Journal Retour sur la licence de NumWorks

Posté par  . Licence CC By‑SA.
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juin
2018

À la suite du journal précédent, je me demandais, quelle était la protection effective de la licence CC-BY-NC-SA. J'aimerais bien que l'on ne reprenne pas la guerre libre pas libre de l'autre dépêche, j'ai plutôt envie de voir ce qu'ils apportent, plutôt que de réfléchir à ce dont ils nous privent.

Pour rappel, la licence CC-BY-NC-SA permet de :

  • Partager — copier, distribuer et communiquer le matériel par tous moyens et sous tous formats
  • Adapter — remixer, transformer et créer à partir du matériel

L'Offrant ne peut retirer les autorisations concédées par la licence tant que vous appliquez les termes de cette licence.

Attribution — Vous devez créditer l'Œuvre, intégrer un lien vers la licence et indiquer si des modifications ont été effectuées à l'Oeuvre. Vous devez indiquer ces informations par tous les moyens raisonnables, sans toutefois suggérer que l'Offrant vous soutient ou soutient la façon dont vous avez utilisé son Oeuvre.

Pas d’Utilisation Commerciale — Vous n'êtes pas autorisé à faire un usage commercial de cette Oeuvre, tout ou partie du matériel la composant.

Partage dans les Mêmes Conditions — Dans le cas où vous effectuez un remix, que vous transformez, ou créez à partir du matériel composant l'Oeuvre originale, vous devez diffuser l'Oeuvre modifiée dans les même conditions, c'est à dire avec la même licence avec laquelle l'Oeuvre originale a été diffusée.

Pas de restrictions complémentaires — Vous n'êtes pas autorisé à appliquer des conditions légales ou des mesures techniques qui restreindraient légalement autrui à utiliser l'Oeuvre dans les conditions décrites par la licence.

Les sources de ce système d'exploitation seront toujours disponibles, si l'entreprise décide de changer de licence, elle ne pourra pas revenir sur ce qui existe déjà.

Cela fait donc a minima un excellent objet d'étude d'une solution employant beaucoup de logiciels libres dans sa construction.

Leur parti pris est très intéressant. Ils ont décidé de na pas utiliser d'OS mais de directement coder sur le Cortex-M4, cela permet à leur système de tenir sur 256kB de ram.

Ils ont du recréer tout un environnement, j'imagine que l'investissement en terme de R&D est très important.

Je pense que c'est cet aspect qui rend l'OpenSource (ou libre) difficile. En effet, admettons qu'ils aient mis leur OS et toute la couche applicative en GPL, ils auraient très facilement pu avoir une boite qui récupère tout le code sans apporter aucune amélioration mais en profitant des faibles prélèvements sociaux d'autres pays (Chine par exemple), pour vendre moins cher. De plus il aurait aussi été possible qu'une entreprise ayant plus de capital fasse baisser les coûts par un effet d'échelle, et reprenne le développement en tant qu'acteur majeur. Cela aurait été super pour la diffusion du produit mais aurait mis un coup d'arrêt à leur entreprise.

Le problème est que l'ingénierie logicielle a certes un coût mais les investissements sont majoritairement du salaire alors que le développement d'un matériel entraîne des investissements en prototypes et une industrialisation sur une chaîne de production, qui peut rendre la libre utilisation, des développements précédemment fait, périlleux pour l'entreprise.

Donc oui, à titre personnel, je me questionne sur le fait qu'il existe systématiquement un modèle économique viable libre associable à n'importe quel projet. N'ayant pas la réponse, je serais ravi que l'on m'éclaire sur ce sujet qui dépasse vraiment mon niveau de compétence.

Maintenant, cela montre qu'il est possible d'utiliser des briques libres pour faire une calculatrice, c'est vraiment intéressant.

Quelqu'un a-t-il une idée sur la différence de consommation entre une carte cortex-M4 et une carte raspberry pi zeros ?

Si je trouve leur idée intéressante, je trouve que d'avoir un terminal mobile basé sur une distribution linux minimale avec un environnement de type SageMath avec une version des notebooks Jupyter adaptés aux petits écrans pourrait vraiment être cool ! Quand on voit à quel point des outils tels que JupyterLab permettent de rendre l'accès à des environnements python avec toutes les libs installées, utiliser une raspbian minimale avec un une appli Qt pour le web et un serveur jupyter, permettrait de faire vraiment pas mal de choses ! Sachant qu'en plus Jupyter peut faire plein d'autres choses telles que du SageMath, Octave, maxima, Julia, …

Le problème serait alors l'autonomie … mais bon avec l'arrivée en 2019 de l'advanced color paper display, on pourrait bien avoir accès à une technologie permettant de faire des petits écrans couleurs qui ne consomment pas du tout. Un trois couleurs serait déjà faisable par exemple.

Donc je trouve que leur idée est vraiment top, mais personnellement je préférerais pouvoir conserver mon environnement Linux même sur une calculette. Bon, en même temps, je ne pense vraiment pas être la cible … Cependant je trouve l'analyse d'Aurélien Pierre assez intéressante. Il serait juste sympa d'avoir tout l'environnement dans une machine qui ressemblerait à une TI92 ou une voyage 200, même si ce format n'est plus vraiment d'usage … Avoir un clavier Alpha-numérique physique est tout de même un gros plus. Sachant qu'une calculatrice moderne de chez TI avec des capacités CAS coûte encore 130€, il reste de quoi s'amuser avec les raspberry pi et consort …

  • # Troll classique contre le libre

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9. Dernière modification le 12 juin 2018 à 10:02.

    l'on ne reprenne pas la guerre libre pas libre de l'autre dépêche,

    Pour ceux n'ayant pas suivi, la "guerre" était qu'on appelait open source un truc pas du tout open source, avec des gens trouvant très bien d'appeler "open source" un truc qui n'a rien à voir avec l'open source juste parce que ça leur plaît comme projet.

    En effet, admettons qu'ils aient mis leur OS et toute la couche applicative en GPL, ils auraient très facilement pu avoir une boite qui récupère tout le code sans apporter aucune amélioration mais en profitant des faibles prélèvements sociaux d'autres pays (Chine par exemple), pour vendre moins cher.

    C'est un peu du foutage de gueule la?
    Tu reprends toutes les attaques classiques contre le libre, tout ce qui a été utilisé contre Linux, Firefox et compagnie pour démontrer que c'était mauvais de faire ça.
    Tu viens sur un site centré sur le libre pour dire que le libre ça pue avec bien peu d'arguments.

    Cela fait donc a minima un excellent objet d'étude

    On est d'accord.
    Maintenant, est-ce que le code vaut quelque chose pour qu'il soit étudié? Tu as oublié d'argumenter sur pourquoi ça vaudrait le coup de l'étudier. Ce n'est pas parce qu'un code peut être étudié que l'étudier est utile pour un étudiant, donc tu n'as toujours pas argumenté sur l'utilité de ce code non libre précis pour quelqu'un (je ne dis pas que le CC-BY-NC-SA est toujours inutile pour des études, mais je demande, vu que tu as lié sur un logiciel précis, ce qu'il apporte pour un étudiant, vu que c'est ton argument et que si il n'y a rien d’intéressant dans ce code ton argument tombe).

