CQ - Sex Fans des Sixties

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4
fév.
2003
Cinema
Mercredi dernier sont sortis sur vos écrans les deux films suivants : CQ, de Roman Coppola (oui, le fils), et Sex Fans des Sixties avec Susan Sarandon et Goldie Hawn.

Dans le premier, un jeune monteur de film doit, dans les années 70, reprendre la réalisation d'un film de série B Dragonfly. En même temps, il se livre à un exercice d'introspection par la réalisation d'un film personnel, dont le sujet principal est, bien evidemment, lui ...

Dans le second, ce sont deux vieilles amies qui se retrouvent 30 ans après, l'une n'ayant pas changé, et l'autre s'étant rangée des frasques de leurs jeunesse... On a donc le droit à toute la comédie des retrouvailles, avec le clash entre les différents styles, l'amitié qui prime sur tout, et tout le reste.

Tabac, la conspiration

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2
avr.
2006
Cinema
"Tabac, la conspiration" est l'aboutissement de trois années d'enquête sur l'industrie du tabac en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique. Ce documentaire est articulé autour de trois thèmes : la manipulation scientifique, la subversion commerciale et la stratégie économique.

L'industrie du tabac parvient malgré tout à conserver, voire à accroître sa toute puissance au détriment de la santé publique. Comment ? Réponse dans certaines salles de cinéma en France (villes, salles et dates disponibles dans un fichiers PDF téléchargeable sur le blog du film).

Ce film a été récompensé par le prix du meilleur scénario documentaire Sunny Side of the Doc. Il a également été diffusé en janvier dernier sur Arte (vers 23 h) dans une version plus courte.

La chambre obscure

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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5
déc.
2000
Cinema
Ce film d'art et essai franco-luxembourgeois est très agréable par la qualité des costumes et la sobriété des décors et de la bande son.

C'est une comédie dramatique, placée au XIVe siècle inspirée d'une histoire d'un auteur Italien médiéval.

L'ensemble devrait plaire à tous les amateurs de films bien joués, basés sur les interactions entre personnages mais en aucun cas aux amateurs d'actions. Ces derniers iront chercher leur bonheur ailleurs.

La réalisatrice étant une femme, le scénario et son dénouement interpelleront avant tout la gente féminine mais n'est pas pour autant abscon aux autres.

Pour conclure, à consommer avec modération mais délectation.

Le fantôme de Sarah Williams

Posté par  . Modéré par Val.
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8
juin
2001
Cinema
Je vous conseille moyennement le film "Le fantôme de Sarah Williams" avec Jennifer Connelly, Billy Crudup et réalisé par Jodie Foster.
C'est l'histoire d'un couple dont les destins vont se séparer. Fielding Pierce est ambitieux et veut faire de la politique. Sa compagne Sarah, humaniste, oeuvre pour aider les autres. Un jour cet homme va apprendre la mort de sa femme à la télévision. L'ascension de Fielding va continuer. Lorsque 10 ans plus tard, le souvenir de Sarah va venir le hanter.
Toute l'histoire est raconté par morceaux entre le passé et le présent et certains trouveront le film, lent et haché. La musique d'ambiance est envoûtante par sa forte présence. Le regard de la réalisatrice filmant l'amour de ces 2 personnages nous montre une sensibilité et une particularité peu commune.

Et 3 Zéros !

Posté par  . Modéré par Pascal Terjan.
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2
mai
2002
Cinema
La coupe du monde approchant, voilà un film qui a peut-être voulu exploiter l'effervescence de l'évènement. Et pour ce faire, pas mal de moyens ont été rassemblés (pas des moindres) : Des pointures cinématographiques comme les 2 Gérard (Lanvin & Darmon), Samuel Le Bihan...

Ce film qui est résolument sur le ton de la comédie, se moque volontiers de tout ce qui peut y avoir de sordide autour du monde du football (les magouilles financières, le star system, et plein d'autres filouteries). En sortant du film, on se demande si ça se passe réellement comme ça en vrai - ce qui serait effarant, ma foi !

Cependant, le film n'est pas là pour dégouter du foot les amateurs. Et il est suffisamment accessible pour que même ceux qui n'aiment pas le football passent un bon moment.

