dr_home a écrit 107 commentaires

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 1.

    Une subtile allusion au candidat républicain Cain, qui mettait des slogans Pokemon dans ses discours ?

    Ah non, je ne suis hélas pas si subtil que ça ; je pensais simplement au slogan « attrapez-les tous », d'où le parallèle vaseux entre une chasse aux voix qui pourraient s'accumuler d'une élection à l'autre et la chasse aux Pokémons. :)

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 3.

    Merde alors, c'est effectivement ça les groupes : on n'a pas tous les mêmes idées, mais on met de côté nos différence pour être uni... Ou perdre.

    Sauf qu'au bout d'un moment, une fois toutes les différences de côté, il reste juste « j'en ai plein la raie de la droite. » Certes, c'est très fédérateur, mais ça devient des querelles de personnes plus que d'idées.

    C'est une question de focus : ou tu es d'accord que le système actuel — pour résumer, le consumérisme — est globalement bon, auquel cas tu trouves cruciales les différences d'ajustements proposées par les uns et les autres, ou tu trouves qu'il est de toute manière complètement inique et délirant, et les élections en gros tu t'en cognes. Tu peux aller aux papillons, voter contre bidule pour te payer sa fiole dépitée à 20h, ou même voter pour truc afin de faire plaisir à ton pote, ta nana ou ta famille, c'est pareil. Au soir de l'élection tu n'es représenté par personne, le petit lieutenant qui à l'Élysée mousse tout ce qu'il peut pour le plus grand bonheur de sa clique de serpillères règne sur toi par force — comme le système dont il n'est qu'un épiphénomène.

    Je vais me répéter : on n'apprend pas des erreurs du passé. C'est un choix.

    Bin, historiquement, le PS gagne plutôt les élections à gauche (puis gouverne au centre-centre droit, mais ça c'est une autre histoire)...

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 10.

    (non, ça ne marche pas comme ça un accord, un accord c'est en fonction du poids de chaque parti)

    Oui, enfin, les électeurs ne sont pas des Pokémons (encore que... ), tu les gardes pas dans ta poche entre deux élections. Donc, le "poids" de chaque parti, surtout à près de 6 mois de l'élection, ça appartient au domaine occulte de la sondologie.

    Ce qu'on peut dire, c'est que dans le contexte, avec une gauche "rouge" unie et une marmite FN qui fait un joli petit bouillon sur le feu médiatique, faire le plein des voix écolos n'aurait peut-être pas été idiot. Du strict point de vue de la machinerie électorale, c'était une carte -- la seule -- à jouer, et évidemment que les Verts allaient la vendre cher, surtout avec toutes les couleuvres que Voynet a bouffées entre 1997 et 2001.

    le PG tapant aussi sur le PS (super, ça va bien aider l'UMP, mais chut)

    Le Front de Gauche, tu veux dire ? il faudrait qu'il fasse quoi ? qu'il s'aligne sur un PS au centre pour barrer la route à la droite ? elles seraient où leurs idées, s'ils faisaient ça ? c'est ce genre de basse cuisine électorale qui tue complètement l'intérêt même de l'élection : pour pas avoir au final des idées qu'on abhorre, on se retrouve dès le premier tour à voter pour des idées qu'on n'aime juste pas -- ça où pisser dans un violon...

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 10.

    elle sera félicité et promu dans le futur gouvernement

    Ou pas (sauf accès de bessonite aiguë : crise de conscience fulgurante tombant à point nommé). Pour le moment j'ai plutôt l'impression de revivre la campagne centre-mou de 2007 -- avec une touche rétro 2002, grâce au nouvel épouvantail Lepen à monter soi-même, « frissons républicains garantis » -- mais bon... on peut toujours, comment dit-on déjà ? ah oui : « espérer », comme ça, dans le vide, histoire de pas plomber le Grand Événement en paraissant un peu concerné.

  • [^] # Re: Symbol hijacking

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Bitcoin quelque temps après la folie. Évalué à 8.