    Donc oui, à titre personnel, je me questionne sur le fait qu'il existe systématiquement un modèle économique viable libre associable à n'importe quel projet. N'ayant pas la réponse, je serais ravi que l'on m'éclaire sur ce sujet qui dépasse vraiment mon niveau de compétence.

    Non, il n'existe systématiquement un modèle économique viable libre, mais tu mélanges les sujets la, et perso je ne suis pas contre le non libre justement pour ça. Personne n'a dit que c'était le cas. C'est juste pas libre, c'est tout.


    Perso, je me demande pourquoi ce journal n'a pas été fait du temps où Microsoft a sorti son "shared code" (même principe de "tu veux gagner ta vie avec, passe par nous d'abord"), pour défendre Microsoft contre ces "méchants libristes qui ne comprennent pas qu'il y a de la R&D à financer".

    • [^] # Re: Troll classique contre le libre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      C'est un peu du foutage de gueule la?
      Tu reprends toutes les attaques classiques contre le libre, tout ce qui a été utilisé contre Linux, Firefox et compagnie pour démontrer que c'était mauvais de faire ça.
      Tu viens sur un site centré sur le libre pour dire que le libre ça pue avec bien peu d'arguments.

      Le gars s'interroge sur la pertinence du libre pour une certaine niche industrielle et tu lui tombes sur le coin de la couenne avec des termes comme "foutage de gueule", "(..) dire que le libre ça pue".

      Gé-nial.

    • [^] # Re: Troll classique contre le libre

      Posté par  . Évalué à -1.

      Pour ceux n'ayant pas suivi, la "guerre" était qu'on appelait open source un truc pas du tout open source, avec des gens trouvant très bien d'appeler "open source" un truc qui n'a rien à voir avec l'open source juste parce que ça leur plaît comme projet.

      Non, ce que j'ai considéré comme "guerre" est une guerre sémantique, des gens appellent OpenSource ce qui est SharedSource par méconnaissance, ou mauvaises intentions, je n'en sais rien et personnellement je ne trouve pas cela grave tant que ce n'est pas sur le site du commerçant, mais je ne te convaincrais pas sur ce sujet, c'est certain. Je n'ai personnellement que peu de confiance dans les journalistes pour ne pas déformer les faits et ne pas être imprécis, et c'est, à mon avis, ce qui s'est passé ici, mais ce n'est que mon opinion.

      C'est un peu du foutage de gueule la?
      Tu reprends toutes les attaques classiques contre le libre, tout ce qui a été utilisé contre Linux, Firefox et compagnie pour démontrer que c'était mauvais de faire ça.

      Toujours aussi nerveux …
      Où est-ce que Firefox et compagnie ont développé du matériel ?
      Tu pourrais prendre l'exemple d'arduino, ils ont réussi à créer un environnement mais car il répondaient à une problématique générale. Faire de l'informatique et électronique embarquée de manière simple et libre.

      Tu viens sur un site centré sur le libre pour dire que le libre ça pue avec bien peu d'arguments.

      Encore une fameuse déformation de Zénitram. Où ai-je écris "le libre ça pue". Je dis juste que je ne suis pas en mesure de proposer un modèle économique à une boite qui me dirait si je fais ça je meurs. Ce que je demande ici, c'est justement que l'on réfléchisse ensemble à comment sur un marché de niche tel que les calculatrices, ils auraient pu faire autrement en étant sûr de ne pas se faire doubler par d'autres. C'est juste mon incompétence à répondre à cette question qui a initié l'envie de ce journal. Maintenant, si tu as des idées sur le modèle économique, je serais ravi de t'entendre, après tout tu vis du logiciel libre, tu es donc bien placé pour savoir ce que cela peut générer comme problème, si cela doit en générer.

      On est d'accord. Maintenant, est-ce que le code vaut quelque chose pour qu'il soit étudié? Tu as oublié d'argumenter sur pourquoi ça vaudrait le coup de l'étudier. Ce n'est pas parce qu'un code peut être étudié que l'étudier est utile pour un étudiant, donc tu n'as toujours pas argumenté sur l'utilité de ce code non libre précis pour quelqu'un (je ne dis pas que le CC-BY-NC-SA est toujours inutile pour des études, mais je demande, vu que tu as lié sur un logiciel précis, ce qu'il apporte pour un étudiant, vu que c'est ton argument et que si il n'y a rien d’intéressant dans ce code ton argument tombe).

      Tu as raison, je n'ai pas détaillé. C'est un peu en dehors de mes compétences, mais ils ont crée un OS qui tient sur 256kB dont tout est accessible avec un SDK gratuit et partagé. Je pense que pour les informaticiens intéressés par l'embarqué et qui voudraient voir comment utiliser des logiciels libres pour créer l'environnement minimal sans passer par Linux ou autre OS, c'est intéressant. Personnellement, je n'irai pas lire les sources.

      Ça donne aussi de voir comment on peut faire pour faire du logiciel propriétaire à moindre coût de licences, en faisant un produit final commercialisé, ce n'est pas si commun, en tout cas pas dans les secteurs de niche.

      Non, il n'existe systématiquement un modèle économique viable libre, mais tu mélanges les sujets la, et perso je ne suis pas contre le non libre justement pour ça. Personne n'a dit que c'était le cas. C'est juste pas libre, c'est tout.

      Je suis d'accord, ce n'est pas libre. C'est néanmoins intéressant d'un point de vue technologique et il me semble que les journaux ne sont pas destinés à n'écrire que sur du libre. Après je pense que le journal précédent qui parlait d'OpenSource en lieu et place de SharedSource était maladroit mais clairement pas hors sujet.

      Grâce à ce produit on peut savoir comment faire une calculatrice de A-à-Z au niveau logiciel, reste l'aspect matériel. C'est bien là je trouve qu'il serait intéressant de comprendre leurs choix.

      Perso, je me demande pourquoi ce journal n'a pas été fait du temps où Microsoft a sorti son "shared code" (même principe de "tu veux gagner ta vie avec, passe par nous d'abord"), pour défendre Microsoft contre ces "méchants libristes qui ne comprennent pas qu'il y a de la R&D à financer".

      Personnellement, je n'ai rien contre le SharedSource, s'il existe une alternative libre équivalente, je la préférerais systématiquement, mais si cela répond à un besoin qui m'évite des développements ou que je ne saurais pas faire, ce qui m’empêcherait de garder mon workflow pour cette tâche, alors, je serais content d'utiliser ces libs ou ce programme.

    • [^] # Re: Troll classique contre le libre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Non, il n'existe systématiquement un modèle économique viable libre

      J’allais te contredire puis je me suis rendu compte que je comprenais pas la phrase.
      C’est une affirmation ou une négation? Quel sens a "systématiquement" ici?

      • [^] # Re: Troll classique contre le libre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 12 juin 2018 à 11:17.

        C’est une affirmation ou une négation?

