Firefox 3.6 en breton

Posté par  . Modéré par Bruno Michel.
12
24
fév.
2010
Mozilla
L'association An Drouizig vous propose la traduction bretonne du logiciel Mozilla Firefox 3.6. Pour la première fois, elle est disponible sous la forme d'une extension téléchargeable, un fichier au format xpi qui s'intègre fidèlement aux versions pour Microsoft Windows, MacIntosh et Linux du célèbre navigateur.

Un correcteur orthographique pour le breton est maintenant également disponible au téléchargement. Il reconnaît près d'un million de formes en orthographe unifiée. Développée par l'association An Drouizig, cette extension permet la vérification automatique d'un mot ou d'un paragraphe lorsque vous saisissez du texte dans le navigateur (forum, wikipedia...).

Avec le gaélique irlandais et le gallois, le breton est ainsi la 3ème langue celtique à être disponible. La traduction de Mozilla Thunderbird 3.0 est en cours de mise à jour et sera également disponible au téléchargement sous très peu de temps. Ces mises à jour ont été effectuées par Michel Nedeleg, qui prend la suite d'Alan Monfort pour ces deux logiciels.

Créée en 2003, l'association An Drouizig a pour but de développer l'usage de la langue bretonne dans le domaine des nouvelles technologies. Les versions précédentes de Mozilla Firefox, ainsi que d'autres grands standards du logiciel libre comme son compagnon idéal, le logiciel de messagerie Mozilla Thunderbird ou encore la suite bureautique OpenOffice.org, les logiciels Gimp, Inkscape, Scribus sont également disponibles en breton.

Aller plus loin

  • # breizhonneg

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    demat

    merci ! Trugarez !

    kenavo :-)
  • # Néologismes

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    J'aimerais savoir comment les bretons ont résolu la traduction de mots nouveaux tels que fichier, répertoire, disque dur, octet, etc ?

    Quelle est la proportion de mots
    - créés avec des racines bretonnes ?
    - importés du grand-breton ?
    - importés du français ?
    - hybridés ?

    Je possède un dictionnaire informatique basque-espagnol-français, un gros livre de 566 pages ! Je pense à vue de nez que la moitié des termes sont composés uniquement à partir de racines basques que 10 à 15% sont importés comme « Software libre ».
    • [^] # Re: Néologismes

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      ils se sont adaptés ;-) je t'envoie un collègue qui en parlera bien mieux que moi :p le breton est une langue vivante, il peut t'en convaincre (le mot informatique n'existe qu'en français et en breton, pas en anglais :D).
    • [^] # Re: Néologismes

      Posté par  . Évalué à 9.

      C'est un des trolls les plus poilus dans le domaine. En gros, il y a quatre façons de procéder :
      * Emprunter des mots français, éventuellement en les adaptant. Fréquent chez les personnes âgées, qui ont vu débarquer plein de nouveaux mots français sans qu'on leur donne d'équivalent breton.
      * Emprunter des mots perçus comme standard de fait, éventuellement en les adaptant. C'est fréquent dans les écoles Diwan, pas toujours exprès. Exemple : computer → kompoder.
      * Créer de nouveaux mots sur des racines bretonnes. Exemple : traduire avion par karr-nij, littéralement « charrette qui vole » (ce n'est pas naturel en français mais ça l'est complètement en breton, où cette construction est tout à fait normale).
      * Créer de nouveaux mots sur des racines bretonnes ou, à défaut, des racines considées comme « celtes » (notamment galloises). Une poignée de « chercheurs », chez Preder, y passent leur temps. En pratique, à ma connaissance, ces mots sont peu utilisés.

      Évidemment, tout ça s'accompagne de querelles sans fin entre les tenants d'une « pureté linguistique », les adeptes du pragmatisme, et, de loin les plus nombreux, ceux qui ne s'intéressent guère à ce genre de questions et utilisent les mots qui leur semblent les plus adaptés.
      • [^] # Re: Néologismes

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ajoutons aussi qu'en l'absence d'un statut officiel, il est encore plus difficile de réduire les querelles - qui peuvent prendre une tournure politque.
        • [^] # Re: Néologismes

          Posté par  . Évalué à 1.

          cool, on aurait ainsi des bretons du nord, et des bretons du sud (des "nantais"), et donc au final deux versions inutiles de Firefox au lieu d'une !
    • [^] # Re: Néologismes

      Posté par  . Évalué à 6.

      Chez Drouizig, nous avons pris comme base le dictionnaire d'informatique de Preder : le travail de néologie avait été fait et bien fait, il était facilement accessible à tous (le livre est disponible en librairie) et il est, depuis peu, disponible en exécutable pour Windows
      http://preder.net/index.php?option=com_content&view=arti(...)

