Journal Le « cloud computing » en question sur France Culture

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6
12
déc.
2008
En cette fin de matinée, l'émission « Place de la toile » (France Culture) mettait à l'honneur le fameux « cloud computing ».

Je n'en ai entendu qu'un très bref extrait, les parties en présence semblent intéressantes et le débat réfléchi.
Grosso-modo on y entend parler d'interopérabilité (dont quelques affirmations naïves me semble-t-il), de logiciels libres et probablement de respect de la vie privé.

N'a-t-on pas une traduction francophone pour ce fameux terme ? «_Réseau flou_» me semblerait assez bien approprié.

Sinon, si vous avez réussi à échapper au « cloud computing », sachez qu'il s'agit de la mise en œuvre de la théorie selon laquelle le réseau est l'ordinateur (« the network is the computer »). En clair, on crée, modifie, enregistre, stocke ses données (vidéo, bureautique, photos personnelles, etc.) quelque part dans le nuage — et oui, la toile c'est passé de mode, bienvenue dans le vocable du Web_2.0++. Ensuite on y a accès depuis n'importe quel équipement connecté au fameux nuage.
Alors oui, on le fait depuis des années avec IMAP par exemple, mais bon les protocoles du siècle dernier sont absents des grilles de business loto…

Pour la baladodiffusion de « Place de la toile », c'est ici :
http://radiofrance-podcast.net/podcast/rss_10465.xml

Je crois que l'émission restera une semaine.
  • # informatique dans les nuages

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    N'a-t-on pas une traduction francophone pour ce fameux terme ?

    Bien sur que si : informatique dans les nuages

    the network is the computer

    Le slogan de Sun d'il y a 10 an....
  • # Interessant mais...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

    .... ça part un peu dans tous les sens...
  • # Je souscris totalement à ce que disait Denis Bodor

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    dans un éditorial récent

    http://www.gnulinuxmag.com/index.php/2008/10/31/edito-gnulin(...)

    ウィズコロナ

  • # Rien à voir

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    quelque part dans le nuage — et oui, la toile c'est passé de mode

    C'est surtout deux termes différents. La toile, ça fait référence aux liens hypertextes, qui forment une "toile" dont les noeuds sont les pages. Le "nuage" de cloud computing désigne le fait que les ressources utilisés(du stockage dans le cas des données) se trouvent répartient quelque part parmi des milliers de serveurs sans qu'on est trop à s'occuper où, ce qui n'a rien à voir avec le web. Bref, a par demandé d'utiliser le même terme pour deux choses complètement différentes, j'ai du mal à voir où tu veux en venir.

    Ensuite, concernant IMAP, tu dis encore n'importe quoi : le serveur IMAP peut être sur un simple serveur dans ton garage. Par contre, de l'imap "dans les nuages" existe bien : c'est ce que t'as avec gmail, et sûrement bien d'autres gros providers. Tout comme le serveur web.

    A mon avis, tu répugnes aveuglément le "cloud computing" simplement parce que certains y voient aveuglément la réponse à tous les maux. Le cloud computing, c'est juste une façon de faire la même chose qu'avant, mais différemment, avec ses avantages et ses défauts. C'est intéressent dans certains cas, ça l'est moins dans d'autres. Et chier sur le cloud computing c'est certainement aussi crétins que de suivre a font la mode comme le décideur pressé qu'a lu l'article de 01net.
    • [^] # Re: Rien à voir

      Posté par  . Évalué à 5.

      Le cloud computing c'est surtout un mot de business loto web 3.14 pour désigner quelque chose qui existe depuis des décennies, et qui a besoin d'une nouvelle désignation pour ne pas faire has been - et même pour faire "in" parmi les décidors praissés.

      Ce qui ne remet pas en cause son intérêt intrinsèque quand employé (le concept, pas forcement le mot) par des gens équipés de cerveau ayant un but rationnel (ouai bon ok ça fait beaucoup de conditions tout ça ;)
      • [^] # Re: Rien à voir

        Posté par  . Évalué à 2.

        Joël de Rosnay nous a asséné tellement de buzzwords que je n'ai pas été capable de tous les cocher sur ma grille, il y en avait même de nouveaux. Et aussi des marques.
        L'enthousiasme fatigant des intervenants pour tout ce qui a trait à la nouveauté était trop transparent pour ne pas laisser voir que c'est leur métier que de vendre des nouveaux concepts (le mot important c'est nouveau, pas concept).

