François Heiblé a écrit 193 commentaires

Je suis d'accord. Je me dis juste qu'il est de saine politesse de demander l'avis de l'original, ou de ne pas le cacher.

Je n'ai pas voulu dire que la France est aux USA ce que l'Afrique est à la France, mais justement le contraire, quand on parle de "fossé numérique", ou autres. Je me demande d'ailleurs si parfois ça ne veut pas dire "achetez plus MAINTENANT sur le net", "achetez de l'équipement"...

Là, je ne suis plus: pourquoi le juge des référés ne peut-il faire la jurisrprudence?
Il me semblait surtout que c'est le juge de l'urgence (et d'ailleurs, accepter de reconnaître une catégorie de demande comme urgente, c'est déjà former une sorte de jurisprudence!).
La jurisprudence, ce n'est jamais que ce que les juges ont l'habitude de juger, et en ce sens, tout précédent laisse entrevoir une jurisprudence, qui pourra se confirmer ou non.
Il faut ajouter qu'en France, la jurisprudence n'a pas de valeur obligatoire: chaque juge choisit. Ce sont les juges de cassation (Cour de cassation et Conseil d'Etat) qui unifient finalement la jurisprudence en cassant la jurisprudence des juges qui ne suivent pas la leur. Mais chaque juge décide "en son âme et conscience".
Peut-être craint-on la jurisprudence à l'étranger (dans le système anglo-saxon, je crois que la jurisprudence est contraignante, sous la forme de coutume).
Evidemment, si je me trompe, je ne demande qu'à être corrigé.

Je dis cela benoîtement, mais:
1) Ces news ne sont pas le travail de journalistes qui en vivent, elles sont la diffusion gratuite d'une information par des bénévoles.
2) Une forme de fraternité devrait régner entre sites au même objet, même s'il y a concurrence.
3) La news, ce n'est pas le site: évidemment, pour repomper tout un site, il serait bon de voir à demander.
4) Quand on est un modèle copié, on reste un modèle.
5) Pour faire venir les news, on s'informe ailleurs, et l'on apporte ce que l'on a trouvé: c'est le mode même de fonctionnement de ces sites. Evidemment, on essaie autant que possible de reformuler, mais avouons que toute information a des sources.
Pour le coup, j'ai cependant eu le sentiment d'un racisme à l'envers, et que linuxbe et son webmaster voulaient absolument se sentir victime d'un racisme anti-belges: c'est vrai que c'est peut-être un moyen de souder sa communauté, donc d'entretenir son audience. Voilà qui m'a vraiment dérangé, et qui fait que je n'irai plus voir (je ne savais pas que ça existait).
De toute façon, si c'est copié, je le trouverai bien ici!

De quoi nous rappeler à la relativité des comparaisons.

Ben... j'ai peur de trop m'avancer, mais je crois qu'en tout cas l'intégration de gecko n'est pas forcément compromise: il a été en GPL, donc les versions déjà destribuées sous cette license y restent: on ne peut retirer un droit déjà donné.
Cela ne garantirait rien s'agissant des futures versions de gecko.
Ceci dit, cette nouvelle me semble trop étonnante pour que j'y croie encore: on ne recule pas ainsi après avoir fait tant de tapage. Des nouvelles?

Désolé, deux erreurs dans ma réponse:
1) Pas autentifié, il faut quand même qu'on sache qui répond.
2) On écrit "auparavant", et pas "auparavent".

Je considère juste que, comme le MP3, ces systèmes rendent raisonnablement accessibles à tout un chacun des technologies; et donc des fonctions, qui sans cela resteraient hors de notre portée.

Je ne prétends pas qu'un professionnel puisse avoir des raisons de s'y intéresser (sauf streaming, mais trop tard pour le libre: la place est prise).

Je remarque en plus que l'accessibilité, en la matière, passe aussi par la facilité d'accès, et aussi par le coût, qui rendent le libre nécessaire. Quel particulier qui a du soft vidéo ou audio professionnel l'a légalement obtenu?

