Journal De l'importance d'avoir des statisques fiables

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oct.
2007
Sur son blog, Max Spevack (Fedora Project Leader) met en évidence certaines incohérences dans les chiffres avancés par Mark Shuttleworth sur le nombre d'utilisateurs d'Ubuntu.

December 28, 2006 -- Mark Shuttleworth says "We know now that there are probably at least 8 million [Ubuntu] users."

October 17, 2007 -- Mark Shuttleworth says Ubuntu has "in excess of 6 million users."

Vous voyez le problème ? 2 millions d'utilisateurs ont tout simplement disparu !
Soit on suppose que Mark Shuttleworth a raison, et on peut commencer à s'inquiéter pour Ubuntu et la société derrière Canonical.
Soit, on constate qu'Ubuntu est loin de perdre du terrain, et admettre que Mark Shuttleworth a bidonné ses chiffres dans un but purement marketing. Sans compter qu'à aucun moment Mark Shuttleworth ne justifie ces chiffres d'aucunes données mesurables.

Clairement, le billet de M. Spevack est une invitation implicite à la communauté Ubuntu de rejoindre l'initiative Smolt.

Depuis Fedora 6, FedoraProject essaie d'obtenir des statisques fiables sur sa base installée. Parmi les données recueillis figurent:
* connexion aux mirroirs via yum.
* Smolt (depuis F7): c'est le hardware profiler du FedoraProject qui permet (optionnellement) d'envoyer des données recueillies sur un site et de tracer une installation unique. On a également la possibilité d'accéder à une page web personnalisé décrivant son matériel. Smolt a été adopté également par OpenSuSE et se veut "distro-agnostic".

Évidemment, les chiffres obtenus sont analysés. Par exemples, les données provenant des logs sur les mirroirs tiennent compte des utilisateurs (1) avec une adresse IP dynamique, et de ceux (2) derrière un NAT, proxy etc.
Dans le cas de FedoraProject, le groupe (2) étant plus important que le groupe (1), on a pu estimer un chiffre d'environ 1.7millions d'utilisateurs.
Pour Smolt, l'envoi du profil étant optionnelle, et ne se voit proposer automatiquement à l'utilisateur que lors du redémarrage après installation en runlevel 5, les chiffres sont moindres, mais on arrive à 1.6 millions d'installations uniques de Fedora 7 (Moonshine).

Il est impossible d'avoir des données fiables à 100%, mais FedoraProject essaie de bonne foi d'obtenir des données fiables et collectés de façon transparente.
On invite tout le monde à discuter ses chiffres et les méthodes pour collecter les données. Participer à Smolt est un moyen de le faire.
Smolt permet de recueillir des données sur la base matérielle et

Avoir des statistiques fiables et transparentes, nous permet d'avoir des outils pour mesurer la pénétration de GNU/Linux dans le marché et d'être plus crédible. Les modes de distributions de GNU/Linux sortant des circuits conventionnelles, on ne peut pas se contenter de compter le nombre de CDs vendus ou bien de machines avec GNU/Linux préinstallés.
C'est également un outil de lobbying envers les constructeurs de matériels afin de les encourager à développer des pilotes libres ou à fournir des spécifications.
Citation de Max Spevack:
We always say we wish hardware vendors had more [Linux-capable] drivers. Well, if you can go to them and say, "Hey, there's millions of people using this," then maybe they will listen. In the real world, you need data to prove your case. Well, here it is.


Il sera intéressant de voir la réponse de Mark Shuttleworth et/ou de la communauté Ubuntu.
Et votre distribution fait-elle des statistiques ?

Billet de Max Spevack: http://spevack.livejournal.com/31016.html
Smolt: http://smolt.fedoraproject.org
Smolt stats page: http://smolt.fedoraproject.org/stats
Fedoraproject stats page: http://fedoraproject.org/wiki/Statistics
Un article de Slashdot sur les statistiques Fedora: http://linux.slashdot.org/article.pl?sid=07/01/30/208203
  • # Stats

    Posté par  . Évalué à -1.

    > Et votre distribution fait-elle des statistiques ?

    Non, elle fait ce que je lui demande.


    Finalement, ton journal, c'est pour parler des stats foireux de Mark ou bien de faire de (l'auto) promo pour Smolt ?
    • [^] # Re: Stats

      Posté par  . Évalué à 10.

      Les deux, le premier est un prétexte pour le second.
      Avoir des statistiques pertinentes, ce n'est pas un luxe mais nécessaire.
      Quant tu fais lobbying pro-GNU/Linux, avoir des données fiables pour pouvoir convaincre l'assistance, c'est un plus. Que ton public soit des constructeurs, des "decideurs" ou bien ton copain qui croit encore que Linousque c'est utilisé uniquement par les über-geeks !
      Smolt n'est qu'un outil mais il comble un vide existant.
    • [^] # Re: Stats

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Debian fait des stats sur les paquets les plus installés, pour savoir quoi mettre en priorité sur les CDs. Bien évidemment, l'utilisateur doit accepter d'envoyer ces données.
  • # lobbying pour avoir des drivers

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à -5.

    'est également un outil de lobbying envers les constructeurs de matériels afin de les encourager à développer des pilotes libres ou à fournir des spécifications.
    Citation de Max Spevack:

    We always say we wish hardware vendors had more [Linux-capable] drivers. Well, if you can go to them and say, "Hey, there's millions of people using this," then maybe they will listen. In the real world, you need data to prove your case. Well, here it is.


    Argument bidon.

    Ce qu'on veut, ce ne sont pas des drivers linux. Ce qu'on veut c'est les specs du matériel pour qu'un driver puisse être écrit sur n'importe quel OS. Et ça un vendeur de matériel n'a pas besoin de savoir à combien de personne ça servira et ça ne lui coûte rien. De toute façon, c'est comme les listes d'ingrédients dans les aliments que l'on achète, ça devrait être obligatoire de les fournir.

    Le driver après c'est un bonus, mais bon quand il est proprio, mal écrit et/ou documenté comme c'est souvent le cas, ça ne nous avance pas beaucoup.

    En faisant comme s'il n'y avait que linux dans les OS libres, vous vous comportez de la même façon vis à vis des autres projets que le les vendeurs de hardware vis à vis de linux.

    Bref tes stats de *****, tu te les mets ou je le pense :)
    • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

      Posté par  . Évalué à 10.

      En quoi est-ce un argument bidon ?
      Certes avoir des spécifications matérielles c'est l'idéal mais ce n'est pas le cas aujourd'hui.
      Si tu vas voir un constructeur pour te filer des specs ou des pilotes Linux, il te crache à la gueule: "Linux = marché de niche = je m'en fous".
      Quant tu prouves à un constructeurs qu'en privant GNU/Linux de pilotes pour son matériel, il se ferme un marché de plusieurs millions d'utilisateurs, il commencera à réfléchir.

      De plus, dans la citation de Spevack, il n'exclut pas la livraison des specs, avoir des pilotes Linux libres est un premier pas.
      Si un pilote libre et pas obsfuqué (comme le pilote 2D nv par exemple), ça permet déjà d'avoir une base de travail pour les autres OS libres.
      C'est un premier pas mais pas le dernier. ;-)
    • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Grrr il y a des idées qui ont la vie dure...
      Et ça un vendeur de matériel n'a pas besoin de savoir à combien de personne ça servira et ça ne lui coûte rien

      Si, ça a un coût.
      Tout bêtement parce que :
      - Il faut renégocier les contrats avec ses fournisseur tiers
      - Il faut changer de matériel tiers si un fournisseur refuse de libérer la doc
      - Le fournisseur tiers peut faire payer plus cher pour avoir la doc
      - Il faut un gars qui s'en occupe
      - Faut un gars pour mettre au propre : une doc interne ne demande pas le même travail qu'une doc externe.
      - ...

      Bref tes stats de *****, tu te les mets ou je le pense :)

      Ben justement : non
      C'est comme les mecs qui bloquent xiti : ça fait reculer le libre.
      On aura des specs uniquement si on est assez nombreux, et qu'on le montre. Sans stats, pas de chiffre, pas de pression faisable. La première question qu'on te pose quand tu réclame quelque chose à une entreprise est "vous êtes nombreux?", si tu dis "je sais pas", on te répondra "bye, pas le temps à te consacrer, rien que de te parler me coute de l'argent et je n'ai aucune visibilité sur mon retour sur investissement".
      • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

        et bien au lieu de s'emmerder à faire des stats, montrez que vous êtes nombreux en leur envoyant tous un courrier.

        Si les 1.6 millions d'utilisateurs de Fedora Core 7 sont près à envoyer leurs stats, pourquoi ne seraient-ils pas près à envoyer un email (même type) ou un courrier directement aux constructeurs, la où ça touche le plus ?
        • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

          Posté par  . Évalué à 6.

          Envoyer des mails à tous les constructeurs de matos du monde ? Pas chiant du tout.

          Cool, je vais me créer pleins d'adresses et envoyer un mail en signant différemment à chaque fois ...

