changerait rien en ce qui concerne les données personnelles que je laisse fuir par mon usage - si je trouvais indispensable par exemple la synchronisation des photos avec mes autres appareils.
    Une telle manipulation ne manquerait pas de m'apporter du plaisir et de l'expérience ; mais cela m'éloignerait aussi de l'expérience que je souhaite avoir : celle que je pourrai partager avec mes connaissances. Elles seraient probablement très intéressées de voir comme je me serais approprié ma tablette, mais pas du tout pour que j'en fasse de même avec les leurs. Quelque part, je préfère donc apprendre par moi même puis expliquer comment se passer, par exemple, de l'application facebook pour faire la même chose à travers firefox afin de moins s'exposer involontairement, plutôt que de montrer la manipulation pas si évidente pour envoyer des fausses coordonnées GPS.

  • [^] # Re: Carte pré-payée Google

    Posté par  . En réponse au journal 36 15 ma vie avec l'univers google. Évalué à 0.

    La carte prépayée résout la question du paiement sans contact qui semble être une fonctionnalité imposée avec le Nexus 7 2013 :-( C'est déjà bien. Mais je ne pense pas qu'elle permette de ne pas donner son vrai nom, son code postal et son téléphone, ceci afin de créer un compte Google Wallet.

  • [^] # Re: Nexus 7 2013

    Posté par  . En réponse au message Tablette pour relation à distance avec décalage horaire. Évalué à 1.

    oui, evidemment sinon c'est pas pratique, mais ca contredit alors l'argument contre le cadeau "smartphone"

    Pas tout à fait : si j'offre une smartphone sans l'abonnement qui va avec (puisque ma compagne a un forfait free à 2€), quelque part je lui force la main pour souscrire à l'offre illimitée. Tandis qu'une tablette sans SIM est malgré tout fonctionnelle, libre à elle plus tard de prendre une SIM Data ou pas.

    Je comprends bien où tu veux en venir avec le smartphone, ce que tu dis fais sens. Mais tu ne me convaincras pas je pense (quand j'ai dis que j'étais un vieux con, ce n'était pas seulement rhétorique) : l'hyper-connectivité permanente qu'offrent 3G et smartphone me dérange grandement. De ne pas avoir tout le temps de réseau, qu'il y ait un peu d'aléa, que ça ne marche pas dans le train, etc., it's not a bug, it's a feature. Avec une paire de smartphone j'aurais l'impression d'avoir et d'offrir un fil à la patte.

  • [^] # Re: Nexus 7 2013

    Posté par  . En réponse au message Tablette pour relation à distance avec décalage horaire. Évalué à 1.

    Merci pour le conseil !

    Pour être franc, l'expérience "google" (ou Apple ou n'importe quoi d'autre) est probablement ce qui fait que je n'ai toujours ni smartphone ni tablette. C'est plutôt chouette de savoir qu'on peut s'en passer, mais que devient alors la tablette ?

    De mon point de vue assez mal informé, c'est justement l'expérience des apps connectées qui est intéressante : en l’occurrence, elles offrent des fonctions que je n'ai pas avec mon PC de bureau. Mais pas seulement des fonctions : de la culture et des expériences ludiques aussi. Je suis vraiment rebuté par les aspects de vie privée mais en même temps j'ai aussi l'impression d'être dans les années 80 en train de me dire que non, je ne toucherai jamais aux jeux vidéos. Sauf qu'à l'époque bien sûr, les découvrir ne venait pas avec un coût autre que financier…

  • [^] # Re: Nexus 7 2013

    Posté par  . En réponse au message Tablette pour relation à distance avec décalage horaire. Évalué à 1.

    Je ne compte pas me passer d'une ligne adsl/fibre et en général ça vient avec un accès du genre FreeWifi. D'expérience, ça marche souvent… mais pas tout le temps. C'est en effet une bonne remarque. Je croyais d'ailleurs qu'on pouvait rajouter des cartes sim data dans les tablettes ?