La prestation de Darmon en agent vereux est flamboyante. Cet homme est vraiment bon, même dans la flibusterie. Gerard Lanvin - qu'on venait déjà de voir avec délectation dans Le Boulet - nous fait encore un show d'une époustouflante conviction. Il a vraiment de la prestance, de la classe quoi ! On y voit aussi Samuel Le Bihan dans le rôle d'un looser (ex-taulard) qui veut être l'agent d'un petit prodige du ballon (Loran Deutsch), mais qui a de la peine à jouer dans la cour des grands !

Le film est un bon film de détente. Il n'est pas du tout hostile au monde du football même s'il pointe les déviances qu'on y trouve. Vous pouvez aller le voir (Mais j'ai quand-même préféré le Boulet, dans les dernières comédies que j'ai vues).

Espérons que les vrais joueurs de foot, les vrais Bleus, eux nous feront vibrer pour de vrai comme il y a 4 ans !

Minority Report

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Pascal Terjan.
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7
oct.
2002
Cinema
Mercredi dernier est sorti sur vos écran "Minority Report", le dernier film de Spielberg avec Tom Cruise dans le rôle principal.

Le film est basé sur une nouvelle de Philip K. Dick (en francais : Rapport Minoritaire).
L'histoire en quelques mots: Dans un futur assez proche, le crime a été presque totalement supprimé de Washington-DC par la mise en oeuvre d'une technologie appelée PRECRIME, qui permet de détecter à l'avance les meurtres et autres crimes graves, grace aux visions de trois 'mediums'.
Tout va pour le mieux pour l'inspecteur principal de PRECRIME, jusqu'au moment où c'est lui qui est désigné comme futur assassin.

S'en suit alors une course poursuite haletante qui tient le spectateur en haleine tout le long des 2 heures 25 minutes que durent le film.

Mais réduire le film a un banal film d'action ne serait pas lui faire justice. C'est tout d'abord un beau film, extrement bien réalisé par un Spielberg inspiré. Le scénario est lui aussi intelligent puisqu'au fil de l'intrigue, le scénariste aborde des sujets aussi divers et variés que la sécurité, l'éthique médicale, le rôle des scientifiques, le pouvoir, la politique, la famille (dieu merci, ce n'est pas miêvre) ... et j'en passe.

De plus, les acteurs sont tous excellents, même (et surtout) les seconds rôles.

L'intrigue est également pleine de rebondissements, ce qui ne gâche rien au plaisir d'aller voir ce film, que je vous conseille, si vous n'êtes pas déjà allé le voir.

Seul bémol, malheureusement trop courant dans les films à gros budget actuels : la présence de différentes marques qui trouvent dans le film le moyen de se faire de la publicité. Bien que le film se veuille egalement par certains cotés une critique de la société de consommation, cela reste gênant, à mon humble avis.

Géééééhhhhaannnnt Vert .....

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27
juin
2003
Cinema
Et non, ce n'est pas avec un assortiment de légumes en boite de conserve que j'ai été voir hier soir, pour vous et en avant première le film 'Hulk', de Ang Lee.

Donc, l'histoire, c'est celle d'un type qui, quand il est en colère, ben il devient vert et il gonfle pour ressembler à un bodybuilder géant de plus de 3 mètres.
Pour détailler un peu plus, et par rapport à la série des années 70, ici, le jeune Bruce Banner, orphelin, après une exposition aux rayons gamma et du fait de son patrimoine génétique quelque peu hors du commun, devient Hulk dès qu'il est en colère.

L'histoire mèle donc: amour entre Bruce et Betty, course poursuite entre Hulk et l'armée, recherche de Bruce par son père biologique.

Au niveau du casting, on trouve donc Eric Bana dans le rôle de Bruce, Jennifer Connelly dans le rôle de Betty, et Nick Nolte dans le rôle de David Banner, le père de Bruce.

Note: Ce n'est pas Lou Ferrigno qui joue Hulk, ce dernier étant réalisé en images de synthèse.