          Au final ils recevront tous un mail par quelques utilisateurs intéressés spécifiquement, qui seront reçus par je ne sais quel services clientèle, éventuellement jetés ... cool. Je sens que ça aura bien fait avancer le schimlblick.
        • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

          Posté par  . Évalué à 5.

          Ça fonctionnerait peut-être dans un monde idéal, un lobbying efficace doit être réaliste.
          Être réaliste, ça signifie comprendre qu'envoyer une lettre ou un email même type c'est déjà trop en demander de l'utilisateur de base, alors que cocher/décocher une case après une installation ça ne lui demande quasiment aucun effort.
          De plus, il est plus efficace d'avoir un unique interlocuteur (FSF, April, FedoraProject, Ubuntu, etc..) que d'en avoir plusieurs millions.
          Après, si tu t'en fous de l'efficacité, ça se comprends, mais ce n'est pas comme ça que tu feras bouger les choses.

          PS: Fedora a abandonné le Core depuis la verson 6.
      • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

        Posté par  . Évalué à 4.

        > C'est comme les mecs qui bloquent xiti : ça fait reculer le libre.

        Oui mais ce que tu gagne d'un côté, tu le perd de l'autre.
        Si tu fait gagner en liberté aux logiciels en polluant internet avec des cochonneries non sollicités, c'est pas top. C'est quand même important internet aussi, hein ?
        • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

          Posté par  . Évalué à 10.

          si parmi Xiti et tous les autres CyberNaziMonitor il y en avait qui étaient dignes de confiance et avec une politique claire par rapport aux données collectées (comme s'abstenir de chercher à établir même anonymement le parcours type d'internautes d'un site A à un site B puis à un site C), par exemple si l'un était tenu par une association loi 1901 et parfaitement ouvert dans ses méthodes, je me laisserais peut-être compter comme un mouton.

          en attendant, non, je ne vois pas l'intéret de laisser leurs scripts débiles lister 50 fois par jours les plug-ins installés sur mon navigateur et la résolution de mon écran. je connais les enjeux, inutile de me les répeter, c'est juste que j'ai fait mon choix, merci bien.
          • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

            Posté par  . Évalué à 1.

            si parmi Xiti et tous les autres CyberNaziMonitor il y en avait qui étaient dignes de confiance et avec une politique claire par rapport aux données collectées (comme s'abstenir de chercher à établir même anonymement le parcours type d'internautes d'un site A à un site B puis à un site C)

            C'est faux. Dans le cas des offres payantes, les donnees sont propres aux clients et les recoupements intersites n'appartenant pas au meme client ne sont pas effectues.
            • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

              Posté par  . Évalué à 4.

              pour avoir administré des jeux web-based et avoir dû bataillé contre divers types de tricheurs (comptes multiples, joueurs utilisant des failles, pénibles divers qui revenaient ensuite) j'ai été dans la position du surveillant plus d'une fois.

              sans viser particulièrement X ou Y, le fait est que :

              1) ils peuvent techniquement le faire
              2a) ils ont d'énormes raisons de le faire pour leur propre intérêt (ils se gardent ces chiffres) s'ils sont gros ou bien GROS : certains vendent aussi des emplacements publicitaires
              2b) ils ont d'énormes raisons de le faire pour des clients qui sont preneurs de meta-données : ces données valent de l'or après tout. par exemple, Peugeot pourrait être ravi de pouvoir s'adresser à Google ou autre pour savoir où sont allés les internautes ayant tapé Peugeot <nom de modèle> dans leur moteur de recherche, même et surtout s'ils ne vont pas sur le site officiel de Peugeot. Peugeot, ou Renault, hein. avoir la plupart des sites qui utilisent Google Analytics et donc incluent le script https://ssl.google-analytics.com/urchin.js permet techniquement ce genre de choses dès aujourd'hui.
              3) je ne leur fais pas confiance, et en fait en général je ne leur ai *vraiment* rien demandé :)

              ce tout dernier point est important : mon ennemi ici n'est pas le propriétaire du site mais tout une bande d'intervenants inconnus que je trouve vraiment trop curieux. qu'ils soient des prestataires techniques effectivement incontournables explique mais n'excuse pas.

              je comprends les enjeux marketing de tout ce bazar. il se trouve aussi que je sais qui est dans le viseur : mon portefeuille. quand on sait que encore par exemple Amazon bidouillait ses prix en permanence suivant la façon dont on arrivait sur son site et ce qu'on avait acheté avant, il y a de quoi être circonspect. (ils appellaient ça faire des expériences sur les prix. ah, et pas au bénéfice des bons clients bien fidèles, évidement)
              • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

                Posté par  . Évalué à 1.

                D'ailleur, en ce qui concerne amazon, apres avoir fait une recherche sur leur site, il m'est arrive de voir des publicites de produits connexes a cette recherche sur d'autres sites sans lien ( des publicites de livres sur le c++ sur un site sur la television )
      • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

        Posté par  . Évalué à 3.

        C'est comme les mecs qui bloquent xiti : ça fait reculer le libre.

        Heu, xiti et autres conneries, ça fait surtout ramer le chargement des pages.
        Donc, oui, je préfère désactiver :)

        Il faut accepter les spams et se faire agrandir son pénis trois fois par semaine aussi, pour ne pas "faire reculer le libre" ?
    • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

      Posté par  . Évalué à 8.

      ça devrait être obligatoire de les fournir.


      En attendant ça l'es pas et le fournisseur de matos a besoin d'être convaincu. Dans quel monde tu vis ?
      • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à -1.

        et bien je le convainc en n'achetant pas son matos inutilisable .
        • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

          Posté par  . Évalué à 10.

          Et tu fais comment pour qu'il sache que tu ne l'as pas acheté parce que tu ne peux pas l'utiliser sous Linux ? Comment peut-il savoir que tu l'aurrais peut tre acheté s'il y avait eu un driver libre sous Linux ? S'il n'y a pas de bonnes stats sur le bon nombre d'utilisateurs de Linux, alors à ses yeux tu n'existes meme pas. Et quelqu'un qui n'existe pas ne peut convaincre personne.
        • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

          Posté par  . Évalué à 2.

          D'accord, en quoi ça te gène d'avoir des stats ?

          C'est pas comme si avoir des drivers source linux ça aidait pas pour coder des drivers pour d'autres OS ...


          Et que le constructeur en avait quelque chose à foutre que tu n'achètes pas son matos, il en vend à la pelle d'un autre côté.

          Tant que t'arrives à te débrouiller, tu t'en fiches c'est ça ? je voudrais pas être là le jour ou tu ne trouvera rien à ta convenance en libre.
          • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

            Posté par  . Évalué à 3.

            C'est pas comme si avoir des drivers source linux ça aidait pas pour coder des drivers pour d'autres OS ...

            Oui enfin pour un constructeur, il me semble que c'est quand même beaucoup plus facile de filer les specs qui de développer un driver ... Je ne dis pas que c'est simple (problèmes législatifs éventuels), mais en tout cas c'est beaucoup moins chiant et ça coute beaucoup moins cher que de développer un driver.
      • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

        Posté par  . Évalué à 4.

        C'est amusant, parce que il suffirai qu'un pays décrète l'obligation de fournir les specs, pour qu'elles soient disponibles de fait pour l'ensemble du globe...

        Enfin... encore faudrai t'il que le marché soit suffisamment important, sous peine d'être boycotté.
        • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

          Posté par  . Évalué à 3.

          c'est marrant, il y a 15 ans quand on parlait de softs de cryptologie ca allait tout seul...
        • [^] # Re: lobbying pour avoir des drivers

          Posté par  . Évalué à 3.

          Aucune chance:
          Si c'est un gros pays les lobby des constructeurs empêcherons qu'une telle loi passe, si c'est un petit pays qui arrive à le faire passer plus ou moins de force, ben les multi-nationnales arrêterons tout simplement de vendre dans ce pays et ils n'obtiendront plus aucune innovation et se rétracteront vite.
          Ça pourrait marcher si un truc du niveau de l'union européenne décidait ça, mais quand on voit comment ça évolue pour les brevets il y a de quoi être pessimiste :-(
  • # Archstats

    Posté par  . Évalué à 5.

    Et votre distribution fait-elle des statistiques ?


    Oui :
    http://www.archlinux.org/~simo/archstats/

    Et pour un aperçu du résultat :
    http://www.archlinux.org/~simo/archstats/index.php?viewstats(...)

    En revanche comme il n'y a pas beaucoup de communication sur le sujet, peu de monde l'utilise :-(
    • [^] # Re: Archstats

      Posté par  . Évalué à 2.

      ArchLinux mériterait en général d'être plus connu effectivement.
      J'aime bien l'apparence sobre, l'information est disponible, ça révèle pas mal de choses sur la communauté ArchLinux.

      Smolt supporte actuellement Fedora (et ses dérivés), Debian, Ubuntu, le support pour ArchLinux, frugalware est en cours. Enfin, normalement, c'est portable sur toute distribution qui supporte HAL.
  • # mouais

    Posté par  . Évalué à 2.

    Smolt, c'est bien pour receuillir des infos sur le pourcentage d'utilisateurs qui ont un matériel particulier. Mais ça ne te dit rien sur le nombre total d'utilisateurs, comme la participation est facultative et que tu ne sais pas quel pourcentage d'utilisateurs partipe.