Quand on fait appel à des "open source gurus" et qu'on n'est pas prêt à délivrer son codec en libre, on se fout du monde!

Vraiment, ils semblent chercher de bons programmeurs qui accepteraient de travailler pour eux par idéologie (mais il ne faut pas confondre conviction et idiotie), et à avoir une sorte d'effet Transmeta.

Je ne vois pas quel "open source guru" pourrait accepter cela sans se mettre en boule. Un player, c'est déjà bien, mais s'il ne livrent pas le codec, ils ne font pas un grand progrès.

Ce format était annoncé comme devant autoriser des niveaux de compressions encore inconnus: les fichiers générés devaient être inférieurs de 40% à ceux générés par DivX;) à qualité égale. C'aurait vraiment été la porte ouvete aux films sur CD-R (sur un seul), car pour le moment, il vaut mieux que le film soit court...

Qu'en est-il réellement? C'est le cas?

PS: pas de copie: je passe les films que j'ai déjà, pour les voir sur mon portable sans DVD en voyage. Pas de troll, donc, merci.

Je crois qu'on a regardé Canal+ récemment: Guignols, "leçon d'économie de la semaine"...

Mais d'une certaine façon, il les aidait en leur donnant à la fois le problème et la solution (dès qu'on connaît la solution). Mais comme il avait dit avant de le faire comment il faisait, les banques n'avaient plus de raison de le payer: elles avaient déjà ce qu'elles voulaient. C'est un signe de relative honnêteté. En effet, il aurait pu commencer par prouver ses dires devant huissier, sans dire comment il faisait: les banques auraient casqué. Là, elles ne peuvent rien obtenir de plus en payant... Erreur de stratégie?

Mais je voudrais savoir si c'est la vérité ou un fantasme.
Rien ne me ferait plus plaisir que de voir les appareils nomades passer en libre, mais j'ai le sentiment que l'on parle d'un linux mobile pour s'amuser ou pour bricoler (linuxce, linux sur ipaq, le yepp toujours pas disponible), pour faire rêver, mais que la phase industrielle est réservée aux WinCE, Palm et EPOC. Et comme j'envisage l'achat d'un de ces appareils...
Ceci dit, je me suis peut-être mal exprimé: par clients, je voulais entendre les clients des serveurs, c'est-à-dire linux comme poste de travail. Connaît-on des organismes respectables qui emploient des postes de travail sous linux avec succès?

Le problème c'est qu'il n'a même pas voulu voler ces tickets: il est d'abord allé voir le GIE, et ils se sont foutus de sa geule. Il a donc bien fallu leur apporter la preuve de ce qu'il avançait.
D'ailleurs, il y en a peu qui emènent un huissier pour valider leur vol...
Officiellement, sa pratique est rejetée parce qu'elle s'apparente à une forme de chantage. Ce n'est pas tout à fait faux, mais il n'empêche qu'il aurait mieux fait de se faire du blé avec sa fausse carte.

Et a-t-on des exemples indiscutables de réussite de Linux comme client?

Le Nasdaq tourne sous W2K? Ca ne fait pas à peu près un an qu'il se casse la geule? ;-).

Les services internes des banques CIC (peut-être toutes, la mienne, en tout cas: Scalbert Dupont) tournent sous OS/2. Je trouvais ça bien, mais il semble qu'ils préparent une migration vers W2K.

Mais s'ils ne fournissent que le codec, est-ce que ce format est seulement compatible avec Quicktime? Pourquoi la version linux n'est-elle pas déjà disponible (quitte a télécharger les sources et à compiler)? Est-ce qu'une partie du code n'est pas vraiment portable?
Sur vnunet, l'article précisait pourtant que le code n'était absolument pas optimisé pour le moment, précisément pour s'assurer de la portabilité...
Si quelqu'un sait, et surtout si quelqu'un sait comment ou quand on pourra faire marcher ça sous les unices, je suis preneur.

