feth a écrit 2624 commentaires

  • [^] # Re: Inutilisable !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Racketiciel : la justice est bien remise sur ses rails. Évalué à 1.

    Une voiture qui ne circule pas doit être assurée (il y a des régimes spéciaux). Tu peux toutefois démonter la voiture (enlever le réservoir etc) et éviter ainsi de l'assurer, ce qui devrait d'ailleurs réduire les risques qu'elle soit volée, brûle …

  • [^] # Re: la négociation salariale, c'est pas pour les chiens

    Posté par  . En réponse au journal [Mon actu] Vademecum CNIL / Forfait jours / horodatage. Évalué à 4.

    Statistiquement, les femmes, les noirs, les pauvres négocient moins bien leur salaire, c'est tant pis pour eux.

  • [^] # Re: ça va retirer une fonction amusante des GPS

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'interdiction de publier certains logiciels. Évalué à 3.

    Des données peuvent être fournies dans une base de données ou dans un logiciel. Et le législateur est trop Michu compliant pour faire la différence entre une une bdd et un logiciel (et il n'a pas forcément complètement tort : le code c'est aussi des données).

  • [^] # Re: les avertisseurs de radars sont des logiciels très particuliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'interdiction de publier certains logiciels. Évalué à 2.

    Oui, c'est intéressant que ça vaille une note de 5 à l'heure ou j'écris. Faudrait essayer ça dans les articles pour voir si ça passe.

  • [^] # Re: ça va retirer une fonction amusante des GPS

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'interdiction de publier certains logiciels. Évalué à 2.

    Le mot clef est "base de données". Certaines bases de données sont déjà interdites, par exemple des bases de données enregistrant la religion ou l'origine ethnique des clients. Je pense que ce genre d'interdiction pourrait servir de modèle à l'interdiction des bases de données de radars, bien qu'il n'existe aucune CNIL ou HALDE pour protéger l'anonymat de ces objets irradiants.

  • [^] # Re: Abusif

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'interdiction de publier certains logiciels. Évalué à 6.

    Bien sûr que si, c'est mieux niveau sécurité, à condition que les usagers contrôlent leur trajectoire.
    La route est un excellent exemple d'interopérabilité, qui supporte les piétons, les vélos, les voitures et les bus, mais certains voudraient bien l'oublier, standardiser les véhicules et les comportements, et ne jamais être prêt à croiser un vélo ou un tracteur sur la départementale déserte inexplicablement limitée à 90km/h.

    Perso, quand je roule en vélo, je dépasse très rarement le 50-60km/h (en descente, je préfère garder le contrôle), et apparemment ma faible vitesse dérange des kakous en diesel.

  • [^] # Re: Oud_s, photographe pro, triste des amalgames de toute part

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 3.

    Non, mais apparemment ça fait tellement plaisir à certains d'imaginer que ça serait le cas qu'ils évitent de réfléchir une seconde de plus.

  • [^] # Re: les avertisseurs de radars sont des logiciels très particuliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'interdiction de publier certains logiciels. Évalué à 3.

    Les services de l'État pourraient utilement fournir un système de communication des limites de vitesse, des accidents etc par ondes radio, mais je ne me fierais pas à des limitations enregistrées sur un navigateur GPS, même mises à jour le matin même.

  • # Logique et données

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'interdiction de publier certains logiciels. Évalué à 6.

    D'avoir un tout petit peu lu l'annexe 1 du Règlement (CE) no 428/2009 du Conseil du 5 mai 2009 relatif à certaines restrictions à l'export de l'UE (mon commentaire), je crois comprendre qu'il y a une notion à prendre en compte : pour les forces de l'ordre, certains logiciels sont avant tout des technologies, parce qu'ils communiquent des données, des modèles physiques.

    Le maintien de l'ordre préfère, comme à son habitude, la sécurité par l'obscurité (avez-vous déjà zoomé sur la Maison Blanche ou sur une base militaire de l'OTAN avec Bing ou google maps ? Habituellement, ça ne fonctionne pas, mais il pourrait bien que la proportion de conducteurs connaissant les radars diminue drastiquement.