    Debian et Ubuntu ont un "popularity contest" qui permet de savoir quels sont les paquets les plus utilisés (respectivement sur http://popcon.debian.org et http://popcon.ubuntu.com ). Il y a 223000 participants sur popcon.u.c, contre 67000 sur popcon.d.o. Le problème, c'est qu'il me semble que la participation est activée par défaut sur Ubuntu, mais pas sur Debian (enfin il faudrait vérifier). Et puis même: on peut penser qu'il y a plus (en proportion) d'utilisateurs que ça ne dérangera pas d'activer un truc pas très utile sur Ubuntu que sur Debian.
    • [^] # Re: mouais

      Posté par  . Évalué à 4.

      Le problème, c'est qu'il me semble que la participation est activée par défaut sur Ubuntu, mais pas sur Debian (enfin il faudrait vérifier).

      Perdu.
      Elle est désactivée par défaut dans Ubuntu et n'est proposée que si l'utilisateur est assez curieux pour cliquer sur la tab "statistiques" dans l'outil graphique "sources de mise à jour" tandis que Debian te propose de dire oui ou non à l'activation de popcon pendant le processus d'installation.
      • [^] # Re: mouais

        Posté par  . Évalué à 2.

        D'après https://launchpad.net/ubuntu/+source/ubiquity/+bug/55637 , c'était dans l'installeur dans feisty. Par contre le bug ne dit pas si c'est activé par défaut.
        • [^] # Re: mouais

          Posté par  . Évalué à 2.


          * Add a popularity-contest participation checkbox to the advanced dialog
          (LP: #55637).


          C'est bien normal que je ne l'ai pas vu, je n'ai jamais cliqué ce fameux bouton à la fin du wizard d'install.
          Non ce n'est pas activé par défaut puisque j'ai toujours eu à l'activer avec le prog de gestion des sources.

          Dans debian la question est toujours posée quoi que tu fasses.
    • [^] # Re: mouais

      Posté par  . Évalué à 2.

      Le sous-projet statistiques de FedoraProject ne repose pas sur le seul Smolt.
      Smolt est un outil parmi d'autres.
      Le but n'est pas d'avoir des chiffres exacts mais d'obtenir une base matérielle la plus compréhensive possible et une base de travail pour nos statistiques à la fois fiable et transparente. Les données de Smolt sont croisés avec d'autres sources puis pondérés.
      Ainsi, on peut avancer des chiffres qui ne sortent pas du chapeau.

      De plus, il est contraire à l'éthique du Fedoraproject d'envoyer des données à l'insu de l'utilisateur. Tout au plus, on leur recommande vivement de le faire.
      Smolt est encore en développement, il lui manque encore pas mal de fonctionnalités.

      Popcorn est un outil intéressant qui pourrait permettre de se faire une idée du nombre d'utilisateurs. Il faudrait peut-être le mettre plus en avant.
      Ça serait même sympa d'avoir un outil similaire sur Fedora et de l'intégrer à Smolt.
      À première vue, on voit mal comment Ubuntu pourrait prétendre à 6 voire 8 millions d'utilisateurs. Le vrai chiffre tournerait plutôt entre 2 et 4 millions, ce qui reste énorme.
    • [^] # Re: mouais

      Posté par  . Évalué à 3.

      Mais ça ne te dit rien sur le nombre total d'utilisateurs

      Si, ça te donne une borne inférieure.
  • # Explications

    Posté par  . Évalué à 1.

    Je peux apporter une théorie sur la manière dont Canonical peut obtenir une estimation du nombre d'utilisateurs.

    Il y'a un script qui effectue un sondage des paquets installés sur les distribution Ubuntu, il se déclenche chaque vendredi de base il me semble, ( non rien a voir avec les trolls ), pour avoir une statistique de la popularité de certains paquets. Ce script doit fournir un numéro d'installation (pour identifier une remontée d'information d'une autre), sur la version Edgy eft, il était activé par défaut, sur la feisty fawn je ne me souviens plus, sur gutsy gibbon c'est a l'utilisateur de l'activer. Certains utilisateurs avertis(moins nombreux sous cette distribution tout de même) ont désactivé cette remontée d'information (pour diverses raisons , confidentialité, indexation trop longue ...). Cela peut expliquer un peu tout et n'importe quoi.

    Autre explication: Marc s'est rendu compte que j'ai moi même 5 postes clients sous Ubuntu à la maison et les à déduits car je ne suis qu'un seul utilisateur ( bon ok je raconte pas mal de conneries ).
    • [^] # Re: Explications

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Bonjour

      Autre explication: Marc s'est rendu compte que j'ai moi même 5 postes clients sous Ubuntu à la maison et les à déduits car je ne suis qu'un seul utilisateur ( bon ok je raconte pas mal de conneries ).


      Pourtant, les autres systèmes d'exploitation comptent par postes clients.

      Jamais ils ne réduisent le chiffre parce que la machine n'est plus utilisée ou bien à reçu un autre OS.

      Il manque peut être un Xiti qui se contenterait de choper uniquement le système et la version du navigateur, sans pousser plus loin les analyses (et un cookies qui expirerait à une date fixe, tous les lundi par exemple).

      A bientôt
      Grégoire

      Pourquoi bloquer la publicité et les traqueurs : https://greboca.com/Pourquoi-bloquer-la-publicite-et-les-traqueurs.html

    • [^] # Mesurer les téléchargement des mises à jour sur security.ubuntu.com

      Posté par  . Évalué à 2.

      Une méthode très simple, pour Canonical, pour compter le nombre d'installations actives de chaque version d'Ubuntu : compter le nombre de téléchargement de chaque mise à jour.

      Les propositions de mises à jour sont activées par défaut (et probablement appliquées par la plupart des utilisateurs), et leur dépôt est placé sur le même (cluster de) serveur(s) central géré par Canonical, http://security.ubuntu.com/ubuntu . Évidement ça ne compte pas ceux qui n'appliquent pas les mises à jour (ou qui n'ont pas internet), mais j'estime ça à une proportion négligeable.

      Je doute fort qu'ils (Canonical) ne fassent pas ce calcul. Je ne crois pas que Shuttleworth soit très honnête quand il dit qu'ils ne font pas de statistiques.
      • [^] # Re: Mesurer les téléchargement des mises à jour sur security.ubuntu.com

        Posté par  . Évalué à 2.

        Ça a peut-être déjà été dit ici, je n'ai pas tout lu, mais cela ne compte pas les postes client d'entreprises qui utilisent apt-proxy pour mettre à jour leurs machines en préservant la bande passante.
        • [^] # Re: Mesurer les téléchargement des mises à jour sur security.ubuntu.com

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Ni les gens qui mettent à jour leur distro, et qui du coup sont comptés comme user de la version X et X+1, ni les gens qui ont un proxy chez leur fai, ou les gens qui doivent utiliser un miroir. Et puis, tu comptes quoi ?
          Les ips différentes (et le nat, et les ips dynamiques ) ?
          Le nombre de gens qui téléchargent les indexes ( sachant que tu doit mélanger dans ce cas les gens qui réinstallent souvent, avec ceux qui mettent à jour tout les 2h, ) ?

          Sans données fiables sur leur méthode de comptage, on va nager dans le flou.
          • [^] # Re: Mesurer les téléchargement des mises à jour sur security.ubuntu.com

            Posté par  . Évalué à 3.

            > qui utilisent apt-proxy

            Oui ceux-là ne sont pas comptés (enfin, une seule fois pour tout les postes), mais nous ne sommes plus à l'époque du 56k, à mon avis les utilisateurs d'apt-proxy sont rares en proportion.

            Idem pour ceux qui ne font pas les mises à jour (ou n'ont pas internet) : ils ne sont pas comptés. Mais il me semble que Smolt à le même problème (il faut que l'utilisateur accepte de transmettre les statistiques, et dispose d'internet), voir pire (un utilisateur à intérêt à faire les màj sécu, alors qu'envoyer des stats...).

            Bref ça permet de faire une évaluation *conservative* du nombre d'utilisateurs : certains ne seront pas comptés. Mais, à mon avis, une évaluation assez proche de la réalité.

            > les gens qui mettent à jour leur distro, et qui du coup sont comptés comme user de la version X et X+1

            Non. Ce qu'on compte c'est « combien de personnes ont téléchargé le paquet toto_42-ubuntu2_i386.deb - récemment mis à jour pour raison de sécurité - dans le dépôt feisty-security, et dans le dépôt gutsy-security, etc. ».

            Bref, on re-fait les comptes à partir de 0 pour chaque paquet proposé à la mise à jour, on n'additionne évidement pas les calculs successifs. Ainsi, celui qui upgrade est compté comme « utilisateur de feisty » lors d'une première mise à jour, et s'il upgrade, comme « utilisateur de gutsy » (mais plus utilisateur de feisty) aux màj suivantes. Et on peut ainsi, au passage, suivre l'évolution des utilisateurs des diverses versions.