      Ce dictionnaire édité en 1995, le tout premier du genre, propose 8000 mots nouveaux. La politique de Preder est de favoriser le choix des racines celtiques en opposition à ceux qui choisissent le grec ou le latin pour faire des mots nouveaux bretons.

      Il existe deux modes de création de néologismes celtiques :
      - prendre un mot qui n'est plus utilisé, dévier ou élargir son sens pour lui donner un sens moderne : kantenn est un vieux mot liturgique qui désigne le disque plat que l'officiant pose sur le calice pour le protéger. Pour le disc anglais, ce kantenn a été choisi.
      - créer un mot de toute pièce avec de vieilles racines et par dérivation.

      Le génie du breton vient en partie du fait qu'il fonctionne très facilement et très efficacement par dérivation. Le breton possède beaucoup de suffixes et de préfixes qui offrent une variation infinie de possibilités, ce qui est beaucoup moins évident en français, d'où l'emploi du grec ou du latin. C'est flagrant dans les noms de sciences. Les français n'ayant pas fait du grec se retrouvent devant une langue étrangère (certains en font même des jeux) : ornithologie : la science des oiseaux ; en breton evnoniezh, composé de evn : oiseau et -oniezh : suffixe servant à former les sciences, l'équivalent de -logie.

      Dans nos traductions de logiciels, les néologismes ont la part belle (et pour cause, à peu près autant qu'en français), aussi, dès le début, nous avons proposé un lexique des mots peu connus. Je pense que 70% du vocabulaire utilisé est nouveau. Il faut toutefois préciser que bon nombre de termes sont des dérivés de mots connus par exemple, nous traduisons tutoriel par kelennskrid, composé de kelenn : enseigner et de skrid : document écrit donc kelennskrid = document écrit servant à enseigner. Pour n'importe quel bretonnant un peu formé, le sens du mot sera évident. Pour traduire depuis l'anglais, je puis dire que j'ai dû également chercher énormément de mots anglais dans mes dictionnaires.

      Et pour ceux qui considèrent que les langues sont inutiles, je dis qu'elles sont aussi utiles qu'une plante, qu'un arbre, un insecte. Une langue participe à la richesse humaine. Les bretonnants sont tous bilingues. Et vous, amis français, combien de langues parlez-vous ?

      PS
      Avec le kouign-amann, n'oubliez pas de mettre une bonne noisette de beurre sur votre gâteau tiède, sinon, c'est trop sec ;-)
      • [^] # Re: Néologismes

        Posté par  . Évalué à 2.

        Personnellement, j'en parle deux. Le français car c'est ma langue maternelle, et l'anglais parce que c'est utile.
        Je ne considère pas les langues comme inutiles, mais certaines le sont plus que d'autres. Si j'avais parlé breton, ou basque, hé bien... j'aurais parlé breton ou basque, et c'est à peu près tout ce que ca aurait changé.
        J'ai des amis japonais, chinois, turcs et polonais (enfin, qui vivent près de chez moi), donc certains ne parlent pas français (pas encore, du moins), et j'ai quand même l'impression que le breton m'aurait peu servi. Et que je serai passé à coté d'un certain enrichissement culturel, du coup.

        Mais là n'était pas la question, et ce depuis le début. Je n'ai pas dit que la langue bretonne etait inutile, par contre je trouve la traduction de Firefox en breton fort peu utile.

        Mais comme ici, on ne peut pas exprimer une opinion sans se faire descendre ses commentaires, il n'y aura visiblement pas débat.
        • [^] # Re: Néologismes

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          > par contre je trouve la traduction de Firefox en breton fort peu utile.

          Une certaine tradition dis que ce qui est inutile est donc fondamental ;-)

          Mais je dirais que si on veux que ces petites langues ne meurent pas, il faut bien qu'elle vive avec leur temps. Et puis, les personnes qui travaillent la dessus ne travaillerait pas forcément sur d'autres traductions... Donc, je dirais que c'est enrichissant.

          Par contre, c'est à terme la mort des différents bretons.
          • [^] # Re: Néologismes

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            c'est à terme la mort des différents bretons

            Le basque a eu aussi le même problème. L'académie basque (Euskalzainda) a longuement travaillé à unifier toutes les variantes.
            Le pape a aussi contribué : il 'est fâché quand les évêques de Bayonne et de Bilbao lui ont présenté deux traductions différentes de la messe en basque. Il les a sommés de lui présenter une version commune.

            Actuellement, l'euskara batua (basque unifié) est largement adopté et considéré comme du "beau" basque.
        • [^] # Re: Néologismes

          Posté par  . Évalué à 7.

