Je reviensi à la bonne configuration d'un OS : le pb est qu'il faut la réaliser et la maintenir. Hors, les "experts" de l'EN ne dispensent aujourd'hui que des cours sur Windows ou des logiciels en environnement Windows. D'où la nécessité de mettre les mains dans la machinerie Linux (l'Inconnue) si celle-ci est installée.
D'après moi, le véritable problème à l'introduction de Linux est la non-préparation du corp enseignant. La responsabilité en incombe à l'EN, qui doit (à sa décharge) gérer les différents types de formation (il n'y a pas que l'informatique à l'Ecole) et les compétences déjà existantes chez les enseignants.
Qui accepterait d'utiliser un outil qu'il ne connait, ou qu'il n'a jamais expérimenté ?
Voilà pur ce que je pense être l'état des lieux.
D'un autre côté, les implications de la licence MS sur le PC de l'élève (= acheter d'autres licences personelles adequat de manière à ce que tout soit compatible), fait peser de très lourdes menaces.
Je n'avais pas entrevu le pb TCPA, d'ailleurs je ne l'envisageait pas encore car les premiers BIOS sont seulement en train de sortir, et (je pense) ils ne sont pas encore accessibles au grand public.
Ce (futur ?) pb de partage de fichiers devrait être mis plus en avant, ce qui obligerait l'EN à former (plus que sensibiliser) au plus vite et au mieux , les profs aux LLs.
Le seul pb de la débrouille, c'est que ça demande du temps. Et je ne suis pas sur que les profs on du temps à donner , pendant ou en dehors de leurs heures de boulot.
Il est bizarre de voir l'évolution de cette affaire. Récemment (il y a 3ou 4 jours), j'avais lu qu'aucune accusation ne pouvait être lancée contre le noyau Linux et que SCO ne l'envisageait même pas.
Si quelqu'un, expert en kernel, pouvait donner une explication sur la justification d'une telle "attaque", j'en serais ravi.
Pas d'accord avec une prise de position aussi entière !
Les logiciels libres, ce sont les OS mais aussi les autres programmes/projets.
Dans l'EN, il existe une génération de personnes (les profs) qui n'ont jamais connu (je généralise un peu; pour les profs adeptes du LL, excusez-moi!) que Windows. Il faut donc une transition en douceur, non pas pour les enfants (dont les facultés d'adaptation étonnantes leur permettront de franchir aisément le pas) mais pour ces personnes moins jeunes.
C'est pour ça que je pense qu'il est mieux d'intégrer les LLs d'abord sur une plateforme Windows plutôt que de mettre tout le monde directement dans le bain (ce qui peut créer des résistances difficiles ensuite à éliminer).
En cela, je crois que cette position défend aussi les LLs, sans être trop radical.
Il ne faut pas oublier que seul l'utilisateur final aura le dernier mot, car c'est vers lui qu'il faut aller pour ouvrir Linux et les LLs au plus large public.
Attendons que la formation (implication réelle de l'EN) et le temps des générations fassent leur effet et nous aurons très bientôt, de manière quasi-naturelle, une volonté d'apprendre l'"informatique" sur une plateforme complètement libre.
Tu m'excusera de ne pas avoir trouvé les bons mots concernant le deuxième point: la maîtrise des ressources, voilà ce qui me faisait défaut!
En ce qui concerne le premier point, l'enchaînement vers le pb récurrent de la formation est bien sûr naturel.
Car il ne faut pas se leurrer, pour éviter les sessions de Quake pendant les heures de classes, il faut un responsable chargé de vérifier le contenu des babasses. Ce responsable, ce sera le prof, car je vois mal l'EN mettre un technicien derrière chaque classe.
Sans dénigrer ta réponse, je te pose la question : "Que sont ils devenus, ces OS/machines ?"
Il faut aussi rappeler le scandale de l'achat des To7 (ou Mo5 je ne sais plus): un matériel déjà trop vétuste acheté par l'EN pour ouvrir l'Ecole à l'informatique.
