Alek_Lyon a écrit 123 commentaires

  • [^] # Re: Liberté obligatoire

    Posté par  . En réponse au journal [ Liberté ] : Association de défense des "droits des fumeurs adultes". Évalué à 1.

    Ok, alors si je comprends bien voici ce que je dois faire :
    1/ Nier ressentir le moindre plaisir, bien que le plaisir soit évident et difficilement réfutable par autrui (à moins que tu sois empathique au point de pouvoir ressentir la même chose que moi quand je fume le voile de l'addiction en moins ?).
    2/ Renier toutes mes idées sur le tabac et au delà toutes mes idées sur la vie en générale qui alimentent mes réflexions sur le tabac : elles sont issues de mon système récompense-plaisir perverti par la nicotine et ne servent qu'à justifier ma consommation.
    3/ Plus généralement, reconnaitre que j'ai subi un "lavage de cerveau" (expression que tu emploies dans un de tes messages). Je dois reconnaitre aussi que tous les doutes et les incertitudes que je peux avoir sur le fait de fumer ne sont que des leurres pour me faire croire que je ne suis pas sous le joug de la dépendance.

    Et là non seulement j'aurai arrêté de fumer mais en plus, j'aurai retrouvé l'esprit critique perdu !

    Tu me pardonneras de ne pas être convaincu du tout…

    Et sinon que penses-tu du bonheur ? Quels risques es-tu prêt à prendre pour être heureux ? (Hors de la cigarette, beaucoup d'activité sont à la fois plaisantes et sensiblement plus risquées que de rester chez soi, on parle souvent de la moto sur ce site par exemple).

  • [^] # Re: Liberté obligatoire

    Posté par  . En réponse au journal [ Liberté ] : Association de défense des "droits des fumeurs adultes". Évalué à 0.

    Non, je pense qu'on parle bien du même. Et je pense que c'est justement son point fort.

    Les méthodes plus classiques font appel à la raison et à la volonté. Mais ça marche mal car le fond du problème ne peut être appréhendé par la raison.

    Admettons que cette méthode fonctionne dans la durée (ce que je n'ai pas constaté, mais ce n'est bien sûr pas représentatif). La question que je pose est : faut-il accepter de mettre en veille son esprit critique si c'est la condition pour aboutir à l'objectif de l'arrêt définitif du tabac ? Tu sembles penser que dans le cadre de ce livre, c'est oui. Je pense qu'en revanche tu seras d'accord pour dire que si une secte moyennant un lavage de cerveau et 200000€ obtenait un résultat identique voire encore meilleur, ce ne serait pas acceptable. Où doit se situer la limite ?

    La nicotine agit directement sur le circuit plaisir-récompense du cerveau et le pervertit (comme les autres drogues). Ce dernier est très puissant. Tellement qu'il arrive à altérer le jugement.

    À partir de ce point je ne sais pas trop quoi te répondre puisque tu penses que mon jugement est altéré et qu'une partie de mon cerveau est pervertie par la drogue. Liras tu ce que j'écrirai où considéreras-tu que c'est la nicotine qui est au clavier ?

    En clair, l'esprit critique que tu penses avoir vis-à-vis du tabac, n'est qu'une illusion. Il est baillonné par la dépendance à la nicotine. Ton esprit critique t'autorise à :
    - puer (quel plaisir d'embrasser un(e) fumeur(euse) !) ;

    Je suis d'accord. Tu trouves que la cigarette pue. Tu n'aurais aucun plaisir à m'embrasser, en fait tu ressentirais du dégoût. C'est la vérité.
    De mon côté, j'aime l'odeur de mes cigarettes. La personne avec qui je vis, et qui n'a jamais tiré une seule latte de sa vie, aussi. Pire, m'entendre fumer la détend. C'est parfaitement subjectif et ça n'en est pas moins vrai.

    • perdre des sensations (qui elles aussi pourraient apporter du plaisir si elles n'étaient baillonnées) ;

    Je suis bien d'accord, mais je ne peux pas m'empêcher de souligner que tu reconnais que la cigarette procure du plaisir, à l'encontre de ce que soutient le livre dont nous parlons…

    • augmenter ton niveau de stress permanent (un non-fumeur n'a pas le stress du manque) ;

    Si tu parles de pression artérielle, d'accord. Autrement, je viens juste d'écrire que je ne ressens le manque ni systématiquement ni de manière spécialement désagréable (c'est à dire que je trouve bien plus pénible d'avoir faim, soif ou mal au crâne par exemple). Peut-être est-ce parce le circuit plaisir-récompense, perverti par la nicotine, ferait passer un manque stressant pour un vague désagrément ? Mais alors dans ce cas, où est le problème ?

    • détruire ton organisme (affections cardio-vasculaire et pulmonaires mais pas seulement).

    Alors là d'accord ! Je trouve cet argument très rationnel, surtout quand on y ajoute le fait que les risques de maladie retrouvent un niveau normal peu de temps après l'arrêt (quelques années je crois, ce qui n'est pas grand chose au final).