            > les gens qui ont un proxy chez leur fai

            Un proxy configuré pour cacher des objets aussi gros qu'une mise à jour d'OOo ? tu veut dire qu'il y a des fai qui cherchent à mirrorer l'internet complet ? ou tu es de mauvaise foi ?

            > les gens qui doivent utiliser un miroir.

            Pour les mises à jour sécurité, par défaut, ubuntu ne place pas de mirroir dans le sources.list. C'est suffisant (en fait je ne crois pas qu'il y ai des mirroirs officiels du dépôt des mises à jours sécu).

            > tu comptes quoi ? Les ips différentes (et le nat, et les ips dynamiques ) ?

            Non, tu compte le nombre de téléchargements d'un paquet donné (peut importe les IP, uniques ou pas). Les outils apt ne re-téléchargent pas un paquet qu'ils ont déjà récupéré (sauf rare exception, si vous voulez chipoter). Si tu a trois postes sous Ubuntu à la maison (derrière du NAT ou pas), et que tu les maintient à jours, ils téléchargeront vraisemblablement tout les trois la dernière maj sécurité du noyau, une fois chacun.

            > Le nombre de gens qui téléchargent les indexes

            Non ça n'a pas d'intérêt de mesurer les téléchargements d'indexes, puisque, très souvent, on télécharge plusieurs fois le même indexe sur un même poste.
            • [^] # Re: Mesurer les téléchargement des mises à jour sur security.ubuntu.com

              Posté par  . Évalué à 2.

              Plus qu'apt-proxy, il faut aussi/surtout prendre en compte les utilisations de miroirs locaux. Quand tu est un etablissement avec 500 machines, tu n'as pas forcement super envie de payer cher ta bande passante juste pour faire 500 downloads d'OOo, idem pour les deploiements. Ca ne fait pas enormement de cas, mais le nombre d'installations ignorees monte assez vite.
  • # Mark Shuttleworth

    Posté par  . Évalué à 2.

    Max Spevack ne fait pas une "attaque" contre Mark Shuttleworth, il est taquin seulement.

    Ceci dit, il serait très bien que d'autres distributions prennent le train de cette idée de Fedora (idée qu'il faut bien reconnaitre n'est pas particulièrement géniale :-)). Et notamment Ubuntu. Ubuntu est, et restera très probablement, plus utilisé que Fedora. Si Ubuntu utilisait smolt, ça serait indiscutable. Ubuntu n'a rien à perdre, Linux (toutes distributions) ne peut que y gagner.
    • [^] # Re: Mark Shuttleworth

      Posté par  . Évalué à 1.

      Tu fais bien de le rappeller.
      Max entretient de *très* bons rapports avec la communauté Ubuntu et notamment Jono Bacon. Le but c'est d'amener Ubuntu à utiliser Smolt et/ou à se doter d'outils statistiques fiables et ne pas sortir des chiffres du chapeau. Les incohérences de Mark Shuttleworth ne sont qu'une introduction comme tu le soulignes guère plus que "taquine".
      Quant au nombre d'utilisateurs d'Ubuntu, on peut l'estimer raisonnable entre 2 et 4 millions loin des 6 à 8 millions de Canonicalce. ça reste énorme et bien au-delà de Fedora Linux ou les autres distributions.
      Le but n'est pas de faire une course de "bites" (comme dirait un ami à moi), mais d'avoir des chiffres crédible qui comme tu le rappelles fait avancer les choses.

      J'espère que mon prochain journal parlera de PackageKit, une autre idée issue de la communauté FedoraProject et qui a pris de l'ampleur avec des contributeurs venant d'autres distributions.
      • [^] # Re: Mark Shuttleworth

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ca fait deux fois que tu dis que le vrai nombre d'utilisateurs d'ubuntu serait raisonnablement de 2 à 4 millions. Tu le sors d'où ?
        Non franchement soit on a aucun moyen de savoir et 2 à 4 n'est ni plus ni moins crédible que 6, 8 ou 1, soit on a une source et autant la citer.
        • [^] # Re: Mark Shuttleworth

          Posté par  . Évalué à 2.

          En fait c'est simple, des utilisateurs d'Ubuntu il y en a.....


          42
          • [^] # Re: Mark Shuttleworth

            Posté par  . Évalué à 1.

            42, 42, gnahgnahgnah.

            42 est la réponse à LA question et non pas à toutes les questions ! Maintenant, si tu prétend connaitre cette fameuse question, je pense qu'un groupe d'hommes en blouse souries blanches serait intéressé [*]. Je peus me tromper mais je doute que connaitre le nombre d'utilisateurs d'ubuntu soit à la base de la création de la terre... ça poserais quelques problèmes spatio-temporels, amha. ;)

            [*] et inutile de leur sortir l'excuse du copyright ou des brevets hein !

            ps: vi, je sais c'est un runing-gag assez couru. Je l'ai moi-même pratiqué mais je n'en suis pas fier. *cri du coeur* Je vous demande de cesser !
            • [^] # Re: Mark Shuttleworth

              Posté par  . Évalué à 2.

              Je peus me tromper mais je doute que connaitre le nombre d'utilisateurs d'ubuntu soit à la base de la création de la terre... ça poserais quelques problèmes spatio-temporels, amha. ;)

              Non mais, est-ce que tu sous-estimerais l'importance d'Ubuntu vis-a-vis de la creation de l'univers ?

              Vraiment ces gens qui FUD envers Ubuntu sans raison, c'est scandaleux !!! Je suis sur que tu es un des fans de Redhat jaloux du succes d'Ubuntu !
      • [^] # Re: Mark Shuttleworth

        Posté par  . Évalué à 0.

        Canonical dispose déjà d'un moyen assez efficace de compter le nombre d'installations (cf. mon post plus haut : ils administrent le serveur security.ubuntu.com, ou se trouvent les mises à jours de sécurité, proposées par défaut aux utilisateurs).

        Le fait est qu'ils ne les publient pas (pour une raison qui m'échappe) : c'est un choix, et je vois mal en quoi smolt aiderai à changer ce choix. Ou, et c'est où je veut en venir, ils peuvent publier des statistiques bidons : ils le font (peut-être) déjà alors qu'ils ont les informations retournées de http://security.ubuntu.com (les 8 M users puis « plus de 6 M users »). Mais s'ils administrent le serveur de stats utilisé par le smolt sous Ubuntu, qu'est-ce qui les empêche de faire de même ? Mais au fait, qu'est-ce qui empêche Red Hat / Fedora d'arranger leurs stats smolt ?

        Sinon à titre d'évaluation personnelle, si Fedora dispose d'une base de 1.7 million d'utilisateurs, je m'attends à ce qu'Ubuntu ai une base d'utilisateurs 3 à 5 fois plus grande (donc bien dans les 6 à 8 millions d'utilisateurs), minimum.
        • [^] # Re: Mark Shuttleworth

          Posté par  . Évalué à 0.

          > Mais au fait, qu'est-ce qui empêche Red Hat / Fedora d'arranger leurs stats smolt ?

          Le fait que c'est un communauté. Le fait que plusieurs personnes non Red Hat peuvent accéder au serveur et à ses résultat. Le fait que F7 c'est moins diffusé que FC6 (20 % de moins) et que Red Hat et Fedora ne le cache pas :
          http://fedoraproject.org/wiki/Statistics
          Etc....

          > je m'attends à ce qu'Ubuntu ai une base d'utilisateurs 3 à 5 fois plus grande

          C'est peut-être vrai en France. J'en doute beaucoup plus ailleurs et notamment aux USA.
          Red Hat/Fedora a toujours fait relativement peu de "buzz" (comparé à Mandrake à une certaine époque, comparé à Ubuntu, etc). Mais est très utilisé et a une communauté de développeurs "balaises". Probablement la plus fournie dans ce domaine.
          • [^] # Re: Mark Shuttleworth

            Posté par  . Évalué à 1.

            En fait pour comparer le taux de pénétration des distributions entre elle il existe une statistique que j'avais trouvé sur JDN solution il me semble.
            donc de mémoire Ubuntu 29 %, suivi de Debian 17 % suivi de Suse et Redhat dont je n'ai plus les taux en tête.
            Je ne me souviens plus non plus si il s'agit des versions desktop ou serveur ( mais ça m'étonnerais que Ubuntu soit la première distrib serveur, moi même je ne la destine pas a cet usage), ni de la méthode de calcul.

            Au pire si vous insistez je rechercherais un lien vers cette statistique, mais je dois avouer que j'ai un peu la flemme de le faire (grosse fatigue).

            Librement.

            Cédric
            • [^] # Re: Mark Shuttleworth

              Posté par  . Évalué à 1.

              Je me réponds à moi même :

              "La distribution poste client la plus populaire en 2006 est Ubuntu avec 29,2% des votes. Dans son sillage, elle aperçoit son proche parent Debian (12,2%), puis OpenSuse et Novell SLED (13%). Derrière ce trio de tête, Gentoo réalise un beau score (9,6%), Red Hat est à la traîne avec RHEL et Fedora (9%), Mandriva perd du terrain (4,8%), et Linspire (1%) et Xandros (0,8%) restent en retrait."
              Source: JDN-Solutions.
              Par contre il s'agit d'un taux de "popularité" calculé selon un nombre de votes. Donc pas d'installation et cela concerne les postes clients.
              • [^] # Re: Mark Shuttleworth

                Posté par  . Évalué à 1.