Toutes tes remarques font pencher la balance vers notre cher Linux : il faut un systeme
- Facilement configurable
- Facilement installable (temps et complexité)
- Facilement re-configurable
- Facilement ré-installable
- Facilement vérifiable par le prof (qu'est-ce qui a été installé ? / Pourquoi ça ne marche pas) et non par le BSA (qui n'a aucune légitimité en France)
- Assez didactique pour permettre de découvrir ce qu'est réellement un OS (A bas le trop plein de menus graphiques !)
- et néanmoins assez "graphique" pour ne pas rebuter aux premières approches
Sans compter que les communautés de développement de projets libres pourraient être obligées de s'adapter à un public un peu plus jeune (quel vivier de développeurs potentiels!) (Je ne remet pas en cause le travail des communautés mais seulement leur manière parfois cabalistique de communiquer).
La prise en compte des logiciels libres sur la plateforme Windows est intéressante. Car je crois que le choix de Windows doit certainement dépendre des qualifications/compétences des "mainteneurs informatiques" de l'éducation Nationale.
J'entends par mainteneurs, les responsables (profs, techiniciens info, peut-être réparateurs,....) qui auront la charge de conserver opérationnel les ordinateurs distribués.
Sans dénigrer les avantages des OS libres, ou seulement différents de Windows, il faut penser que ces personnes ont, en général, une expérience plus importante en Windows qu'en un autre OS.
Toutefois, pour le long terme, la distribution de ces matériels et la nécessité d'implication de chacun des acteurs (profs et élèves) est un terreau favorable à la découverte et à l'utilisation des OS/LL libres.
J'espère que l'EN en profitera pour réaliser les formations nécessaires et faire intervenir les associations du coin.
Cela peut se transformer en un superbe projet.
<blockquote>
Concernant la "gratuité" des applications, ZDNet met effectivement le doigt sur le fait que le modèle logiciel libre ne peut en soi répondre à des besoins trop spécialisés,...
</blockquote>
L'idée que je me fais, sur ce point particulier, est que la plus-value pour le client (en terme de spécialisation du produit) est généré par le fournisseur de l'application/solution. La capacité à répondre exactement (ou au mieux) aux besoins spécialisés dépend uniquement de la compétence du fournisseur.
Je m'explique :
La base de ce qui est fourni est un logiciel libre. L'attente du client n'est certainement pas remplie. Car le logiciel libre, comme le logiciel propriétaire, est plutôt générique. C'est son integration, paramètrage particulier qui lui donne de la valeur.
Ce travail est à effectuer par le fournisseur (je n'emploie peut-être pas le bon mot), et en ce qui concerne le LL, c'est ce travail qui va lui permettre de réaliser sa marge.
A charge pour lui de rester "up to date" avec l'évolution du(des) produit(s) dont il propose l'intégration (on voit ici le transfert de compétences informatique depuis le client final vers son intégrateur). Pour cela une seule solution, la participation active (ou au moins une veille technologique poussée) au projet du LL.
<reponse au troll>
Moi, je ne suis pas d'accord avec délocaliser.
Ca a une connotation négative : on ne quitte pas son pays quand on part de Paris pour aller en province, on n'envoie pas du travail dans un endroit "en voie de développement".
De plus, je préfère décentraliser, car Paris/IdF représente pour l'inconscient des provinciaux (et donc pour la plus grande partie de la population) le centre (honni ? c'est à voir ....) de la France, et c'est exactement à cet endroit où se trouve la plus grosse activité informatique.
</fin de reponse au troll>
Sérieusement, arrêtons de se focaliser sur le vocabulaire. Ce "problème" ne fait pas avancer le schmilblick.
Quel peut être le devenir de notre "exception" française, en ce qui concerne l'activité informatique ?
Moi, j'aime bien Login !
C'est peut-être bête, mais je m'explique:
Je suis un linux newbie, je travaille dans des projets d'intégration en informatique, avec un effectif un peu "just", et il faut être au courant de beaucoup de choses, sans être expert.
Je trouve que Login (c'est ce qui a été critiqué par d'autres) permet de rester "à jour" avec les rudiments, les concepts de bases ou l'évolution des technologies en informatique. Ce n'est peut-être pas le but (ou le type de lecteur) recherché, mais moi ça me va ! :))
C'était mon point de vue, mais je comprend bien que certains, plus experts dans leurs domaines particuliers, souhaiteraient pouvoir lire des approfondissements.