        Typo. Non, il n'existe pas systématiquement un modèle économique viable libre.
        Tu me connais suffisamment pour savoir que j'utilise du non libre, et ce parce qu'il n'y a pas de version libre équivalente ou mieux ;-), justement parce que je suis bien conscient que le libre n'est pas une modèle qui s'applique à tout (un gros exemple est les jeux vidéos, mêmes si il y a quelques jeux libre de qualité de nos jours).

        Je n'ai aucun problème à utiliser du non libre, juste qu'en non libre on a déjà TI, Casio, HP, du coup je ne vois pas ce qu'apporte NumWorks (le journal autant que le commentaire de réponse ne me convainquant pas sur un intérêt quelconque de voir le code d'une calculette comme celle la, il n'y a pas eu d'argument convainquant, en tous cas pour moi, comme quoi le code méritait d'être lu, du coup je ne vois pas ce que cette calculatrice apporte à part montrer que le libre-washing marche bien), et surtout le coup de "méchants qui vont réutiliser sans rien payer" m'irrite vite ("vive le libre, mais bon seulement si tu fais ce que je veux même si je n'ai pas mis dans la licence", c'est faux-cul et voir cette phrase dans un texte montre que la personne a un soucis avec le libre en général, pas que pour des "niches"). Et surtout, "c'est un marché de niche donc pas possible de faire du libre" n'est pas non plus un argument à lui tout seul (faut expliquer, car en fait justement quand c'est un marché de niche ça peut aussi permettre facilement le libre pour faire augmenter la niche).

        • [^] # Re: Troll classique contre le libre

          Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 12 juin 2018 à 11:56.

          du coup je ne vois pas ce qu'apporte NumWorks

          C'est vraiment de la grosse bonne mauvaise foi. Tu peux regarder leur code, construire ta propre calculatrice suivant leur plans si tu veux, corriger les bugs que tu aurais trouvé si NumWorks ne le faisait pas, partager tes modifs avec d'autres. Tu peux auditer le code et le recompiler si tu n'as pas confiance. Tu peux ajouter des fonctionnalités où en supprimer.

          Quand Richard Stallman a créé la GPL, son problème était de ne pas pouvoir faire fonctionner les pilotes de son imprimante, pas de vendre des pilotes. Là Richard aurait déjà pu dépanner sa calculatrice.

          Alors oui, ce n'est pas un logiciel libre parce que tu ne peux pas le revendre, mais tu peux faire tout le reste et c'est déjà mieux que les autres.

          • [^] # Re: Troll classique contre le libre

            Posté par  . Évalué à 7.

            Tu peux regarder leur code, construire ta propre calculatrice suivant leur plans si tu veux, corriger les bugs que tu aurais trouvé si NumWorks ne le faisait pas, partager tes modifs avec d'autres. Tu peux auditer le code et le recompiler si tu n'as pas confiance. Tu peux ajouter des fonctionnalités où en supprimer.

            Donc tu peux faire une version qui supprime le mode examen… je me demande, s’il n’y a pas un risque de ne pouvoir utiliser la calculette pour cause de « piratage » trop facile ?

            Comment les surveillants pourront être sûr que c’est une calculatrice conforme ? Si ça ne l’est pas, que faire ?

            • [^] # Re: Troll classique contre le libre

              Posté par  . Évalué à 4.

              Bonne question. Il n'existe pas d'homologation des calculatrices autorisées, il faut juste qu'elle respecte certaines règles (voir par exemple cette analyse).
              Rien ne t'interdit de venir avec une calculatrice que tu as fabriquée dans ton garage, du moment qu'elle respecte les règles.
              Après, pour savoir si elle respecte bien les règles…

    • [^] # Re: Troll classique contre le libre

      Posté par  . Évalué à 3.

      Pour ceux n'ayant pas suivi, la "guerre" était qu'on appelait open source un truc pas du tout open source

      Pour ceux qui n'ont pas suivi la "guerre" ce sont des gens qui utilisent des articles de presse (different de communique de presse) independant pour attaquer gratuitement une entreprise qui n'a jamais utilise nul part dans ses communiques officiels ou sur son site les mots: opensource ou logiciels libre.

      En resume, tout cela est un proces d'intention voir carrement une "fake" news colportes par des gens tel que Zenitram.

      • [^] # Re: Troll classique contre le libre

        Posté par  . Évalué à 3.

        C'était déjà dans le titre du journal en question et c'est là dessus que les gens ont réagi en premier.

        « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

        • [^] # Re: Troll classique contre le libre

          Posté par  . Évalué à 1.

          Oui, eh bien ça tout le monde a compris depuis longtemps, pas la peine de faire une fixette dessus et rester bloqué sur un procès d'intention.

  • # Libre diffusion ≠ Libre

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Tu peux dire tout ce que tu veux, mais les clauses ND (pas de travail dérivé) et NC (pas d’utilisation commerciale) ne sont pas libres. Ça reste plus libre que du code propriétaire, mais ce n'est pas libre. Le logiciel libre permet la libre concurrence. Tous les acteurs, y compris le concepteur d'origine sont sur un pied d'égalité pour améliorer le logiciel, et ne peuvent pas utiliser le droit d'auteur pour avoir un avantage compétitif sur les concurrents. En gros, le principal avantage de l'éditeur, c'est qu'il connait bien le logiciel puisque c'est lui qui l'a écrit, et que donc c'est souvent le plus à même de comprendre sa base de code. Un autre avantage est la confiance en lui qu'il démontre: il pense être suffisamment bon pour pouvoir gérer la concurrence. Il ne cherchera pas à te rendre captif de son logiciel, et t'empêcher volontairement de migrer à une autre solution, il est donc normal que l'utilisateur donne un bonus de confiance à ceux qui jouent le jeu du Libre. C'est un peu comme une relation de couple : il y a des gens qui essaient d'empêcher l'autre de partir, et il y a ceux qui préfèrent donner à l'autre des raisons de rester.

    Ensuite, justifier la non-ouverture par les frais de R&D, etc., à ce compte là on peut utiliser les mêmes justifications pour faire du code propriétaire.
    https://ploum.net/je-nai-faire-de-votre-business-model/

    • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Ne pas oublier aussi que cette concurrence permet aussi aux auteurs initiaux de récupérer un projet qui ne va plus dans le sens qu'ils souhaitent:
      https://fosdem.org/2018/schedule/event/nextcloud/

      Une licence libre protège plus le produit qu'une licence moins permissive.

    • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

      Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 12 juin 2018 à 10:40.

      Le logiciel libre permet la libre concurrence. Tous les acteurs, y compris le concepteur d'origine sont sur un pied d'égalité pour améliorer le logiciel, et ne peuvent pas utiliser le droit d'auteur pour avoir un avantage compétitif sur les concurrents.

      La licence BSD ne te pose pas de probleme alors? Car en effet elle permet d'ameliorer le logiciel mais par contre le coup de "sur un pied d'egalite" c'est beaucoup moins clair vu que ceux qui "ameliorent" n'on rien a fournir (si ce n'est ne pas sortir le copyright des fichiers qu'ils ont pris et qu'ils stockent sur leur propre serveur derriere 42 000 barrieres.

      Je ne suis pas sur que la liberte du concepteur soit totalement preserves en tout cas pas sur l'aspect "pied d'egalite".