    Le but n'est pas de faire de longs appels skype avec une tablette mais plutôt de pouvoir échanger des messages ou des photos vraiment rapidement. Pas forcément instantanément d'ailleurs, mais juste sans sortir tout le barda. Si aujourd'hui je voulais juste envoyer une photo du genre "regarde il pleut de la choucroute en ce moment en France", ça me prendrait presque dix minutes : il faut sortir l'APN, prendre la photo, brancher l'APN, récupérer la photo, réduire la photo, composer le mail et l'envoyer…
    Il me semble qu'une tablette répondrait à ce besoin, mais peut-être me trompe-je ?

  • [^] # Re: Nexus 7 2013

    Posté par  . En réponse au message Tablette pour relation à distance avec décalage horaire. Évalué à 1.

    Je ne suis pas totalement fermé à ces arguments mais je me vois mal offrir un smartphone : c'est un cadeau où la personne doit payer un abonnement quand même !
    Il me semble qu'il y a du wifi partout (on ne sort pas trop des centre villes ;-) ) et que la combinaison tablette + vieux téléphone fiable et durable est finalement plus proche et moins chère que le mythique smartphone avec 6 jours d'autonomie et qui fait réveil même éteint. ;-)

  • [^] # Re: decalage horaire pas genant ou presque

    Posté par  . En réponse au message Tablette pour relation à distance avec décalage horaire. Évalué à 1.

    À 19h je suis au travail ; à 6h du matin je dors ; et les pauses repas de ma compagne, dont l'existence n'est pas garantie aux US, elle les passera sans doute avec ses collègues. ;-)

    L'idée de la tablette c'était donc d'être plus light en terme de contrainte : je n'aurai aucun problème à envoyer un message ou une photo au boulot et elle non plus. En revanche il serait beaucoup plus compliqué de se donner rendez-vous pour une conversation d'une heure.

  • [^] # Re: patati & patata

    Posté par  . En réponse au journal Chronique d'un gros flop en perspective. Évalué à 4.

    En Chine aussi, le bling-bling justifie tout et surtout n'importe quoi.
    On a même maintenant des cas de jeunes qui vendent un rein pour s'acheter un iPad ou un iPhone (véridique!).

    J'étais sur le point de ne pas croire du tout à ce que tu dis ; mais comme tu as ajouté "véridique", là, je t'ai cru immédiatement ! ;-)

    Je sais que nous ne sommes pas dans une revue scientifique et qu'il est lourd d'exiger des sources à tout bout de champ. Alors comme un grand j'ai effectivement trouvé des sources (The Telegraph repris par 01net). Je reste malgré tout très sceptique sur la réalité de cette information.

  • [^] # Re: auto-raise

    Posté par  . En réponse au message Gnome 3, "minimisation automatique des fenêtres maximisées quand une nouvelle fenêtre s'ouvre". Évalué à 2.

    Merci pour ces explications complémentaires. Si je comprends bien, je ne peux donc plus obtenir le comportement précédent où j'avais le bureau, par dessus un terminal en plein écran toujours visible et par dessus éventuellement des fenêtres… Dommage…

  • [^] # Re: auto-raise

    Posté par  . En réponse au message Gnome 3, "minimisation automatique des fenêtres maximisées quand une nouvelle fenêtre s'ouvre". Évalué à 2.

    Merci beaucoup… mais ça ne fonctionne pas.
    En passant à strict, la nouvelle fenêtre s'ouvre en arrière plan. Quand je lui donne le focus, le terminal est minimisé. Passe encore, mais si je ferme la fenêtre, le terminal n'est pas dé-minimisé…

    Bon, je vais au moins avoir une idée de ce que je peux chercher comme mots-clés, donc vraiment merci.

  • # Le procès ! Le kickstarter !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Première mise en demeure pour l'association LinuxFr. Évalué à 10.

    Je pense que si l'association linuxfr a besoin de dons pour payer d'éventuels frais d'avocat… il y aura des volontaires. :-)

  • [^] # Re: Mais garde l'info pour toi!

    Posté par  . En réponse au journal L'immobilier, c'était mieux avant !. Évalué à 2.