Pierre
Au fait, je suis aussi newbie sur linuxfr, et je ne sais pas comment on fait pour voter !!
L'insulte est toujours la réponse la plus simple. Soyez un peu "pédagogue" et moins pédant, soyez un peu plus ouvert. Si vous pensez que certaines personnes n'ont pas "compris", expliquez (ré-expliquez) leurs !!!
Je me suis permis d'intervenir car cette réponse m'a mise hors de moi !
[^] # Re: Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!. Évalué à 1.
D'après moi, le véritable problème à l'introduction de Linux est la non-préparation du corp enseignant. La responsabilité en incombe à l'EN, qui doit (à sa décharge) gérer les différents types de formation (il n'y a pas que l'informatique à l'Ecole) et les compétences déjà existantes chez les enseignants.
Qui accepterait d'utiliser un outil qu'il ne connait, ou qu'il n'a jamais expérimenté ?
Voilà pur ce que je pense être l'état des lieux.
D'un autre côté, les implications de la licence MS sur le PC de l'élève (= acheter d'autres licences personelles adequat de manière à ce que tout soit compatible), fait peser de très lourdes menaces.
Je n'avais pas entrevu le pb TCPA, d'ailleurs je ne l'envisageait pas encore car les premiers BIOS sont seulement en train de sortir, et (je pense) ils ne sont pas encore accessibles au grand public.
Ce (futur ?) pb de partage de fichiers devrait être mis plus en avant, ce qui obligerait l'EN à former (plus que sensibiliser) au plus vite et au mieux , les profs aux LLs.
[^] # Re: Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!. Évalué à 1.
# Re: SCO continue son attaque
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche SCO continue son attaque. Évalué à 4.
Si quelqu'un, expert en kernel, pouvait donner une explication sur la justification d'une telle "attaque", j'en serais ravi.
[^] # Re: Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!. Évalué à 2.
Les logiciels libres, ce sont les OS mais aussi les autres programmes/projets.
Dans l'EN, il existe une génération de personnes (les profs) qui n'ont jamais connu (je généralise un peu; pour les profs adeptes du LL, excusez-moi!) que Windows. Il faut donc une transition en douceur, non pas pour les enfants (dont les facultés d'adaptation étonnantes leur permettront de franchir aisément le pas) mais pour ces personnes moins jeunes.
C'est pour ça que je pense qu'il est mieux d'intégrer les LLs d'abord sur une plateforme Windows plutôt que de mettre tout le monde directement dans le bain (ce qui peut créer des résistances difficiles ensuite à éliminer).
En cela, je crois que cette position défend aussi les LLs, sans être trop radical.
Il ne faut pas oublier que seul l'utilisateur final aura le dernier mot, car c'est vers lui qu'il faut aller pour ouvrir Linux et les LLs au plus large public.
Attendons que la formation (implication réelle de l'EN) et le temps des générations fassent leur effet et nous aurons très bientôt, de manière quasi-naturelle, une volonté d'apprendre l'"informatique" sur une plateforme complètement libre.
[^] # Re: Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!. Évalué à 1.
En ce qui concerne le premier point, l'enchaînement vers le pb récurrent de la formation est bien sûr naturel.
Car il ne faut pas se leurrer, pour éviter les sessions de Quake pendant les heures de classes, il faut un responsable chargé de vérifier le contenu des babasses. Ce responsable, ce sera le prof, car je vois mal l'EN mettre un technicien derrière chaque classe.
[^] # Re: Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!. Évalué à 3.
Il faut aussi rappeler le scandale de l'achat des To7 (ou Mo5 je ne sais plus): un matériel déjà trop vétuste acheté par l'EN pour ouvrir l'Ecole à l'informatique.
[^] # Re: Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!. Évalué à 1.
