François Heiblé a écrit 193 commentaires

  • [^] # Re: Question débile de newbie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Un Os crypté avec sauvegarde distante !. Évalué à 1.

    Je crois que si tout est crypté et que surtout on ne peut pas identifier le propriétaire des données, celui-ci devient libre de toute punition possible. C'est donc surtout intéressant pour des contenus illégaux (à tort ou à raison): dans ces cas-là, c'est comme la drogue, il vaut mieux ne pas l'avoir sur soi.
  • [^] # Pourquoi?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Altern.org le re retour. Évalué à 1.

    Ce n'est pas un mail SMTP/POP?
    Si c'est un accès web, quel intérêt?
  • [^] # Re: cohérence ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Cigref cautionne Linux pour les environnements web. Évalué à 1.

    Il n'est pas question dse cohérence: ils se foutent du statut, pourvu que ça marche bien et pas cher, facile... efficace, en somme.
    On peut dire que l'efficacité est parfois liée au statut, mais ce n'est pas leur problème.
  • [^] # Re: Un raisonnement tronqué

    Posté par  . En réponse à la dépêche La justice française juge imprescriptible la diffamation sur Internet. Évalué à 1.

    Je me réponds moi-même pour faire remarquer que la justice a commis une erreur du même type concernant les hébergements de sites.
    En effet, la responsabilité, en toute logique, aurait dû se voir appliquer un droit préexistant bien connu: les panneaux d'expression libre laissés à la disposition de qui veut par les mairies. Chacun y affiche ce qu'il veut, et personne n'attaquerait une mairie pour ce qu'elle n'y a pas mis! C'est vraiment la même chose que l'hébergement gratuit, mais on n'a pas suivi, je trouve cela scandaleux.
    Ces "erreurs" révèlent surtout que les décisions de justice sont aussi le fruit de rapports de pouvoirs.
  • # Un raisonnement tronqué

    Posté par  . En réponse à la dépêche La justice française juge imprescriptible la diffamation sur Internet. Évalué à 1.

    La logiqiue, c'est q'une information est toujours affichée sur le réseau, alors que la presse se périme, et quitte les débits de presse, elle "disparaît".
    Le raisonnnement est a priori juste, mais il exagère la différence: en fait, un vieil article est toujours disponible sur un site, mais à condition de le chercher, et de le "demander". Or, c'est exactement la même chose avec toutes les publications: rendez vous à la bibliothèque, ou dans des archives départementales, et vous verrez que vous pouvez encore lire le "j'accuse de Zola", qui aurait très bien pu être de la diffamation (un pari sacréement risqué!).
    On peut en déduire que la seule vraie différence, c'est qu'il est bien plus facile d'accéder à des archives (sur la plupart des sites, ça s'appelle d'ailleurs comme ça) par voie automatisée qu'en feuilletant des sources mal indexées en fiches. Mais faut-il punir quelqu'un parce qu'il propose un service performant?
    Je préfère les droits de réponse aux droits de censure!
  • [^] # Re: Sniff

    Posté par  . En réponse à la dépêche Logiciels du soleil : la fin d'une époque.... Évalué à 1.

    Pareil en core: 1ère distrib (juin 1997), Linux Kheops 3.3 (je crois, je ne sais plus où je l'ai foutue) sur 486 sx/25, ça ramait à mort, pas d'interface graphique, vachement long à installer (pas de lecteur CD: il a fallu faire 100 disquettes d'installations), des erreurs, mais quel plaisir de découverte!
    Pour la première fois je décidais vraiment de ce que je voulais faire.
  • [^] # Non , c'est exact.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce qu'internet détruit les langues locales ?. Évalué à 1.

    Hé oui, à partir de la fin du latin comme langue internationale de communication (avec la renaissance, en gros), c'est le français qui est devenu la langue à la fois internationale, mais aussi des élites.
    En Angleterre, du temps de Shakespeare, le roi parlait français, et c'est bien pour cela que Shakespeare écrivait en anglais: pour donner de la valeur à la langue nationale, et la faire s'imposer.
    Presque jusqu'au 1er tiers du 20ème siècle, le français avait le monopole de la communication internationale. Tous les textes internationaux, et en particulier les traités, ont été rédigés en français jusqu'en 1919 (traité de Versailles). Depuis, on écrit dans les deux, mais la "langue de travail" (celle dans laquelle on négocie réellement) est de plus en plus le français. Je signale encore que le tsar Nicolas II parlait français, et que l'on trouvait cela normal. De même, Voltaire était le conseiller de Frédérick II un certain temps, mais ne croyez pas qu'il parlait allemand (d'ailleurs, l'allemand n'existait pas encore).
    Je rappelle qu'il n'y a que deux langues au Conseil de sécurité de l'ONU: le français et l'anglais. Dans l'Union Européenne, les langues de travail sont le français, l'anglais et la langue du pays qui préside l'union à ce moment-là.
  • [^] # Re: et alors ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gimp: donner un effet 3D à du texte. Évalué à 1.