    Sur le fond, je pense qu'il faut être soit idiot, soit économiste pour croire que les deux situations sont socialement et psychologiquement comparables. Une résidence principale n'est pas un placement, pour la simple raison qu'on y vit, et que son état et son statut contribue au bonheur individuel. Être propriétaire, c'est comme avoir les droits root sur sa bécane. C'est peut-être plus rentable de ramener le soir le portable de sa boîte plutôt que d'en acheter un à soi, mais tu n'as pas le droit de faire apt-get install cheminee ou apt-get remove tapisserie-old. Vivre en situation d'inconfort perpétuel, de passer sa vie à demander à l'admin si c'est possible d'installer ci ou ça, d'attendre 3 jours pour relancer un service planté, tout ça pour gagner un peu d'argent, ça existe, et ça a un nom : ça s'appelle l'avarice.

    Je ne suis pas d'accord avec cette vision des choses, mais c'est personnel et je trouve tout à fait respectable qu'il soit important pour toi d'avoir les "droits root" sur ton habitation. Je voudrais quand même nuancer : en location, on peut changer la tapisserie et même bien plus que ça ; en copropriété, on n'est pas entièrement root non plus.

    Alors moi j'ai un super-truc à vous faire partager, avec une anayse financière sérieuse pour prouver mes dires : il est plus rentable de payer une prostituée plutôt qu'une partenaire permanente. Vous pouvez changer quand vous voulez, quand elle vieillit vous en prenez une autre, elle veut toujours bien coucher avec vous, et vous aurez vos week-ends de libres au lieu d'aller voir le vieux oncle gâteux. Vous préférez vous bouchez les oreilles pour ne pas entendre ma vérité, bande de gros nazes! Ma vie est donc bien meilleure que la vôtre!

    Quand tu parles de "se payer une partenaire permanente" tu parles de RealDoll n'est-ce pas ? Car je ne vois rien d'autre qui s'achète et se possède qui puisses te fournir des services sexuels, à part un(e) esclave, mais c'est illégal.

  • [^] # Re: Agacement

    Posté par  . En réponse au journal L'immobilier, c'était mieux avant !. Évalué à 2.

    "j'achète pour avoir quelque chose à léguer à mes enfants" (quand ils auront 60 ans et qu'ils n'en auront plus besoin ?)

    Ils lègueront à leurs petits enfant alors. Ou bien à leurs enfants au moment de partir en maison de retraite.
    Ou du moins n'auront pas à demander à leurs enfant une aide pour payer le loyer avec leur maigre retraite qui aura été rabotée une 15e fois en 30 ans.

    "c'est pour la retraite" (dixit des gens à un moment de leur vie où ils ont le plus besoin d'argent immédiatement disponible)

    Gouverner, c'est prévoir.
    C'est quand même mieux que de s'en foutre.
    Surtout que quand les jeunes adultes d'aujourd'hui seront à la retraite, il y a fort à parier que ce soit bien moindre qu'aujourd'hui.

    Je trouve tes arguments en faveur de l'achat immobilier pour préparer sa retraite et l'avenir de sa descendance très intéressants et fondés.
    En revanche, tu sembles exprimer que pour toi, ne pas faire cela revient automatiquement à "s'en foutre" et se mettre dans la merde. À mes yeux, c'est un acte de foi, tel que j'ai souvent l'impression de le retrouver en causant d'immobilier avec des gens.

    Au hasard, on peut aussi épargner pendant sa vie active et avec le pécule partir habiter dans de belles régions pas très chères au moment de sa retraite. On peut aussi choisir d'avoir du revenu disponible pour pouvoir soutenir ses enfants au moment où ils font des choix qui détermineront fortement leur vie.

  • [^] # Re: Agacement

    Posté par  . En réponse au journal L'immobilier, c'était mieux avant !. Évalué à 4.

    Mais est-ce qu'il a remis en cause son idée? Le problème est que tu as beau chiffrer, montrer noir sur blanc le bilan, pas mal de monde de traite juste d'idiot qui "ne peut pas comprendre qu'en fait, si, c'est la bonne chose", surtout si ils ont déjà fait le pas.

    Oui, finalement, ils ont préféré rester locataire dans de bonnes conditions plutôt que de se retrouver trop loin ou dans trop petit.