      Enfin j'aime bien voir les definitions "definitives" du mot liberte que certains proclament… Ca fait des milliers d'annees que l'on essaie de definir ce mot mais il y a encore des gens pour pretendre que "leur" definition est la seule et unique et donc definitive.

      • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        La licence BSD ne te pose pas de probleme alors?

        Lequel? Le code est la, chacun est libre de le fermer pour la modification suivante, auteur original ou autre.
        Tu n'a pas dit égalité il n'y a pas, juste que cette égalité te pose problème à toi sans arguments ("moins clair"? Ha… Ce qui a été fait avant a été fait, donc qu'est-ce que ça vient faire la? Justement c'est l’intérêt de l'égalité que de ne pas vouloir prendre un avantage sur ce qu'on a fait avant; argumente donc sur ce qui manque comme égalité en parlant du sujet, c'est à dire ce qui est livré).
        Mais bon, attaque classique contre la BSD, rien de nouveau…

        • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

          Posté par  . Évalué à -1. Dernière modification le 12 juin 2018 à 11:14.

          Mais bon, attaque classique contre la BSD, rien de nouveau…

          Attaque? Peux tu detailler un peu plus?

          • La license BSD n'oblige pas de garder le copyright?
          • La license BSD ne permet pas de fermer le code rajouter (tant que les sources sur le serveurs gardent le copyright)?

          s'il te plait developpe dis moi lequel de ces deux affirmations est fausse (ou les deux).

          Au passage c'est pas moi qui parle d'egalite mais l'auteur au-dessus.

      • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        La licence BSD ne me pose aucun problème. Le code initial a été disponible et chacun a eu l'opportunité de le modifier, et c'est le plus important.

        Même si les améliorations ne sont pas diffusées, la concurrence n'est pas faussée sur la partie diffusée sous BSD. Je trouve personnellement les licences sans copyleft moins efficace pour assurer la pérennité d'un logiciel, mais c'est un choix de licence tout à fait pertinent. La liberté du concepteur est préservée sur la partie qu'il a lui même diffusé sous BSD.

        Quant à mes définitions "définitives", elles se basent sur ma compréhension des positions de la Free Software Foundation et de l'Open Source Initiative, qui sont les références du genre et disent peu ou prou la même chose. Je ne les ai pas trouvées sous le sabot d'un cheval. Je ne parlais de liberté que dans le contexte logiciel (donc tu penses bien qu'en parlant de "milliers d'années", on sort de ce cadre). Et dans le cas des logiciels, ce qui est considéré comme un Logiciel Libre/Open Source est tout de même très codifié:

        Logiciel_libre
        Open_Source_Definition
        https://perens.com/2017/09/26/on-usage-of-the-phrase-open-source/

        Pour le reste, je sais bien qu'il y a 50 nuances de liberté, j'en ai déjà parlé plus longuement il y a longtemps, je ne pense pas vraiment qu'on puisse me reprocher un manque d'ouverture à ce niveau là.

    • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Le logiciel libre permet la libre concurrence. Tous les acteurs, y compris le concepteur d'origine sont sur un pied d'égalité pour améliorer le logiciel, et ne peuvent pas utiliser le droit d'auteur pour avoir un avantage compétitif sur les concurrents.

      Euh… Bémol la : affirmation sur le libre non universelle. Vrai si et seulement si l'auteur d'origine n'utilise pas une liberté qu'il n'a pas fourni aux autres.
      Par exemple, la GPL est très souvent utilisé pour ne pas être sur un pied d'égalité : obligation de faire de la GPL pour les autres, code fermé ou linké du code fermé pour soit (modèle MySQL), ce qui est un énorme avantage concurrentiel pour l'auteur original.

      • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Par exemple, la GPL est très souvent utilisé pour ne pas être sur un pied d'égalité : obligation de faire de la GPL pour les autres, code fermé ou linké du code fermé pour soit (modèle MySQL), ce qui est un énorme avantage concurrentiel pour l'auteur original.

        C'est vrai.
        Ceci dit, utiliser une licence plus permissive déplacerait le curseur vers les récepteurs du logiciel car ils bénéficient de l'investissement (temps/argent) injecté dans le logiciel initial sans avoir besoin de verser la moindre contrepartie. Dans ce cas, ce sont les récepteurs qui sont avantagés.

        • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

          Posté par  . Évalué à 0.

          Exactement ce qui est arrive avec:

          • MacOS X
          • Webkit
          • D-Link (il a fallu que un juge fasse applique la liberte…)
          • Tivo (visiblement les auteurs originels n'ont pas apprecie d'avoir leur liberte de bafoue et on change la licence en GPL-3…)

          Exemple parmis d'autre mais on peut discuter sur la definition de liberte pendant longtemps encore…

    • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

      Posté par  . Évalué à -1.

      Tu peux dire tout ce que tu veux, mais les clauses ND (pas de travail dérivé) et NC (pas d’utilisation commerciale) ne sont pas libres

      D'accord avec toi, so what ?

      Ce n'était pas vraiment le propos de mon questionnement …

      • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        Ce n'était pas vraiment le propos de mon questionnement …

        Mais quel est ton questionnement, alors ?
        En gros tu as juste expliqué la licence CC qu'ils ont choisi et en quoi économiquement cela faisait sens pour eux.

        Mais ces sujets n'ont jamais été l'objet de la polémique. La polémique était sur le fait que le produit était présenté comme OpenSource ce qui est factuellement faux. Personne n'a dit que la CC choisie était le diable incarné et n'avait pas plus d'intérêt qu'un truc totalement fermé.

        En gros ton journal enfonce un peu des portes ouvertes pour des habitués de la question. Je ne vois pas où est le questionnement et ce que tu espérais comme commentaires. Pour moi très clairement cela ne pouvait que revenir sur le sujet de la polémique du précédent journal.

        • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

          Posté par  . Évalué à -1.

          Mais quel est ton questionnement, alors ?
          En gros tu as juste expliqué la licence CC qu'ils ont choisi et en quoi économiquement cela faisait sens pour eux.

          Oui, j'ai surtout exposé que je n'arrivais pas à imaginer comment ils auraient pu faire autrement et que du coup, si des gens ont plus de billes que moi, je suis preneur de leurs idées sur le sujet.

          Mais ces sujets n'ont jamais été l'objet de la polémique. La polémique était sur le fait que le produit était présenté comme OpenSource ce qui est factuellement faux.

          Pourquoi reparler de la polémique. Je trouve que cela à l'intérêt de montrer que l'on peut dans un domaine qui est plus de l'héritage que de la nouvelle tech' rappeler qu'avec des briques logicielles de bases disponible pour la plupart librement on peut revisiter le concept assez éculé de la calculatrice. Peux être dans quelques années cela sera directement sur les tels portable et la question ne se posera même plus.

          Personne n'a dit que la CC choisie était le diable incarné et n'avait pas plus d'intérêt qu'un truc totalement fermé.

          Je ne l'ai pas dit non plus, c'est bizarre cette manie de faire dire aux gens ce qu'ils n'ont pas dit.