La Grande séduction

Posté par  . Modéré par Florent Zara.
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29
avr.
2004
Cinema
Après les invasions barbares, voici le nouvel opus du cinéma québécois : La Grande séduction : une fable sociale teintée d'humour. L'action se passe à Sainte-Marie-La-Mauderne, un petit village de 125 habitants. Par le passé, les gens vivaient de la pêche, mais depuis quelques années ce type de vie n'est plus en phase avec le système. Ainsi les habitants se retrouvent tous au RMI local. La solution pour que le village continue à vivre est l'implantation d'une usine, mais pour qu'une usine décide de s'implanter dans le village, il lui faut un docteur. Or Saint-Marie n'en dispose pas. Le village, conduit par Germain, va tout faire pour en avoir un : c'est là que débute la grande séduction.

Après Les Invasions Barbares, voici un autre chef d'oeuvre du cinéma québécois !

Les rivières pourpres

Posté par  . Modéré par trollhunter.
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1
oct.
2000
Cinema
Le moins que je puisse dire est qu'il m'a laissé une impression assez mitigée. L'histoire est sympa, le suspens est au rendez-vous, cependant, je trouve les personnages trop manichéens et caricaturaux. De plus, deux où trois fois dans le film on se prend quelques messages qui manquent de subtilité du genre "c'est pas les chiens qui sont dangereux", la vie à Paris c'est de la m... et un couplet sur la pollution.
Pour tout dire, j'ai regretté un certain manque de finesse dans l'intrigue et dans la manière de la traiter. On se croirait devant une série B ou un de ces feuilletons de M6.
Ou alors, j'ai rien compris ...

Bisous à tous !

Liste de préférences 1

Posté par  . Modéré par Fabien Penso.
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16
jan.
2001
Cinema
Comme j'ai pas trop le temps et la flemme d'écrire une chronique pour les films qui suivent je les ai classés par ordre de préférence.
1. Mon beau père et moi (Une vraie tranche de rigolade, un régal)
2. Duos d'un jour (Le karaoké, une manière d'être la star d'un instant. Une quête de la liberté)
4. La confusion des genres (attention c'est un peu spécial)
3. Les gens en maillot ne sont pas forcément superficiels (A la recherche de l'amour pendant les vacances)
5. Escrocs mais pas trop (Je trouve Woody Allen parfois énervant comme acteur avec sa manière de gesticuler. Cependant je trouve ce film très bien travaillé aux niveaux des décors et du dialogue)

Huit femmes

Posté par  . Modéré par trollhunter.
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6
fév.
2002
Cinema
Huit femmes est le nouveau film de François Ozon. C'est un petit bijou porté par les huit stars féminines du casting.

Briévement, l'histoire (d'après la bande-annonce) : "Années 50. Pendant les vacances de Noël, le maitre de maison est retrouvé mort. L'assasin est forçément une des huit femmes, mais laquelle ?"

Ce film, classé "Policier, comédie" (ce n'est donc pas un film noir et triste (enfin pas trop)), est un vrai chef-d'oeuvre qui sort des catégories établies.

Allez vraiment le voir, vous allez passer un agréable moment. Surtout ne lisez aucune critique avant (spécialement celle de Télérama), vous risqueriez de vous gacher les meilleures surprises du film.

A noter, le site Web du film, qui est très bien fait et qui ajoute un plus au film, une fois celui-ci vu.

Monique

Posté par  . Modéré par Manuel Menal.
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30
août
2002
Cinema
Photographe de mode réputé, père d'un grand adolescent, Alex (Albert Dupontel) a sombré dans l'ennui du quotidien, au point de ne plus prononcer plus d'un mot par phrase, voire moins. Un soir où il a bu plus que de raison, il commande via Internet une poupée moulée ("moulée, pas gonflée"): squelette métallique, silicone, peau en latex, kits de nettoyage pour les orifices, bref le top du top!

Sa femme (sublime Marianne Denicourt) le quittant pour un homme caricaturalement parfait, Monique va le rendre heureux, lui redonner joie de vivre, entrain, et semer le trouble chez ses amis .. hommes et femmes.

Comédie pas romantique, Monique est un premier film réussi de Valérie Guignabodet -- qui signe aussi le scénario -- et qui ne tombe pas dans le vulgaire.