- Facilement configurable
- Facilement installable (temps et complexité)
- Facilement re-configurable
- Facilement ré-installable
- Facilement vérifiable par le prof (qu'est-ce qui a été installé ? / Pourquoi ça ne marche pas) et non par le BSA (qui n'a aucune légitimité en France)
- Assez didactique pour permettre de découvrir ce qu'est réellement un OS (A bas le trop plein de menus graphiques !)
- et néanmoins assez "graphique" pour ne pas rebuter aux premières approches
Sans compter que les communautés de développement de projets libres pourraient être obligées de s'adapter à un public un peu plus jeune (quel vivier de développeurs potentiels!) (Je ne remet pas en cause le travail des communautés mais seulement leur manière parfois cabalistique de communiquer).
[^] # Re: Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Quand microsoft s'invite un peu trop à l'école !!. Évalué à 3.
# Re: Le poste de travail Linux en question
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Le poste de travail Linux en question. Évalué à 5.
Concernant la "gratuité" des applications, ZDNet met effectivement le doigt sur le fait que le modèle logiciel libre ne peut en soi répondre à des besoins trop spécialisés,...
</blockquote>
L'idée que je me fais, sur ce point particulier, est que la plus-value pour le client (en terme de spécialisation du produit) est généré par le fournisseur de l'application/solution. La capacité à répondre exactement (ou au mieux) aux besoins spécialisés dépend uniquement de la compétence du fournisseur.
Je m'explique :
La base de ce qui est fourni est un logiciel libre. L'attente du client n'est certainement pas remplie. Car le logiciel libre, comme le logiciel propriétaire, est plutôt générique. C'est son integration, paramètrage particulier qui lui donne de la valeur.
Ce travail est à effectuer par le fournisseur (je n'emploie peut-être pas le bon mot), et en ce qui concerne le LL, c'est ce travail qui va lui permettre de réaliser sa marge.
A charge pour lui de rester "up to date" avec l'évolution du(des) produit(s) dont il propose l'intégration (on voit ici le transfert de compétences informatique depuis le client final vers son intégrateur). Pour cela une seule solution, la participation active (ou au moins une veille technologique poussée) au projet du LL.
[^] # Re: paquet pour la mandrake 9.1
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Nouvelle version de Kopete : v0.62. Évalué à 2.
# Re: Un test de Mandrake
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Un test de Mandrake "bureautique" dans Décision. Évalué à 0.
Merci.
[^] # Re: L'avenir des métiers de l'informatique...
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche L'avenir des métiers de l'informatique.... Évalué à 0.
Moi, je ne suis pas d'accord avec délocaliser.
Ca a une connotation négative : on ne quitte pas son pays quand on part de Paris pour aller en province, on n'envoie pas du travail dans un endroit "en voie de développement".
De plus, je préfère décentraliser, car Paris/IdF représente pour l'inconscient des provinciaux (et donc pour la plus grande partie de la population) le centre (honni ? c'est à voir ....) de la France, et c'est exactement à cet endroit où se trouve la plus grosse activité informatique.
</fin de reponse au troll>
Sérieusement, arrêtons de se focaliser sur le vocabulaire. Ce "problème" ne fait pas avancer le schmilblick.
Quel peut être le devenir de notre "exception" française, en ce qui concerne l'activité informatique ?
# Re: Login: n°106
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche Login: n°106. Évalué à 9.
C'est peut-être bête, mais je m'explique:
Je suis un linux newbie, je travaille dans des projets d'intégration en informatique, avec un effectif un peu "just", et il faut être au courant de beaucoup de choses, sans être expert.
Je trouve que Login (c'est ce qui a été critiqué par d'autres) permet de rester "à jour" avec les rudiments, les concepts de bases ou l'évolution des technologies en informatique. Ce n'est peut-être pas le but (ou le type de lecteur) recherché, mais moi ça me va ! :))
C'était mon point de vue, mais je comprend bien que certains, plus experts dans leurs domaines particuliers, souhaiteraient pouvoir lire des approfondissements.
Pierre
Au fait, je suis aussi newbie sur linuxfr, et je ne sais pas comment on fait pour voter !!
[^] # Re: LinEx, la tâche d'huile ?
Posté par Pierre . En réponse à la dépêche LinEx, la tâche d'huile ?. Évalué à 1.