          En gros ton journal enfonce un peu des portes ouvertes pour des habitués de la question. Je ne vois pas où est le questionnement et ce que tu espérais comme commentaires. Pour moi très clairement cela ne pouvait que revenir sur le sujet de la polémique du précédent journal.

          Si c'est tellement évident, pourquoi personne ne me parle de modèles économiques utilisant le libre et adaptés à cette situation ?
          Que l'on conclue ensemble que ça ne serait pas soutenable économiquement me va, j’espérais juste que des gens auraient eu une réflexion associées et des exemples d'entreprises à citer, histoire d'y voir un peu plus clair.

          • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

            Il faut aller voir les conférences de Stallman pour comprendre ça. Pour lui, le modèle viable c'est que tu vas payer un développeur ou une équipe pour leur faire faire des évolutions sur le code, pas pour leur acheter un produit. Tu vas donc être vraiment dans une économie de service.

            Alors oui, une conséquence est qu'un chinois/grosse entreprise/… va pouvoir fabriquer des calculatrices moins cher et prendre le code de NumWorks sans contrepartie. Mais par contre, si tu trouves un bug ou si tu as besoin d'une nouvelle fonctionnalité, il ne pourra pas forcément faire grand chose pour toi car il n'aura pas la maîtrise du code.

            C'est pour ça aussi que pour que ça marche, il ne devrait pas y avoir de vente liée entre le logiciel et le matériel: tu achètes ton matériel où tu veux. Et tu prends un OS déjà réalisé, ou si tu as des besoins spécifiques, tu paies un dev pour qu'il t'ajoute les morceaux qui manquent. Et tu as tout intérêt à aller voir NumWorks à ce moment là: ils connaissent le code du projet par coeur, donc en principe ils pourront te faire ta nouvelle fonction plus vite et moins cher que n'importe qui d'autre.

            C'est un gros changement de modèle économique parce qu'on ne peut plus se dire "on va faire un gros développement pendant 3 ans, mais après on va vendre plein de produits et récupérer notre investissement". Du coup dans ce genre de cas on va plutôt se retrouver avec du crowdfunding, ou les gens vont devoir payer d'avance, et ou ceux qui attendent sans payer pourront bénéficier gratuitement du logiciel produit à la fin, de toutes façons. Du coup le financement va reposer uniquement sur les gens qui ont un besoin urgent et qui sont prêts à payer pour, plutôt que d'attendre que quelqu'un d'autre le fasse à leur place.

            • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              car il n'aura pas la maîtrise du code.

              en pratique, c'est souvent le point bloquant pour "piquer" un code. il faut du temps pour comprendre et intégrer donc il est souvent préférable de collaborer ;-) c'est pour cela que comme toi, je pense que c'est un bon modèle.

              en recherche, le modèle "économique" est souvent la souvent la publication dans une revue. on pose alors un embargo de 6 pois sur les derniers "commit". Pas top top mais nos chercheurs n'ont pas encore trouvé mieux.

    • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Ça reste plus libre que du code propriétaire, mais ce n'est pas libre.

      Cela me fait penser à un de mes chercheurs qui, lorsque je parle de logiciels libres et de logiciels propriétaires (ou privateur) me dis que son code est communautaire. Cela ne veut rien dire et botte en touche.

      On n'est pas plus libre que du code propriétaire… Soit on est libre, soit on ne l'est pas et on tombe alors direct dans la case propriétaire / privateurs qui a elle aussi des milliers (millions) de facettes.

      • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ça reste plus libre que du code propriétaire, mais ce n'est pas libre. Cela me fait penser à un de mes chercheurs qui, lorsque je parle de logiciels libres et de logiciels propriétaires (ou privateur) me dis que son code est communautaire. Cela ne veut rien dire et botte en touche.

        Si justement, cela veut bien dire quelque chose. Cela veut dire que les personnes qui t'ont mis le code en SharedSource te donnent le droit de le lire, le modifier, le redistribuer avec la même licence.

        Tu as des droits en plus, droits qui font partie des exigences du monde des logiciels libres mais qui ne suffisent pas à en faire ce que l'on définie comme êtant du Logiciel Libre.

        On n'est pas plus libre que du code propriétaire… Soit on est libre, soit on ne l'est pas et on tombe alors direct dans la case propriétaire / privateurs qui a elle aussi des milliers (millions) de facettes.

        Tu as le droit de tout mettre dans le même panier du moment que ce n'est pas du libre, mais les gens ont encore le droit de dire que ce genre de licence apportent plus de liberté car il y a plus de droit concédés qu'un simple binaire. Ce n'est pas libre suivant ta définition qui coïncide avec celle de la FSF et l'OSI, mais cela peut l'être suivant un autre référentiel.

        Dans le mien, ce n'est pas libre, mais c'est intéressant.

        • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

          Cela veut dire que les personnes qui t'ont mis le code en SharedSource te donnent le droit de le lire, le modifier, le redistribuer avec la même licence.

          Ce que tu n'arrives pas à comprendre est que ces droits sont des droits peu utiles (c'est même pour ça qu'ils les donnent…), et qu'ils gardent bien pour eux les droits utiles.

          mais les gens ont encore le droit de dire que ce genre de licence apportent plus de liberté car il y a plus de droit concédés qu'un simple binaire.

          Et d'autres gens ont le droit de te répondre que les libertés fournies sont peu utiles, et qu'ils gardent l'utile.

          Dans le mien, ce n'est pas libre, mais c'est intéressant.

          Tu as le droit de le dire. D'autres ont le droit de dire que pas tant que ça, vu qu'il gardent le plus utile.

          Bizarrement, tu veux absolument avoir le droit de dire quelque chose, mais n'apprécie pas que d'autres utilisent ce même droit.

          • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

            Posté par  . Évalué à 9.

            Ce que tu n'arrives pas à comprendre est que ces droits sont des droits peu utiles

            Ça c'est toi qui le dit. C'est peu utile pour le commerce, mais c'est très utile pour l'utilisateur. Pour moi, en tant qu'utilisateur, qu'est-ce que ça peut bien m'apporter d'avoir le droit d'en faire du commerce ? Franchement que dalle.

            Et d'autres gens ont le droit de te répondre que les libertés fournies sont peu utiles, et qu'ils gardent l'utile

            Non, toi, tu es (comme d'habitude) catégorique. Toi, tu trouves que ça t'es peu utile, donc c'est peu utile dans l'absolu.

          • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

            Posté par  . Évalué à 3.

            Ce que tu n'arrives pas à comprendre est que ces droits sont des droits peu utiles (c'est même pour ça qu'ils les donnent…), et qu'ils gardent bien pour eux les droits utiles.

            l'utilité est fonction du contexte. Dans un contexte non-marchand, tu as beaucoup de libertés. Dans un contexte marchand, non. A moins que tu veuilles te lancer dans le développement de calculatrices, le seul droit que cela t'enlève est celui de la trouver beaucoup moins chère sur le marché Chinois de manière légal.

            Bizarrement, tu veux absolument avoir le droit de dire quelque chose, mais n'apprécie pas que d'autres utilisent ce même droit.

