boubou a écrit 1384 commentaires

  • [^] # Re: Impossible de lire le premier lien avec Mozilla 1.3 (gentoo 1.4)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 2.

    Tu es soumis a la loi du territoire sur lequel tu te trouves.

    Oui et non. Beaucoup de pays ont des législations dans lesquelles l'extraterritorialité est reconnue. Par exemple, un crime pédophile commit pas un français à l'étranger peut être poursuivi et jugé en france.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 0.

    Tout a fait d'accord. D'ailleurs quand tu dis quadra ou quinqua, je te trouve pessismiste. En fait, c'est même plus sexa maintenant et d'ailleurs la tendance est au don des parents vers les enfants, ce qui n'est pas possible pour une oeuvre !
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 1.

    Absolument certain. Il y a eu un excellent reportage de Capital sur la famille Picasso qui expliquait ça très bien. Un exemple était donné, à savoir un procès gagné par la famille contre le propriétaire d'un tableau qui exposait sur son site web le tableau en question (en photo !) pour pouvoir le vendre...

    D'ailleurs quand un photographe de presse vend une photo à un magazine, il ne fait que vendre un droit de reproduction de cette photo. Le magazine n'est absolument pas propriétaire de la photo en question (ce qui pose plein de problème à la boite de MS, Cordis, qui a racheté Gamma et qui ne comprend rien au droit français). C'est la même chose pour une illustration.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 1.

    En effet et très bon exemple ! Ceci étant, quand tu achetes (ou hérites) un fond de commerce, l'aspect matériel peut être relativement réduit, en particulier pour un restaurant par exemple. En général, tu rachetes la clientèle. J'ai des amis restaurateurs et je peux te dire que le prix d'un fond est très très au dessus (en général) du prix du matériel.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 2.

    Une entreprise moderne est surtout une image et une marque (cf No Logo). Le lien avec les oeuvres de l'esprit est beaucoup plus fort que tu sembles le croire. Sinon, je pense que la logique n'a malheureusement rien à avoir la dedans. Il s'agit d'assurer une rémunération des auteurs.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 2.

    Oui et non. Tu peux exposer la toile mais pas en faire une exploitation commerciale, comme par exemple en vendre (ou même en exposer sur le web) des photos.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 8.

    Je ne vois pas de différence entre avoir le nez creux (faire un bon investissement) et avoir du talent artistique. Juste un exemple concret : mon père est maçon. Il a construit sa maison le week-end et pendant les vacances. Un jour, j'en hériterai. Quelle différence avec un roman ? Ce que la maison pourra me rapporter en rente dépasse largement ce que me rapporterait un investissement de mon père ou un truc du genre. Mon père a utilisé son talent personnel (la maçonnerie) pour créer un objet. Il utilise encore son talent pour gagner sa vie et pour économiser un loyer ou des traites (s(il avait fait construire sa maison). Nous sommes sans le cas du double revenu que tu réserves aux artistes. Et c'est la même chose pour Lagardere (qui gagnait de son vivant un monceau de fric), à une autre échelle !
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 0.

    Justement, je ne sais pas. Je veux simplement insister sur le fait qu'il n'y a pas beaucoup de différence entre hériter d'une entreprise et hériter d'un roman.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 2.

    ses héritiers ne toucheront rien dessus

    Parce que le code de la PI spolie les auteurs de logiciel ! Pour toutes les autres oeuvres, il faut que ton contrat de travail précise que tu les cèdes à ton employeur (qui lui "hérite" de ta création). Un petit exemple : à chaque fois que quelqu'un fait une exploitation publique d'une photo de la pyramide du Louvre, il doit avoir l'accord de l'architecte (Pei), c'est-à-dire en général qu'il doit payer. Simplement parce que Pei n'a pas cédé ses droits à l'état français.

    De toute manière, le fait qu'une entreprise puisse s'approprier tes créations immatérielles ne change rien au problème. Si le créateur de word décède, MS reste propriétaire du code, point final. Tu peux donc louer ta force de travail (ton cerveau) à quelqu'un qui sera propriétaire de ta création immatérielle et dont les descendants en hériteront, le cas échéant.

