Jean-Pierre Heraton a écrit 141 commentaires

Je vous laisserai juge pour évaluer si Neogia est un bon ERP ;-) mais avoir un bon ERP est notre but car la plupart des membres de la communauté vient du monde des grands ERP propriétaires sur lesquels nous avons disons quelques reproches mais qui nous servent dans la modélisation de Neogia :-D

Merci pour vos encouragements, la communauté en a toujours besoin :-) même si pour l'instant j'ai l'air d'être le seul à causer dans le poste :-D

Juste une remarque sur le coût de déploiement d'un projet ERP en libre. Les coûts de déploiement de ce type de projet sont similaires à ceux d'un ERP propriétaire en termes de service et d'investissement en temps de la part du client car on reste sur le même type d'application et sur la même complexité fonctionnelle. En effet il ne faut pas oublier que quelque soit la license du logiciel, les besoins métier de l'entreprise restent les mêmes.

Ce qui change fondamentalement, c'est que l'absence de coûts d'acquisition du logiciel grâce à la license libre, permet à l'entreprise utilisatrice d'une part de reporter le budget sur des phases souvent négligées du projet telles que la formation des utilisateurs ou une adaptation plus fine du progiciel. D'autre part, si l'entreprise utilisatrice adhére au principes du libre et reverse à la communauté les nouvelles fonctionnalités qui sont développées pour elle par la communauté, cela lui permet de réduire les coûts de maintenance du logiciel qui se trouvent lissés sur l'ensemble des utilisateurs car les spécifiques d'un client sont intégrés dans le logiciel standard. Il y a donc mécaniquement un réduction des coûts à moyen terme.

Si vous avez besoin d'aide, on est là :-)
N'hésitez pas à vous inscrire sur les listes pour que tout le monde profite de vos questions et des réponses (mais c'est peut-être pas la peine que je rappele ici les bases du libre :-D ).

J'en profite également pour signaler que sur sourceforge (dans le projet Neogia), vous pouvez télécharger l'ERP en "prêt à l'emploi" (entre guillemets parce qu'un ERP prêt à l'emploi, j'en ai encore jamais vu tout du moins pour la partie fonctionnelle).

Merci. Pas mal d'entreprises utilisent OFBiz en production essentiellement pour des sites marchands.
Pour ce qui est de Neogia, il y a encore peu de références en production (en fait 1 dans le monde agricole pour de la comptabilité) pour 2 raisons essentielles :
- Neogia n'a commencé à être réellement utilisable sans avoir à rougir face à des compétiteurs du marché que depuis la 0.5
- L'action commerciale des sociétés qui supporte le projet n'a commencé que depuis le début de l'année. Cependant, je pense que les premiers projets de mise en oeuvre démarreront d'ici le 2e semestre de cette année.

TinyERP est typiquement le genre de logiciels qui font cruellement défaut sous Linux en France, et pourtant, c'est bien le seul type de logiciel que l'on va retrouver dans toutes les entreprises, le marché est donc très porteur ! :-)

Exact mais des projets ont été lancés pour pallier ce manque comme Neogia, ERP sous license GPL : http://www.neogia.org(...) qui a été conçu au dessus du framework OFBiz ( http://www.ofbiz.org/(...) )

> Par contre, on nous casse le service public (hopitaux, ecole), on privatise
> à tout va.

C'est clair, en privatisant ASF et la SANEF, c'est le service public qu'on démentelle !!! Aux armes ! Ils manqueraient plus qu'ils nous privatisent la Caisse des Dépôts maintenant.

Au fait vous vous souvenez comment c'était les télécoms en France avant la privatisation de FT ? Il y en a vraiment beaucoup qui regrettent ?

Vivement la SNCF et l'EDF.