Moi, je préférerais que dans un procès, la partie perdante soit celle qui paie les frais du procès, les frais d'avocat inclus. Ca permettrait en particulier d'éviter que des gens se laissent avoir simplement parce qu'un procès coûterait encore plus cher. Ce serait la fin de la dissuasion, mais aussi des procès abusifs.

Je crois que je vois un confrère potentiel. En effet, mais je me demande (je n'ose pas m'avancer) si d'une part parce que le produit serait affecté (c'est une activité de l'Etat, mais pas une ressource de l'Etat), et d'autre part parce que les délégations législatives sont possibles et fréquentes quand le parlemlent ne suit plus, la voie réglementaire ne sera pas employée.
Ce qui m'y fait le plus penser, c'est la volonté de voir la mesure entrer en vigueur en janvier, incompatible avec la transmission au parlement, le débat et les navettes... Un avis plus éclairé, peut-être?

Il faut savoir qu'un politique réagit aux pressions, et aux demandes qui s'adressent à lui. Comme les logiciels libres ne sont pas encore (par nature) un intérêt ourganisés, les accords se font souvent sans eux.
Pour convaincre les politiques, il faut hélas leur montrer deux choses: d'abord qu'on a raison (parce que sinon ils n'arriveront pas à jusitifier leur décision) et d'autre part qu'on peut être très chiants si on ne nous écoute pas, que c'est suffisamment important pour nous, pour qu'on emmerde le monde.
Un genre d'action qui pourrait marcher (ça marche en agriculture): soit déduire de ses impôts le montant de la taxe (mais alors tous ensemble pour ne pas se faire avoir) soit débarquer chez des grossistes en association linux, et ne pas payerla partie du prix qui correspond à la taxe.

En théorie, les recettes et les dépenses de l'Etat (et de toutes les administrations, puisqu'il prélève aussi pour les collectivités locales et leur redistribue leur part) sont toutes incluses dans un même texte, la loi de finances votée pour le 1er janvier.
Vu que ce texte au total fait 10 000 pages, et qu'il serait temps que le parlement le discute, je doute que la disposition non encore arrêtée puisse y être incluse.
Il reste donc soit une loi, soit la voie réglementaire (plutôt une loi, ou il y aurait scandale démocratique à ne pas se justifier devant le parlement dans ce genre de domaine), dans les semaines ou les mois à venir.
Quelle que soit la solution, on peut regarder si le texte devant passer devant le Conseil d'Etat pour avis (c'est souvent le cas pour les textes difficiles ou techniques: il fait office d'expert juridique de l'Etat). Si c'est le cas, alors il faut faire savoir au CE qu'un problème se posera si on fait payer des impôts pour payer des copies. Il conviendrait alors d'avoir une argumentation juridique et économique, car il n'a pas d'avis politique: par exemple montrer que d'un point de vue économique on ne peut demander à Redhat de financer Microsoft par le biais des copies de versions GPL. Que d'un point de vue juridique, il y aurait atteinte au principe de la liberté d'expression, de diffusion des idées, et surtout de la propriété intellectuelle (c'est le meilleur argument: le GPL se fait voler sa propriété intellectuelle puisque d'autres percoivent au fond des royalties sur son travail). Etc... En tout cas, le CE n'est pas juge d'opportunité: il ne pourrait donc que nous obtenir une dérogation, mais ce serait finalement la meilleure solution.
Sinon, bien sûr, les parlementaires, même si aucune loi n'est prévue, ont dans tous les cas vocation à être le contrôle du gouvernement: leur faire relayer le problème serait une bonne chose (si possible de la majorité, si possible PS: quand ça vient de l'opposition, on n'écoute pas, c'est le méchant).
Enfin, il convient de s'adresser aux personnes directement intéressées: dans le gouvernement, mais aussi les parlementaires proches de la proposition de diffuser les logiciels libres dans l'administration. Ceux-ci pourraient avoir l'occasion de se demander pourquoi il faudrait que l'Etat paie encore des licences aux éditeurs par le biais des reversements suite aux copies qu'il ne manquera pas de faire vu son parc!
En conclusion, une remarque toute bête: nous sommes en démocratie. Cela veut dire que le débat est public, et que les réponses majoritaires l'emportent, a priori dans le respect des droits garantis (il y en a un qui serait violé). Cela veut dire que toute publication du problème est la bienvenue, est que seule la capacité a "faire mouvement" de la contestation, ainsi qu'à montrer que nous ne sommes pas un danger pour les logiciels et les médias propriétaires, pourront nous faire entendre. C'est toujours dangereux de laisser croire qu'on est marginal... ou de l'être. Il faut convaincre!
Je remarque enfin que des associations telles que l'ABUL ou l'APRIL qui commencent à avoir une certaine audience auprès du gouvernement, ou la FSF Europe, ou une personnalité imposante telle que RMS seraient tout à fait dans leur rôle en lancant un mouvement, et en faisant connaître leur point de vue.
Quand à moi, je suis prêt à participer à toutes ls pétitions, boycott, et autres utiles.