    Pour moi, il y a plusieurs strates dans le raisonnement conduisant à acheter ou à louer son logement.
    1. Un calcul mathématique, donnant un nombre total d'euros dépensés dans un cas et dans l'autre. En général, sur une longue durée, on a Total(propriété) < Total(location).
    2. Un calcul économique : sachant que les deux totaux ne sont pas dépensés de la même manière, les contraintes imposées sont très différentes. Vaut il mieux avoir moyennement d'argent maintenant et moyennement d'argent plus tard ? Ou bien moins maintenant et plus plus tard ? Sachant qu'il y a des risques dans les deux situations, lesquels accepter ? À quel prix s'en protéger ?
    3. Un choix non chiffrable, fait sur des ressentis subjectifs et personnels : le plaisir d'être propriétaire/locataire, l'envie d'investir du temps dans un bien (travaux, réunions de copropriété, etc) ou au contraire de changer d'habitation régulièrement, etc.

    Je trouve que souvent, les gens ne prennent en compte que (1) et la partie de (2) qui va dans le sens de l'achat. Ils nient tout aspect non chiffrable, pensant que cela est irrationnel, alors qu'il n'y a rien d'irrationnel à faire ce qu'il faut pour être heureux, même si ça passe par quelque chose potentiellement non justifié économiquement ("je suis chez moi").

    En ce qui me concerne, en 3, je suis à fond pour la location. Dans la situation actuelle, je trouve que ce que je pourrais gagner en 1 et 2 est à la fois trop incertain et trop peu substantiel pour faire pencher la balance. L'avantage de la carte donnée dans le journal, c'est que je me rend compte qu'il y a des endroits, où peut-être, 1 et 2 deviennent vraiment intéressant (exemple : Le Mans).

  • # Agacement

    Posté par  . En réponse au journal L'immobilier, c'était mieux avant !. Évalué à 10.

    Merci pour ce journal qui fait un peu de bien au moral…

    En effet, je suis régulièrement agacé par tous ces gens qui me parlent d'immobilier et qui tiennent pour vérité révélée de nombreux principes :
    - "un loyer est de l'argent jeté par les fenêtres" (mais pas les intérêts dus à la banque ?)
    - "en payant un peu plus chaque mois tu peux être propriétaire" (en oubliant que dans le loyer il y a déjà l'entretien du bien, la taxe foncière, certaines charges, le tout n'apparaissant pas dans les mensualités d'un crédit)
    - "j'achète pour avoir quelque chose à léguer à mes enfants" (quand ils auront 60 ans et qu'ils n'en auront plus besoin ?)
    - "c'est pour la retraite" (dixit des gens à un moment de leur vie où ils ont le plus besoin d'argent immédiatement disponible)
    - "c'est sûr" (comme si le marché ne risquait pas de chuter, comme si un changement dans la vie ne pouvait faire qu'un investissement immobilier coûte très cher, comme si aucune copropriété ne se dégradait, comme si aucun quartier ou voisinage ne changeait en mal dans le temps, comme si les assurances indemnisaient absolument pour tout)
    - "en location tu n'es pas chez toi" (certes je peux faire moins de travaux que si j'étais propriétaire, mais un proprio n'a pas tous les droits non plus, et mon proprio ne peut pas rentrer chez moi, n'a pas les clés et ne peut pas me faire partir sans de très solides raisons. Autant je comprends un peu cet argument dans les pays où il est interdit au locataire de fumer et d'inviter des gens à passer la nuit chez soi, autant en France, on fait vraiment presque ce qu'on veut dans une location !).

    Bien sûr, tous ces arguments peuvent être défendus, parfois très justement. Seulement, dans mon entourage, ils ne le sont jamais et sont tenus pour toujours vrais. Et moi je passe pour un dingue à être sceptique sur l'opportunité de m'endetter pour 30 ans. ;-)

    Il y a beaucoup d'irrationnel dans l'immobilier, ce qui est fou vu les montants en jeu. J'ai déjà dû expliquer à quelqu'un que s’éloigner du centre pour payer moins cher reviendrait au même pour lui et sa famille, vu qu'ils auraient besoin d'une deuxième voiture et que ça représenterait par mois à peu près l'équivalent de ce qu'ils économiseraient sur le crédit…

    Donc merci pour cet article qui a au moins le mérite de poser la bonne question : quand et où est-ce intéressant d'acheter, et qui ne présuppose pas que ça l'est dans tous les cas.

