Journal De l'importance d'un code libre: le cas d'école de couchsurfing

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Licence CC By‑SA.
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10
sept.
2011

Bonjour à tous,

ce journal pour parler de CouchSurfing (CS), site d'hébergement dont je suis membre actif (enfin selon les périodes) depuis plusieurs années. Vous pouvez lire la page wikipédia pour plus d'infos, mais en gros le principe est d'héberger pour une durée qui varie d'une personne à l'autre (en général 2/3 jours) des voyageurs de tous les horizons sans contrepartie. Outre les économies qui peuvent être réalisées (pour le voyageur), l'intérêt principal est avant tout les rencontres: découvrir un pays, une ville, un lieu avec des gens qui le connaissent vraiment, dépasser les clichés que nous avons à propos de telle ou telle culture.

CS n'est pas le seul site du genre, mais il est probablement le plus connu désormais, et de ceux que j'ai essayé c'est un des plus pratiques à utiliser.

Le site est basé sur un logiciel propriétaire (ou privateur appelez ça comme vous le sentez), et malgré de nombreuses demandes, ils refusaient de libérer le code avec des justifications plus qu'hasardeuses (curieusement la page a disparu du wiki, mais elle est toujours accessible via le cache google).
De même leur wiki n'est pas (sauf changement ou erreur) sous licence libre; j'ai d'ailleurs toujours refusé la moindre contribution dessus à cause de cela.

Je vous parle de tout ça car CS est actuellement au centre d'une polémique car l'organisation vient de passer (d'autorité) du statut de « à but non lucratif » à celui de « B Corporation » (à but lucratif). Résultat, de nombreux membres se sentent trahis, et souhaitent partir. Seulement, la chose est beaucoup plus difficile du fait de l'absence de liberté dans le code et le wiki. Un code source libre aurait permis de forker le projet afin que les membres mécontents puissent faire un site parallèle plus en adéquation avec leurs idées.
De là ma vient une réflexion supplémentaire: un code libre ne suffit pas pour protéger un service. Outre des choses qui sont techniquement impossibles à protéger (comme la liberté d'étudier le code: comment être sur que le code exécuté sur le serveur est le même que celui dont les sources sont fournies ?), il y a un problème supplémentaire quand on veut forker un projet: l'effet réseau et la possibilité de récupérer ses données.

J'en viens à me dire qu'il faudrait une liberté supplémentaire pour les services: la liberté de récupérer ses données et ses contacts. Alors, est-ce qu'une nouvelle licence qui demanderait de fournir les bases de données de toutes les données publiques au même titre que le code; et qui demanderait également la possibilité de récupérer ses données privées individuellement serait une solution ?

Pour finir, je précise qu'il existe une alternative qui est basée elle sur un code source libre, qui a une gestion nettement plus transparente, et qui est à but non lucratif: http://www.bewelcome.org/ . Ses 2 gros défauts actuels sont un site nettement en dessous de CS, et un manque d'utilisateurs, un peu de bouche à oreille ne lui ferait pas de mal (et peut être quelques contributions au code, personne n'est partant ici ?).

  • # D'un autre coté

    Posté par  . Évalué à 3.

    D'un autre coté si ils veulent se faire de l'argent ils ne vont pas vous offrir le code, c'est bien normal ...
    Et ce n'est pas non plus parce qu'ils veulent se faire de l'argent qu'ils veulent vous voler. Peut être aussi que l'objectif c'est d'avoir des développeurs a plein temps et vivre de leur travail.

    • [^] # Re: D'un autre coté

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

      Le problème est que ça n'avait jamais été présenté comme « ils veulent se faire de l'argent », et je pense que beaucoup de monde ne se serait pas inscrit si ça avait été le cas. À la base c'était présenté comme un site pour « améliorer le monde » (le slogan était « make a better world, couch by couch »: faire un monde meilleur, canapé par canapé) enfin bref, dans un esprit d'hospitalité, d'ouverture, de partage; complètement à l'opposé d'un but lucratif.
      Et on peut avoir des développeurs à plein temps tout en restant à but non lucratif (exemple au pseudo-hasard: la MoFo).

      • [^] # Re: D'un autrecoté

        Posté par  . Évalué à -8.