    Pour tordre l'exemple afin de montrer qu'il ne convient pas, il suffit de considérer le cas du maçon. Celui-ci travaille pour quelqu'un et touche donc un salaire. Les héritiers du maçon n'héritent pas de la maison que celui-ci a construite (sinon mon père serait richissime)...
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 7.

    ouais... tu hérites de 40% de leurs biens, et l'Etat hérite de 60% de leurs biens. L'Etat est un peu le fils de tout le monde...

    C'est un peu plus compliqué que ça. Il y a des abattements pour les "petits" héritage et le % dépend de ton lien de parenté avec le décédé...

    mais une fois décédé, je trouverai ça bien que l'oeuvre tombe dans le domaine public.

    D'accord, l'empire lagardere dans le domaine public ! Le problème c'est que presque tout a une valeur potentielle. Un héritage classique, c'est une maison ou un appart, plus un peu de fric (montant moyen : 150 000 €). Avec ça, c'est sûr, tu n'as pas de valeur potentielle, sauf peut être le loyer de la baraque. Par contre, quand tu hérites d'une entreprise, le bénéfice que celle-ci peut te rapporter dans les années qui viennent tu en hérites aussi ! Et ce n'est pas très différent de ce qui se passe avec un roman.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 2.

    Dès que ta richesse atteint un certain niveau, tu es de fait rentier, et tes enfants le sont par héritage. Le principe de la PI est de faire en sorte que la richesse ne soit pas nécessairement matérielle, mais qu'elle puisse aussi être "spirituelle" (l'exemple d'Hervé Villard m'incite à mettre ce mot entre guillemets).

    Il n'y a pas de distinction choquante entre auteurs et ouvriers (pour caricaturer), mais plutôt entre riches et pauvres. Il me semble tout aussi choquant de pouvoir hériter de l'empire Lagardère et donc de pouvoir gagner des sommes folles sans rien faire jusqu'à la fin de mes jours, que d'hériter des toiles de Picasso.

    Bien entendu, je ne veux pas évacuer la création artificielle d'une valeur pour des biens (les oeuvres de l'esprit) qui n'en ont pas (car leur coût de duplication est nul). Le fait est que c'est actuellement un des enjeux les plus important du monde riche (mais aussi moins riche avec les brevets meurtriers sur les médicats anti-sida) et que les dérives sont tellement graves (DMCA, etc.) qu'il est clair que les solutions proposées par le code de la PI et ses dérivés causent plus de mal que de bien.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 5.

    Je suis d'accord avec quelques objections qui, je pense, sont à l'origine de certains aspects de la propriété intellectuelle.

    D'abord, l'expérience prouve que pour de nombreux artistes (pas la peine de faire une liste), la vie était plutôt misérable, par rapport aux travailleurs classiques, et donc qu'ils ne cédaient rien du tout à leur descendant, excepté leurs oeuvres. D'ou l'idée de permettre aux descendants de profiter des sacrifices des parents. Cette conception est peut être datée, mais elle était justifiée à l'époque.

    D'autre part, les oeuvres de l'esprit (programmes inclus) se copient avec un coup de copie presque nul (en tout cas maintenant), sauf si tu veux faire une copie de qualité. Une des idées de la PI est que tu donnes aux seuls descendants le droit de faire ces copies. Par exemple, si l'éditeur X ou Y veut faire de l'argent sur ton oeuvre en imprimant une belle édition papier, il doit te payer (logique) ou payer tes descendants (moins logique). Il s'agit en quelque sorte d'un droit d'utilisation des fruits de ton travail. Il est vrai qu'il y a ici une différence fondamentale avec un travail matériel (d'ailleurs l'exemple de la programmation que tu donnes est assez mauvais puisqu'il s'agit justement d'une oeuvre immatérielle), mais c'est la nature même de la production qui veut ça.