Service public, cela ne signifie pas obligatoirement monopole d'état. Rien n'empêche la présence de services privés sur le même segment de marché. Il faut "juste" que les règles soient les mêmes pour tout les acteurs.

l'interpolation service publique -> privatisé -> disparition des services publique

Est-ce que tu connais un exemple pour lequel la privatisation d'un service public l'a rendu plus performant (c'est à dire que le service rendu est meilleur, plus rapide, plus adapté, etc...) pour un coût identique sinon moindre.

Je suis le premier à râler après les services publics mais il y a une chose que je sais, c'est que s'ils n'étaient pas là ce serait pire.

Pour ceux qui veulent tester leurs connaissances sur le sujet :
http://perso.wanadoo.fr/non-merci/quizz_ue.htm

Très instructif et cela a permit à beaucoup de mes amis de faire leur choix.

La constitution peut au contraire aider à éviter ce genre de problème, entre autres en renforçant le pouvoir du parlement.

Absolument faux. La constitution renforce le pouvoir de la commission au détriment du parlement élu. Avec la constitution, le parlement ne sera plus qu'une chambre d'enregistrement.

Certes mais dans ce cas là, on a pas besoin d'outils non plus. Le BPM n'a d'interêt (à mes yeux en tout cas) que s'il orchestre les processus de l'entreprise et du SI sous-jacent.

Une des grosses forces d'un "vrai" BPM est sa capacité d'introspection dans les processus exposés par les applications. C'est pour cela qu'il se situe au dessus de l'EAI et du workflow (amha le workflow n'a pas de capacités d'introspection).

Note bien que l'introspection, c'est plus facile avec les web services :-D

Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'un outil BPM n'est pas forcément un outil comptaible BPML et/ou BPEL mais avoue quand même que c'est outils antérieurs aux normes pré-citées n'ont pris le nom de BPM qu'après l'apparition de ces normes, que pour la plupart ils reseemblent au relookage de leur version workflow et qu'ils tendent tous vers l'utilisation de ces normes.

Au sujet de l'EAI, à quoi sert de modéliser des process si c'est pour ne pas les exécuter ?
Il est entendu que l'EAI (ou plus simplement la couche d'intégration) n'est pas indispensable dans les premières phases (bien moins que le modeler ou le moteur de règles méter) mais sur les phases de mise en production, ça devient vital.

Je te rejoins complétement sur le fait que les web services ne sont pas les plus adaptés pour la plupart des intégrations. On arrive même parfois à des choses pour le moins suprenantes. Je me souviens avoir eu à faire l'intégration dans un process BPM avec BizTalk 2004 version pré-beta (certes pas le meilleur des BPM mais c'était vraimment le problème) avec un web-service encapsulant un connecteur corba pour un système de provisionning telecom (donc très chargé) : Un vrai moment de bonheur et de performance :-D
On peut même aller plus loin avec BPEL : Il ne supporte que les web-services. Avec lui l'existant ... n'existe pas ;-)

Nous n'avons plus qu'à travailler pour que le produit apache deviennent super-performant.

Je m'auto-corrige : Staffware et W4 propose des solutions BPM.

Désolé je suis allé trop vite

Aucun des outils que tu cites n'est un outil de BPM. Le BPM est le mélange du WorkFlow et de l'EAI. Le BPM a pour but de gérer l'ensemble des processus métier (et pas seulement technique) de l'entreprise en interne et avec ces partenaires.
Pour cela le BPM utilise une spécification (BPML puis BPEL) qui définit comment sont décrit les processus (ordonnancement des tâches, description des tâches, etc...), comment ils interagissent entre eux et avec l'extérieur : type d'adaptateur utilisés (Web Services, encapsulation d'applis et d'interface utilisateurs, etc) et comment ils sont exécutés (message d'instanciation, qualité de service, définition de sondes de contrôle non intrusives, etc).

Le leader sur ce marché est à mon avis Intalio dont l'un des co-fondateurs à entre autres participer à beaucoup de projets libres (OpenJMS, OpenEJB, etc)

Un des futurs leader est Microsoft avec BizTalk 2004 dont les débuts sont prometteurs en particulier sur tout ce qui est suivi du cycle de vie des processus BPM.