    Tout ça pour quoi ? Un petit moment de 'plaisir' ? Tu ne trouves pas ça démesuré ?

    Honnêtement ? Un peu oui, à cause des risques pour santé. Le hic, c'est qu'il me faut bien arbitrer dans la vie entre les pratiques à risque et le bonheur. Si tu es parfaitement heureux en minimisant tous les risques, tant mieux pour toi, sincèrement !
    Peut-être qu'un jour j'arbitrerai en défaveur du plaisir de la clope ; pour l'instant, c'est le MacDo que j'ai arrêté par exemple (dont je trouve le manque beaucoup plus fort, sérieusement).

    PS: désolé d'être un peu cru dans mon message, j'essaie juste de te bousculer gentillement.

    Tu peux être aussi graphique et cru que tu veux, cela ne me dérange pas. J'espère juste que nous discutons entre égaux et que tu ne te sens pas en mission de persuader un être privé de sa raison par la nicotine d'arrêter de fumer.

  • [^] # Re: Liberté obligatoire

    Posté par  . En réponse au journal [ Liberté ] : Association de défense des "droits des fumeurs adultes". Évalué à 1.

    Un ami à moi a arrêté de fumer grâce à ce livre… plusieurs fois déjà. :-)

    L'impression que j'ai eu en écoutant cet ami et en feuilletant ce livre, c'est que le livre ne fait pas du tout appel à l'esprit critique du lecteur ; bien au contraire, il fait tout pour le persuader et l'empêcher de prendre du recul. En gros, la fin justifie les moyens.
    Je pense notamment à l'idée qui y est développée disant que la cigarette ne procure aucun plaisir et ne fait que combler un manque désagréable. Je ne sais pas du tout comment on peut affirmer une telle chose : le plaisir n'est pas une notion mesurable avec fiabilité mais quelque chose de fondamentalement subjectif. Personnellement je trouve que le plaisir d'une clope est bien plus élevé que le vague désagrément du manque qui précède parfois (moins désagréable que la faim ou la soif, par exemple). Pour me persuader que j'ai tort alors que je parle de sensations, il faudra forcément faire taire ma raison à un moment donné. C'est je crois ce que fait ce livre et je n'aime pas du tout ce principe.
    En résumé, je n'échange pas un baril de mon esprit critique (qui n'est probablement pas aussi abondant que ce j'aime croire) contre l'arrêt de la cigarette.

    Le seul argument qui m'ait jamais touché pour arrêter est le fait que les risques pour ma santé sont quasiment réversibles et que je peux retrouver un meilleur odorat et un meilleur souffle en un temps raisonnable. Là il s'agit de quelque chose de mesurable.

    PS : il me semble que je parle du même livre, mais au cas où, il est possible que je me trompe.

  • # Méfiance...

    Posté par  . En réponse au journal [ Liberté ] : Association de défense des "droits des fumeurs adultes". Évalué à 6.

    Je suis moi même fumeur, craignant aussi que les interdictions aillent un jour au delà du raisonnable et je n'ai même pas envie d'arrêter.

    Pourtant, en lisant ce journal, je reste méfiant envers cette association : est-elle vraiment une initiative complètement indépendante des industries du tabac ? Parce qu'on dirait qu'il s'agit de distiller des éléments de langages… La publicité pour le tabac étant prohibée, il faut forcément procéder de manière discrète.
    Il y a quelques années, Marlboro il me semble, faisait de la publicité pour … sa ligne de vêtements. Les images évoquaient celles d'avant où la cigarette était bien en vue. Ces publicités ont depuis été interdites il me semble.
    Il pourrait s'agir d'une initiative un peu similaire dans ce cas précis. Il y a d'ailleurs un article dans LeMonde.fr très intéressant sur le même sujet : comment des industriels du tabac ont recruté des scientifiques, certains malgré eux et de bonne foi, pour travailler sur la qualité de l'air intérieur et les polluants domestiques, dans le but de faire "oublier" le tabagisme passif.

  • [^] # Re: Cool

    Posté par  . En réponse au journal De la prédiction de l'auteur d'un journal sur linuxfr. Évalué à 2.

    Nous sommes si prévisibles, nous humains :)

    Merde et moi qui croyait que les femmes etaient humaines! Pourtant j'y comprend toujours rien :)

    Mdr, lol, ptdr !
    Ca me rappelle cette image où l'on voit une sorte d'ordinateur nommé "Femme" avec trop plein de boutons et de manettes, tandis qu'à côté il y a un ordinateur avec un seul bouton on-off nommé "Homme". Qu'est-ce qu'on s'était marré avec les potos quand on avait trouvé ça ! Il y en a même un qui avait mis ça en fond d'écran à la place de la traditionnelle Nimage !