    Grosse différence quand même : même alignés, le bitcoin demeurera une monnaie de singe alors que le baht te permettra au moins d'en acheter un vrai.

  • # Symbol hijacking

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Bitcoin quelque temps après la folie. Évalué à 10.

    [1] : « ฿ » est un symbole de l'Alphabet thaï souvent utilisé pour désigner le Bitcoin, l'abréviation « BTC » est également courante.

    Sauf que ça fait un peu désordre, parce que c'est justement le symbole de la baht.

  • [^] # Re: systemd

    Posté par  . En réponse au journal Lennart casse les logs!. Évalué à 1.

    Non, justement c'est tout le contraire : dans sysvinit les démons doivent se détacher pour que le script puisse retourner après que tu appelles start.

    Ah oui, j'ai pas pensé que si tu ne peux pas attacher le démon à runit, le ./run va se terminer tout de suite, si bien qu'il va immédiatement embrayer sur ton ./finish. Du coup, même s'il est possible de faire un ./finish avec la même "cuisine" que le "stop" d'un script sysvinit (en s'asseyant grandement sur le monitoring, donc), ça n'avancera quand même à rien (il va passer son temps à démarrer/tuer le démon)... Bon, faudra vraiment que j'essaie pour débrouiller tout ça par la pratique. :)

  • [^] # Re: systemd

    Posté par  . En réponse au journal Lennart casse les logs!. Évalué à 1.

    (ou alors il faudrait vraiment un script très complexe qui reste attaché et face l'interface et le "polling" du démon d'une manière ou d'une autre, un peu comme systemd il me semble)

    À moins qu'il laisse son PID quelque part, auquel cas tu peux bricoler avec ps et kill. Enfin, de toute façon ce genre de démon poserait autant de problème à un sysvinit, donc dans une migration sysvinit -> runit, ce n'est pas une difficulté supplémentaire. Faudra vraiment que j'essaie de bricoler avec runit à l'occasion...

  • [^] # Re: C'est beau

    Posté par  . En réponse au journal L'Europe est en récession.. Évalué à 0.

    La demande ne se fait pas sur une vitesse, mais sur un prix.

    Sauf qu'une fois qu'elle est là, il faut la fournir et l'entretenir. Si tes produits ne sont pas là, ce sont tes concurrents qui prennent le marché. D'où la nécessité pour chaque acteur de pouvoir d'un simple coup d'accélérateur ajuster la disponibilité de ses produits partout où il y a de la demande.

    Pourquoi crois-tu qu'on cherche partout à flexibiliser le travail ? pour ajuster la production à la demande en temps réel au maximum (coût minimum de stockage, limitation a priori du volume d'invendus) : je produis peu quand il y a peu de demande, beaucoup quand il y en a beaucoup avec pour effet de bord qu'il faut aller vite entre la production et l'acheminement sur les marchés.

    Une croissance infinie se traduit donc par la nécessité de produire et faire circuler le plus vite possible un volume infini de biens (pour augmenter sans cesse le volume de vente sur la période de référence). La vitesse est fondamentale : amuse-toi à acheminer la production en pousse-pousse et la croissance va vite dévisser.

    C'est triste ce genre de raisonnement ici, un haut lieu des TICs ... Il n'y a pas que les biens physiques qui comptent. Effectivement pour le moment ça reste une majorité de l'économie, mais là encore il n'est pas question de faire une rupture, mais une évolution de la croissance.

    Mais la croissance des TIC, en définitive, c'est la croissance des ventes physiques. Si on arrivait à fourguer de l'octet, on n'aurait pas les délires hadopiesques actuels. Le fait est que dans le pur numérique tu as deux sources de profit : la pub, qui te vend de "vraies" choses, et le profiling, qui permet aux entreprises de trouver les bonnes oreilles pour faire le boniment et fourguer au plus vite (on y revient) leur camelote réelle (de la téléphonie, par exemple, qui dépend de l'exploitation d'un réseau tout ce qu'il y a de plus physique).