    Si tes parents font un placement, par exemple achetent des biens qui produisent une rente, tu hérites des biens et donc de la rente. Même chose pour un restaurant (l'exemple de la famille troigros (orthographe ?) est édifiant). Le principe de la PI c'est de transformer des oeuvres de l'esprit en biens matériels et donc d'obtenir le même système. Je suis d'accord que c'est tordu et peut être injustifié, mais pas totalement, de mon point de vue.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 1.

    au temps pour moi ! Va pour 20 ans, et merci pour la correction !
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 7.

    Ouai, sauf que quand tes parents meurent, tu hérites de leurs biens, et ce n'est pas si Mal (tm) que ça, ça permet de fabriquer une société, avec de l'ascension sociale, de la solidarité entre les générations, un comportement d'épargne minimal, etc. Je ne dis pas que l'héritage est parfait et je pense que le mécanisme des droits de succession est une bonne chose, mais de là à le supprimer pour les oeuvres de l'esprit, pour la simple raison que ce sont des oeuvres de l'esprit, je trouve ça vraiment limite.
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 10.

    Mais qu'est ce que tu racontes ? La durée de protection c'est après la mort de l'auteur !
  • [^] # Re: Cachez ce domaine public que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Cachez ce domaine public que je ne saurais voir. Évalué à 10.

    C'est parce que ces gens voudrais qu'il n'y ai plus de domaine publique, mais que du domaine privée.

    Pire que ça. Ils veulent que tu payes à chaque utilisation. Tu lis un livre, tu payes. Tu le relis, tu repayes, etc. Pour l'instant, les moteurs de ce mouvement délirant sont les majors pour la musique, ainsi que les producteurs de films, mais pour les livres, c'est bien parti (cf le prêt payant pour lequel une loi vient (ou va) d'être votée).

    Sinon, la durée de la protection pose deux problèmes : la notion d'héritage et le cas des entreprises. Quand tu hérites d'une maison, tu en es complètement propriétaire (une fois les droits de succession acquités). L'idée de la protection d'une oeuvre après la mort de l'auteur, c'est justement le principe de l'héritage appliqué à une oeuvre de l'esprit. Si on refuse ce droit d'héritage, on introduit un clair désavantage pour les gens qui produisent de l'abstrait par rapport à ceux qui produisent du concret. Mon point de vue est que ce désavantage est normal. Je pense en effet que la production abstraite est basée sur l'expérience de l'humanité en entier et qu'il faut donc rendre à celle-ci...

    D'autre part, une entreprise ne meurt pas souvent. Quelle est alors la bonne durée d'exploitation ? Mon point de vue, c'est que 50 ans, c'est largement suffisant pour les brevets alors je ne vois pas pourquoi aller plus loin pour le reste.
  • [^] # Re: Frozen Bubble en applet JAVA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Frozen Bubble en applet JAVA. Évalué à 0.

  • [^] # Re: Frozen Bubble en applet JAVA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Frozen Bubble en applet JAVA. Évalué à 6.

    Concretement, ça veut dire que cette version de Frozen Bubble est un logiciel libre dépendant de logiciel propriétaire.

    Est-ce que tu as essayé de faire tourner Frozen Bubble Java avec Classpath et une JVM libre, ou encore de le compiler avec gcj, avant de dire ça ? Parce qu'en fait, le code de Frozen Bubble est du java 1.1 qui semble très simple (rapide coup d'oeil, je peux me tromper), donc il est tout à fait possible que tu te trompes.