    PS : moi non plus je ne comprends rien aux femmes, il n'y en a aucune de bien qui veut de moi :'(

  • [^] # Re: Pas sûr...

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Hacker le problème du logement. Évalué à 1.

    Ce simulateur aide clairement à garder la tête froide. Mais je ne suis pas complètement d'accord avec le calcul : ce n'est pas parce que le logement dont on est propriétaire prend de la valeur qu'on récupère cette valeur en euros, du moins quand c'est le seul bien qu'on possède et qu'on y habite. Lors de la revente, il faudra bien en acheter un autre, et quelque soit le montant en euros ce ne sera toujours que ce qu'il faut pour racheter un appartement équivalent.

  • [^] # Re: Linux

    Posté par  . En réponse au journal Le vers est dans le fruit. Évalué à 3.

    Pour GNU/Linux la sécurité c'est une question d'hygiène : faire les mises à jour, utiliser les dépôts officiels de la distro, éviter les programmes proprio, ne pas travailler en tant que root.

    Hélas, j'ai peur que la séparation root/utilisateur ne soit plus si utile. Qu'un programme malveillant me bousille mon installation linux et ouvre des ports, c'est embêtant, mais moins embêtant qu'un ver qui va s'en prendre à mes données personnelles : soit pour du vandalisme pur et simple (suppression de mes données pas encore sauvegardées) ou pour récupérer des mots de passes et/ou des informations bancaires.
    Actuellement, n'importe quel programme qui tourne sous mon compte utilisateur peut faire tout cela. Il y a sûrement déjà des solutions, mais ce n'est pas ce qui est fait par défaut, si je ne m'abuse.

  • [^] # Re: écriture de docteur

    Posté par  . En réponse au journal L'écriture manuscrite. Évalué à 6.

    Je n'ai jamais su écrire correctement et ce dès le CP : impossible d'utiliser la bonne position de la main, résultat, en plus d'une écriture assez maladroite mon poignet faisait office de tampon. (C'est ainsi que sur la carte du bac de géo, j'ai tamponné un beau "POLOGNE" vertical un peu partout sur l'Allemagne et la France).

    Arrivé en maîtrise, j'ai pris tous mes cours sur ordinateur. Alors je n'écrivais à la main plus que pour les partiels, où je rendais des copies absolument immondes et presque illisibles. Je remercie encore aujourd'hui les correcteurs qui ont toléré cela.

    Aujourd'hui, je pense qu'on peut dire que je suis un illettré de l'écriture manuscrite : je ne peux le faire que très très lentement et dans la douleur.
    J'avoue que je n'en suis pas fier et que je suis bien content de voir que je ne suis pas le seul dans ce cas…

  • [^] # Re: A Lyon

    Posté par  . En réponse au journal La RATP paranoland à deux pas de chez vous. Évalué à 2.

    J'utilise quotidiennement le tramway à Lyon où il ne faut pas passer de portique mais valider à l'intérieur… ce que je ne fais qu'accidentellement, quand ma sacoche passe trop près de la borne (grrrr).
    Je me suis fait contrôler des dizaines de fois et à ce jour je totalise 1 remontrance verbale ("C'est mal monsieur et on va bientôt vous amender pour de vrai") et … zéro prune. Parfois j'ai une remarque aimable, à laquelle je répond aimablement "oui m'sieur" ou "oui m'dame" ; la plupart du temps, le contrôleur s'en fout.

    Une fois je suis tombé sur un étudiant faisant un sondage pour le compte des TCL ; après avoir répondu à toutes les questions anonymes sur mon trajet, il m'a demandé mon titre de transport. J'ai refusé, en disant que cela devait rester anonyme et que sa garantie orale sur mon anonymat n'était pas suffisante. Comme il devait juste cocher une case indiquant si j'avais validé, je lui ai dit que non. Il s'en est suivi une longue discussion paisible mais très argumentée où il réfuta mes arguments sur la vie privée… Je n'avais jamais vu un intérimaire aussi motivé de ma vie ! ;-)

  • [^] # Re: Le prix fait le produit

    Posté par  . En réponse au journal [prix des ebooks]Pourquoi ai-je du mal à comprendre ?. Évalué à 2.

    Simplification, oui, omissions, sûrement, mais généralisation, je ne crois pas. Les entreprises sont à but lucratif et c'est une tautologie de dire que leur finalité est le profit. On ne peut peut-être pas dire comme mon texte le laissait entendre que la finalité est une croissance sans fin de ce même profit. Est-ce ce qui t'a fait réagir ? Je vois dans les interviews que tu donnes en lien que certains entrepreneurs gagnent moins que quand ils étaient salariés. Dont acte.
    Alors je reconnais volontiers que toutes les entreprises ne sont pas prêtes à tout pour augmenter leur profit, surtout, j'imagine, les très petites : se tuer à la tâche, réserver ses produits à une élite, transiger avec une éthique personnelle, contourner les lois, etc. Ceci étant dit, toutes choses étant égales par ailleurs, je vois mal une entreprise refuser des bénéfices en hausse. Surtout que les bénéfices ne servent pas forcément à acheter des 4x4, des piscines et des CDS : on peut aussi les réinvestir, les redistribuer, en faire des réserves pour des temps difficiles, etc.