        À la base c'était présenté comme un site pour « améliorer le monde » […] enfin bref, dans un esprit d'hospitalité, d'ouverture, de partage; complètement à l'opposé d'un but lucratif.

        Ah oui bien sûr, l'argent c'est le mal, d'ailleurs j'imagine que tu ne travailles pas et que tu élèves des chèvres dans le Larzac ?

        • [^] # Re: D'un autrecoté

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.

          Sans vouloir faire mon chieur, ça m'a l'air d'être un sacré boulot d'élever des chèvres dans le Larzac. =p

        • [^] # Re: D'un autrecoté

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

          Oulah, que d'agressivité.

          Déjà il y a une nuance entre gagner sa vie, et un but lucratif; comme dit plus haut tu peux très bien avoir un but non lucratif et avoir des salariés. Je vais faire un truisme mais avec un but lucratif le but est de faire de l'argent, or ce n'est pas du tout l'esprit annoncé, et utilisé comme tel dans cette communauté.

          d'ailleurs j'imagine que tu ne travailles pas et que tu élèves des chèvres dans le Larzac ?

          Ben figure toi que tu n'es pas tombé très loin.

          • [^] # Re: D'un autrecoté

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            comme dit plus haut tu peux très bien avoir un but non lucratif et avoir des salariés

            Yep, il y a une tonne d'associations à but non lucratif (Loi 1901 tout ça, en France) qui sont une bonne vache à lait pour leurs salariés (puisque seule l'association n'a pas le droit d'avoir de bénéfice, du coup tout passe miraculeusement sur le salaire, bingo)

            L'association à but non lucratif, une des meilleurs moyens de se faire de la thune (bref, du lucratif), en faisant en plus croire aux autres qu'on est un gentil.

            • [^] # Commentaire supprimé

              Posté par  . Évalué à 10.

              Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

          • [^] # Re: D'un autrecoté

            Posté par  . Évalué à 10.

            Laisse-moi deviner: tu travailles bien dans le Larzac, mais tu es chez Apple dans le département marketing.

            Tu te sens donc plutôt éleveur de moutons!

            Hein? On n'est pas vendredi?? Meuh, m'en vais me faire une i-semaine pleine de vendredi moi!!

      • [^] # Re: D'un autre coté

        Posté par  . Évalué à 5.

        En même temps le slogan "créer un monde meilleur" c'est un peu galvaudé, et pipo...

      • [^] # Re: D'un autre coté

        Posté par  . Évalué à 4.

        Je suis en partie d'accord avec toi. Dans ton journal tu dénonce qu'ils veulent se faire de l'argent, c'est sur que c'est glop de changer comme ça.
        Mais ça ne veut pas non plus dire que ce sont devenus des méchants. Il faut voir ...

        • [^] # Re: D'un autre coté

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

          Le but lucratif c'est le débat actuel au sein de la communauté, je l'ai surtout évoqué pour expliquer la situation; le sujet de mon journal était plutôt la possibilité de se protéger d'une dérive d'un site, et avoir les outils pour créer une communauté parallèle (forker donc) en cas de problème dans l'évolution. Dans les logiciel libres classiques, c'est un élément important, une force de la philosophie; la problématique d'un service en ligne est un peu plus compliquée, et le logiciel libre ne résout qu'une partie (certes très importante) de la chose.

          Ceci dit le but lucratif me dérange effectivement à titre personnel, mais ce n'était pas le sujet principal de mon journal.

          • [^] # Re: D'un autre coté

            Posté par  . Évalué à 1.

            "La récupération de tes données". C'est effectivement cette impossiblité qui enferme les utilisateurs et la très grande majorité des sites joue la dessus.
            Google par exemple donne souvent la possibilité de récupérer les données (toujours ? je ne sais pas).
            D'autres services comme Flickr font pareil.

    • [^] # Re: D'un autre coté

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Contrairement à ce que tu sembles supputer, il est tout à fait légal pour une organisation à but non-lucratif de gagner de l'argent, mais c'est alors un simple moyen pour par exemple embaucher des développeurs à plein temps. Par exemple le projet gnu, ou l'april.