    PS : à toutes celles et ceux qui diront que leur bonheur passe par la propriété, je souhaite dire : tant mieux pour vous. Ce qui m'agace, ce n'est pas ça, c'est quand on cherche à justifier ce bonheur par des motifs économiques uniquement et quand on en déduit que j'ai forcément tort d'être locataire (mon bonheur à moi : aucune emmerde de proprio, déménagement possible rapidement, argent immédiatement disponible).

  • [^] # Re: Parisiens !

    Posté par  . En réponse au journal L'immobilier, c'était mieux avant !. Évalué à 3.

    Tu demandes de mettre un coût à tout cela, pour être honnête, j'en suis totalement incapable. Quand tu codes un truc qui t’intéresses tu te demandes combien ça coute? Combien ça couterai de le faire faire par un autre? Si c'est le cas je te plains.

    Il ne faut pas confondre coût et valeur. Pour la valeur, tu peux en effet appliquer un taux horaire en fonction du temps passé. D'ailleurs, c'est un peu le genre de calcul que tu ferais au moment de la revente. Cette valeur serait probablement du même ordre de grandeur de ce que t'aurait facturé un artisan.

    Pour évaluer les coûts à mon avis, il faut prendre l'argent sorti pour faire les travaux soi-même :
    - matériel
    - hausse des frais de réparation de la voiture servant à transporter tout ça
    - essence
    - frais de santé supplémentaires
    - restos payés aux potes qui filent un coup de main
    - ce que tu faisais toi-même avant et que tu achètes maintenant parce que tu fais les travaux
    Et puis y ajouter les manques à gagner plus ou moins flagrants :
    - congés sans soldes ou heures sups annulées
    - évolution de carrière ralentie : à prendre un poil en compte quand on passe plusieurs années dans les travaux à mon avis ; même si c'est difficilement chiffrable.

    Si tu es certain que tu n'aurais rien fait de plus au travail avec ou sans travaux, tu peux oublier les deux coûts précédents, mais il faut être de bonne foi et assez fort en introspection. Il est assez facile de choisir les chiffres pour justifier à posteriori les choix effectués.

    En revanche, je pense qu'il est impossible de chiffrer le bonheur que tu en tires. Au final, c'est bien ce qui compte.

  • # Maintenance...

    Posté par  . En réponse au journal Un Thinkpad livré sous Linux, pour pas cher ? C’est possible (d’occasion).. Évalué à 3.

    Certains matins, je renonce à mettre une chemise car, mal réveillé, je n'arrive ni à la déboutonner ni à refermer les boutons de manche. Je laisse les autres ouvrir les sachets de Gruyère, car quand j'essaie, ils explosent et répandent le bon fromage râpé partout. Mon meilleur ami, quand il veut être un peu taquin, dit que je suis tout le temps en train de faire tomber une chose ou une autre.

    Pourtant, une fois, j'ai changé le ventilateur de mon thinkpad, avec tout le bazar qui vient se clipser le processeur et la carte vidéo.

    Les thinkpad, ça se répare facilement.

  • [^] # Re: La recette du blasphème

    Posté par  . En réponse au journal Il n'y a pas que le café !. Évalué à 7.

    Le gobelet plastique fournit la dose journalière recommandée de bisphénol ; il ne serait pas sage de s'en passer.

  • # La recette du blasphème

    Posté par  . En réponse au journal Il n'y a pas que le café !. Évalué à 10.

    Il faut auparavant avoir réglé son chauffe-eau pour que l'eau sorte à 60 degrés environ (70 degrés en hiver).
    1/ Prendre un gobelet plastique, y verser une cuillère de café en poudre (le thé seul n'est pas assez caféiné) et y déposer un sachet de thé à la menthe et/ou aux fruits rouges.
    2/ Ouvrir en grand le robinet d'eau chaude une minute afin d'être certain que l'eau est à la bonne température.
    3/ Mettre le gobelet sous le robinet ; avec un débit suffisant, les arôme se mélangent instantanément et il n'y a pas besoin de remuer.
    4/ Comme l'eau du robinet est directement à bonne température ou juste au dessus par temps froid, la décoction peut être bue dès que l'on a mis le pied sur le trottoir pour se rendre au travail, comme l'exige veut le rituel ancestral.