    Ben ou... mon problème, c'est que je n'ai pas de goût... Alors ça, je dois apprendre.
  • [^] # Re: et alors ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Gimp: donner un effet 3D à du texte. Évalué à 1.

    Moi, je suis intéressé. On ne peut pas signaler tous les tutoriels, mais cela permet de faire savoir à ceux qui cherchent qu'il existe un très bon site d'apprentissage. Je vais y retourner régulièrement, car pour le moment, je fais des trucs moches au possible.
  • # Plurilinguisme et libre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce qu'internet détruit les langues locales ?. Évalué à 1.

    A propos, quelqu'un sait-il quelles compétences sont requises pour participer à la traduction (je ne suis pas programmeur) de projets libres, et où proposer ses services?
  • [^] # La place passée du français.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Est-ce qu'internet détruit les langues locales ?. Évalué à 1.

    La prépondérance de la langue française chez les anglais ne remonte pas à l'époque médiévale, car c'est latin que l'on parlait. Le français a commencé de remplacer le latin comme langue savante et internationale à partir de la fin du moyen-âge, avec une date symbole: 1539.
    Ensuite, les anglais plus vite que les autres ont décidé qu'un roi anglais devait parler anglais (nous, nous avons aujourd'hui le problème inverse: que nos propres élites parlent français). Mais ce n'a pas été la fin de la prépondérance de la langue française! Son apogée se situe au 18ème-19ème, entre Louis XIV et Napoléon, la révolution ayant entre temps affaibli artificiellement le pays: à ce moment, la France représente la "moitié du monde pensant", c'est-à-dire de l'Europe. Toutes propôrtions gardées, c'est comme si nous étions 170 millions aujourd'hui...
    Puis les langues nationales se sont imposées aux élites nationales, le français restant la seule langue internationale (le latin pour l'Eglise, encore aujourd'hui). C'était encore le cas au début du 20ème! Le premier affaiblissement, c'est le traité de Versailles: Clemenceau a accepté qu'il soit écrit en français et en anglais (on ne croyait pas qu'il y avait menace). Dès lors, on parlera peu à peu de plus en plus anglais et de moins en moins français à l'international. Aujourd'hui, ce n'est plus que dans les principes que le français est l'égal de l'anglais.
    Ceci dit, je pense que le reflux du français a peu à voir avec internet: il y a 100 ans, tout aurait été en français. C'est plutôt une histoire de puissance économique, stratégique et démographique relative.
    Enfin, n'oublions pas qu'une grande partie de notre angoisse devant l'anglais vient de ce qu'il remet un peu le français à sa place: la langue de la France. Nous voudrions que tout le monde parle français, et comme c'était le cas avant, nous ne comprenons pas que cela change.
  • [^] # Ce n'est pas évident

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le code morphing selon IBM. Évalué à 1.

    Car si un journal est responsable de ses journalistes, c'est qu'il contrôle (et modifie) leurs articles, et que surtout il a choisi ses sources.
    Dans un système ou l'affichage de l'information est largement automatisée, quoique modérée (mais le modérateur peut-il tout savoir? il n'est pas professionnel non plus, non?), reste celle de celui qui l'a écrite.
    Je pense que dans un procès, on dirait que le site n'est pas responsable des news et des commentaires, parce qu'il n'en a pas raisonnablement les moyens (il faut bien bosser, de temps en temps: imposer la responsabilité, donc le contrôle systématique, signifierait l'emploi de personne(s) à plein temps, et donc la fin de la gratuité, de la non-publicité...).
    On n'a pas le droit d'avoir les mêmes exigences devant une organisation spécialisée ou devant du bénévolat. Par contre, il faudrait peut-être afficher plus clairement (en bas de chaque page?) que les propos n'engagent toujours que leurs auteurs. Au cas où.
  • # Est-ce réaliste?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Premier téléphone de 3ème génération sous Linux. Évalué à 1.