      En revanche, il n'est point possible pour le président d'une association de décider de verser un pourcentage arbitraire des revenus de l'association sur son compte privé, contrairement à un patron d'entreprise. C'est là la différence majeur.

    • [^] # Re: D'un autre coté

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      D'un autre coté si ils veulent se faire de l'argent ils ne vont pas vous offrir le code

      Gni ??
      Ils sont typiquement dans une activité de services. La valeur, celle actuelle et celle crée, repose sur deux éléments : La réputation du site. La base de donnée des utilisateurs. Alors, de quel code parles tu ? Du langage sql d'accès à la base ? haha :) Le code du site web, ils s'en foutent, le garder proprio est juste un vieux réflexe d'un cerveau reptilien mal compensé ;p

      D'ailleurs les chieurs ne s'y trompent, eux. Ils demandent la "libération" de la base de donnée utilisateurs. Mouhahaha moi ça me fait penser à, il y a quelques années, ceux tentant de justifier le téléchargement sauvage sur le dos des valeurs du logiciel libre.

      Rien n'empêche chaque utilisateur de "libérer" ses propres données, personnelles et privées. Et de rejoindre un autre service si la politique de celui-ci ne leur convient plus. Ça ressemble fort à une tentative de manipulation, au pire. Au mieux, a un buzz crée artificiellement, pour pas grand chose, afin de faire de la publicité à peu de frais. Ils ont certainement atteint le point de non-retour, où ils savent qu'une grande partie des utilisateurs ne changera plus de services, et où la base est suffisante pour justifier correctement une activité commerciale. Bref, quelque soit la raison sous jacente, c'est quant même bizarre que ceux gueulant aujourd'hui ne l'ai pas fait plus tôt, afin de proposer un site à code libre. Comme Goffi l'as certainement fait. Mais que la revendication d'une "libération" (touss) de la base de donnée soit la seule revendication qui porte, pose question.

      Donc, il n'y a pas l'intérêt à ta phrase, ici dans ce contexte, Watchwolf. Le code du site peut très bien être libre sans impacter en rien l'activité commerciale émergente. On est vraiment dans le service, et basé sur une quantité d'utilisateurs. Enfin, merci à Goffi pour son journal, pour faire découvrir bewelcome, qui doit avoir un niveau un peu plus sympa que celui de CS, qui risque de commencer à ressembler au tf1 du couchsurfing avec la future probable augmentation des utilisateurs (...)

      • [^] # Re: D'un autre coté

        Posté par  . Évalué à 3.

        Ils sont typiquement dans une activité de services. La valeur, celle actuelle et celle crée, repose sur deux éléments : La réputation du site. La base de donnée des utilisateurs. Alors, de quel code parles tu ? Du langage sql d'accès à la base ? haha :) Le code du site web, ils s'en foutent, le garder proprio est juste un vieux réflexe d'un cerveau reptilien mal compensé ;p

        Pas d'accord. Les utilisateurs ont leurs petites habitudes avec l'interface et les fonctionnalités du site. Si le code est libre, c'est assez simple de mettre en place un fork sans base de données. Si une masse critique d'uilisateurs de CS ne sont pas d'accord avec la nouvelle politique, ils passeront sur ce fork qui deviendra donc une alternative viable.

        Si le code source est fermé, 10 équivalents pas forcément bien codés vont apparaître, et les récalcitrants vont se répartir dessus sans qu'aucun ne se dégage nettement. Donc le site original reste la référence malgré son changement de statut. Ici, en n'ayant pas ouvert le code, CS a assuré sa survie.

        • [^] # Re: D'un autre coté

          Posté par  . Évalué à 2.

          les forks c'est comme les auvergnats, quand il y en a un ça va, c'est quand il y en a plusieurs qu'il y a des problèmes.

          visiblement l'enjeu pour certains c'est de repomper le principe et refaire la même chose avec les mêmes données, enfin les mêmes utilisateurs, au cas où CouchSurfing tourne mal.

          soit, l'interrogation est louable et on peut se poser la même question pour tout autre site communautaire qui dépasse les 90 % de part de marché dans son créneau précis, genre au hasard Facebook et autres Crétins d'Avant.

          maintenant je ne vois pas comment le fait que le code (et les données) soient disponibles (un peu comme Wikipedia fait) va magiquement empécher qu'il y ait plusieurs forks (ou plutôt plusieurs installations de la même application à un chouia près), surtout dès que les personnes concernées vont commencer à se foutre sur la gueule pour des raisons au ras des paquerettes : on va se retrouver avec 10 clones sans qu'aucun ne se dégage vraiment.