    Quand on parle des grandes industries de la culture, par contre, je pense qu'on peut généraliser en disant que la plupart de ces industries cherchent à maximiser leurs profits malgré un discours présentant comme plus important le soutien à la création et à la diffusion de la culture. Pour ces produits là comme pour la plupart, je reste donc assez convaincu que les prix n'ont donc pas grand chose à voir avec les coûts.

  • [^] # Re: Le prix fait le produit

    Posté par  . En réponse au journal [prix des ebooks]Pourquoi ai-je du mal à comprendre ?. Évalué à 2.

    Le prix n'a rien à voir avec le coût mais simplement avec ce que cette industrie souhaite se mettre dans les poches.

    Oui : comme toutes les autres, elle cherche à gagner le plus possible d'argent. Il s'agit là de la finalité de toute entreprise privée.
    C'est pourquoi les prix n'ont que très très peu à voir avec les coûts. Il sont calculés de manière à maximiser profit(pu*q = prix unitaire*quantité vendue), sachant que le prix influence la quantité vendue, bien sûr. S'ils pouvaient ne vendre qu'un seul exemplaire du dernier Johnny au prix d'un milliard d'euros, et que cela représentait un plus grand profit pour eux que d'en vendre 100 millions d'exemplaires à 9€, ils le feraient.

    Et c'est pareil pour tous les produits. Le seul rapport avec le coût (qui est d'une complexité extrême à calculer), c'est que le prix unitaire de ne pas y être inférieur, même si cela maximisait le chiffre d'affaires dans des proportions stratosphériques.

    Calculer le meilleur prix unitaire est aussi très compliqué et on peut arguer que certaines industries, pour des raisons conscientes ou pas, se plantent sur les prix. Ce pourrait être le cas pour les livres numériques, mais je pense pas non plus qu'on puisse dire qu'elles se plantent d'un facteur 10. C'est peu probable.

    Conclusion : quand on trouve le prix exagéré alors qu'on a dans l'absolu largement de quoi payer, il faut essayer de s'abstenir et faire baisser q. Personnellement je n'y arrive pas toujours ! Du coup, je ne suis pas mécontent qu'on puisse télécharger illégalement : les industries n'ont pas pour but de maximiser et faciliter la diffusion de la culture. Elles font cela pour le pognon et se cognent bien que toute une frange de la population doivent se restreindre à cause de leur politique de prix. Pour elles, ce n'est pas le modèle avec forfait illimité sans contraintes qui leur rapporte le plus. Le piratage est dans ce contexte une vraie plaie à leur yeux : il fait diminuer le prix psychologique, exiger de meilleurs usages et satisfait ceux qui ne peuvent vraiment pas acheter leurs produits à moins d'attendre des années jusqu'à ce qu'ils se retrouvent dans les collections de CD/DVD à prix abordables ! Yark yark yark !

  • [^] # Re: Il y a plus simple qu'utiliser Adblock

    Posté par  . En réponse au journal Adblock Plus Vraiment. Évalué à 3.

    D'après mon souvenir et ce qu'on peut voir dans le teaser, il y a beaucoup moins de publicité pour les abonnées que pour les non abonnés. C'est beaucoup moins envahissant et ça se rapproche plus de la pub de la version papier : c'est à côté du texte et non pas tout autour ou par dessus.

    LeMonde.fr est un exemple très intéressant. Pendant longtemps, tout était en accès libre et gratuit. Je ne me suis jamais senti coupable de ne pas m'abonner et de bloquer les publicités : après tout, ils étaient libres de choisir un autre modèle pour gagner de l'argent. Une semaine après qu'ils ont commencé à réserver certains articles aux abonnés, j'ai payé mon obole mensuelle. Toujours en bloquant les pubs et sans me sentir coupable. S'ils augmentent le prix à cause de ça, je choisirai entre accepter les nouvelles conditions ou changer de crémerie.

    Réciproquement, grâce à mon abonnement, j'ai classé de plusieurs centaines d'articles auxquels je pourrai accéder gratuitement tant que je paierai. C'est merveilleusement plus simple que d'empiler des stocks de vieux journaux chez soi ou de découper et classer à la main les articles intéressants. Bien sûr, le jour où je me désabonne, je perds ces archives. Bingo, je suis retenu. En gros, j'ai 30 ans et s'ils ne font pas les cons, il est possible que je paie mes 6€ par mois jusqu'à ma mort. Je ne crois pas le moins du monde que LeMonde.fr se sente coupable pour cela...

  • # Loi et contrat...

    Posté par  . En réponse au journal Adblock Plus Vraiment. Évalué à 2.

    Vendredi est en avance !