    De toute manière, je ne suis pas sûr de bien comprendre tes remarques. A l'origine, le projet GNU était effectivement un ensemble de logiciels libres dépendant de logiciels propriétaires, ne serait-ce qu'un compilateur pour bootstraper gcc, par exemple, ou encore un système d'expoitation hôte. Lentement mais surement, il devient possible de faire du 100 % libre. C'est bien. Le fait que le 100 % ne soit pas possible pour certaines technologies (par exemple KDE au début, Java 1.4 actuellement, etc.) est-il une raison pour se priver de ces technologies quand elles sont ouvertes (pour mémoire, Sun a modifié les règles du JCP pour autoriser explicitement les implémentations libres, donc Java est ouvert, même s'il n'existe pas actuellement de bibliothèques de classes libres permettant d'obtenir la compatibilité 1.2 parfaite) ?
  • [^] # Re: Frozen Bubble en applet JAVA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Frozen Bubble en applet JAVA. Évalué à 3.

    Mais si, ils n'arrêtent pas, que ce soit IBM ou Sun. De toute manière, l'évaluation de performances, c'est tellement délicat qu'a part pour swing qui rame (vive SWT) parler des mauvaises performances de Java est une vaste blague.
  • [^] # Re: Frozen Bubble en applet JAVA

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Frozen Bubble en applet JAVA. Évalué à 8.

    Chez moi ça fonctionne très bien (PIII 800). Il faut impérativement une version récente de Java. L'applet est compatible avec des versions 1.1, mais les JVM récentes sont beaucoup plus rapides. Quant à ton histoire de code, je ne vois pas trop le rapport.
  • [^] # Re: Microsoft Office 2003 et le XML / Avis Interne de L'OpenGroup

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Microsoft Office 2003 et le XML. Évalué à 1.

    Rien ne t'empêche de prendre la version libre (GNU Ghostscript) qui a quelques trucs en moins mais qui fonctionne très bien. C'est d'ailleurs cette version que les distributions linux installent en général.
  • [^] # Re: Microsoft Office 2003 et le XML

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Microsoft Office 2003 et le XML. Évalué à 2.

    Ouai. Si tu penses au procès Chalabi, avec ces 300 prévenus dont un nombre très important (je préfère ne pas donner de chiffres de peur de dire des conneries) ont été totalement innocentés après avoir passé plusieurs mois en prison, tout de suite, les perquisitions en pleine nuit, ça devient beaucoup moins drole. Autre exemple amusant, le raid qui se trompe d'adresse (véridique, cf le canard) et perquisitionne brutalement chez un quidam (en lui provoquant plusieurs jours d'ITT). Comment ça, Brazil ?
  • # Il faut simplement une spécification ouverte...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Microsoft Office 2003 et le XML. Évalué à 3.

    Le XML de MS est du XML, pas la peine de délirer là dessus. Par contre, comme certains l'ont déjà fait remarqué, avoir du XML n'apporte pas grand chose pas rapport à du binaire si on n'a pas la spécification, i.e., le sens à accorder à chaque balise et chaque attribut. L'avantage de open office est justement que le format est précisément spécifié (ce qui n'est pas encore le cas pour celui de MS) et qu'il n'est pas protégé par des brevets ou autres conneries. On jugera de l'ouverture de MS quand on aura plus d'information sur ces deux points, documentation et ouverture.

    D'après certains, ça a l'air mal barré (cf http://news.com.com/2100-1012-996528.html?tag=fd_lede1_hed(...) et http://news.com.com/2100-1001-977880.html?tag=nl(...) ), mais j'avoue que pour l'instant, je ne suis pas super convaincu par les arguments dans les deux sens.
  • [^] # Re: Microsoft Office 2003 et le XML

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Microsoft Office 2003 et le XML. Évalué à 1.

    Nouvelle loi perben : plus de contrainte horaire dans les affaires de terrorisme (nécessairement supposé). Vive la france.
  • [^] # Re: Niark, niark ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Microsoft Office 2003 et le XML. Évalué à 2.

    Tu auras d'autant plus de mal que ça va devenir faux très bientôt, avec les nouvelles lois Perben (et qu'en fait, c'est déjà faux). En gros, il y aura protections et remises de peines pour les repentis (délateurs déjà capturés), et autorisation du témoignage anonyme. De plus, la delation non anonyme est un moyen tout à fait légal pour faire démarrer une enquête, par exemple par le fisc.