    Quand j'ai vu ça, j'ai bavé, et j'ai couru. Résultat: le prix est de $3500! Astronomique!
    Certes, on peut gloser sur le fait que les prix en informatique baissent continuellement à technologie constante, que le 386 (l'ordninateur) a pu un temps coûter 65000F...
    Mais si les prix ne sont pas bas maintenant, c'est que la technique géniale qui permettra une nouvelle fois le tour fantastique de la baisse des coûts n'est pas encore prête, sinon ce serait déjà fait, n'est-ce pas? Dès lors, rien ne garantit qu'elle le soit un jour...
    Plus sérieusement, quelqu'un croit-il ici que les prototypes UMTS qui sont régulièrement présentés puissent être rapidement (c'est à dire dans 2 ou 3 ans, lors du lancement de l'UMTS) à des prix tolérables?
    Moi j'ai le sentiment que ce qui pourrait vraiment marcher, c'est ce qu'imagine FT: pas un appareil génial et monstrueux, mais plusieurs: au moins un de type téléphone pur, et un pda. Ca permettrait à celui qui veut ne pas se ruiner de n'acheter qu'un téléphone, et aux autres de choisir les pièces. Le Bluetooth, ou autres technologies sans fil trouveraient tout leur intérêt.
  • [^] # Ca serait contraire au libre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Taxe sur les CD-R. Évalué à 1.

    Eh oui, le libre c'est aussi le droit de copier et de distribuer comme on veut, pas celui de payer pour pouvoir avoir le droit de distribuer ces logiciels "libres". L'idéal serait bien de pouvoir exonérer de la taxe ceux qui ne violent rien puisqu'ils ne copient que du libre.
    Si une organisation libre percevait une dîme sur la copie des logiciels distribués sous sa bannière, nous courrions le risque d'en faire un éditeur...
    Pour défendre le libre, il ne faudrait pas qu'une organisation, un jour, cherche à faire punir celui qui n'a pas payé sa dîme pour profiter de sa "liberté"...
  • [^] # Payer ses concurrents.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Taxe sur les CD-R. Évalué à 1.

    Je suis d'accord! Si un musicien amateur enregistre sur CD-R ses morceaux ou ses délires pour son entourage, il va payer des musiciens professionnels avec sa musique gratuite! Pire, il va payer les maisons d'édition, alors qu'il croyait ne jamais avoir signé aucun contrat avec elles!
    Plus sérieusement, il est évident que les graveurs etc cachent un nombre incalculable de copies. Mais aussi, on traite en coupable tout le monde, sans motif: en droit, c'est de l'accusation et de la condamnation à dommages et intérêts sans preuves qu'il y ait eu dommage. On ne peut pas accuser tout le monde comme cela. Surtout qu'il ne faudrait pas croire que l'on aura une quelconque compensation: hé oui, on va quand même poursuivre les copistes, il n'y a pas de raison!
    Cette idée révèle surtout l'avidité et le refus d'une concurrence honnête des éditeurs et des grands groupes (qui, assurés du succés, ont seuls les moyens de négocier des contrats à leur faveur devant les éditeurs). Les éditeurs ne font pas de musique, ils font de la pub et des marges. Aujourd'hui, le coût du support devient ridicule, et cela ne se retrouve pas dans le prix de la musique: je trouve cela intolérable.
    Enfin, rappelons que l'on observe que les consommateurs de MP3 et de CD-R semblent ne pas acheter moins de CD qu'auparavent: ces supports servent d'essai avant l'achat, ou à avoir quand même ce que l'on n'aurait jamais acheté. Personnellement, j'achète davantage de CD depuis que je mets des MP3 sur mon disque dur, pour écouter en travaillant dans le train: il faut bien remplir!
    Je trouve surtout peu tolérable que nos politiques, élus et donc censés relever un intérêt général qui dépasserait nos intérêts particuliers céder davant des intérêts aussi catégoriels et industriel dans le pays de "l'exception culturelle". Dans un pays où la culture ne s'échangera donc ni à bon marché, ni librement (alors que c'est possible dans le respect des droit d'auteurs, au moins quand ceux-ci renoncent à leurs droits, comme c'est le cas en particulier dans le libre).
  • [^] # Pour un ignorant...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Microsoft et l'Education Nationale. Évalué à 1.



    Quelqu'un pourrait m'expliquer quelle est la différence de résultat? En quoi est-ce meilleur? Il y a plus d'options de mise en page, l'imprimante est plus efficace?

    Du point de vue de la productivité, est-ce que ça vaut le coup de s'y mettre, ou bien sera-t-on toujours plus lent qu'avec un traitement de textes classique, et tout ce qu'il autorise d'automatisation?
  • [^] # Cynisme

    Posté par  . En réponse à la dépêche surprise... Netscape 6.0 est sorti (vraiment). Évalué à 1.