            Et bien si, j’apprécie, sinon je n'aurais pas posté ce sujet ici. Ça ne me pose aucun problème que tu trouves ces libertés peu utile et que tu coup, tu trouves le produit inutile !

            Franchement à choisir entre ça et une raspberry pi tunée pour faire calculette, je choisirais la raspberry pi. De toute manière mon téléphone Android vérouillé est 10X plus puissant. C'est plutôt l'originalité d'avoir créé un produit from scratch avec un OS a eux que je trouve cool techniquement.

            • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 12 juin 2018 à 18:22.

              A moins que tu veuilles te lancer dans le développement de calculatrices

              Ouais, bon, la tu montres juste que tu n'as pas compris l’intérêt du libre (celui de rendre l'utilisateur indépendant d'un fournisseur; oui, là je parle de l'utilisateur, si si, tu t'en fous de ta dépendance envers un fournisseur, OK, mais dit-le alors clairement sans minimiser la chose), donc le débat n'est pas vraiment possible, il faudrait d'abord que tu comprennes en quoi le libre apporte comme libertés à l'utilisateur, pour après pouvoir argumenter que c'est peu utile. Et au passage, tu flingues le libre en entier avec ce genre de généralités, car ton "argument" s'applique à tout libre sans se limiter à certains domaines (Mettons donc Linux en NC, car à part si tu veux faire un OS ça ne sert à rien… Euh… Ben si, justement).

              C'est plutôt l'originalité d'avoir créé un produit from scratch avec un OS a eux que je trouve cool techniquement.

              Originalité? HP, Ti, Casio… Font ça depuis des dizaines d'années. Alors bon, pas facile de débattre si on a déjà une base fausse (genre ils font un truc techniquement différent), où on ne peut se concentrer sur un débat d'idée car il faut déjà élaguer tous les préjugés sur un truc qui te plaît (tu peux voir le code) "donc c'est innovant" (non, il n'y a rien d'innovant à voir un code, peux-tu vraiment argumenter en quoi c'est innovant?).

              Bref, pour débattre vaut mieux commencer à savoir de quoi on parle, sans se cacher derrière des préjugés genre voir du code rend le code innovant, sinon c'est juste essayer de vendre ses idées derrière un pseudo débat.

              • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

                Posté par  . Évalué à 3.

                Ouais, bon, la tu montres juste que tu n'as pas compris l’intérêt du libre (celui de rendre l'utilisateur indépendant d'un fournisseur; oui, là je parle de l'utilisateur, si si, tu t'en fous de ta dépendance envers un fournisseur, OK, mais dit-le alors clairement sans minimiser la chose), donc le débat n'est pas vraiment possible, il faudrait d'abord que tu comprennes en quoi le libre apporte comme libertés à l'utilisateur, pour après pouvoir argumenter que c'est peu utile. Et au passage, tu flingues le libre en entier avec ce genre de généralités, car ton "argument" s'applique à tout libre sans se limiter à certains domaines (Mettons donc Linux en NC, car à part si tu veux faire un OS ça ne sert à rien… Euh… Ben si, justement).

                D'accord avec toi, c'est vrai que cela te rend dépendant de la boite et que c'est nettement moins bien que le libre. En même temps combien de produits libres sont inutilisables du fait du manque de maintenances. Trouver le compromis n'est pas simple.

                Originalité? HP, Ti, Casio… Font ça depuis des dizaines d'années. Alors bon, pas facile de débattre si on a déjà une base fausse (genre ils font un truc techniquement différent), où on ne peut se concentrer sur un débat d'idée car il faut déjà élaguer tous les préjugés sur un truc qui te plaît (tu peux voir le code) "donc c'est innovant" (non, il n'y a rien d'innovant à voir un code, peux-tu vraiment argumenter en quoi c'est innovant?).

                L'originalité c'est de le faire communiquer avec python, du coup pas besoin d'apprendre un nouveau langage et c'est le langage du concours en prépa, donc c'est plutôt sympa. Mais je suis d'accord pour moi c'est peu utile. Pour celui qui voudrait faire une calculatrice cela peut être un bon guide de choix techniques, si veut le faire en OpenSource, il peut comprendre les choix fait et les appliquer à une couche logicielle vraiment libre.

                Bref, pour débattre vaut mieux commencer à savoir de quoi on parle, sans se cacher derrière des préjugés genre voir du code rend le code innovant, sinon c'est juste essayer de vendre ses idées derrière un pseudo débat.

                j'ai dit "que je trouve cool techniquement", ce n'est en effet pas la panacée universelle en terme d'innovation, si ce n'est le langage associé.

                • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5.

                  Le compromis est simple: pour du libre, tu ne paies rien pour avoir le logiciel au départ. Si tu veux de la maintenance il faut passer à la caisse. Par contre, tu choisis qui tu veux pour le faire.

                  Avec du logiciel non libre, tu paies éventuellement pour avoir le droit d'utiliser le logiciel, et en plus si tu veux de la maintenance, tu es obligé de l'acheter au même endroit (et souvent c'est vendu ensemble).

                  • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    A part que là tu n'achètes pas du logiciel mais une calculatrice à un prix comparable à celles qui ne fournissent rien d'autre que la calculatrice et le binaire, c'est à ce marché qu'ils se sont confrontés.

                    On n'est donc pas du tout dans de l'économie de service mais dans un produit vendu. Le bon contre exemple est arduino qui vend une carte avec un environnement de travail généraliste et qui a permis de faire ce qui n'était pas simple avant elle, rendre utilisable l'informatique embarquée pour les masses. Ils ont réussi leur pari de part le volume considérable de personnes intéressées par ce projet, il y a eu plein de concurrence mais leurs cartes se sont toujours très bien vendues. Donc c'est clairement un exmple vertueux de matériels et logiciels libres.
                    Ce que je trouvais plus délicat pour Numworks c'est le fait que c'est un marché de niche. Ils ne peuvent avoir un business que sur la vente de ce produit et donc pas de service pour ramener du cache.
                    C'est bien dans ce contexte que je me posais la question de savoir si mettre le code en OpenSource est judicieux.

                    en lisant les réponses, je constate que visiblement pas grand monde n'a de solution, Zenitram, par exemple semble également penser que faire de l'OpenSource n'est pas toujours la bonne solution.

                    • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Ils ne peuvent avoir un business que sur la vente de ce produit

                      Avec un éco-système sur le logiciel libre, tu déportes une grosse partie des coût de développement en externe, sur la communauté. Quel est le but, vendre une calculatrice (matériel) ou monter une grosse boite d'info ?

                      • [^] # Re: Libre diffusion ≠ Libre

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                        Avec un éco-système sur le logiciel libre, tu déportes une grosse partie des coût de développement en externe, sur la communauté.

                        Pour le développement externe, pas besoin de libre, du NC (voire ND-NC) suffit.
                        Ce n'est pas une argument ici (libre ou leur licence actuelle, les deux permettent de filer des patch upstream).

                        Ne mélangeons pas libre (s’intéresse à celui qui reçoit) et communautaire (celui qui donne essaye de récupérer des patchs externes), les deux sont orthogonaux (il y en a qui lient leurs patch au fait que ce soit libre, mais c'est alors un choix personnel).