  • # Une petite précision

    Posté par  . Évalué à 10.

    Il y a une confusion dans cette phrase:

    Je vous parle de tout ça car CS est actuellement au centre d'une polémique car l'organisation vient de passer (d'autorité) du statut de « à but non lucratif » à celui de « B Corporation » (à but lucratif).

    Une B corp est une entreprise à but lucratif certifiée par B Labs comme étant bénéfique (bénéfit).
    Donc couchsurfing: entité à but non lucratif -> entité à but non lucratif + certification b corp.

    La décisions de passer de non lucratif à but lucratif n'a rien à voir avec la certification b labs mais a à voir avec la manière dont ils veulent gérer leur société. taxes, lois, salaires, tout est différent selon le cadre légal choisi (exemple: la mozilla fondation a créé la mozilla corporation pour gérer une partie des bénéfices et du travail).
    Ils ont donc choisi de devenir une entité à but lucratif.

    Ensuite, ils ont décidé de se certifier b corp pour affirmer qu'ils mettaient toujours le but "bénéfique à la société/humanite/environnement/planète/univers/whatever" en premier devant les profits ce qui est un changement de mentalité dans la manière de conduire du bizness aux US (en tout cas, c'est leur objectif: le b de corp est un jeu de mot sur B dans le sens de B (alternatif, comme les B movies), Benefit (bénéfique) et BE (rappel de l'importance de l'être sur l'avoir)).

  • # Open Database License

    Posté par  . Évalué à 1.

    Alors, est-ce qu'une nouvelle licence qui demanderait de fournir les bases de données de toutes les données publiques

    Imposer une condition sur l'utilisation que tu fais du logiciel va à l'encontre de la conception usuelle du libre. Par exemple, la licence GPL indique explicitement et à dessein qu'on peut utiliser les logiciels pour tout usage, elle n'impose aucune condition du genre « votre base de données devra ... ».

    Les années passées ont montré qu'il y a un business-model même quand on laisse son code en téléchargement, parce que le logiciel est devenu une chose commune, et la principale richesse est devenue le contenu, la base de donnée. Une licence qui obligerait à céder ses bases de données aurait des chances de ne jamais être utilisée par des entreprises (ou par les personnes qui ouvrent une association en ayant en tête qu'éventuellement ils la transformeront en entreprise).

    Même pour des données publiquement disponibles, une base de données est protégée en tant que telle (p.ex. tu ne peux pas scanner un annuaire et revendre la liste, même si l'annuaire est en accès gratuit sur le net). Mais si tu ouvres un service libre et que tu souhaites faire un pas de plus, tu peux toujours mettre les contenu textuel et artwork sous licence CC et la base de données sous Open Database License (ODbL)*.

    • [^] # Re: Open Database License

      Posté par  . Évalué à 3.

      Une réponse toute simple.

      A l'époque du début du logiciel libre, on imposait la condition que le code soit accessible et modifiable etc. Au début personne n'y croyait. Pour les entreprises, la richesse était dans le code. Elles voulaient garder la main-mise.

      Aujourd'hui les choses changent. On se rend compte qu'il vaut peut-être mieux libérer le code afin de multiplier la richesse apportée par chacun.

      Maintenant, au début des initiatives opendata, on commence à demander que les données soient librement accessibles (et modifiables ?). Au début personne n'y croit. Pour les entreprises, la richesse est dans les données. Elles veulent garder la main-mise.

      Demain les choses changeront. On se rendra peut-être compte qu'il vaut mieux libérer les données afin de multiplier les richesses apportées par chacun ?

      Si des licences libres ont pu aider à libérer du code, peut-être que d'autres licences libres pourront aider à libérer des données ?

      • [^] # Re: Open Database License

        Posté par  . Évalué à 7.

        Demain les choses changeront. On se rendra peut-être compte qu'il vaut mieux libérer les données afin de multiplier les richesses apportées par chacun ?