Le fait que la fondation Apache entame une action sur ce segment est effectivement une très bonne chose. Mon inquiétude vient du fait que pour ce genre de produit, l'essentiel n'est pas tant d'avoir une approche technique mais plutôt très business et très orienté vers les business analyst (j'ai pas trouvé de traduction qui me satisfasse en français)

A la différence que Mandrake n'est pas membre du consortium "juste" partenaire. Ceci étant, je ne connais pas la différence entre les 2.

Je suis d'accord, ça devient franchement agacant. Je dois prendre mes billets de train et je ne sais toujours pas si cela voudra le coup.

Bref je suis septique sur le déroulement effectif de l'événement.

Je viens d'acheter un portable chez DELL sans OS (enfin pour respecter leur accord avec M$, ils me l'ont livré avec un CD de FreeDos ;) )

Pour l'obtenir il a "seuleument" fallu que je l'achète en tant qu'entreprise. Pourquoi ? L'explication de DELL est très simple sur le sujet : Sachant que certaines entreprises ont des accords directes de licenses avec M$ alors celles-ci ne veulent pas repayer la license du portable donc DELL veut bien leur vendre sans OS.

Le fait que je dise au commercial que si je le voulais sans OS, c'était pour y installer Linux n'y a rien changé, il s'en foutait. Je pense juste que je n'aurai pas pu disposer des 30jours de support à l'installation.

Cette situation ne règle pas le problème de la vente forcée mais cela m'a permit d'acheter un portable sans windows.

Tu as essayé la configuration en null modem ?

Encore faudrait-il pouvoir le faire parce que hors de paris et sa région, c'est pas facile.

Yannick

Essaye ebay marc, aux us je suis sur que tu vas trouver. Y'a plus qu'a trouver comment mettre un port pcmcia et roule ma poule pour un routeur wifi !!!

Sur /. où la meme news est egalement présente, la source est le wall street journal qui nous le savons tous est une grosse moule meme si ce journal n'est pas à l'abri d'une intox.

nan c que je suis resté très gamin dans ma tete (heureusement sinon je me poserai plein de questions sur l'avenir du libre et du monde etc.. et je serai tout inquiet)

un freshmeat franco-fançais en somme ... ce type de chose est toujours néanmoins utile à mon goût. Yannick

1. SCO n'a toujours pas dit quelles lignes de code de Linux lui appartiennent, ce qui cache peut-etre un coup de bluff car les nombreux auteurs de Linux ne peuvent pas encore apporter la preuve du mensonge de SCO

2. SCO a distribué ces memes lignes sous GPL, ce qui autorise tout le monde à les utiliser et à les copier

3. les brevets informatiques sont interdits en Europe

4. dans le pire des cas on remplacera les lignes de code litigieuses et on continuera à utiliser Linux

Oui mais ces arguments les DSI des 1500 plus grosses entreprises s'en battent complétement l'oeil. Ce qui les interesse c'est : "est-ce que mon choix de Linux pour telle ou telle utilisation reste une solution d'avenir ?"

Peut-être serait-il bon que des organisme comme AFUL ou des bonne d'informatique "axées logiciel libre" envoie une contre missive aux même 1500 entrerpises afin de rétablir l'équilibre du discours public.

Yannick

c'est un coup de bluf en jouant sur les brevet d'algo d'UNIX
Possible car l'article évoque une stratégie de la part de SCO pour augmenter sa valeur intrinséque grâce à ces prétendus "droits" sur Unix pour ainsi se faire racheter un bon prix (par IBM?) et ainsi enrichir ses dirigeants qui semblent vraimment incompétents et uniquement drivés par l'aspect financier de l'informatique (mais cela qui en doutait ?)

Yannick

Yes. Justement j'étais triste de ne plus pouvoir jouer à certains de ma pré-adolescence boutonneuse (warcraft 2, rayman I, etc..) !!!