  • # Pertinence d'utiliser une licence creative common

    Posté par  . Évalué à 4.

    Au delà du fait d'utiliser une licence libre ou non, je me demande si ce n'est pas une erreur d'utiliser une licence creative common (libre ou non), car même CC ne recommande pas d'utiliser une de leur licence pour des logiciels.

    • [^] # Re: Pertinence d'utiliser une licence creative common

      Posté par  . Évalué à 2.

      Nous vous recommandons de ne pas utiliser les licences Creative Commons pour les logiciels. Au lieu de cela, nous vous encourageons à utiliser l’une des très bonnes licences de logiciels qui sont déjà disponibles. Nous vous recommandons de considérer les licences mises à disposition par la Free Software Foundation ou mentionnées comme “open source” par l’Open Source Initiative.
      Contrairement aux licences spécifiques au logiciel, les licences CC ne contiennent pas de termes spécifiques au sujet de la distribution du code source, ce qui est souvent important pour assurer la réutilisation libre et modificabilité de logiciels. Beaucoup de licences de logiciels traitent également des droits de brevet, qui sont importants pour le logiciel, mais peuvent ne pas être applicable à d’autres œuvres protégeables. En outre, nos licences ne sont actuellement pas compatibles avec les principales licences de logiciels, donc il serait difficile d’intégrer une œuvre sous licence CC dans un logiciel libre. Les licences de logiciels existants ont été conçues spécifiquement pour une utilisation avec le logiciel et offrent un ensemble de droits similaires aux licences Creative Commons.

      Ils parlent des problèmes de licences avec les licences libres dédiées logiciels. Je pense que si tu veux limiter l'accès à ton soft avec les clauses définies par des variantes de la CC, et donc ici non libre. Cela reste une très bonne façon de faire que de redéfinir une licence qui ne tiendra peut être pas la route légalement.

      Mais c'est sûr que c'est principalement intéressant lorsque l'on sort du Logiciel Libre

    • [^] # Re: Pertinence d'utiliser une licence creative common

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

      Je déconseille personnellement toutes les CC car non claire sauf la CC0 qui se rapproche du domaine public pour les Français.

      • [^] # Re: Pertinence d'utiliser une licence creative common

        Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 12 juin 2018 à 13:37.

        Tu peux détailler en quoi la CC BY-NC-SA n'est pas claire ?
        Je trouve cela très clair, même si ce n'est pas ce qui me convient le mieux personnellement.

        Je peux te dire qu'idéologiquement, je ne souhaite pas que ce genre de licence soit utilisée lorsque l'on peut faire autrement, mais je trouve tout cela très clair.

        Les licences libres ne sont pas toujours claires et les avis sont clairement partagés.

        Si on reprend le cas de Tivo, si on cite Linus :

        "personnellement, je suis d’avis que les matériels flexibles sont plus intéressants que les matériels verrouillés, mais en même temps, pour moi, la notion « d’échange équitable » a toujours été une notion liée au code et aux idées, pas au matériel. […] Vous pouvez récupérer le code de Linux avec leurs modifications, et vous pouvez concevoir et construire votre propre box ADSL ou votre télévision ou tout ce que vous voulez, et utiliser toutes les améliorations de Linux qu’ils ont pu faire. […] Donc, j’ai toujours pensé que toute cette histoire de « tivoïsation » était un truc stupide. Si vous voulez faire votre propre machine Tivo, alors faites-la. Ne pensez pas que juste parce qu’elle se base sur du code open source, vous devriez contrôler le matériel. C’est de l’open source. Si vous voulez faire de l’open hardware, alors faites de l’open hardware"

        Donc, tout le monde ne pense pas la même chose sur ce sujet. Rien n'est clair lorsque l'on mélange HardWare et SotfWare, car cela représente aujourd'hui une part importante des biens et produits, et demain ce sera les produits non concernés par ce type de questions qui seront marginaux.

        • [^] # Re: Pertinence d'utiliser une licence creative common

          Posté par  . Évalué à 5.

          Je trouve que les contours de la clause NC sont floues pour un logiciel et c'est pourquoi il me semble aussi inapproprié de l'utiliser dans ce contexte.

          Reprenons l'exemple de la numworks. Je modifie le programme afin d'y ajouter des fonctionnalités très intéressantes pour une activité quelconque (la compta par exemple). Dans le cadre de mon travail, j'utilise cette calculatrice qui me donne un avantage sur mon concurrent. Est-ce que la clause NC est respectée ?

          • [^] # Re: Pertinence d'utiliser une licence creative common

            Posté par  . Évalué à 2.

            Oui je suis d'accord la clause NC n'est pas très protectrice et tant qu'il n'y aura pas de jugement on ne pourra pas savoir ce que cela vaut.

            Par exemple, si tu vends un matériel sur lequel tu peux installer ce software, que tu ne vends pas, mais que tu mets à disposition, je ne suis pas sûr que la licence te protège.

            Dans le cadre de mon travail, j'utilise cette calculatrice qui me donne un avantage sur mon concurrent. Est-ce que la clause NC est respectée ?

            Je ne suis pas sûr que si tu fais du service à partir de tes modifications tu sois obligé de les redistribuer si tu n'as "communiqué" (sur) ta calculette à personne.

            Tes fonctionnalités écrites en python doivent t'appartenir, mais si tu modifies le code source sans mise à disposition du public, je ne sais pas si tu enfreins la licence ou pas, je ne suis pas spécialiste.

            Donc au final, je pense qu'il doit être simple de ne pas respecter l'esprit qu'ils ont voulu mettre dans cette licence, et ce de manière légale.

            • [^] # Re: Pertinence d'utiliser une licence creative common

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Tu peux détailler en quoi la CC BY-NC-SA n'est pas claire ?

              Oui je suis d'accord la clause NC n'est pas très protectrice et tant qu'il n'y aura pas de jugement on ne pourra pas savoir ce que cela vaut.

              Je crois que tu as répondu tout seul ;-)

              • [^] # Re: Pertinence d'utiliser une licence creative common

                Posté par  . Évalué à 1.

                Je crois que tu as répondu tout seul ;-)

                Tu n'as pas tort, mais pas beaucoup de licences sont claires lorsqu'il y a du matériel en jeu …
                La GPL ne règle pas vraiment les problèmes que j'ai évoqué car en cas de service fait avec la calculette, tu n'as rien à redistribuer, même si tu as modifié le code, donc vis à vis de la première question cela ne change rien.

                Si on met un code a disposition sans le vendre la licence ne protège (donne des garanties au développeurs) pas vraiment.

                C'est aussi pour cela que c'est intéressant d'y réfléchir !!