  • [^] # Re: mauvais calculs

    Posté par  . En réponse au journal OWNI est à sec. Évalué à 2.

    À deux fois le smic, tu peux encore largement postuler pour un logement social. Les loyers dans le parc social sont bien sûr indexés sur les revenus, mais ils sont toujours plus intéressants.
    On imagine très souvent que logement social = logement pour les "pauvres", mais dans la théorie, ce n'est pas absolument pas le cas. Le parc social est géré par un mille-feuille d'acteurs, dont des organismes paritaires pour lesquels chaque entreprise cotise (c'est le 1% logement). Et les entreprises cherchent à loger leurs salarié(e)s ! Quant aux autres organismes, ils cherchent à favoriser la mixité sociale.
    En fait, à chaque fois qu'un HLM est construit, il est divisé en plusieurs lots destinés à des foyers ayant des ressources allant de 0 à 180% du plafond HML (22000€ de revenus annuels net pour une personne seule à paris).

    N'hésite pas à postuler à ton organisme de 1% logement, ton employeur ne peut pas te le refuser.

  • [^] # Re: Et les cotisations ?

    Posté par  . En réponse au journal OWNI est à sec. Évalué à 5.

    Pour information, France Télécom a versé ces dernières années un dividende supérieur à ses bénéfices à cause d'un engagement à maintenir le dividende à un niveau constant pendant trois ans, dans le but j'imagine de soutenir le cours de l'action.
    Le résultat annuel a bien sûr une influence sur les dividendes, mais il n'est pas un maximum gravé dans le marbre.

  • [^] # Re: Euh vraiment ?

    Posté par  . En réponse au journal Happy birthday lady Ada. Évalué à 4.

    Il semble que la plus importante contribution d'Ada Lovelace n'est en effet pas celle qu'on croit : elle aurait surtout eu l'idée de manipuler autre chose que des nombres et de représenter des symboles par des nombres. Si c'est le cas, disons le tout net : ça déchire ! :-)

    http://www.computerhistory.org/babbage/adalovelace/
    Perhaps more importantly, the article contained statements by Ada that from a modern perspective are visionary. She speculated that the Engine 'might act upon other things besides number… the Engine might compose elaborate and scientific pieces of music of any degree of complexity or extent'. The idea of a machine that could manipulate symbols in accordance with rules and that number could represent entities other than quantity mark the fundamental transition from calculation to computation. Ada was the first to explicitly articulate this notion and in this she appears to have seen further than Babbage. She has been referred to as 'prophet of the computer age'. Certainly she was the first to express the potential for computers outside mathematics. In this the tribute is well-founded.

    Certes il est bien possible qu'aujourd'hui, fin 2012, on parlerait moins d'elle si elle avait été un homme. Mais quand on considère ce facteur (au doigt mouillé, au final), il faut aussi considérer l'inverse : à cause de son sexe, ses contributions ont pu être minimisées à l'époque puis par la suite, voire être restées orales et informelles, ce qui nous donnerait aujourd'hui l'impression qu'on exagère son travail. On peut se rappeler qu'au XIXème, les femmes écrivains voulant publier autre chose qu'un "roman pour femme" utilisaient des pseudonymes masculins pour être prises au sérieux. Je pense pouvoir poser que les femmes de sciences de cette époque à travaux équivalents laissaient beaucoup moins de traces écrites et officielles.

  • [^] # Re: Travail

    Posté par  . En réponse au journal « On n’a plus le temps… ». Évalué à 6.

    Au passage, les données numériques se dupliquent facilement sans perte et peuvent être stockées à deux endroits différents, le papier non (une photocophie n'est jamais identique à l'original).