        J'ai noté qu'on ne met pas beaucoup de photos en ligne, mais qu'on a "pas grand chose sur le cloud".

        Petite séance d'initiation au vide verbal :
        Les gens qui se baladent (!) sur le cloud sont des "ghosts". Des "digital ghosts". Et comme l'intérêt de la chose est de faire des statistiques, on analyse des "digital ghosts crowds".


        Les problèmes liés à la propriété intellectuelle ont été mentionnés, et pas mal de bonnes choses, je me dois de le dire.

        La semaine dernière cette émission avait invité un libriste de spip et de Brest, et un gars de la mairie de Brest si ma mémoire est bonne. Ma petite amie avait tout compris.
    • [^] # Re: Rien à voir

      Posté par  . Évalué à 2.


      C'est surtout deux termes différents.

      Différence que j'ai du mal à cerner. En effet, la seule interface utilisateur du « nuage » reste l'interface « web » (la toîle donc). Parce que sinon, si le nuage est en fait la partie immergée, c'est qu'il s'agit tout bêtement du « réseau » (au sens large donc).
      Excuse moi, mais j'ai du mal à comprendre l'intérêt dans l'usage de ce mot, si ce n'est pour faire passer de nouveaux produit « cloudy ready ». Ce n'est pas forcément une mauvaise chose en sois, mais je n'aime pas qu'on essaye de me faire prendre des vessies pour des lanternes, c'est tout.

      Ensuite, concernant IMAP, tu dis encore n'importe quoi

      Ben merci :) …et tout ça pour dire que finalement on peut bien faire du « cloud computing » avec de l'IMAP. Mais heu, je t'ai fais du mal dans une autre vie ?

      A mon avis, tu répugnes aveuglément

      En fait mon journal n'a été pensé que pour présenter l'émission en question, laquelle me paraît digne d'intéret.
      Certe, j'ai rajouté une petite pointe d'humour sur le côté « amusant, assez poétique, mais pas très sérieux » du sujet (je n'y suis pour rien, c'est la première chose qui m'est venu en tête quand on m'a présenté le sujet pour la première fois). Mais de là à me faire un procès d'intentions… Elle ne t'as pas plu l'émission ?
      • [^] # Re: Rien à voir

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Parce que sinon, si le nuage est en fait la partie immergée, c'est qu'il s'agit tout bêtement du « réseau » (au sens large donc).

        Pas forcément. On peut très bien imaginer une application tournant sur le poste local, mais stockant ses données "in the cloud". Par exemple, une entreprise qui aujourd'hui développe une application répartie va typiquement créer la partie client qui grosso modo fournira une interface à l'utilisateur, et la partie serveur qui s'occupera des contrôles, d'éventuels traitement d'informations, et du stockage.
        Avec une conception "classique", tu achètes/loues un/des serveur(s), tu prends un/des admin(s), tu colles une DB et tu déploies ton appli.
        Et bien, avec le "cloud computing", on a aujourd'hui un autre choix : la partie serveur peut-être conçu pour tourner sur des ferment de serveurs qu'on ne contrôles pas directement, dont on se contente de louer les ressources nécessaire. Et là, on ne parle pas de web, l'utilisateur utilise le même client lourd qu'avant et n'y verra que du feux.

        et tout ça pour dire que finalement on peut bien faire du « cloud computing » avec de l'IMAP.
        Bin, pourquoi pas. Dans ce cas, l'IMAP n'est que l'interface qui te permet de communiquer avec la ferme de serveur. Ton erreur est de dire que l'imap EST du "cloud computing", ça c'est faux.

        Mais heu, je t'ai fais du mal dans une autre vie ?
        Il ne faut pas prendre ma réaction trop personnellement, hein ! ;) C'est juste qu'ici, les concepts dont les marketeux se sont emparés se trouvent critiqués. Ce qui est dommage, car fondamentalement, les concepts peuvent eux être intéressents.

        Sinon, concernant l'émission, si c'est pour entendre du flan de "le Cloud Computing, c'est top moumoutes, ça évites les pannes et ça fait gagner 3cm" contre la version opposé qui va nous expliquer qu'il faut surtout pas y toucher, ça mort, ça coûte plus chère que notre solution Truc Server 200x et les licences sont des cancers, bin, j'aime autant ne pas perdre mon précieux temps ;).

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