    Jusqu'il y a peu, les journaux locaux, informés par la préfecture, communiquaient la position (mais pas l'heure) des contrôles de vitesse que les gendarmes de la région pratiqueraient. Une façon de donner un avantage aux « locaux de l'étape ».
    Au final, la censure des logiciels mettant en correspondance position du conducteur et position des radars ressemble à la censure des journaux telle qu'on la connaissait jusqu'à ce que la gauche gagne l'élection présidentielle de 1981.
    Je crains que cela crée un précédent.

  • [^] # Re: les avertisseurs de radars sont des logiciels très particuliers

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'interdiction de publier certains logiciels. Évalué à 5.

    […] il a été prouvé […]

    {{refnec}} - Désolé, mais je voudrais bien la référence.

  • [^] # Re: Pareil

    Posté par  . En réponse au journal De mon objectivité et mon sens critique en lisant un lien de Tristan Nitot. Évalué à 2.

    Tu as le droit d'utiliser la route pour te déplacer tous les jours, et pour frimer de temps en temps (pendant la gay pride par exemple, d'ailleurs ils aiment bien les gyrophares).

  • [^] # Re: Les immortels coupent les têtent de ceux qui ne suivent pas la typo

    Posté par  . En réponse au journal Typographie anglo saxonne et écriture manuscrite. Évalué à 7.

    La vraie règle, surtout en typographie c'est :

    « Respecter ou enfreindre les règles, mais les ignorer, jamais. »

    D'ailleurs je ne sais pas qui a dit ça le premier, si vous le savez dites-le s'il vous plaît.

  • [^] # Re: Attention au complot

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 4.

    Sur la CC0 : Tu n'as pas le droit de renoncer à certains droits, c'est "d'ordre public". Notamment tu n'as pas le droit de renoncer à retirer une œuvre du circuit, ou de renoncer à la reprendre (en indemnisant les acheteurs bien sûr).

    Et sinon, simple curiosité : pourquoi préfères-tu des liens vers Wikipedia, qui ne contient aucun contenu original, aux liens terminaux vers la source première quand elle est simple et claire ?

  • [^] # Re: Pb avec Redcarpet

    Posté par  . En réponse à l’entrée du suivi Problème de mise en page d'un commentaire. Évalué à 2 (+0/-0).

    Merci à vous deux, super réactivité. (et si besoin, charcutez mon commentaire pour avoir les niveaux de header manquants -ou pas)

  • # Attention au complot

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'Union des Photographes veut la mort du Libre. Évalué à 6.

    Ou plutôt Attention aux théories du complot. Il y a toujours des hystériques qui cherchent des prétextes pour s'énerver. Buvons frais et restons impassibles.

    Dans ce communiqué pour la naissance de l'Association Contre le Libre de Droits (ACLD) je lis (et je cite en vertu du fair use à la française) :

    Un auteur ne peut céder que les droits patrimoniaux d'une œuvre.

    Et j'approuve. Ensuite, cela inclut le droit de

    retirer [l'œuvre] du circuit commercial comme bon lui semble

    En gros, le domaine public n'existe pas dans la plupart des pays du monde -et c'est rappelé dans le texte accompagnant la WTFPL :

    Isn’t this license basically public domain?
    There is no such thing as “putting a work in the public domain”, you America-centered, Commonwealth-biased individual. Public domain varies with the jurisdictions, and it is in some places debatable whether someone who has not been dead for the last seventy years is entitled to put his own work in the public domain.

    Je laisse la conclusion au communiqué cité, et je ne vois vraiment pas de raison de s'affoler :

    Floue et sans véritable existence légale, la mention "libre de droits" reste donc problématique

  • [^] # Re: Restrictions européennes à l'export d'informations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lancement imminent de la première fusée open source. Évalué à 4.