    Oui , les données numériques se dupliquent et se conservent peut-être plus facilement, mais :
    * Il faut le faire. En France, il y a l'INA pour les images, les bibliothèques et le dépôt légal pour les livres, etc. Qu'y a t-il pour le web ? À ma connaissance, pas grand chose. Bien sûr, on connaît des initiatives comme webarchive, ou la Library of Congress qui archive twitter, mais cela reste très partiel. Essaie d'aller voir à quoi ressemblait le monde.fr à une date précise : je ne crois pas que ce soit possible. L'exemplaire papier lui est bien conservé.
    * Il faut savoir les relire. C'est un problème très sérieux, qui peut être matériel et logiciel. Que fais-tu avec des vielles bandes étiquetées "Données spatiales 1960-1970" et que tu n'as pas d'autres informations ? Que fais-tu avec un fichier "documents_1995.cpt" qui ne donne rien d'utile avec strings ?

    Le premier exemple est inspiré de ce qui est vraiment arrivé à la Nasa si je ne m'abuse, le deuxième de ma propre expérience. Si je veux relire ce fichier CPT aujourd'hui, je dois procéder ainsi :
    1. Installer un émulateur macintosh
    2. Trouver une ROM de macintosh de l'époque (c'est illégal)
    3. Trouver un MacOS de l'époque ; pour l'instant, Apple en fournit encore sur son site et on peut encore en trouver en piratage. Mais dans dix ans ?
    3. Trouver l'utilitaire qui me permettra de télécharger d'autres outils pour macintosh - en effet les fichiers mac de l'époque contenaient deux branches, "données" et "ressources", qu'il fallait encapsuler dans un fichier à part pour les transmettre conjointement par mail/ftp/http. Sinon la branche "ressources" était définitivement perdue. Cet utilitaire ne peut être téléchargé, il faut donc soit qu'il soit livré avec l'OS (ce n'était pas forcément le cas), soit le trouver sur un disque au format macintosh, typiquement un CD de magasine de l'époque ou sur une image disque que quelqu'un de généreux aura mis à disposition sur internet.
    4. Trouver une version de ClarisWorks, le traitement de texte de l'époque utilisé pour faire les documents que je veux ouvrir.
    5. Trouver une version de CompactPro, l'utilitaire de compression de l'époque qui a donné cette extension .cpt ; par chance un site web est encore disponible ; pour combien de temps ?
    6. Ouvrir le tout, contempler.
    7. Trouver une solution pour pérenniser ces données : archiver toute la chaîne d'émulation - en espérant qu'elle marche encore dans cinquante ans, ce qui n'est pas évident du tout au fil des changements de matériel ou alors convertir les données à conserver dans un format plus actuel avec le moins de perte possible : il y a le texte brut (quelques conversions d'accents à faire), le postscript peut-être ?

    Pour comparaison, si je veux accéder à ces mêmes textes en version imprimée, il me faut :
    1. Trouver le bon carton parmi quatre autres ;
    2. Trouver la bonne pochette dans le bon carton.

    Dans cet exemple, je suis l'auteur des fichiers, et j'ai donc de nombreuses connaissances sur eux. Dans 100 ans, plus personne ou presque ne se souviendra du fonctionnement des macintosh des années 1990. Celui qui voudra ouvrir ce fichier .cpt devra tout réapprendre, en espérant qu'assez d'informations soient encore disponibles. Il devra aussi sans doute mettre les mains dans le camboui pour faire fonctionner l'émulateur ou alors recoder un lecteur de ces fichiers sur les ordinateurs de son époque. Cela lui fera une belle jambe de savoir que le fichier a été parfaitement conservé au bit près en plusieurs lieux tandis que la version imprimée a été bazardée parce qu'elle aurait jauni, berk !

    Bon, je sais que tous le monde se foutra de mes vieux fichiers (quoique, on ne sait jamais sur quels documents vont s'appuyer les historiens), je sais qu'il s'agit d'un exemple personnel, mais je reste persuadé qu'il se transpose plus ou moins à de nombreux cas. Mais je peux en imaginer plein ! Celui/celle qui en 2012 archive ses feuilles de paie en pdf et ne les imprime pas, a assez confiance en l'avenir pour pense que 45 ans plus tard, quand on les lui demandera pour calculer sa retraite, le format pdf ne sera pas abandonné depuis 30 ans…