                > Par contre il s'agit d'un taux de "popularité" calculé selon un nombre de votes.

                Et oui...
                Si c'est présenté ainsi, ce n'est pas un reproche.

                Un vrai-faux sondage de la fondation Linux en 2006 :
                http://developer.osdl.org/dev/dtl/2006survey-analysis.pdf
                NB : plusieurs choix possibles :
                Ubuntu : 49 %
                Suse : 24 %
                Fedora : 23 %
                RHEL : 16 %
                Novell/Suse : 16 %


                RHEL + Fedora : 39 %
                On est loins des 3 à 4 fois plus d'utilisateurs Ubuntu.

                Ce n'est pas un vrai sondage car ceux qui répondent ont une démarche volontaire.
        • [^] # Re: Mark Shuttleworth

          Posté par  . Évalué à 3.

          Smolt est un logiciel libre, libre à toi de l'examiner si tu as des doutes, quant au serveur, il est administré par la communauté.
          FedoraProject invite les autres distributions à rejoindre Smolt, si on atteint une masse critique et que l'on demande que smolt soit hebergé par un serveur indépendant, ça ne posera pas de problèmes. On a rien à cacher.

          > je m'attends à ce qu'Ubuntu ai une base d'utilisateurs 3 à 5 fois plus grande (donc bien dans les 6 à 8 millions d'utilisateurs), minimum
          C'est une estimation large, la différence entre Fedora et Ubuntu n'est pas si large. En terme de bruits, Ubuntu est peut-être 5 fois plus "bruyante" mais la communauté autour de Fedora est assez fidèle et plus "calme". Si tu as lu la page statistiques sur FedoraProject, Fedora est très bien installé en entreprise, contrairement à Ubuntu et ça joue également.
          De plus, on a un tassement, beaucoup d'ubuntistes se tournent vers d'autres distributions comme Debian, ArchLinux etc sans vraiment casser le lien avec la communauté.
          Pour les chiffres, je me suis basé sur les chiffres disponibles sur popcon.ubuntu.com et j'ai compté large. Entre 2 et 4 millions d'utilisateurs ça ne me semble pas irréaliste.
          Dans la réalité, la différence doit être entre x1.5 et x2

          Après si tu (toi ou mieux Mark Shuttleworth) peux me démonter qu'il y a véritablement 6 à 8 millions d'utilisateurs d'Ubuntu, tant mieux, GNU/Linux aura encore plus de poids.
          Mais le but est je le rappelle de savoir qui a la plus grosse (communauté) mais d'avoir des chiffres dignes de confiance et qui ne sortent pas d'un chapeau.
          • [^] # Re: Mark Shuttleworth

            Posté par  . Évalué à 1.

            > si on atteint une masse critique et que l'on demande que smolt soit hebergé par un serveur indépendant

            Je crois que c'est déjà prévu.
            C'est communautaire, donc il n'y a pas de date.
  • # Popularité != Utilisation

    Posté par  . Évalué à 4.

    Fedora est l'une des premières distributions qui essaye d'avoir des données fiables sur l'utilisation et configuration matérielle des machines.

    En plus les responsables n'ont pas peur de rendre public des chiffres qui comparés à ceux annoncés par d'autres distributions sont loin d'être brillant.

    Concernant Ubuntu, visiblement Mark Shuttleworth n'a pas de données fiables car en 10 mois Ubuntu aurait perdu 2 Millions d'utilisateurs (OK j'en fais parti mais mon cas est surement isolé!). Soit la distribution est en perte de vitesse ou alors et c'est plus probable les chiffre annoncés ne sont que le résultat d'un "mauvais" service de propagande et non un chiffre réel.

    D'une façon générale et cela ne concerne pas seulement Ubuntu j'ai la nette impression que ce genre de statistiques ne sont pas souhaités par les responsables des distributions. Ce genre de comptage permettrait certes d'avoir une idée plus précise sur le "petit" monde des utilisateurs de Linux mais dévoilerait que :

    + Ce n'est pas forcément celui qui cris le plus fort et se met au devant de la scène qui est le plus utilisé.
    + Ceux que l'on n'entend pas ou peu ont une part non négligeable d'utilisateurs.
    + Les Hésitations et les mauvais choix techniques ou politiques (licences) ont une incidence directe sur leur nombre d'utilisateurs.
    + Ce serait un retour au triste terrain des réalités.

  • # et le venerable linuxcounter ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    on oublie assez souvnet que depuis des années, une tel initiative existe afin de donner des chiffres, sur http://counteR.li.org.
    Alors oui, il faut s'inscrire, c'est du volontariat, c'est truquable par la communauté comme un vulgaire "sondage" web, mais ça permet au moins d'avoir un peu plus de chiffres, c'est indépendant et ça permet surtout de voir l'évolution depuis des années.
    • [^] # Re: et le venerable linuxcounter ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Très bien vu.

      Mais, et ceci sans reproche pour linuxcounter.
      Linuxcounter est sur la base du volontariat.
      Fedora (pour le compteur via yum) n'est pas sur la base du volontariat. Ce sont simplement des stats d'un serveur. Serveur que par défaut un Fedoraiste contacte.

      Pour smolt, il ne sagit pas seulement de "compter". Smolt permet d'avoir des profiles hardware. Mais c'est pertinent si c'est généralisé (au moins sur une distribution ce qui est le cas avec Fedora depuis F7). Smolt demande toujours une démarche volontaire (il y a envoi de donnés de d'utilisateur, il faut donc l'accord de l'utilisateur). Je recoupement des données de smolt avec les connexions via yum permettra d'évaluer grosso-modo le pourcentage des utilisateurs qui utilise smolt.

      Smolt est principalement (exclusivement ?) utiliser pour le hardware.
  • # Ubuntu leader linux

    Posté par  . Évalué à -3.

    Quelqu'un sait il en combien de temps Ubuntu est devenu la première distribution Linux? Cette distro ne finit pas de m'impresionner.
    • [^] # Re: Ubuntu leader linux

      Posté par  . Évalué à 6.

      Tu fais une affirmation quasi gratuite.
      Par exemple au niveau entreprise Red Hat ou Novell est loins loins loins devant.
      Enfin, il faut attendre pour voir s'il n'y a pas un gros effet de mode. Regarde comme Mandrake c'est "cassé la gueule"... par exemple.

      Ubuntu est sorti au bon moment et avec le bon creneau car d'autres ont développé les technologies qui vont bien pour le créneau d'Ubuntu (usb "les doigts dans le nez", udev, hal, AIGLX, etc). Ça donne l'impression qu'Ubuntu à "révolutionné" Linux alors que ce n'est pas le cas. Techniquement les autres ont quasiment tout fait. La contribution technique d'Ubuntu au logiciel libre reste encore assez limité. Ce n'est pas un repproche, c'est un constat.

      Ça ne remet pas en cause la qualité de la distribution, ni la pertinence de son positionnement, mais pour le "première distribution Linux", il faudra attendre encore attendre un peu. Ceci dit, dans 2 ou trois ans on pourra probablement l'affirmé pour la popularité et pour encore longtemps.
      • [^] # Re: Ubuntu leader linux

        Posté par  . Évalué à 3.

        A posteriori, on peut même considérer que la période 2003/2004 qui correspond à l'arrivée de Linux 2.6 a été charnière dans l'évolution du microcosme GNU/Linux.
        Le noyau Linux a atteint une certaine maturité, des outils comme HAL, udev, D-Bus sont apparus, la transition GNOME 1->2 consommé etc ... Tout les éléments étaient là pour faire un desktop libre réussi.
        Ubuntu est arrivé au bon moment et ont proposé un produit bien léché qui correspondait à une demande existante. Les distributions de l'époque n'ont pas su abordé ce virage par frilosité (l'adoption d'udev et D-Bus s'est fait aux forceps) et/ou elles avaient pour la plupart un passé assez riche, voire étaient en période de transition.

        Ubuntu n'est clairement pas une distribution révolutionnaire, techniquement parlant, elle est même assez conservatrice dans ces choix mais elle incarne ce virage de GNU/Linux.
        Mais le génie de Mark Shuttleworth c'est d'avoir flairer ce petit changement dans l'air et d'avoir fait des choix pertinents pour créer son entreprise au bon moment.
        C'est une qualité rare et qui peut faire la différence.
        • [^] # Re: Ubuntu leader linux

          Posté par  . Évalué à 5.

          > Les distributions de l'époque n'ont pas su abordé ce virage par frilosité

          Je ne suis pas vraiment d'accord (pour ne pas dire plus). Les autres distributions avaient déjà une forte image et c'était notamment celle de Linux (système compliqué). C'était ça leur problème. Lorsqu'elles disaient "coucou, on a changé, on a fait un truc simple avec Linux 2.6, hotplug, etc", elles n'étaient pas crédibles.
          Ubuntu arrive, n'a pas d'image et dit : "on fait un truc simple".
          A priori, il n'y a pas de raison de ne pas croire Ubuntu.