    Même dans le développement lié à du "virtuel" comme les assurances, tu es tributaire de la vente de biens : celui qui n'a rien ne s'assure pas, tes meilleurs clients sont ceux qui ont accumulé beaucoup. Qu'un jour ce soit plus économique de gérer tout ça dans le cloud qu'à grands coups de COBOL ne changera pas le fait que le cœur de croissance est dans ce réel.

    L'augmentation de PIB est forcément inférieur à celle de production du pétrole si elle n'était lié qu'à ça, donc les secteurs qui ne dépendent que du pétrole augmentent plus, alors que d'autres moins. Il ""suffit"" de basculer l'économie sur cette deuxième catégorie de secteurs pour avoir une croissance avec diminution de la consommation de pétrole.

    Oui, si tu arrives à produire le même volume énergétique dans le même temps que le pétrole. Le jour où le pétrole sera très cher, les produits qui en dépendent ne seront certes plus compétitifs, pour autant ça ne voudra pas dire que le volume énergétique qu'on sera capable de fournir avec les alternatives sur une période donnée égalera celui du pétrole. Le pétrole, si ça reste meilleur marché tout en générant des marges colossales, c'est parce que t'as très peu à faire -- ie. c'est très rapide -- pour le rendre énergétiquement exploitable.

    Pour récupérer la puissance actuellement consommée, il "suffit" de couvrir 1/10 000e de la surface de la terre d'algues par exemple.

    Déjà dans ton lien la Terre n'absorbe que 122 EW. Ensuite, elle le fait sur toute sa surface, même si l'albédo des océans est plus favorable il faut donc quand même déduire tout ce qui est absorbé par les terres. De plus, tu supposes qu'une algues "stocke" d'une manière où d'une autre tout le rayonnement qu'elle reçoit, ce dont je doute très sérieusement puisque la photosynthèse -- toujours selon ton lien -- c'est 3/3850 Zj (rien que l'Amazonie, c'est déjà 1,2% de la surface terrestre : 6568107/510067420*100). Enfin, tu mets de côté tous les problèmes de transformation algues -> énergie exploitable et de déstabilisation des équilibres écologiques (tu vas sur-développer un organisme dans un écosystème).

    Je doute assez fortement de ce chiffre à l'heure actuelle, mais bon admettons.

    On n'est pas en situation de pénurie, il n'y a donc aucune raison que l'extraction coûte plus chère. La production ne tourne pas à plein mais est limitée volontairement par l'OPEP pour maintenir les cours (ce ne sont pas des philanthropes). C'est ça mon point : le pétrole c'est du quasi-disponible à très bon rendement et qui se stocke très bien. Si la croissance réclame plus d'énergie, physiquement il suffit d'ouvrir plus grand les vannes ; seul le pétrole peut entretenir (momentanément) le délire d'une croissance infinie (tu ne vas pas plus fort que le soleil ou que le vent, ni plus vite que le fleuve, et le gaz s'achemine difficilement).

  • [^] # Re: systemd

    Posté par  . En réponse au journal Lennart casse les logs!. Évalué à 1.

    Je devrais consulter plus souvent mon tableau de bord... Merci pour le retour. :)

    Il faut juste que les services supportent le fait de ne pas se démoniser (double fork), mais rester attachés au processus qui les a lancés.

    Oui, de ce que j'ai lu, dans le cas contraire on gère juste "à l'ancienne" avec un script shell.

  • [^] # Re: C'est beau

    Posté par  . En réponse au journal L'Europe est en récession.. Évalué à 2.

    Pourquoi il faudrait nécessairement que metabrut => énergie soit plus rapide que brute => énergie ?

    Pas forcément plus rapide, mais au moins aussi rapide. Parce qu'autrement tu ne satisfais pas la demande. Tu produis pour que ce soit consommé, et pour qu'il y ait croissance continue, il faut que ce soit fait le plus vite possible. Si tes camions attendent leur essence, ils ne roulent pas, les biens ne sont donc pas acheminés, donc pas vendus, et donc ne génèrent aucune richesse.

