• # C'est pas moi, c'est l'autre.

    Posté par  . Évalué à -8 (+5/-14).

    Il faut deux camps pour construire une guerre. Du coup, sous quelle bannière on met le camp adverse ? Faudrait pas se tromper, j'aimerais être du côté des gagnants à titre personnel.

    • [^] # Re: C'est pas moi, c'est l'autre.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2 (+1/-2).

      Les démocraties ?

      "La première sécurité est la liberté"

      • [^] # Re: C'est pas moi, c'est l'autre.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5 (+2/-0).

        Les démocraties ?

        La démocratie n'est une garantie de rien du tout, elle ne signifie certainement pas qu'on est dans le "bon" camp (cf le dialogue Mélien).
        Il vaut mieux être dans le camp de l’État de droit. C'est ça la vraie garantie contre les idées folles d'une majorité électorale.

        • [^] # Re: C'est pas moi, c'est l'autre.

          Posté par  . Évalué à 3 (+1/-0).

          Alors je pense qu'il répondait à contre qui serait cette guerre civile. La seconde question de tanouky ne parle pas des bons mais des gagnants.

          Ensuite distinguer démocratie et état de droit n'est pas si simple. Ne serait-ce que parce qu'il est difficile de considérer comme valide une élection qui ne se déroule pas dans un état de droit. C'est un peu comme la séparation des pouvoirs c'est une condition nécessaire à une démocratie mais pas suffisante.

          À remarquer que ceux qui veulent en finir avec le conseil constitutionnel sont de fait contre l'état de droit. L'argument que j'ai pu entendre qu'on faisait sans avant oublient de rappeler que la création de cette institution vient en réponse aux dictatures des années 30 et 40.

          https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

    • [^] # Re: C'est pas moi, c'est l'autre.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5 (+3/-0). Dernière modification le 29 juin 2024 à 07:38.

      Une guerre, peut-être, mais si un groupe de personnes s'organisent en armée/milice pour combattre d'autres personnes, qui de leur côté ne sont pas organiser de manière similaire, ça résulte simplement en un massacre…

    • [^] # Re: C'est pas moi, c'est l'autre.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10 (+8/-1).

      Il faut deux camps pour construire une guerre.

      C'est exactement ce que disait Gengis Khan :

      Il faut deux camps pour faire la guerre : nous et les victimes !

      Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.

    • [^] # Re: C'est pas moi, c'est l'autre.

      Posté par  . Évalué à 8 (+7/-0). Dernière modification le 29 juin 2024 à 16:24.

      Il faut deux camps pour construire une guerre.

      Ben non, évidemment.

      Même si l’histoire contemporaine ne suffisait pas à contredire cette assertion docte et simplette, ce que décrit l’article, auquel tu réponds sans l’avoir lu, c’est précisément un « camp », qui prépare activement et déclare par anticipation la guerre à plein de gens qu’unilatéralement, il assigne au camp des ennemis.

      Du coup, sous quelle bannière on met le camp adverse ?

      C’est compliqué : bogmoules, gauchiasses, migrants, féministes, musulmans, écolos, antifas, LGBTQIA+… ?

      C’est ça qui est emmerdant : si le rejet systématique de l’altérité est un des marqueurs clairs et sûrs d’identification du fascisme, qui justifie la violence et banalise la mort des opposants ou autres traîtres, ses cibles, elles, se placent toujours dans des azimuths mouvants.

      j'aimerais être du côté des gagnants

      Ça, par contre, ça définit bien un camp : du côté du manche.

      • [^] # Re: C'est pas moi, c'est l'autre.

        Posté par  . Évalué à 3 (+1/-1).

        C’est compliqué : bogmoules, gauchiasses, migrants, féministes, musulmans, écolos, antifas, LGBTQIA+… ?

        Pour que ça reste simple, le mieux est de ne faire cette guerre que contre un groupe à la fois. Ça a en plus le mérite de pouvoir jouer sur les peurs des uns et des autres.

        Il suffit par exemple de marteler pendant des semaines dans les médias que les arabes sont homophobes, et séparatistes et antisémites, et voilà: ils pourront leur faire la guerre sans que les autres groupes y trouvent à redire.

        Phase suivante: vous savez tous bien sûr que les homosexuels sont des pédophiles dont les pulsions prédatrices sont difficilement controlables. Il faudrait les soigner dans des centres spécialisés pour leur propre bien et le notre, vous ne voudriez pas que ce soit VOTRE enfant la prochaine victime, non?

        Et les féministes manipulées par des puissances étrangères pour affaiblir le pays, je vous en ai parlé?

      • [^] # Re: C'est pas moi, c'est l'autre.

        Posté par  . Évalué à 4 (+1/-0).

        Les woke communautaristes. C'est une multitude unique qui défend collectivement les intérêts de son sous-groupe. L'individualisme c'est le collectivisme.

  • # En revenant aux sources du Rassemblement national

    Posté par  . Évalué à 4 (+4/-2).

    Le Rassemblement National (RN), autrefois marginalisé, a réussi à s'imposer comme une force politique majeure, en grande partie grâce à une stratégie de dédiabolisation habilement orchestrée

    Du FN au RN: quand une entreprise familiale incarne l’extrême droite française

    "Le Front national (FN) est né en 1972, dans le sillage d’une organisation d’extrême droite, Ordre nouveau, dont la matrice néofasciste – d’influence mussolinienne – réunissait nostalgiques du nazisme et du pétainisme et anciens partisans de l’Algérie française, dont beaucoup liés à sa branche terroriste, l’OAS, responsable entre autres de l’attentat du Petit-Clamart en 1962."

  • # ma lâcheté face à ces terroristes

    Posté par  . Évalué à 2 (+1/-0).

    Ça me fait vraiment flipper. Au delà des opinions, c'est l'état de droit qu'il faut respecter.

    Martin Niemöller (pasteur anti-communiste qui aurait initialement approuvé l'arrivée de Hitler au pouvoir) a plus ou moins dit (plusieurs versions existent) :

    Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
    Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
    Quand ils sont venus chercher les juifs, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif.
    Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester.

    Homme blanc hétérosexuel, je ne suis pas la première cible de ces fachos, mais j'ai peur d'être lâche face à cette menace et de laisser faire (avec toujours l'excuse de protéger ma famille, mes proches…).

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