jelo a écrit 37 commentaires

  • [^] # Re: Une bonne chose !

    Posté par  . En réponse au journal Je m'en fous, je n'ai rien à me reprocher. Évalué à 0.

    Je trouve que ton exemple est mal choisi.
    Je cherche sincérement de bons exemples de dérives de ce dispositif, et l'exemple de la vente des données aux publicitaires n'est pas très marquant / inquiétant. C'est chiant mais pas vraiment gênant non plus (même si, je le concède, ce serait une pratique révoltante).

    Est-ce que vous auriez de vrais exemples d'atteinte grave à la vie privée ? (autres que l'amant et sa femme hein !)

  • # Une bonne chose !

    Posté par  . En réponse au journal Je m'en fous, je n'ai rien à me reprocher. Évalué à 5.

    Quand on voit la manière de conduire de beaucoup, je ne vois pas où est le problème.
    Les flics ont autre chose à faire que de surveiller la conduite des gens (franchement, payer des fonctionnaires pour ça c'est la lose) et les conducteurs sont incapables de se réguler eux-même.

    Perso, si je fais une connerie et que je suis verbalisé, je ne vais pas me plaindre, j'assume comme un grand.
    D'ailleurs, le nombre de trucs à ne vraiment pas faire n'est pas grand : griller un feu, un stop, excès de vitesse, sens interdit, doubler comme un porc et "oublier" ses clignotants. La base de la conduite quoi.
    Où est le scandale à surveiller ces infractions, pour lesquelles les exceptions sont ultra rares, automatiquement ?

    (J'ai l'impression d'avoir fait un commentaire Zenitram, non ?)

  • [^] # Re: L'Histoire se répète.

    Posté par  . En réponse au journal Windows 8, échec responsable de la baisse des ventes de PC, Microsoft condamné. Évalué à 2.

    Sony a aussi toujours perdu de l'argent sur la console, c'est sur le reste qu'ils se font de l'argent.

  • [^] # Re: le concept

    Posté par  . En réponse au journal Création d'un FabLab à Cholet (49). Évalué à 2. Dernière modification le 19 février 2013 à 12:25.

    Désolé de le dire alors, mais ça n'est pas très clair …

    What is a fab lab?
    Fab labs are a global network of local labs, enabling invention by providing access to tools for digital fabrication
    What's in a fab lab?
    Fab labs share an evolving inventory of core capabilities to make (almost) anything, allowing people and projects to be shared

    Concrètement, on y fait quoi ?

  • # Invalidation de deux élections

    Posté par  . En réponse au journal Le vote électronique validé par le conseil constitutionnel. Évalué à 10.

    À noter également l'invalidation de l'élection de deux députées PS (Corinne Narassiguin et Daphna Poznanski-Benhamou) des Français de l'étranger : http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/02/15/le-conseil-constituionnel-annule-l-election-de-deux-deputees-ps-des-francais-de-l-etranger_1833158_823448.html.

    Dans les deux cas, l'élection a été annulée suite à des "maladresses" financières dans les comptes de campagne.

    Le drame, c'est qu'on risque de récupérer Frédéric Lefebvre …

  • [^] # Re: Quelle bonne idée !

    Posté par  . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 1.

    Et sinon, t'habites / tu bosses où ?

  • # Très intéressant

    Posté par  . En réponse au journal Linux et la CNC. Évalué à 8.

    Merci beaucoup pour ce partage. J'aime beaucoup les journaux travaillés et qui racontent un métier et ses outils. Surtout quand c'est un domaine que je ne connais pas du tout.

    C'est quelque chose que je ne trouve que sur LinuxFr !

  • [^] # Re: Réflexions sur le réseau social

    Posté par  . En réponse au journal Le futur de Jappix. Évalué à 0.

    J'ai été obligé de pertinenter à cause du XKCD.
    Mais je crois que pour que la règle du +10 s'applique, il vaut mieux le mettre en inline.

  • # Et elle est où l'innovation ?

    Posté par  . En réponse au journal Le futur de Jappix. Évalué à 7.

    Pour ceux qui n'auraient pas le temps de lire, je vous résume (librement) la conclusion.

    "On va révolutionner la communication comme cela n'a pas été fait depuis les années 1980 en permettant de poster des messages auxquels on peut ajouter des photos, des vidéos, des PDFs … Ces messages seront limités à 700 caractères."

    Le souci c'est que tous les autres réseaux le font déjà, alors présenter ça comme une innovation … C'est pas un peu contradictoire avec l'article lui-meme ?

  • [^] # Re: Bonne nouvelle?

    Posté par  . En réponse au journal Fin de la limitation de la puissance des motocyclettes à 100ch en France. Évalué à 0.

    Il ne faut pas hésiter à traiter les trompettistes du métro à l'australienne, avec de belles menaces de mort.

  • [^] # Re: Nautilus ou autre GUI

    Posté par  . En réponse au journal Android 4 et MTP sous GNU/Linux. Évalué à 2.

    Sur mon Wildfire S, j'ai installé un port de CM9 (ICS donc) fait par Andreas Schneider.
    Avant cela, j'avais une ROM Orange toute pourrie et c'est un vrai bonheur.
    Même si tout est en bêta (aussi bien CM9 que le port), c'est fluide et tout marche pour moi sauf le GPS (mais l'auteur dit que cela marche chez lui, à tester donc).