          Prend Red Hat/Fedora, la simplicité a toujours été haut dans les priorités (sans rogner aux fonctionnalités). Havoc Pennington (développeur Red Hat qui bosse sur Gnome) et l'ancien mainteneur de GTK (j'ai oublié son nom) ont fait coulé beaucoup d'encre avec le "just works" dans la lignée de Gnome 2 (beaucoup plus vieux que Gnome) et qui a "inspiré" udev/D-Bus/etc... Leur volonté de virer les options pour "geek" en a échaudé plus d'un. Ça a fait des files de commentaire à n'en plus finir sur dlfp entre autre avec des KDE vs Gnome.

          Il a même été souvent reproché à Red Hat/Fedora d'être trop "simple". Red Hat a été le premier à mettre des applis par défaut (et une seule par fonction). Appli qui n'était nommé "evolution" par exemple mais "client mail". A l'époque ça a fait scandale. Red Hat dans les distributions majeur a été le premier à mettre un bureau par défaut (ça a fait scandale aussi). Red Hat a poussé massivement PAM pour par exemple ne pas se prendre la tête avec les groupes des fichiers /dev/*. Red Hat a poussé très très fort pour Unicode (UTF-8) pour qu'on n'arrête de se casser les couilles avec les charsets. Red Hat avec SuSE a été le premier a avoir un installeur graphique. Fedora a été le premier a implémenter udev/hal. Fedora (pour FC5) y a bossé massivement ! (à l'époque j'y participais, je peux témoingner). Idem pour la 3D, c'est surtout Red Hat qui a fait le boulot (après que Novell ait fait des expérimentations (voire plus)).
          Suse a massivement bossé sur Alsa.

          Preuve que les autres n'ont pas été frileux, ils ont fait la majorité du boulot. Faire qu'USB marche (et pleinement) est un boulot titanesque et infiniment plus compliqué et lourd que de faire un installateur simplifié basé sur Debian et virer quelques applis (pour caricaturer).

          Ubuntu a eu du nez (c'est une belle qualité) et a très très bien communiqué. Son travail même s'il n'était pas (et n'est pas) techniquement époustouflant était pertinent avec son positionnement.

          J'envisage un bel avenir pour Ubuntu. Mais je ne crois pas que c'est déjà gagné. Déjà tout le monde commence à comprendre qu'une Mandriva ou une Fedora ou une Ubuntu c'est quasi aussi simple. Avec le temps, les utilisateurs vont devenir plus exigents. Il voudrons un installeur qui gère Raid (ce que fait Fedora/RH depuis des lustres), ils voudront dire "je veux que grub s'installe sur le second disque dure", ils voudront de la virtualisation sans aller installer virtualBox, de la virtualisation qui est supporté, ils voudront du SeLinux car leur boite ou administration l'exige, etc...
          Ce jour là, Ubuntu va perdre de sa superbe et ça va être plus dure.

          Ce qu'a fait Ubuntu, c'est que maintenant Linux est regardé comme un système simple et plus un traditionnel système Unix et principalement grace à la communication.
          Juste un exemple car je le trouve amusant. La première Ubuntu proposait de rentrer le mot de passe root lorsque l'utilisateur lancait une appli d'administration. Avec ce "petit truc", les gens faisaient "wouaaa, c'est simple, c'est intelligent". "Merveilleux, il garde l'authentification root pour 5 minutes afin que je ne retape pas le mot passe. Waaaa". Ce truc là existe depuis de prombe sous Red Hat (RH 7). Mais il ne provoquait pas des "wouaaa, c'est simple, c'est intelligent", car ceux qui testaient/utilisaient Red Hat s'en foutaient un peu. C'étaient d'anciens utilisateur d'Unix/Linux. Ils avaient pris l'habitude de faire un "su" par exemple. Ils s'en foutaient car ils s'avaient configurer vite fait une distribution sans tatonner.

          Il faudrait faire un comparatif "objectif" entre, par exemple, l'installeur Fedora et celui d'Ubuntu. Si on compte le nombre de clique de la souris, ça doit être grosso-modo la même chose. Ça doit être ainsi depuis le début d'Ubuntu.
          • [^] # Re: Ubuntu leader linux

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

            Le problème dans ton post (par ailleurs fort intéressant, mais un peu trop prosélyte), c'est qu'à la fois tu parles de choses que tu connais bien (RH), mais en même temps du fais preuve d'une grande ignorance d'ubuntu, ce qui disqualifie nombre de tes propos :

            1er exemple : L'installeur d'ubuntu gère Raid, seulement c'est uniquement fourni dans le cd alternate parce qu'on sait bien que ça ne sert qu'à une minorité de personnes qui ont un minimum de background informatique.

            2ème exemple : Ubuntu ne garde pas l'authentification root pour 5 minutes. Il propose juste un user root inloggable (car sans mot de passe) et l'utilisation de sudo par défaut.

            3ème exemple : Pour la question des clicks de souris. Les premières ubuntu, et les installeurs des versions alternate et server, n'utilisent pas d'interface graphique, il n'y avait/a donc pas de click de souris du tout. De même, comparé à l'horrible Anaconda utilisé par RH ou l'installeur de Suse, les installeurs d'ubuntu sont tout de même beaucoup plus rapide à utiliser. Bon la palme de la simplicité revient à OpenBSD qui permet d'installer un OS en moins de 5 minutes.

            Sinon, ton post fait un peu passer le succès de ubuntu comme un coup de chance ou de l'opportunisme de base. Ce que tu ne comprends pas, c'est qu'Ubuntu a innové dans sa façon de promouvoir linux. Elle n'apporte techniquement pas grand chose, mais a permis à linux de devenir un peu plus à la mode, et de lui donner une image plus moderne, moins austère et plus proche des aspirations du grand publique que ce que les autres distribs ont proposé. Donc qu'on aime ou pas les choix techniques d'ubuntu, cette distrib mérite à mon sens un grand merci de la part de la communauté (de la même manière que ceux qui ont contribué plus techniquement comme RH).
            • [^] # Re: Ubuntu leader linux

              Posté par  . Évalué à 1.

              > 2ème exemple : Ubuntu ne garde pas l'authentification root pour 5 minutes.

              Je ne sais pas si c'est 5 minutes, mais elle le fait. Des gens en cause dans la dépêche sur Ubuntu 7.10.

              > De même, comparé à l'horrible Anaconda utilisé par RH

              Anaconda qu'a envisagé Ubuntu, Debian et que Progeny a porté. C'est dire comme il est horrible.
              En passant, il marche aussi en mode texte. Donc tu peux aussi faire un comparaison avec Ubuntu mode texte.
              Anaconda n'a pas de version "alternative" ou serveur, il a un mode expert (non activé par défaut évidemment).
              J'ai dit des conneries sur Ubuntu, mais tu ne connais pas du tout l'"horrible" anaconda.

              > Sinon, ton post fait un peu passer le succès de ubuntu comme un coup de chance ou de l'opportunisme de base.

              Ce n'est pas ce que je veux dire.
              Ubuntu a eu beaucoup d'intelligence, sa progression est fulgurante.
              Mais faire croire que c'est Ubuntu qui a rendu Linux facile, ça me faire rire dans les grandes largeures.
              Le "coup" d'Ubuntu, fait avec beaucoup d'intelligence, n'aurait pas été possible à l'époque de Linux 2.2 ou 2.4.
              Pour la simplicité, on peut aussi regarder du côté de Xandros, Linspire ou mepis pour se rendre compte qu'Ubuntu n'est pas une révolution.

              > cette distrib mérite à mon sens un grand merci

              Qu'on soit claire. Je n'utilise pas Ubuntu, ce n'est pas une distribution pour moi (j'ai débuté Linux à l'époque du 1.2). Mais j'ai beaucoup de respect pour Ubuntu.
              Ubuntu a été opportuniste, c'est une qualité, ce n'est pas une insulte.
              • [^] # Re: Ubuntu leader linux

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

                > 2ème exemple : Ubuntu ne garde pas l'authentification root pour 5 minutes.

                Je ne sais pas si c'est 5 minutes, mais elle le fait. Des gens en cause dans la dépêche sur Ubuntu 7.10


                des gens dont je fais partie :)

                Ce n'est pas l'authentification qui est gardé, c'est le fait que sudo te redemande ou pas le mot de passe dans la config par défaut.

                sudo != su

                sudo n'est qu'une application setuid qui te permet d'executer une (ou plusieurs) commandes sous un autre utilisateurs en fonction des règles établies dans son fichier sudoers. Tu lui dis je veux éxecuter la commande X sous l'utilisateur Y. Sudo regarde alors dans son fichier sudoers si tu as le droit ou pas, si tu dois donner un mot de passe ou pas, et te donne un ticket valable "z minutes" (ça peut être 0 si tu le configure comme tel). Mais en aucun cas sudo ne garde une authentification en mémoire. Il garde juste un fichier timestamp qui lui permet de savoir quand tu as utilisé sudo la dernière fois

                Je te dirige vers la littérature habituelle :
                man sudo
                man sudoers
                http://www.gratisoft.us/sudo/intro.html
                • [^] # Re: Ubuntu leader linux

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  > Ce n'est pas l'authentification qui est gardé, c'est le fait que sudo te redemande ou pas le mot de passe dans la config par défaut.