    La croissance infinie, c'est une accélération infinie du cycle production <-> consommation ; il faut fournir vite des biens qui seront vite "détruits" afin d'avoir toujours une demande à satisfaire. Pour faire simple, il faut fourguer le maximum de choses à un individu le temps que dure sa vie, en comptant sur l'infinité de son désir.

    Pour rappel, je répondais uniquement au problème que même avec un rendement tendant vers 100%, on aurait besoin de matières premières.

    Ce à quoi je réponds que ton brut tu ne vas pas le générer ex-nihilo mais à partir d'autres manières premières plus abondantes, qu'il va te falloir collecter et transformer. D'où un cycle moins rapide que la simple extraction à laquelle tu veux la substituer.

    D'autre part, tout comme le recyclage, il y a peu de chances que la transformation se fasse à coût énergétique nul. Plus ce coût est important, moins d'un point de vue purement "physique" (quantité d'énergie globale disponible pour une période de temps donnée), tu peux prétendre la substituer à l'actuel (le pétrole, c'est très efficace ~3$ le baril à l'extraction, si je me souviens).

    Enfin, les services et l'innovation, ça ne tient pas dans les nuages. Innover dans le transport, la gestion de stock, la vente en ligne ou tout ce que tu veux, ça n'a pas de sens s'il y a de moins en moins de choses à transporter, à stocker et à vendre. Toute croissance qui au final ne manipule pas des objets est virtuelle, rien d'autre que de la pure finance.

    La croissance n'implique pas une hausse de la consommation de matières premières. Depuis 1965, la consommation de pétrole a environ été multipliée par 2, alors que le PIB PPA a fait de l'ordre de 3 par habitant.

    Tu voulais dire, pas de hausse proportionnelle, j'imagine ? Dans le cadre d'une croissance qu'on veut infinie, ça ne change rien.

    Pour la demande de pétrole, j'ai trouvé ça. C'est une multiplication par 3.5 depuis 1960, avec une grosse disparité géographique (Europe + EU = 46% consommation pour la période 1980-2005, difficile d'imaginer tenir si 1 milliard d'Indiens et 1,5 milliard de Chinois adoptent notre mode de vie).

  • [^] # Re: C'est beau

    Posté par  . En réponse au journal L'Europe est en récession.. Évalué à 4.

    Et à peu près toutes les matières premières sont renouvelables (bon pour le nucléaire je sais pas), on est déjà techniquement capable de faire du pétrole, ou en tout cas des substituts. Ils ne sont pas encore vraiment rentables économiquement (mais ils le sont "physqiuement")

    J'en doute, parce que "physiquement" le défit c'est pas d'arriver à mettre sur le marché une tonne de brut, mais d'arriver à le faire aussi vite que le système actuel afin qu'elle puisse immédiatement être utilisée en sous forme d'énergie ; tu nourris un flux. Or, je ne vois pas comment le cycle meta-brut -> brut -> énergie pourrait être aussi rapide que le simple brut -> énergie (c'est la magie du pétrole d'être très rapidement extractible et exploitable). À terme, tout ce que tu peux espérer c'est remplacer un état de pénurie (les difficultés d'extraction croissantes ralentissent le flux) par un autre (ta phase de génération prend autant de temps voir moins que l'extraction devenue inefficace, mais ne résout pas le problème).

    C'est le même problème pour tout ce qu'on dit renouvelable : un forêt c'est renouvelable, mais ça pousse pas en quinze jours, si bien que pour produire toujours plus de biens en bois de manière infinie, tu es fatalement amené à accroître les surfaces de manière infinie. Ou si tu veux un exemple plus réaliste et parlant, pense à la pêche : on peut mettre sur le marché un nombre potentiellement infini de poissons, mais on reste limité en terme de flux par le temps et la quantité d'individus nécessaires au renouvellement des stocks.

  • [^] # Re: du côté des rentiers / LEAP....

    Posté par  . En réponse au journal L'Europe est en récession.. Évalué à 2.