  • # répondre à la question…

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Sans aucune certitude sur la faisabilité, sans aucune réflexion sur l’éthique de cette solution : peut-être que pour être plus libre tout en gardant un modèle économique viable pour un constructeur de petit matériel électronique, il serait envisageable d’avoir une double licence ? La licence actuelle (avec sa clause NC) et une licence GPL payante (à un prix suffisamment fort pour dissuader des copies bas de gamme de constructeurs peu scrupuleux ??? Mais l’intérêt semble minime et pertinent uniquement pour satisfaire quelques extrémistes libristes (qui ne sont pas vraiment le cœur de cible…)

    Si certains diront que la licence CC avec son NC n’est pas plus proche du libre qu’une licence propriétaire, pour ma part, je trouve que c’est un pas dans la bonne direction qui permet déjà quelques trucs intéressant : Pour ma part, j’ai la calculatrice, j’ai ouvert quelques bugs et demandes de fonctionnalités depuis le github d’epsilon, j’ai vu quasiment toutes mes requêtes validées très rapidement et aucun message ne reste longtemps sans réponse, c’est plutôt cool de se sentir écouté par un constructeur de matos. Et puis on peut imaginer que si numworks refusait certaines fonctionnalités, il serait toujours possible de se refiler un code modifier entre prof (ou entre élèves).

    Le fait qu’il faille certaines conditions particulières pour être validé comme matériel autorisé pendant une épreuve du bac a certainement influencé le choix vers plus de restriction pour rassurer les autorités de certification quand au contrôle du code (il y a des règles à respecter qui sont assez peu connues, genre pas de clavier qwerty/azerty pour les épreuves aux USA… il y en a certainement également côté code).

    • [^] # Re: répondre à la question…

      Posté par  . Évalué à 1.

      Si tu fais une " une licence GPL payante" le premier qui paye aura un code en GPL qu'il pourra diffuser suivant les critères définis par la licence, donc gratuitement et sans restriction commerciale.

      Si certains diront que la licence CC avec son NC n’est pas plus proche du libre qu’une licence propriétaire, pour ma part, je trouve que c’est un pas dans la bonne direction

      C'est aussi mon opinion.

  • # Process d'acceptabilité

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    En tant que libriste pressé, j'utilise le processus suivant pour préévaluer un logiciel selon sa licence:

    process libriste

    Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

    • [^] # Re: Process d'acceptabilité

      Posté par  . Évalué à 2.

      Content pour toi que tu puisses avoir cette procédure, même si j'essaye de privilégier les LL des fois je n'ai pas le choix à moins de renoncer à faire la tâche.

    • [^] # Re: Process d'acceptabilité

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      "Double licence commerciale"

      Si le logiciel est distribué à la fois en opensource ET en proprio, tu le jettes ?

      Curieux.

      • [^] # Re: Process d'acceptabilité

        Posté par  . Évalué à 2.

        Ca lui permet de rejeter tout ce qui est a base de Qt :)

      • [^] # Re: Process d'acceptabilité

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 13 juin 2018 à 13:26.

        Si le logiciel est distribué à la fois en opensource ET en proprio, tu le jettes ?
        Curieux.

        Pas curieux, juste suspicieux que l'opensource ne sert que de produit d'appel castré pour te vendre la version proprio qui contiendra comme par hasard les fonctionnalités bankable.
        Perso (alerte aux gens traduisant perso en "ça doit être pareil pour tout le monde" : c'est très subjectif, chacun sa vision sur ce qu'il veut faire, dans tous les cas les produits ont une partie libre, contrairement à NumWorks par exemple qui a rien de libre, donc ça apporte au libre das tous les cas), je fais la différence dans ce cas entre différentes gestions de cet opensource :
        - A la Eucalyptus (il y en a d'autre dans le genre mais plus en tête la), produit d'appel et impossible de concurrencer avec même business model car ils vendent des trucs que je ne peux demander à un autre de vendre: poubelle, je sais que je me ferai avoir par une vente proprio dès que je souhaiterai avoir une fonctionnalité et difficile d'avoir une compétition saine. Comme pour NumWorks en fait, on te file des liberté pour appâter, mais pas de compétition saine possible car le vendeur se garde des droits qu'il utilise, et ça c'est pas bon que de voir une entreprise se garder des droits qu'elle utilise et compte bien en garder le monopole pour avoir une rente.
        - A la Qt, comme le précédent mais ils libèrent au bout d'un moment (une fois développement rentabilisé?), c'est limite (faut que tu attendes pour avoir la version libre), bon on prend si il n'y a pas mieux
        - A la MySQL, le produit est le même, juste ils se gardent la vente pour utiliser du proprio avec du libre : c'est limite (produit d'appel pour te vendre un truc que eux seuls peuvent vendre), bon on prend si il n'y a pas mieux
        - A la GitLab, produit d'appel pour une vente proprio mais ils ne gardent pas le business model pour eux, donc tu peux forker et avoir le même business model si ça se passe mal, c'est réglo (même droits pour tous), allons-y un peu plus que les autres si pas mieux en que libre.

        Bref, c'est surtout que derrière du dual-licensing il y a de forte chances que le libre soit juste pour te faire venir, mais pas l'idée derrière le produit (on va essayer de te refourguer du non libre), donc alerte danger, bien regarder la philosophie de la boite derrière, si elle a pour but te t’appâter ou si elle est d'accord pour jouer le jeu de la concurrence saine (GitLab est pour moi un bon exemple, ils jouent le jeu car donnent les mêmes droits à un concurrent de faire comme eux donc ils doivent toujours être bons).

        • [^] # Re: Process d'acceptabilité

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Pas curieux, juste suspicieux que l'opensource ne sert que de produit d'appel castré pour te vendre la version proprio qui contiendra comme par hasard les fonctionnalités bankable.

          On peut le voir comme ça.
          Ou bien on peut réellement évaluer l'intérêt de la version GPL et ne jamais tenir compte de la version proprio pour la comparer à d'autres solutions libres. Vu qu'il est impossible de rebasculer une version publiée GPL en version proprio, on ne risque pas grand chose.

          Bref, on peut juste rester factuel.

      • [^] # Re: Process d'acceptabilité

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Dans 90.42% des cas, une double licence implique que des fritures indispensables ne sont pas libres.

        Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

        • [^] # Re: Process d'acceptabilité

          Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 13 juin 2018 à 13:32.

          fritures indispensables

          c'est rigolo des fois l'auto-correcteur :)

        • [^] # Re: Process d'acceptabilité

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Et si la partie GPL du soft en dual licence est techniquement meilleure que les logiciels purement GPL ?
          Tu vas t'empêcher de l'utiliser parce que tu as l'impression d'être un dindon de la farce c'est ça ? même si ça reste purement du GPL dans les deux cas ?

        • [^] # Re: Process d'acceptabilité

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          L'auteur peut relicencier à la volée son code. Cela veut dire que s'il possède l'intégralité du droit d'auteur du logiciel (pas de contributions extérieures, ou alors contributions avec cession des droits d'auteur), potentiellement il a toujours le droit de vendre son logiciel sous une licence propriétaire commerciale, et il n'a même pas à t'en informer. C'est une des libertés de l'auteur. Donc un logiciel libre peut avec des clones avec des fonctionnalités non-libres, si tu as réussi à convaincre l'auteur de t'en fournir une version sous une licence propriétaire. Cette possibilité est juste plus mise en avant quand tu as une double licence libre/propriétaire. Elle est aussi moins propice aux contributions, parce que tout le monde n'accepte pas de contribuer en signant un Copyright Assignment.

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