    Pour recentrer un peu le débat, j'aimerais poser les questions suivantes si jamais quelques connaisseurs traînent dans le coin.
    1/ Y a t-il une loi m'interdisant de filtrer le contenu d'une page web, notamment les publicités ?
    2/ Faute de loi pour me l'interdire, il faudrait un contrat. Lorsque je me connecte à Google, sans compte sans rien, est-ce que je "signe" un contrat ?
    Ma question n'est pas rhétorique. Pour rappel, on s'engage contractuellement sans rien signer physiquement tous les jours : lorsqu'on achète du pain (contrat de vente), lorsqu'on monte dans un bus (on accepte le règlement), etc.
    3/ Si effectivement, on signe un contrat en allant sur google, est-ce qu'une clause m'obligeant à avoir un dispositif affichant les données transmises par google dans leur intégralité serait légale ?

    À mon avis, mais je fantasme peut-être un peu, les réponses sont respectivement non, non et oui.

    Je ne signe aucun contrat en me connectant sur le port 80 de manière privée (sans redistribuer quoi que ce soit), ce qui fait que seule la loi s'applique : j'affiche les résultats de google comme je l'entends et google me fournit ce qu'il désire et exploite mes données comme il l'entend, dans les limites de la loi toujours.

    Je sais que légalité != moralité, mais je trouve toujours intéressant de faire entrer le droit dans ce genre de débats...

  • [^] # Re: une petite Nidéo ?

    Posté par  . En réponse au journal Ce soir à 20h40 sur Arte: Ikea, Apple, la vie mode d'emploi. Évalué à 9.

    Bien dit !

    Ces veinards de la COGIP qui bossent dans un open space avec leur écran visible par tous voudraient qu'on fasse l'effort de taper jusqu'à six lettres de plus (avec les crochets) pour pas un rond ? Plutôt s'arracher un ongle ! Pour moi ils ne valent pas mieux que les ouin-ouins de services qui protestent quand on leur dévoile la fin d'un film ou que ces ignares baveux qui demandent leur chemin dans la rue - c'est vrai quoi, ils ont qu'à assumer de ne pas avoir de GPS !

    Bon, je ne peux pas m'étendre plus sur le sujet : le combat contre le bonheur dans le monde est une cause à plein-temps.

  • # Ce n'est pas comme ça qu'on va faire venir des chatons sur ce site...

    Posté par  . En réponse au journal [Troll du vendredi] Finalement, non. Évalué à 10.

    Manifestement, qdm, tu ignores tout de la vie difficile des chatons.

    Ceux-ci en ont plus que marre que personne ne les prenne jamais sérieusement, que tout le monde se croit permis de les caresser, des les prendre dans les bras. Ils en ont franchement ras-le-bol qu'on leur parle comme à des débiles et d'être, in fine, toujours considéré comme objet de désir et jamais comme des personnes à part entière.

    Certains chatons, parce qu'ils s'intéressent logiciel libre, aimeraient bien passer un peu de temps sur linuxfr, quand enfin ils sont seuls et tranquille. Ils s'imaginent pouvoir parler technique et troller comme tout le monde. Mais les Nimages régulièrement postées sur linuxfr leur rappellent brutalement qu'ici comme ailleurs, on les considère avant tout comme de tendres boules de poils mignonnes au QI limité.

    Il ne faudra pas se plaindre ensuite que les contributeurs sont en grande majorité des êtres humains et que peu de chatons s'aventurent ici.

  • [^] # Re: accélérer quand on est doublé

    Posté par  . En réponse au journal De la bonne conduite sur autoroute. Évalué à 2.

    Bon là je pense qu'on peut dire que tu as gagné le débat. C'est une victoire totale.

    En effet, la posture collective de ceux qui restent en retrait en s'amusant des réactions des autres et qui affirment qu'il continueront de lancer leurs petites provocations tant qu'on ne les ignorera pas complètement, est inattaquable. Cela laisse ceux qui sont en désaccord avec seulement deux choix mauvais : réagir et rentrer dans leur jeu, ne pas réagir et donner son accord tacite à une ambiance que l'on ne souhaite pas.

    Échec et mat pour moi, je ne peux absolument rien faire, cette posture est un puissant trou noir.

  • [^] # Re: accélérer quand on est doublé

    Posté par  . En réponse au journal De la bonne conduite sur autoroute. Évalué à 4.

    Tu oublies quand même les lesbiennes...

    D'après peu que je sais, rien ne me dit que les ambiance hétéros masculines plaisent aux lesbiennes, ce serait plutôt le contraire. Ce n'était donc pas un oubli de ma part, mais bien volontaire. Après, j'imagine très facilement qu'on puisse me convaincre du contraire !