    La taxe sur les disques durs ne se réfère en effet pas à un usage militaire. Elle se réfère néanmoins à un double usage :

    • Stocker des données, logiciels et système
    • pirater les mp3 de Zazie et les films de Luc Besson

    Double usage en vertu duquel des restrictions semi matérielles ou des taxes sont mises en place. Désolé, j'étais un peu elliptique.

  • [^] # Re: Restrictions européennes à l'export d'informations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lancement imminent de la première fusée open source. Évalué à 6.

    Hm, c'est moi ou il y a un bug de linuxfror ?

  • # Restrictions européennes à l'export d'informations

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lancement imminent de la première fusée open source. Évalué à 9. Dernière modification le 17 mai 2011 à 23:21.

    Sommaire

    Le site (et la présente news) indique seulement qu'il faut respecter les restrictions européennes à l'export. Curieux de savoir de quoi il retourne, car ceci rappelle l'interdiction américaine d'exporter des logiciels de cryptographie (d'où le fameux non-us de debian), j'ai un tout petit peu enquêté. Je n'ai pas de connaissances en cette matière qui semble vaste, alors les corrections ou précisions sont bienvenues.

    Règlementation européenne

    J'ai l'impression que l'exportation d'informations sur comment construire une fusée tombe au moins à double titre sous le coup du Règlement (CE) no 428/2009 du Conseil du 5 mai 2009 : au titre de l'article 4 et de l'annexe I qui ont une parenté manifeste avec un texte soumis à référendum en 2005.

    On y lit, à l'article 4 :

    L’exportation des biens à double usage ne figurant pas sur la liste de l’annexe I est soumise à autorisation si les autorités com­pétentes de l’État membre où l’exportateur est établi ont informé celui-ci que les biens en question sont ou peuvent être destinés, en
    tout ou partie, à contribuer à la mise au point, à la production, au maniement, au fonctionnement, à l’entretien, au stockage, à la détection, à l’identification ou à la dissémination d’armes chimi­ques, biologiques ou nucléaires ou d’autres dispositifs nucléaires explosifs ou à la mise au point, à la production, à l’entretien ou au stockage de missiles pouvant servir de vecteurs à de telles armes.

    La clause est très large ; elle est applicable dès lors qu'un État membre a informé l'exportateur, sans se justifier ou sans recours possible (ou alors pas mentionné ici) ;

    Je déduis de la présence même de l'avertissement qu'un site web est en lui-même un bien exportable ; de fait, c'est la "technologie" qui est un bien. Ceci a aiguisé ma curiosité et je suis parti à la chasse au trésors dans l'annexe 1. Assez instructive.

    En préambule, on est rassuré :

    Le contrôle portant sur les transferts de ″technologie″ ne s’applique pas aux connaissances qui sont ″du domaine public″, à la ″recherche scientifique fondamentale″ ou aux connaissances minimales nécessaires pour les demandes de brevet.

    Ensuite, on voit que l'annexe exempte grosso-modo les logiciels "courants", ou pas trop compliqués (je schématise, vous pouvez lire l'annexe).

    Suivent énormément de définitions, qui mettent en appétit : algorithmes symétriques, asymétriques, calculateurs à réseaux systoliques, hybride, neuronal, numérique… (je passe certainement des choses importantes parce que je n'ai pas le courage d'aller au delà de la lettre C aujourd'hui).

    Vaincu par la masse considérable de texte, je suis passé à la recherche textuelle pour trouver des informations sur l'export d'idées.

    Le paragraphe 5A002 est consacré à la cryptographie quantique ou non : si j'ai bien compris, on ne peut pas utiliser de cryptographie un peu sérieuse sauf

    • avec des logiciels courants
    • avec des algorithmes pas trop faciles à modifier

    Il y a d'autres mentions de logiciels, notamment de physique, avec le même genre de restriction.

    Mon avis

    C'est un peu simpliste, mais je trouve utile d'en revenir aux principes après ma noyade dans l'annexe I.