    Juste qu'en pratique, plus de 1% des gens sont très très content de la vie (financière, l'argent ne fait pas le bonheur non plus) qu'ils ont.

    Sûrement, mais c'est pas le problème. Le problème, c'est que le système est dirigé par une petite minorité qui est prête à sacrifier tout le monde y compris l'Américain moyen -- c'est àmha le sens profond de 99%, mais bon -- pour reconduire ce même système en sauvant ses fesses au maximum. Le système étant présentement au bord du gouffre, tout le monde ou presque est pieds et poings liés ; que ceux qui ont encore l'espoir de ne pas (trop) se faire ratisser gardent la banane n'empêche pas qu'ils n'ont aucun pouvoir et que c'est le bon vouloir des 1% qui décidera de leur sort.

    Mais chut, faut croire qu'on représente 99%... Ca fait tellement de bien à son égo.

    1) se considérer comme faisant partie des 99% ne veut pas dire prétendre représenter 99% de la population. Ou alors je représente un peu moins de 50% de l'humanité du seul fait de me revendiquer comme masculin ;

    2) louée soit cette subtile analyse psychologique de masse ; qui bien sûr résulte d'une étude de terrain approfondie, car les lumières de la raison honnissent les généralités simplistes assénées à l'emporte-pièce.

    Ca ne risque juste pas de faire changer les idées des autres si on commence avec ce genre d'affirmation fausse.

    S'ils prennent tout au pied de la lettre et disqualifient à la première inexactitude, pas trop, non.

  • [^] # Re: du côté des rentiers / LEAP....

    Posté par  . En réponse au journal L'Europe est en récession.. Évalué à 4.

    Contrairement à ce qu'ils pensent, les "riches" ne sont pas que 1% (les banderoles "nous sommes les 99%" m'ont bien faire rire, c'est une démonstration flagrantes d'un manque de connaissance sur le patrimoine des gens et sur ce que ne veulent surtout pas les gens dans leur ensemble, pas que les 1% soit-disant privilégiés)

    Rire, c'est bon pour la santé, aussi est-il toujours vivifiant de se gausser dès que quelqu'un n'a pas l'heur de penser que le système est aussi intangible que la gravité. Nonobstant, 99% n'a jamais désigné 99% de gens n'ayant rien à perdre ; ce sont juste 99% de gens qui se sont fait bibliquement possédés par le 1% qui était et est toujours aux manettes (gras ajouté) :

    [...]
    They talked us into believing that our homes would appreciate enough to buy retirement and that putting money in the stock market was better than a savings account. They forgot to mention that only insiders, brokers, players, and the already wealthy get rich from the stock market. For the rest of us it is more like carnie midway games—there’s no way to win.

    Our 401Ks, pension funds, IRAs, and Roths are built on a house of cards, but it is too late: we’re trapped in the game. We hope the market will go up even though we despise the thought of corporate rule. We are at the mercy of the 55 wall $treeters who peer over the balconies and laugh at our angst. The corporations and the banks are sitting on piles of our money. They withhold jobs, pad their pockets, and offer us pink slips and .03% interest.
    [...]

    Les gens sont comme ça, ils sont pas aussi joueurs que les gouvernants responsables, les PDG aux dents blanches et les traders à la mèche rebelle : quand ils perdent, ils exigent un changement de règles au lieu d'une seconde manche pour se refaire, les lâches... à croire qu'ils n'ont qu'une vie.

  • [^] # Re: systemd

    Posté par  . En réponse au journal Lennart casse les logs!. Évalué à 2.

    Monit permet de dissocier le démarrage de la supervision des services eux-mêmes.

    C'est pas justement l'objet de solutions comme runit ?

    J'avais lu un petit papier pas mal à son sujet, par le mainteneur principal de Busybox...

    Si, contrairement à moi, quelqu'un a pris le temps de tester et à des retours, ça m'intéresse d'ailleurs. :)

  • [^] # Re: vrai recette ?

    Posté par  . En réponse au journal [Cuisine] Gateau à la crème glacée, nappage chocolat.. Évalué à 1.