    Petite différence : ici, c'est un lien, avec 6 lettres, très discrètes, tant qu'il y a pas un idiot qui tombe dans le panneau et se fend d'un commentaire "mais c'est horrible" qui augmente sa visibilité (personnellement, je zappe inconsciemment fort souvent le lien, tant qu'il n'y a personne qui réagisse). Aucune Nimage est insérée dans le corps de la page, aucune image n'est visible, il faut faire un geste volontaire pour les voir.

    Oui, je suis d'accord avec ta remarque. Mais ça ressemble quand même à "c'est mieux que si c'était pire".

    Ca change beaucoup de choses, en tous cas pour moi : je trouverai vraiment pourri de mettre des images de ce type dans la page elle-même (car on voit même si on veut pas, comme dnas ton exemple), par contre mettre des Nimage juste pour faire chier les réac', ben ça me fait sourire.

    Admettons, ça fait chier les réac, mais es-tu certain que ça ne fait chier que les réacs ?

    Parce que bon, c'est rigolo pas pour l'image elle-même (suffit de taper 2-3 mots clés dans Google et on en a des milliers), juste pour la réaction "bouh c'est horrible" que ça engendre! Perso, j'adore.

    Je ne sais pas si je dois me sentir visé quand tu parles de réac où de la réaction "bouh c'est horrible". Parce que tout ce que j'essaie de dire, c'est qu'on peut choisir d'instaurer une ambiance différente. Je parle de choix, pas de condamnation morale. Personnellement, je préfère des participants mixtes aux Nimages. Pour les Nimages, je préfère d'autres contextes.

  • [^] # Re: accélérer quand on est doublé

    Posté par  . En réponse au journal De la bonne conduite sur autoroute. Évalué à 4.

    Tu as bien du courage, Grunt, de contester la présence de ces "Nimages" à chaque fois. Par contre, je crois que tu perds un peu patience ! Cela ne vaut pas le coup de s'énerver et de sortir les noms d'oiseaux à mon avis.

    Pour faire simple, on peut choisir entre :
    1. Avoir un site d'échange sur le logiciel libre où, pour l'ambiance, on poste régulièrement des photos de femmes jugées attirantes sans aucune autre justification qu'elles-même. On a le droit. Ce n'est pas illégal et j'irai même jusqu'à dire que ce n'est pas immoral non plus.
    2. Avoir un site d'échange sur le logiciel libre où l'ambiance est telle que les femmes qui le consulteraient auraient envie d'y revenir et de s'y rester, parce qu'après une journée de boulot elles n'auraient pas à faire l'effort supplémentaire de faire abstraction d'une ambiance masculine hétérosexuelle. (1)

    Sérieux les gars, renseignez-vous, beaucoup de femmes en ont ras-le-cul du sexisme ordinaire qu'elles subissent. Tout est dans l'accumulation... Allez lire le site viedemeuf par exemple.

    Est-ce que ça vaut vraiment le coup de poster ces images ? S'en abstenir n'a rien à voir avec une quelconque discrimination positive, il ne s'agit pas de protéger une certaine catégorie de la population qui se débrouille très bien toute seule, il s'agit juste de choisir de le faire ailleurs, dans un contexte où c'est pertinent...

    Je tente une comparaison en désespoir de cause... Imaginez un club d'échec, constitué à 95% d'hommes et dont les murs du local sont couverts de photos de femmes attirantes. Absurde non ? Mais pas aussi absurde que si les membres de ce même club se demandent pourquoi si peu de femmes s'y inscrivent... Et quand un des membres proposerait de décrocher ces photos et de les partager ailleurs, afin que tous les amateurs d'échec se sentent les bienvenus et pas seulement 50% d'entre eux, les autres crieraient à la censure...

    (1) Ambiance qui est loin de faire l'unanimité chez les hommes hétérosexuels eux-même, soit-dit en passant !

  • [^] # Re: la messe est dite

    Posté par  . En réponse à la dépêche /usr friendly. Évalué à 2.

    La force du web (et plus précisément du HTML, c'est de pouvoir modifier au niveau client la gueule de ce qu'on télécharge. Tu peut très bien bloquer les images.
    [...]
    Ça peut être utile à de vrai choses comme montrer des graphiques. Si ça ne plaît vraiment pas le suivi est là pour ça.

    Un lien vers un tel graphique me paraît suffisant.
    Pourquoi je n'aime à ce point là pas les images dans les commentaires ? Parce que je crois que sur le long terme, la forme a une influence sur le fond. Assez empiriquement, j'ai l'impression qu'une forme dépouillée encourage des discussions de qualité (encore une fois, qu'il s'agisse de sujet sérieux, de poilade ou de troll), tandis qu'une forme où tout est permis, poussée à l'extrême, bah ça fait un forum où il n'y a plus que des smileys, des avatars, des signatures de dix lignes et des gifs animés. Bon je n'ai vraiment pas peur que linuxfr devienne un jour comme ça ; même avec une forme permissive, cela dépend quand même essentiellement des participants. Mais, à mon avis, dans une certaine mesure, et à participants égaux, une forme un peu austère favorise une discussion de meilleure qualité. Bloquer les images individuellement ne résoudrait rien à mes yeux.