La qualité de la vie est mesurée par l'indice de développement humain (IDH). La France n'est pas le premier avec cet indice (plus il est proche de 1, mieux c'est): le Canada est devant, ce qui prouve que des prélèvements obligatoires massifs ne sont pas des garants de bien-être.
Par contre, la France est dans les tout premiers.
Je vous propose de lire un ou deux livres d'éco récents qui ne sont pas des tirades pseudo journalistiques ou politiques: la France n'a pas plus d'impôt qu'ailleurs!
Je m'explique: tout n'est pas impôt: plus de la moitié des prélèvements obligatoires vont à la sécu, et ce ne sont pas des impôts. Par ailleurs, si le taux de prélèvements obligatoires est élevé, c'est qu'ils assurent des services qui sont assurés par voie privée ailleurs: une étude de 1996 a montré que si l'on ôte les prélèvement correspondant aux services que n'offrent pas les USA en particulier, ou inversement, si l'on inclut aux USA la part du revenu qui doit payer les services qu'ils n'ont pas avec leurs prélèvements obligatoires, on obtient des chiffes comparables en moyenne.
D'ailleurs, les américains dépensent bien plus que nous en moyenne pour leur santé (alors qu'on nous dit trop soignés: si c'est vrai, nous sommes performants...).
Donc, ce n'est pas dans la moyenne, mais dans la répartition qu'il y a problème: par exemple, le coût marginal du recouvrement des impôts dépasse les 300 milliards de F, c'est un scandale. D'autres secteurs se serviraient bien de cet argent.
N'oublions pas que quand on paie trop peu les fonctionnaires qui manient les fonds publics, il y a risque de corruption (et l'inverse est vrai aussi: l'argent se transforme en pouvoir et vice versa quand l'équilibre n'est pas assuré).
Pour finir, la dépense et le prélèvement public ne sont pas mauvais en soi: il s'agit à chaque fois de savoir ce qui est le plus efficace, le plus souhaitable (une police privée?).
Cela n'empêche pas que l'on fasse des conneries parfois (souvent?) et c'est un scandale, car ceux qui les font ne le font pas avec leur argent. Mais il faut s'en plaindre à nous-mêmes: les électeurs ont les élus qu'ils méritent, et ils votent ENA parce qu'ils sont impressionnés. Mais c'est de notre faute, qu'on aille voter ou pas.
Pour précision, je me destine à être fonctionnaire (concours du Trésor, et concours des cadres A).
En revanche, la taxe-cd est un scandale duquel je ne me remets pas: pour ceux qui ne trichent pas, c'est tout simplement les contraindre à payer leurs concurrents (musique perso, ou logiciel libre: le cd va aussi payer les éditeurs de logiciels!).

On peut parler de cryptologie, non?

Je trouve que demander des infos sur du logiciel tournant sous linux (ou autres unices), qui plus est après s'être informé préalablement pour ne pas faire chier pour rien, c'est justement le sujet de ce genre de page, et l'intérêt des commentaires.
Pour faire plus linux, il faudrait ne parler ici que du noyau, mais on réduirait l'intérêt du sujet.
Il y a de quoi noter négativement, en effet.