    Une DB de recettes ? la Toile.

    Le réservoir initial a peu d'importance, car de toute façon une recette est rarement à utiliser telle quelle. D'abord tu prends une base qui s'accorde a priori avec ton goût, puis tu fais un premier essai. S'il y a de l'idée, tu affines en ajustant les proportions et en précisant les points que tu as eu un peu de mal à réaliser. Et pour ta DB perso, tu fais des fiches papier (avec LaTeX, LibreOff ou même le dernier des Notepad pourri), parce que dans une cuisine, je ne connais rien de mieux.

    Sérieux, on a tous des goûts, des capacités et des manières de faire différents ; quelqu'un connaît une autre manière de procéder pour se faire un corpus au petits oignons ?

  • [^] # Re: *tes* pires craintes

    Posté par  . En réponse au journal Comment un boulet va mener l'Europe et le monde à sa perte . Évalué à 2.

    Tu comprends c'est pas comme si on attendait de dirigeants qu'ils aient un minimum de maturité et que le Peuple élise des gens un minimum censés.

    Effectivement, que des gens choisissent pour les représenter des G. W. Bush, des Silvio Berlusconi, des Nicolas Sarkozy, ou encore la première part de flan industriel venue invite à beaucoup de circonspection quant à cette assertion... de là à en conclure qu'on ne peut se retrouver en position d'être démocratiquement élu sans être rompu à la pratique intensive du reniement, des fausses promesses, de l'opportunisme le plus éhonté, et des médiocres petits coups bas, il y aurait là un pas qu'heureusement on ne franchirait pas sans frémir...

    M'en vais mettre un p'tit polo, moi...

  • [^] # Re: Comment un boulet va mener l'Europe et le monde à sa perte?

    Posté par  . En réponse au journal Comment un boulet va mener l'Europe et le monde à sa perte . Évalué à 5.

    Donc, quand tu dis que le peuple grec n'a qu'à crever, tu exprimes juste un anarchisme chevillé au corps faisant porter toute la faute sur l'État grec -- qui doit logiquement disparaître -- et innocentant totalement les Grecs qui n'ont été que ses jouets... j'avais pas compris.

    L'État c'est un outil. Le gestionnaire, c'est le gouvernement qui définit la politique à mener, et c'est le parlement devant lequel il est en général responsable qui représente le Peuple...

    Peuple qui n'existe que lorsqu'il s'assemble pour désigner ses représentants, qui sont ensuite les seuls à pouvoir parler et contracter en son nom (le soir de l'élection, tel le carrosse de Cendrillon, le Peuple, à qui on a longuement conté qu'il était souverain, redevient la populace).

    Bien sûr, quiconque a déjà eu dans sa petite vie à parler pour quelqu'un d'autre sait bien sûr que ça marche prodigieusement bien...

  • [^] # Re: *tes* pires craintes

    Posté par  . En réponse au journal Comment un boulet va mener l'Europe et le monde à sa perte . Évalué à 5.

    Je doute de plus en plus du suffrage universel... mais je n'ai rien de mieux à proposer en échange :(

    Le suffrage censitaire. Comme ça les riches expliqueront à longueur d'année aux pauvres comment être de bons pauvres tandis qu'ils resteront riches. Attends... j'ai aussi comme un doute, là...

  • [^] # Re: Comment un boulet va mener l'Europe et le monde à sa perte?

    Posté par  . En réponse au journal Comment un boulet va mener l'Europe et le monde à sa perte . Évalué à 8.

    Se faire enculer par des gens qui veulent tout, non. La solidarité a des limites, le peuple grec a dépassé les bornes. Qu'il crèvent, l'UE a autre chose à faire que d'aider quelqu'un qui ne veut pas être aidé (qui refuse la solidarité parce que lui aurait voulu un don gratos)

    C'est beau, ont dirait du BFMTV...