    Tu as tout a fait raison. C'est une erreur de ma part.

    Merci, je range tout de suite ma poupée vaudou. ;-)

  • [^] # Re: la messe est dite

    Posté par  . En réponse à la dépêche /usr friendly. Évalué à 7.

    À titre personnel, il m'est extrêmement désagréable de voir des images dans les commentaires de linuxfr. Je trouve que cela gâche la qualité des débats, trolls et poilades de ce site.
    Quand il s'agit en plus d'un gif animé, je ressens alors la forte pulsion de fabriquer une poupée vaudou pour que l'auteur du post rêve de lolcats des nuits entières jsuqu'à qu'il se repente.
    Bref, je ne comprends vraiment pas pourquoi il est possible de poster des images. Mais, comme je ne suis pas dictateur sur ce site, je me contente de mettre un petit -1.

    Par contre, serait-il possible de convenir de ne poster que des images "SFW" (Safe For Work), c'est à dire qui ne vont pas décrédibiliser complètement celle ou celui qui expliquera à son ou sa boss que lire linuxfr est de la "veille technologique" et peut donc se faire pendant les heures de travail ? Surtout quand il s'agit d'une dépêche portant sur un sujet sérieux ! Évidemment je ne m'en prendrais qu'à moi même si tombais sur ce genre de gif en ouvrant un journal qui s'appellerait "Jolies Nimages".

  • [^] # Re: Y a que moi...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Concours d’informatique, Prologin édition 2012. Évalué à 1.

    C'est intéressant de lire un point de vue aussi différent !
    J'ai participé à prologin de 1999 à 2002 si ma mémoire ne me fait pas défaut. Dans mon souvenir, il y a ce côté manque de sérieux et les orgas qui réveillent et/ou scotchent les gens. Mais il y avait aussi une petite moitié de candidats qui étaient là pour relever le défi et j'ai toujours facilement réussi à échapper aux réveils brutaux ou autres emmerdements. Quant aux résultats, ils me paraissaient correspondre à ce qu'on voyait en cours d'épreuve quand on testaient nos programmes avec ceux des autres. Après quelques heures, on pouvait trouver des salles où on était plutôt tranquille, sans fumée, sans trop de bordel.
    Alors peut-être que le côté pochasse a fini par l'emporter. Quand as-tu participé ?

  • [^] # Re: Y a que moi...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Concours d’informatique, Prologin édition 2012. Évalué à 1.

    Le questionnaire initial n'est qu'un filtre, à mon avis il sert plus à indiquer le ton du concours aux potentiels candidats. Comme les autres l'ont dit, tu peux aller chercher les réponses sur internet.
    Tu pourrais aussi le faire pour les programmes, mais comme tu auras le même genre de choses à faire en demie-finale, mieux vaut s'y atteler tout de suite. Personnellement, presque 15 ans après ma première participation, je me rend compte que je n'ai plus jamais eu à coder ce genre de choses et qu'il me faut réactiver quelques neurones qui avaient fini par prendre du ventre à force d'inactivation.

    En ce qui concerne les sponsors, je ne les ai jamais trouvé trop intrusifs. On savait aussi que le concours était une bonne publicité pour l'EPITA et l'EPITECH, mais là encore, il n'y a pas de marketing agressif dans mon souvenir : personne n'est venu me prendre à part pour essayer de me vendre l'école comme une encyclopédie ou un appartement en time-share. Du coup, j'ai toujours trouvé le deal vraiment correct.

    Quant à la finale, c'est vraiment l'éclate, que tu abandonnes au bout de quelques heures (il y a tout à fait de quoi s'amuser) ou que tu préfères rester dans la compétition jusqu'au bout. Si je peux te donner un conseil, c'est de dormir, au moins cinq heures. À la fin des 36 heures les programmes qui fonctionnent et font quelque chose, même de simple, sont les plus rares. J'ai toujours pu coder quelque chose comme ça en ayant dormi, mais je n'ai jamais pu avoir quoi que ce soit d'intéressant en ayant passé une nuit blanche même si depuis je garde un souvenir ému de toutes ces SEGFAULT dans des boucles infinies, codées à 4h du mat.

    Alek.

  • # Génie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Dennis Ritchie, un père d’UNIX, nous a quittés. Évalué à 10.

    Ce mot génie me dérange un peu. Il véhicule un certain fatalisme. Si Ritchie était un génie, alors il ne reste plus qu'à attendre un autre génie en se croisant les bras.

    Non seulement Ritchie n'était pas tout seul, mais il travaillait dans un certain contexte. Si j'ai bien compris, il y avait une petite bande de types extrêmement doués qu'on a laissé travailler en autonomie et loin, très loin de la recherche de profits à court terme.

    Je crois que ce contexte y est pour beaucoup et je crains que ce terme de génie ne l'occulte.