        Ca va contre le respect de la vie privée. J'ai pas envie que mon email ou mes coordonnées soient disponibles en clair en dehors de ma décision de les publier, sous prétexte qu'ils sont dans une BDD.
        Je suis contre le vote électronique. S'il devait avoir lieu, je voudrais que ce soit des logiciels libres avec un controle de l'intégrité des binaires devant témoins comme on controle maintenant le recomptage, mais je ne voudrais pas pour autant que mon vote soit connu de tous.
        D'autres exemples? Les données médicales?

      • [^] # Re: Open Database License

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Si des licences libres ont pu aider à libérer du code, peut-être que d'autres licences libres pourront aider à libérer des données ?

        Cool, même plus besoin d'acheter des listing d'adresse email, la licence obligera le gestionnaire de base de donnée de me filer toutes ses adresses email (et son mot de passe qui va avec, même plus besoin de craquer le mot de passe).

        Le hic, c'est que les données ne sont pas toutes anonymes, et donc c'est techniquement impossible de faire une licence qui précise ce qu'on doit libérer de ce qu'on doit pas. Ensuite, ben on est vraiment pas la : déjà, l'AGPL a une part ridicule dans les licences libres. Donc si déjà on pouvait avoir les logiciels des services web avant leurs données...

        • [^] # Re: Open Database License

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

          Tu noteras que j'ai fait le distingo entre données publiques et privées. Pour les données publiques (dans le cas présent, le wiki en est un exemple), une licence libre type CC By-Sa suffirait (avec une possibilité de télécharger la base, parce que s'il faut parser les pages à la main, c'est pas gagné).
          Ce qu'il manque principalement, c'est un moyen de récupérer de manière privée ses propre données, dans le cas présent son profile, ses contacts, tous les messages qu'on a reçu ou envoyé, toutes les références qu'on a laissé ou reçu, etc, afin de pouvoir exporter son profile quand on veut quitter le site, enfin bref un moyen d'empêcher l'enfermement d'un utilisateur et de limiter l'effet réseau.

          • [^] # Re: Open Database License

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Je pense te suivre sur ce que tu voudrais faire. Mais pour le mettre en terme juridique, ça doit pas être évident. Bon, maintenant, c'est effectivement sans doute ce que disaient les gens avant que la GPL existe.

          • [^] # Re: Open Database License

            Posté par  . Évalué à 4.

            Ce qu'il manque principalement, c'est un moyen de récupérer de manière privée ses propre données, dans le cas présent son profile, ses contacts, tous les messages qu'on a reçu ou envoyé, toutes les références qu'on a laissé ou reçu, etc, afin de pouvoir exporter son profile quand on veut quitter le site, enfin bref un moyen d'empêcher l'enfermement d'un utilisateur et de limiter l'effet réseau.

            Je comprends mieux, en fait tu veux que l'entité qui gère le service établisse une sorte de contrat social où elle garantisse les droits des utilisateurs, en fait les reconnaisse comme contributeurs plutôt qu'utilisateurs, fournissent des moyens techniques d'accéder à leurs données et garantissent leurs droits sur leurs contributions si elle venait à changer ses statut, par exemple en devant leur demander la permission de changer les licenses, en laissant les moyens techniques de récuparation des données disponibles pendant un délai de grace pour récupérer/sortir leurs données, etc etc.

            Si c'est bien ce que tu veux, ça pose "le problème" de poser la question du changement de statut dès la formation de l'entité même si elle n'a pas l'intention à ce point de le faire.

            Il y a l'exemple du data liberation front chez google pour la partie technique, mais toi tu veux en plus, un contrat social (à mon avis) plutôt qu'une license.

  • # Bref

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    C'est le moment de lancer un site alternatif gratuit!

    Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

  • # Hospitality Club

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    Deux mots : « Hospitality » et « Club ».

    HC existait avant CS et même s'il a été devancé par ce dernier (grâce notamment à un site plus agréable), il reste très actif, à but non lucratif et avec un code source libre (ou en cours de « libération », j'ai pas suivi l'affaire).

    Et la lecture de cet article est édifiante :
    http://volunteerwiki.hospitalityclub.org/couchsurfing-for-profit-business-now

    À bientôt sur HC!

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