    Je soupçonne Netscape de cynisme. N'oublions pas que c'est un logiciel payant dont l'hégémonie a été mise à mal qui a pris un virage libre: il s'agit surtout de profiter d'une bonne image assez tendance, et du travail de braves programmeurs.
    Netscape pourra toujours se baser une une version plus récente de Mozilla... Netscape peut laisser travailler le groupe Mozilla, faire un peu de cosmétique (plus ou moins) et annoncer Netscape 6, 8, 10 (apparemment, les nombres sautent).
  • [^] # Re: Trop Bon

    Posté par  . En réponse à la dépêche OneTel attaque Multimania. Évalué à 1.

    Je suis d'accord, mais dans un cas pareil, le fait de travailler dans une boîte, c'est justement un des sources dont on dispose. Alors, il faut vraiment VOULOIR le cacher, et ça, c'est intellectuellement malhonnête.
    On pourrait imaginer sinon l'émergence d'un nouveau type de publicité: payer à plein temps des employés pour qu'il véhiculent une image positive d'une entreprise ou d'un produit. Quand un site a ou prend de l'audience, ou touche des gens qui ont une autorité morale (il y a bien des webmasters, et des décideurs, ici, non?), ça marche.
    On peut très bien travailler dans une entreprise, poster en anonyme, mais par honnêteté faire savoir que l'on n'est pas sans liens (positifs ou négatifs).
  • [^] # Re: Question 1

    Posté par  . En réponse à la dépêche MandrakeSoft vous répond !. Évalué à 1.

    Travailler sur la facilité, c'est déjà un travail. On pourrait déjà faire nombre de choses que des débutants ne sauraient pas faire s'ils ne dominent pas leur système.
  • [^] # C'était surtout une bourde

    Posté par  . En réponse à la dépêche OneTel attaque Multimania. Évalué à 1.

    Je crois que c'est surtout dû, pour ce que j'en ai compris, à une bourde du/des auteurs: utiliser la One.Tel. Un site satyrique parlant de Two.Tel; One$Tel, bref, quelque chose qui rappelle qu'il s'agit bien d'une satyre, et ne laisse pas croire que c'est la marque originale qui s'exprime ici serait bien sûr passé au nom de la liberté d'expression.
    Mais si je fait un site "france télécom, on est là pour vous entuber", il y a évidemment un usage abusif de la marque, et de la désinformation. Alors que la vraie satyre constitue au contraire un élément supplémentaire d'information.
  • [^] # Re: Trop Bon

    Posté par  . En réponse à la dépêche OneTel attaque Multimania. Évalué à 1.

    Non, je crois qu'il a eu raison: on ne peut pas parler de concurrents, ou défendre une société, sans cacher qu'on y travaille... question d'honnêteté. Il y a un droit à se cacher peut-être, mais pas à en profiter dans le cadre de son travail pour défendre une boîte. Quand c'est de la "publi-information", il faut le reconnaître.
  • [^] # Re: Et GNOME-office?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelle version OpenOffice. Évalué à 1.

    A pas de tortue... je voulais surtout manifester mon impatience. A pas de tortue, c'est ce sentiment que j'ai quand je visite les sites traitant de Gnumeric et surtout d'Abiword (j'utilise surtout le traitement de textes) quatre fois par semaine, et que je constate que le développement n'est pas terminé depuis la dernière fois...
  • [^] # Re: Valoir ou coûter?

    Posté par  . En réponse à la dépêche nouveau Mag : Hackerz voice. Évalué à 1.

    M... J'ai mis un point au lieu d'un ?
  • # Valoir ou coûter?

    Posté par  . En réponse à la dépêche nouveau Mag : Hackerz voice. Évalué à 1.

    Quand on pense cela d'un magasine, on ne dit pas ça vaut 20 balles: ça les coûte seulement. Par exemple, je ne pense pas que Windows vaille son prix.
    1F la page, c'est monstrueux! Il y a des pubs, dedans.
  • # Et GNOME-office?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelle version OpenOffice. Évalué à 1.

    Sur le site, j'ai vu ça:
    "GNOME Foundation adopts OpenOffice.org productivity software as the core of the GNOME Office suite"
    Cela veut dire que Abiword, Gnumeric, etc..., tous ces projets qui promettaient d'être de vrais outils bureautiques le jour où il y aurait quelque chose dedans, et qui avançaient à pas de tortue, sont abandonnés?