    Je suis convaincu que si l'on fait régulièrement des équipes de cinq personnes très très doué(e)s et qu'on leur leur lâche les baskets pendant quelques temps, on aura de temps en temps quelque idée géniale qui en sortira... Par contre si on attend le prochain "génie" (réel ou supposé), on risque d'attendre longtemps...

    Alek.
    PS : J'espère que je ne passe pour un ingrat. Je voue une grande admiration à ceux qui ont créé C et UNIX, qui sont pour moi ce qu'il y a de beau en informatique. S'il n'y avait que la médiocrité laide des systèmes propriétaires et des langages fermés, je serais bien triste.

  • [^] # Re: Liberté d'expression

    Posté par  . En réponse au journal Wikipédia italiano is dying. Évalué à 5.

    Toi, ça se voit que tu n'as jamais bossé dans des entreprises à majorité féminine... Faut arrêter le mythe, les ambiances graveleuses (voire pire) n'est pas le monopole des entreprises majoritairement masculines!

    Pourquoi parle-t-on uniquement des ambiances masculines? On peut aussi parler des ambiances fémines pourries ou est-ce qu'on me criera que je suis sexiste? La, tu parles juste pour tous, hommes ou femmes, mais fait tourner les phrases pour faire croire que c'est que chez les hommes où c'est pourri. Non, ce n'est pas que.

    En effet je me suis cantonné à décrire ce que je vis quotidiennement, c'est à dire le sexisme dans un milieu d'hommes. Loin de moi l'idée que seuls les hommes sont sexistes ou que les milieux quasi exclusivement féminins échappent à ce genre de problème. Mais je ne peux en témoigner qu'indirectement d'après ce que me rapportent des amies ou ma compagne.

    Man humour ponctuel sur un truc précis.

    Justement, ce genre d'humour est peut-être ponctuel sur linuxfr, mais il est loin de l'être en informatique. Répétée, quotidienne, partagée, cette attitude est à mon avis très pénible pour nombre de femmes. C'est pourquoi personnellement, quand une bonne blague de ce genre me vient à l'esprit, je préfère ne pas la partager sur un site public et ne pas la crier dans l'openspace, afin de ne pas participer à cette ambiance qui dans l'accumulation, finit par être sexiste. Et je suggère humblement à tous (homme ou femme) de faire de même. Je ne suis pas du tout pour l'idée de censurer hein, mais la liberté d'expression c'est aussi celle de choisir par exemple de se moquer d'un lolcat au lieu d'une photo de mannequin.

    Alek.

  • [^] # Liberté d'expression

    Posté par  . En réponse au journal Wikipédia italiano is dying. Évalué à 10.

    Je suis témoin de ce genre de situation presque tous les jours depuis que je travaille en entreprise.
    Au nom de la liberté d'expression, je pense effectivement qu'on a le droit :
    - de mettre des femmes dénudées en fond d'écran au bureau ;
    - d'affirmer que la fiat 500 est une voiture de "gonzesse" ;
    - que les femmes ne savent pas lire les cartes ;
    - qu'elles adorent toutes le shopping et le font subir à leur compagnon ;
    - qu'elles se lassent toutes du sexe au bout de six mois ;
    - qu'elles sont vénales...
    On a aussi le droit de commenter le physique des collègues femmes et commerciales des autres entreprises ; on a le droit de d'énumérer celles qui méritent de s'envoyer en l'air avec nous et de décliner les positions du kama-sutra pour cela ; on a le droit de se moquer des autres ("les moches") et d'utiliser la suggestion d'une liaison avec elles pour se moquer d'un collègue. Oui tout cela, on a le droit de le dire, et jamais je voudrais qu'une loi quelconque l'interdise et le pénalise.

    Mais aussi, cette même liberté d'expression me donne le droit de dire que de tels propos créent dans l'ensemble une ambiance particulièrement déplaisante qu'il est beaucoup plus facile de tolérer ou supporter en tant qu'homme qu'en tant que femme. De fait, je ne m'étonne plus du tout de la quasi absence de femmes dans les entreprises où j'ai travaillé en tant que développeur. Moi même, je n'aurais pas envie de devoir m'imposer là où je serai constamment jugé sur mon physique et dénigré sur mes compétences, mes goûts et mes valeurs. Je ne considère par cela comme de la faiblesse du tout ; en quoi serait-ce faible de refuser de subir plus d'obstacles que d'autres sans aucune raison valable ?

    Je ne crois pas que l'ambiance sur linuxfr soit aussi dégradée et pourrie de sexisme qu'à mes différents jobs, loin de là. Mais je pense que poster une photo de femme et dénigrer son physique sans que cela ait le moindre lien avec le thème du journal est un de ses nombreux actes ou propos quotidiens que j'observe à mon travail et qui mis bouts à bouts finissent par créer cette ambiance repoussante pour toute une moitié de la population. J'aimerais bien qu'on n'en vienne pas là sur linuxfr.

    Alek.