    En gros, ils ont fait exactement ce qu'ont fait les États-Unis, qui -- eux --- ont vraiment foutu le monde dans la mouise (enfin, la petite partie qui n'y était pas déjà, sinon on laisserait juste couler à grands coups de ha la la ! tous ces malheureux, damnés de la pauvreté, mais que faire ? on ne va quand même pas leur remettre une dette à peine cent fois payée .

    Curieusement, tout le monde prie pour les États-Unis (Sainte Croissance, mère de Dieu... ), mais personne n'a de mots assez durs pour fustiger la Grèce ; c'est que chez les bourgeois, petits ou grands, il y a toujours un défaut de morale à l'origine de la pauvreté... autrement comment rouler en BMW l'esprit serein, quand dans le suaire improvisé de la misère, d'autres -- pas leur semblables, ni leur frères, ça non jamais ! -- expirent sur le trottoir.

    Bon, sur ce, je vais apprendre le chinois. D'ici qu'en gestionnaires responsables, ils leur vendent mon patelin...

  • [^] # Re: O_O

    Posté par  . En réponse à la dépêche Parution de LFS 7.0. Évalué à 4.

    La plupart des utilisateurs de cette « distro » ont àmha l'habitude de faire les choses dans leur coin, en la modifiant probablement tellement qu'à la fin ce qu'ils utilisent est au mieux une dérivée de LFS. De ce fait, ils ne sont certainement pas aussi branchés sur son cycle de vie que le sont les utilisateurs des distros toutes faites.

    ... et puis on ne dira jamais assez le mal que toutes les Ubuntu et autres distros brainless au soi-disant usage de Mme Michu qui aimerait juste bien retrouver ses icônes sous Windows ont fait. Il est fini le temps de l'homme solitaire face à la machine, drapé dans sa crasse de trois jours, tenu en éveil à grands coups caféine et entretenant son teint d'endive anémiée au soleil des sorties de GCC. Partout les distros pour branleurs s'agitent, laissant fuir et l'amour et l'art dans le caniveau où se traine leur indigente imagination...

  • [^] # Re: Comparaisons

    Posté par  . En réponse au journal Tunisie : Le figaro utilise le même fonds rhétorique que Gaddhafi ou l'AKP. Évalué à 4.

    Le truc, c'est qu'il n'y a souvent aucun rapport entre le nom du courant et le contenu de la doctrine. Par exemple "catholique" signifie "universel", et orthodoxe "qui a la bonne croyance". Bien entendu, même si les deux se bouffent le nez depuis des siècles, d'un point de vue étymologique l'Église catholique prétend être orthodoxe et l'Église orthodoxe catholique.

    De même l'évangéliste est celui "qui porte la bonne nouvelle", ce qui est à ma connaissance une prétention de tous les courants chrétiens.

  • [^] # Re: Chez nous

    Posté par  . En réponse au journal Les révolutions inutiles et la victoire des boulets. Évalué à 2.

    C'est que nous ne poussons pas notre passion de l'égalité jusqu'à laver les torchons avec les serviettes, mon bon monsieur ; tout comme nous veillons de plus en plus strictement à séparer le blanc de la couleur.

    de braves hauts fonctionnaires de Vichy ont fini préfets de police de Paris

    Où, pour un au moins, il put poursuivre son grand œuvre et sauver notre belle France éternelle, tel un nouveau Charles Martel.

  • [^] # Re: Chez nous

    Posté par  . En réponse au journal Les révolutions inutiles et la victoire des boulets. Évalué à 1.

    ... ou, plus généralement, l'épuration dans notre belle France si culturellement supérieure, avec ses prompts pelotons d'exécution et ses tontes de femmes (une expression de notre indéfectible féminisme gaulois, sans doute)...

  • [^] # Re: Interruption logicielle

    Posté par  . En réponse au journal UEFI, à la découverte du nouveau BIOS…. Évalué à 1.

    C'était pas un BIOS Phoenix, par hasard ? j'ai eu le même soucis sur une machine headless. La solution a été de bidouiller la clé en formatant directement le périphérique maître (sans partitionner, donc).