Mes enfants ne sont pas comme les autres

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Nÿco.
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5
août
2003
Cinema
Voici un petit film français, réalisé par Denis Dercourt avec Richard Berry.

L'histoire est toute simple : dans la famille Debard, on est musicien. Donc, le grand père est chef d'orchestre, le père est violoncelliste dans un orchestre, la mère (décédée) etait violoncelliste soliste, l'oncle est compositeur (et sa femme chanteuse).

On suit donc la vie d'Adèle, la fille, violoncelliste, qui prépare des concours musicaux. A coté d'elle, son jeune frère cadet, est déjà excellent pianiste. Tous deux suivent la discipline de fer de leur père, prêt à tout pour qu'il réussissent.

Alors qu'elle tombe amoureuse de son accompagnateur, Adèle va se rebeller.

Je suis une légende

Posté par  . Modéré par rootix.
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28
déc.
2007
Culture
Malheureusement non je ne suis pas une légende (un jour peut être !), il s'agit du titre d'un film sorti en salle ce mercredi 19 décembre, film dont vous connaissez peut-être le roman éponyme, chef-d'oeuvre de Richard Matheson sorti en 1954, en pleine guerre froide.

Second film de Francis Lawrence ( son premier étant Constantine), il met en scène le célèbre Will Smith dans un contexte post-apocalyptique où il est le dernier survivant de la ville de New York et peut-être du monde entier. Coté casting, le moins qu'on puisse dire c'est que ça n'a pas du coûter trop cher, vu le peu d'acteurs qu'on y trouve.

Son synopsis est un grand classique du genre "zombie" : Un vaccin contre le cancer qui a muté et qui s'est propagé par voie aérienne a transformé tous les habitants en créatures asociales et très agressives qui veulent assouvir leur instinct de survie le plus primitif : manger. Will Smith interprète le scientifique de l'armée qui essayait de le vaincre. Le hasard a fait qu'il soit naturellement immunisé et le film retrace quelques tranches de vie, sa lutte contre les créatures et ses recherches pour fabriquer un vaccin.

Présenté comme un film catastrophe où un héros doit sauver le monde, il en ressort qu'il ne s'agit pas vraiment de cela, ce qui m'a réellement ravi. Contrairement au récent Resident Evil Extinction, on n'a pas affaire à un énième film où un soldat d'élite invincible et téméraire casse du zombie avec n'importe quel ustensile qui lui passe sous la main, et ce film s'éloigne heureusement de cette trame qui commençait un peu à me lasser.

Contrairement à ce que nous laisse penser la première scène (une course poursuite dans New York au volant d'une vrombissante Ford Mustang Shelby), nous avons pas affaire à un film 100% action mais plutôt à un anti-héro on ne peut plus humain (qui n'a quand même pas oublié comment faire des tractions ou comment se servir d'un fusil d'assaut, formation militaire oblige) et le film essaie de se focaliser sur ses faiblesses, sa sensibilité, sa peur, son désespoir, parfois son courage, bref tout ce qui fait de lui un humain par rapport aux créatures. Ponctuée de scènes sursautantes, ou d'autres humoristiques (parfois cyniques), ce film de "zombie" apporte une certaine fraîcheur au genre, qui nous avait plutôt habitué (ou même lassé) à des "slash'em all", tout en entretenant un certain suspense par moment.

Coté mise en scène, la désertion de New York est plutôt réussie, mais pas encore assez vertigineuse à mon goût, j'aurais aimé voir un peu plus le vide laissé par les habitants. Du coté des créatures, je trouve que leur "animalité" et déformations physiques ont été un peu exagérées, mais cela a permis d'appuyer sur l'impuissance du héros face à eux.

Mon sentiment final est donc qu'il s'agit d'un très bon film de zombie, qui nous change de ce à quoi on a été habitué, j'y ai passé un très bon moment, même si je suis un tout petit peu resté sur ma faim, sûrement à cause du final pas spécialement surprenant. Je le recommande à tous ceux qui veulent passer un bon moment de détente, qui aiment sursauter de temps en temps et qui aiment avant tous les films de zombies. Râleur en tout genre à la recherche de films d'auteurs à-la-festival de Cannes, bien évidemment, passez votre chemin !