    De façon générale, je trouve la notion de double usage pernicieuse. C'est encore cette notion de double usage qui justifie une taxe sur les disques durs ou justifie de restreindre la liberté dans le monde numérique à un point qu'on a rarement atteint dans le monde physique. Pardon pour la facilité : la question du double usage n'a toujours pas justifié qu'on interdît les véhicules à moteur de plus d'une tonne ou les couteaux.
    Je ne comprends pas bien pourquoi la notion de démocratie est si centrale dans le discours politique, alors que sans aller jusqu'au gouvernement par le peuple, la liberté pour chacun de créer de l'information, de la communiquer ou de la traiter comme il l'entend est traitée comme un danger par nos gouvernants.
    Mon hypothèse est que les ennemis de la liberté de manipuler des concepts sont divers car cette liberté menace

    • les intérêts de groupes qui détiennent une rente de situation (ayant droits, détenteurs de brevets…),
    • les intérêts de groupes qui ont des choses à cacher (pour de mauvaises ou de bonnes raisons), comme illustré par Wikileaks,
    • l'ordre public, parce qu'on craint par exemple l'émergence de Jean-Kevin (le script kiddie) qui joueraient à éprouver leur puissance sur le monde matériel.

    En conclusion, j'ai aussi trouvé une liste de définitions très intéressante pour mes glossaires, et je me demande dans quelle mesure j'ai le droit de la réutiliser, y compris à l'export.

    Merci d'avoir lu jusque là, vous n'étiez pas obligé.

  • [^] # Re: Joli

    Posté par  . En réponse au journal Do no evil qu'ils disaient.... Évalué à 4.

  • # Joli

    Posté par  . En réponse au journal Do no evil qu'ils disaient.... Évalué à 5.

    Merci de m'apporter ce sourire matinal dont nous avons tous besoin. Je ne suis pas certain que tout le monde saisisse la subtilité de toutes tes blagues, aussi je me permets de donner une clef : [[en:Embrace,_extend_and_extinguish]]

    J'ai l'impression que google utilise sa marque pour répandre ses produits, là où Microsoft utilisait un effet de masse déjà installée, pour parler poliment. Dans les deux cas c'est une stratégie du fort au faible.

  • [^] # Re: linuxo-centré.

    Posté par  . En réponse au journal systemd est un "bloat". Évalué à 1.

    Ça serait pas plus simple une bonne fois que quelqu'un qui veut avancer forke un BSD et place son fork sous licence GPL, de façon à pouvoir bénéficier de ce qu'il considère comme le meilleur des deux mondes ?

  • [^] # Re: Sauf que...

    Posté par  . En réponse au journal Justice est faite. Évalué à 3.

  • [^] # Re: C'est affreux

    Posté par  . En réponse au journal Justice est faite. Évalué à 2.

    Toi, tu peux t'exclamer ce que tu veux, mais le premier magistrat de France, garant des institutions, serait bien inspiré de tourner sa langue 2⁴⁵⁶⁷⁸⁹⁰ avant de s'exprimer la prochaine fois, fût-ce pour demander du sel.

  • [^] # Re: Citation needed. ;-)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mon prochain achat ? Un Nook.. Évalué à 3.

    De toi, on attendait plutôt une justification sérieuse des pratiques alléguées et qui sont qualifiées de mafieuses dans la présente dépêche.
    Mais aujourd'hui c'est vendredi, et on se contentera apparemment d'un joli homme de paille.

  • [^] # Re: Et la fermeture du port 80 ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche HTTP Strict Transport Security. Évalué à 2.

    Si les utilisateurs ne regardent pas l'url qu'ils visitent, facile en cas de MiM de rediriger vers un site sécurisé dont on possède le certificat.

    On peut faire des choses pour rendre la vérification plus facile, mais au bout d'un moment on ne peut pas se substituer à un minimum de vigilance de la part des utilisateurs finauds ou non.