    Quelques URLs intéressantes :
    - http://forum.xda-developers.com/showthread.php?t=1444554
    - http://blog.cryptomilk.org/
    - http://code.google.com/p/cm9-wildfires/

    À noter qu'il n'y a pas de MTP sur cette version mais bien un montage USB traditionnel. Je ne sais pas si cela tient à CM9. J'ai un Android ICS sur une tablette et là je dois effectivement souffrir MTP.

  • [^] # Re: linuxfr n'est pas soumis

    Posté par  . En réponse au journal Élection présidentielle en France. Évalué à 3.

    Sommaire

    Pour ceux que cela intéresse, je me permets d'apporter quelques éléments succincts (et très simplifiés) sur ce que l'on appelle les "politiques keynésiennes", les critiques adressées à celles-ci et les nuances avec ce que Keynes a écrit lui-même.

    Keynes

    Keynes s'oppose aux économistes néoclassiques du 19ème siècle qui adhèrent à la loi de Say. Celle-ci postule qu'il n'existe pas de marchés désequilibrés à long terme : pas de chômage (sauf un taux résiduel qui correspond aux petites périodes entre deux emplois, entre deux statuts et aux chômeurs volontaires), pas de monopoles ou d'oligopoles, pas d'inflation, etc. Tout cela découle des hypothèses sur les agents économiques (ceux-ci connaissent l'économie et ses rouages et prennent des décisions purement rationnelles) et sur le fonctionnement des marchés.
    Keynes considère lui, dans la Théorie générale que les marchés sont incapables de s'auto-réguler et que l'on est le plus souvent dans des équilibres sous-optimaux (chômage, offre supérieure à la demande sur les marchés des biens et services, etc.). Cela est dû à deux phénomènes principaux : la thésaurisation (certains agents n'emploient pas leur argent pour consommer ou investir mais laissent une partie de la monnaie sortir du système économique) et l'incertitude (on ne connaît pas le futur et on agit en fonction de prévisions personnelles).

    Les politiques keynésiennes

    Ce que l'on appelle les "politiques keynésiennes" sont un ensemble d'outils et de principes déduits par des héritiers de Keynes.
    Ces politiques ont été formalisées entre autres par John Hicks et Alvin Hansen au sein du modèle IS/LM.

    L'Etat peut influer sur les marchés par deux outils :
    - la politique budgétaire : l'Etat investit et par ce fait influe sur la demande (voir le mécanisme du multiplicateur keynésien)
    - la politique monétaire : l'Etat fixe le taux d'intérêt et permet une relance par le crédit

    Keynes ne formule pas à proprement parler de théorie de la croissance : il raisonne essentiellement à court terme et explique comment lutter contre des crises passagères. Trente ans de déficit budgétaire, ça n'est pas très keynésien.

    Les années 1950-1990

    Pendant toutes les 30 Glorieuses (1945-1973), ce sont des politiques d'inspirations keynésiennes qui sont appliquées, surtout aux Etats-Unis où les économistes (à majorité keynésienne à cette époque) conseillent fortement les différents gouvernements.
    On met en place un "policy mix" (politique budgétaire + politique monétaire) qui permet de faire un réglage fin de l'économie et de fixer les niveaux des différents indicateurs économiques.

    Les années 70 sont marquées par deux grandes crises (73/79) qui mettent fin à la croyance d'une toute puissance des politiques keynésiennes : les gouvernements ne parviennent pas à juguler ces crises avec les politiques de relance traditionnelles qui sont devenues inefficaces.
    C'est le grand retour des économistes libéraux : Milton Friedman en tête, pilier du monétarisme moderne et qui explique les crises comme causées par le keynésianisme et différents facteurs qui conduisent au dérapage de la courbe de Phillips. En résumé : l'efficacité de l'intervention de l'Etat n'est que passagère, au bout d'un certain temps les agents comprennent son impact sur l'économie et agissent en conséquence.
    Pendant les 30 ans qui précèdent les crises de 73/79, les économistes étaient persuadés qu'existait une relation inverse entre chômage et inflation. Au travers d'une politique monétaire laxiste, l'Etat pouvait choisir de laisser monter l'inflation et de faire diminuer le chômage. Pour Friedman, Le déficit et la politique monétaire sont des instruments dangereux que l'Etat ne doit pas exploiter.
    C'est surtout vrai pour la politique monétaire et c'est le fondement de l'objectif d'inflation faible des banques centrales contemporaines : celles-ci ne doivent pas être tentées d'appliquer une politique de relance monétaire sous peine de laisser monter l'inflation sans aucun gain pour l'économie.

    Les années 80 sont marquées par le retour aux affaires des droites libérales (Reagan aux Etats-Unis et Thatcher en Grande-Bretagne), des politiques de rigueur budgétaire et monétaire.

    Sur les ravages de l'ultra-libéralisme et du marché auto-régulateur, et dans la veine de Marx, je vous invite à regarder Karl Polanyi et son ouvrage La Grande Transformation.