                  Ce qui revient un peu au même. Si tu n'es pas authentifié et qu'il ne te demande pas de mot de passe, alors c'est une abération.

                  > sudo n'est qu'une application setuid

                  Certe. Mais la "solution" pam/userhelper marche aussi dans ce cas. Userhelper c'est pour les applis qui n'ont pas setuid. Ce qui a aussi le mérite d'éviter d'avoir plein d'appli setuid.

                  > sous un autre utilisateurs

                  Ça doit être idem pour pam_timestamp. NB : pam_timestamp ne fait pas tout (par exemple ne fera pas setuid()), c'est une brique de pam.

                  > Mais en aucun cas sudo ne garde une authentification en mémoire.

                  Je regrette mais ça revient un peu au même. La configuration de sudo définit les privilèges (d'une personne authentifiée) et son système de timestamp garde l'authentification durant 5 minutes.

                  > http://www.gratisoft.us/sudo/intro.html
                  When a user invokes sudo and enters their password, they are granted a ticket for 5 minutes

                  C'est-à-dire lorsque l'utilisateur est authentifié.

                  > Il garde juste un fichier timestamp qui lui permet de savoir quand tu as utilisé sudo la dernière fois

                  Idem pour pam_timestamp. Il garde un fichier dans un coin. Ce n'est pas pour une commande spécifique (sudo), c'est pour tous les programmes qui utilisent pam_timestamp. Ou pour les programmes qui l'utilise indirectement via userhelper. C'est alors userhelper qui utilise pam_timestamp et fait l'authentification si nécessaire. C'est transparent pour l'appli, elle peut tout ignorer de pam et userhelper. Elle remarque seulement si elle tourne avec euid = 0 ou non.

                  Je ne suis pas un pro sudo. J'ai un faible pour pam (et userhelper). Disons que c'est culturel.
                  Notons que Red Hat est un supporter de la première heure de pam. D'où Red Hat/Fedora qui naturellement utilise pam_timestamp/userhelper.
                  • [^] # Re: Ubuntu leader linux

                    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                    Je regrette mais ça revient un peu au même. La configuration de sudo définit les privilèges (d'une personne authentifiée) et son système de timestamp garde l'authentification durant 5 minutes.


                    note qu'il suffit de changer la config, et tu n'as plus ce ticket. Donc ce n'est pas vraiment un problème.

                    De même tu peux régler sudo pour qu'il demande le mot de passe de l'utilisateur de destination ou du root à la place du tien.

                    etc, etc.

                    Je trouve fort dommage qu'on critique souvent sudo, alors qu'il est par nature extrêmement configurable pour que chaque personne y trouve le comportement qui lui plait le mieux.
                    • [^] # Re: Ubuntu leader linux

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      > note qu'il suffit de changer la config, et tu n'as plus ce ticket. Donc ce n'est pas vraiment un problème.

                      Je n'en doute pas. Pareil pour pam_timestamp. Il peut-être utilisé par tout ce qui utilise pam. Userhelper permet d'utiliser pam pour les appli qui ne supportent pas pam. Il peut aussi ne pas être utilisé, c'est "plugable".

                      > Je trouve fort dommage qu'on critique souvent sudo

                      Pas moi. Sudo est indispensable/incontournable a bien des administrateurs (dont moi à une certaine époque). Mais sudo utilisé comme remplaçant de su, je dis "bof". Sudo pour éviter d'utiliser PAM, je dis "bof" aussi. Sudo est principalement un outil pour administrateur (afin d'autoriser X à lancer l'applie Y avec l'uid Z). Sudo devrait donc être utilisé pour les cas très particulier. A mon sens, une distribution doit être utilisable et administrable "confortablement" sans sudo (ni avoir un compte root ouvert en permanance évidemment) par défaut.
                      Techniquement, je n'aime pas le choix d'Ubuntu. Il mélange compte utilisateur et compte administrateur qui se retrouve avec le même mot de passe. M'enfin, Ubuntu a fait ce choix et voila. Sur une bécane où il n'y a qu'un utilisateur, pourquoi pas.
                      Qu'on ne puisse, par défaut, se logguer sous le compte root, n'implique pas que le compte root n'existe pas !

                      > Je trouve fort dommage qu'on critique souvent sudo

                      Il faut aussi analyser l'historique. Il y a quelques années (pour ne pas dire mois), rare était les distributions qui utilisaient significativement PAM. J'ajouterais qu'elle ne voulaient pas utiliser PAM (qui était présenté comme dangereux, ugly, etc...)
                      Mais avec le hotplug, les noms de périphérique dynamique, udev/hal, les choses se sont précipité. Pam_console est devenu indispensable (et donc PAM).
                      Sans PAM (comme c'était le cas il y a quelques mois), sudo est incontournable pour une distribution et pas seulement pour les cas particuliers.
                      Donc sudo a des options, des usages qui font doublon avec PAM. Mais vu l'histoire, c'est normal.

                      J'ai dit ailleurs que Fedora allait abandonné pam_timestamp, c'était une connerie. Je crois que Fedora va abandonner pam_console (pour je crois utiliser ConsoleKit (dont je ne connais rien)).
                    • [^] # Re: Ubuntu leader linux

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      > Je trouve fort dommage qu'on critique souvent sudo
                      sudo en soi n'est pas criticable mais son utilisation à torts et à travers l'est.
                      sudo a été conçu pour permettre l'accès de *certaines* commandes systèmes à un nombre limité d'utilisateur pas pour remplacer le super-utilisateur.

                      Le modèle de sécurité Unix classique est fondamentalement "defective by design" dans le cadre d'un bureau moderne. Unix a été conçu à une époque ou les interfaces graphiques n'existaient pas encore, et où les utilisateurs étaient encore des professionnels.
                      Que ce soit sudo ou pam_console, aucun ne propose une solution satisfaisante au problème actuel. Les mécanismes d'acquisition de droits privilégiés donnent trop de droits à des utilisateurs inexpérimentés ou à du code non audité.

                      PolicyKit et ConsoleKit propose une solution plus souple et particulièrement bien pensé au problème de la sécurité dans les bureaux modernes. Les deux sont complémentaires.
                      ConsoleKit est un framework pour tracer les utilisateurs connectés et les sessions en cours sur le système. C'est un peu l'équivalent d'utmp.
                      Quant à PolicyKit, il s'occupe plus particulièrement de la gestion des droits. Le modèle de sécurité de PK suppose que le programme soit séparé en deux parties:
                      - le mécanisme (non UI) qui tourne avec des droits privilégiés.
                      - l'agent (l'UI graphique ou non) qui tourne avec des droits utilisateurs.
                      Les deux communiquent via IPC et le mécanisme vérifie systèmatiquement les données et les requêtes qui lui sont transmises selon certaines règles.
                      C'est totalement transparent pour l'utilisateur. PK permet une gestion plus fine des droits avec gestion de l'authentification, l'utilisateur n'a plus à acquérir des droits privilégiés avec le risque de compromettre son système.
                      Dans la documentation de PolicyKit (via DevHelp), le mainteneur des 2 projets, David Zeuthen pose très bien le problème et la solution que tente d'apporter PK. Le travail de David Zeuthen mériterait d'être plus connu, il a travaillé sur HAL, D-Bus notamment.



                      Son approche et plus généralement celle de l'équipe desktop de RedHat & FedoraProject est particulièrement cohérente. Les fondements en sont HAL/udev, D-Bus, deux projet que RedHat a soit initié soit fortement contribués.
                      NetworkManager (initié et maintenu par RH) est dans la continuité de cette vision du bureau moderne. ConsoleKit et PolicyKit deviendront surement d'autres piliers du bureau moderne libre.
                      Les gens ont souvent l'impression que RedHat ou FedoraProject se fiche totalement du desktop mais c'est faux. Ils préférent ce concentrer sur des parties qui ne sont pas forcément visibles comme le travail d'Ingo Molnar sur Linux ( les scheduler O(1) et CFS, kernel-rt), le travail de John Linville sur le sous-système WiFi, Havoc Pennington qui s'attaque à l'online desktop (après avoir posé les fondations de GNOME2 il y a quelques années), sur l'économie d'énergie (Zeuthen et R. Hugues), PackageKit etc.
                      C'est un peu hors sujet, mais la question du bureau moderne libre a souvent été posé lors des JDLL ou je me trouvais encore hier. Quelque soit le public (libristes convaincus, novices etc.), ils étaient intéressés sur la position de FedoraProject sur le desktop, on a bien évidemment adapté le discours selon le public.
                      Nos amis d'ubuntu-fr ont également présenté leur vision du desktop et j'ai été très intéressé par leur sens de la finition et du détail dans Gutsy Gibbon comme l'intégration de popcon dans le gestionnaires de paquets par exemple, ou de la configuration des bureaux composites dans l'utilitaire d'apparence de GNOME.
                      • [^] # Départages nuisibles!

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        Comme toujours, dès qu'une distribution est "attaquée" il y a des dérapages nuisibles au libre en général. Pourtant au départ il n'était question que de choses.

                        Les responsables de Fedora annonçait un nombre d'utilisateurs vérifié et intéressant en ce sens que le matériel utilisé était aussi inventorié.

                        L'auteur du journal bien-sûr n'a pas oublié de rappeler les chiffres soit fantaisistes
                        soit inquiétants (- 2 Millions d'utilisateurs d'Ubuntu!) d'utilisateurs d'Ubuntu donnés par le fondateur de la distribution.

                        Il s'ensuit une discussion stérile entre les partisans des deux "camps" qui se caractérisent surtout par une méconnaissance de la distribution adverse.

                        La vraie réflexion serait plutôt :

                        Ou sont passés les 2 millions d'utilisateurs d'Ubuntu ?
                        Ont-ils abandonné le libre et retourné chez M$ ?
                        Ont-ils changé de distribution ?

                        Concernant Fedora,
                        Est que la période de vache maigre est terminée ?
                        Evolution du nombre d'utilisateurs ?

                        Ceux les vraies questions, que personne (et surtout les responsables des distributions) ne veulent pas du moins publiquement répondre.
                        • [^] # Re: Départages nuisibles!

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          Je ne pense pas qu'Ubuntu ait réellement perdu 2 millions d'utilisateurs. Ils sont plutôt dans une phase de stabilisation ou de progression ralentie, ce qui est normal après une croissance très rapide.

                          La démarche de Max Spevack et la mienne dans ce journal n'est pas d'attaquer Ubuntu ou Mark Shuttleworth. Mais d'encourager Ubuntu à rejoindre l'initiative Smolt et/ou publier des statistiques digne de confiance.
                          Ce n'est pas un concours pour savoir qui a la plus "grosse" (communauté) mais plutôt de faire comprendre aux constructeurs que GNU/Linux et le libre en général est un marché en pleine croissance avec une base d'utilisateurs solide et conséquente.

                          Quant à FedoraProject, nos chiffres sont librement disponibles. On estime environ à 2.2 millions le nombre d'installations de FC6 et à 1.7 millions celle de F7.
                          Fedora 6 a été une excellente release et beaucoup de gens ont hésité à passer le pas vers F7 (personnellement, une de mes machines est encore sous FC6). Le fait que l'écart entre F7 et F8 ne sera que de 5 mois a aussi joué dans ce phénomène.
                          Tout le monde attend les chiffres de Fedora 8 pour pouvoir réajuster notre analyse, pour savoir si le "creux" connu avec F7 était un accident ou le signe d'un désintérêt envers Fedora Linux ou pire FedoraProject.
                          Après tout, le projet statistiques n'a démarré qu'avec FC6, on n'a pas forcément assez de recul.

                          Mon impression personnelle en tant qu'ambassadeur du projet est que FedoraProject connait une amélioration notable de son image auprès de la communauté du logiciel libre depuis près d'un an. L'évolution du projet n'y est pas étrangère. Beaucoup de personnes (re)donnent une chance à Fedora Linux mais ça ne veut pas forcément dire qu'ils restent.
                          On a perdu pas mal monde entre la FC2 et la FC4, ça s'est stabiliser mais la tendance semble s'inverser doucement.
                        • [^] # Re: Départages nuisibles!

                          Posté par  . Évalué à 3.

                          > Ou sont passés les 2 millions d'utilisateurs d'Ubuntu ?
                          > Ont-ils abandonné le libre et retourné chez M$ ?
                          > Ont-ils changé de distribution ?

                          En fait - et il aurait fallu le souligner dès le départ - Mark Shuttleworth dit dans un premier temps « Il y a probablement au moins 8M utilisateurs », et dans un second temps « Il y a plus de 6M utilisateurs ». Donc, et si on prends ses propos au sérieux (manifestement, il laisse des indices pour qu'on ne le prenne pas au sérieux), on ne peut pas affirmer qu'ils ont perdu 2M utilisateurs (« plus de 6M », ça peut être 7, 8, 9 ou 10M).

                          Si je fait ce rappel, ce n'est pas pour chippoter sur les mots, mais ...

                          > La vraie réflexion serait plutôt :

                          ... pour ramener à la vrai réflexion (selon moi) :

                          Pourquoi Shuttleworth reste-t-il aussi évasif sur le sujet (« plus de », « probablement », ...) ?
                          Pourquoi donne-t-il des chiffres si ostensiblement imprécis et inutiles, alors qu'il a sous la main des données plus fiables ?
                          Pourquoi affirme-t-il qu'il n'a pas de moyens de mesurer (c'est du pipeau, il en a, et le cas échéant il ne pourrait même pas donner de telles approximations) ?
                          Pourquoi n'encouragent-ils pas plus activement l'utilisation de popcon (ou smolt, ou autre) à l'installation et à l'upgrade ?
                          Si son problème est de vouloir masquer une fuite des utilisateurs, dans ce cas pourquoi aurait-il dit « plus de 6M » la seconde fois (au point ou nous en sommes, il pouvait dire : « plus de 10M » et hop) ?

                          Les 8M qui deviennent « plus de 6M », à mon sens, c'est plus surement un signe d'un problème avec la divulgation des chiffres que le signe clair d'un problème de fuite des utilisateurs.

                          C'est la question la plus importante. Si l'objectif n'est pas le Ubuntu-bashing, mais, comme l'indique GeneralZod, « d'encourager Ubuntu à rejoindre l'initiative Smolt et/ou publier des statistiques digne de confiance », il faudrait savoir pourquoi, pour commencer, MS est réticent sur ce point (perso, je n'en n'ai aucune idée, les raisons peuvent être multiples). Si on ne sait pas quel est son problème avec ces chiffres, on ne saura pas comment le faire changer d'avis, non ?
                          • [^] # Re: Départages nuisibles!

                            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 0.

                            ... pour ramener à la vrai réflexion (selon moi) :

                            Pourquoi Shuttleworth reste-t-il aussi évasif sur le sujet (« plus de », « probablement », ...) ?
                            Pourquoi donne-t-il des chiffres si ostensiblement imprécis et inutiles, alors qu'il a sous la main des données plus fiables ?
                            Pourquoi affirme-t-il qu'il n'a pas de moyens de mesurer (c'est du pipeau, il en a, et le cas échéant il ne pourrait même pas donner de telles approximations) ?


                            Probablement parce que ce sont de simples estimations à la louche.

                            A une époque ou bon nombre de connections sont natées, que presque tout le monde est en ip dynamique et que apt-get ne t'identifie pas à la mise à jour et qu'il y'a x mirroirs qui ne renvoient pas leurs stats, je vois mal comment il pourrait avoir des données plus précises.

                            Même si tu proposes d'utiliser l'outil smolt ou autre, ça ne reste qu'une proposition et tu ne forcera pas les utilisateurs à le faire. Et comme pour le test de popularité des packages, ça reste une option que beaucoup de monde désactiverai.

                            De toute façon accorder une interview est une démarche marketing. Le marketing étant essentiellement basé sur le mensonge et la tromperie, et tout le monde étant au courant et conscient de cela, y'a vraiment pas de quoi faire un fromage.
  • # .

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

    Amha, ces stats sont fiables pour 1% des utilisateurs.

    Tout geek normalement constitué à plusieurs partitions avec plusieurs systèmes, moi par exemple :
    * une gentoo, mon système de base.
    * une busybox, mon système pour le jour où ça va mal ;-)
    * une FC car pendant un moment je voulais tester la bête ...
    * une edubuntu pour faire l'assistance avec screenshot à ma petite soeur.
    * une debian stable, car je développe quelques trucs à mon temps perdu destinés à un parc debian, ça permet de m'assurer que mes paquets binaires tiennent la route.

    Alors bon, je suis gentooïste, mais j'ai peut être été compté comme utilisateur de debian, mandriva, slack, fedora, centos, arch, pc bsd, free bsd, ...

    Bref, ces stats ça vaut pas un clou, même pas un journal ... (même pas ce post ?)

    Adhérer à l'April, ça vous tente ?

    • [^] # Re: .

      Posté par  . Évalué à 1.

      Si tout le monde est comme toi, alors les stats sont pertinentes.
      Mais au-lieu de "une machine avec seulement Fedora", c'est "un machine avec Gentoo, ....".

      > Bref, ces stats ça vaut pas un clou, même pas un journal ... (même pas ce post ?)

      Ton post ne vaut pas ce journal.
      Enfin il y a les stats et l'évolution des stats. Par exemple F7 a moins bien marché que FC6. Pourquoi ? Peut-être car FC6 est une bonne distribution, a été bien reçu lors de sa sortie, et que les gens ne sont pas passé à F7 (c'est ce que j'ai fait). L'insuccès de F7 peut venir du succès de FC6. Si F8 est un succès (ce qu'on verra avec ces stats qui ne valent pas un clou selon toi), on pourra penser que beaucoup sont passés de FC6 à F8. Si F8 ne fait pas significativement mieux que F7, alors Fedora perd en popularité (au profit d'Ubuntu ? De Centos ?)

      Ces stats ne sont pas parfaites, mais c'est beaucoup mieux que rien, c'est mieux que de pipoter avec du vent.

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