          > Si j'avais parlé breton, ou basque, hé bien... j'aurais parlé breton ou basque, et c'est à peu près tout ce que ca aurait changé.

          T'avais parlé le français aussi ? :)

          Ce qui me désole dans tout cela c'est qu'on a fait table rase de toutes des histoires au profit d'une seule : l'histoire française. Les langues régionales se voyaient rendues à l'état de langue de ploucs, les racines régionales rendues à l'état de racines de ploucs.

          Il y a eu une campagne de dénigrement des racines régionales au profit de racines parisiennes qui n'existe que dans les textes de nos livres scolaires d'histoires, ce afin de construire une nation forte. Je n'ai pas l'impression que ça ait fonctionné et que la France soit un pays avec une identité forte, nous donnons plutôt l'impression d'un pays qui cherche une identité nationale qu'il n'a jamais eu (cf. le récent débat).

          Pour prendre l'histoire de la Franche-Comté (rattachée à la France en 1678), il y a eu des batailles sanglantes où l'armée française terrorisait et affamait la population. Dans les manuels scolaires, ça se traduit par... rien. C'est dans les films, à la rigueur, où l'on en apprend le plus avec ces fameuses histoires contre les bourguignons (ceux qui volent toujours des bijoux ou une princesse/duchesse).

          Étant né dans un duché rattaché à la France en 1793, je m'amuse à dire que la révolution Française est une histoire de français, pas celle de mon pays. Lors d'une discussion avec un antillais sur l'aspect « colonisateur » de la France et moi, blanc, donc forcément héritier de cette histoire, je l'ai fort surpris en lui apprenant que son île natale était française bien avant ma terre natale. Ou comment inverser les rôles. :)

          Les langues régionales ne sont pas inutiles, ce sont des richesses qui permettent de découvrir ces pans d'histoires qui nous avoisinent et meurent dans l'oubli.

          Ce que j'aime aussi dans le logiciel libre, c'est qu'on peut redécouvrir ces langues. Dernièrement j'ai vu passé une localisation de LXDE en arpitan (frp).

          The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

          • [^] # Re: Néologismes

            Posté par  . Évalué à 3.

            En toute amitié, le jacobinisme a souvent bon dos chez les bretonnants. Si on écoute un peu les bretons (en globalité, pas seulement les bretonnants actuels), on voit très souvent ressortir que ce fameux sentiment d'être plouc parce qu'on parlait breton venait des bretons eux-mêmes. Pas toujours mais souvent ! C'est particulièrement vrai dans chez les bretons venant du milieu rural (une écrasante majorité à deux ou trois générations près.)

            Il faut bien voir que la paysannerie bretonne revient de très loin, ici ça a été longtemps la misère. Mais les bretons se sont pris par la main, se sont accrochés, et se sont donnés les moyens de s'en sortir. Et ça passait par l'instruction, le développement technique, la mise en coopération des agriculteurs, etc. On y a vu les fameux voyageurs bretons, la diaspora, mais aussi le (sur)progrès technique agricole (merci le remembrement), et aussi le très fort rejet du passé, donc de la langue bretonne entre autres, par les bretons eux-mêmes.

            Donc oui, il y a eu obligation de parler français dans les écoles (ce qui est somme toute normal, même si un peu plus de diplomatie eût été bienvenue), mais il ne faut pas balayer le fait que les bretons eux-mêmes ont ressenti le parler breton comme une marque d'échec, comparé au progrès dont ils aspiraient. Pour beaucoup de paysans bretons issus du début / milieu du XXe siècle, c'était presque déshonorant de faire du mouton comparé au cochon -industriel- et à la vache (j'ai des exemples en Finistère en tout cas), et dans la même idée c'était une marque d'échec que de continuer à parler breton. En fait j'ai l'impression que la même fierté qui pousse certains à parler breton maintenant les empêchaient de le faire avant !

            Je ne cherche pas à polémiquer, je tiens juste à remettre cet aspect des choses dans la discussion, parce qu'elle est trop souvent occultée. Je ne vois pas pourquoi d'ailleurs, c'est une marque évidente de volonté des bretons de combattre l'adversité. Ils ont fait des choix, pas forcément les bons à long terme (cf. certaines pratiques agricoles), mais ils ont eu ce courage.

            Petite remarque, je n'ai rien contre le breton, mais parfois je trouve que certains exagèrent et se tirent même une balle dans le pied à trop vouloir en faire : c'est bien joli de vouloir faire de la signalisation en breton, mais quand je suis à Quimper, je vois tous ces panneaux touristiques qui décrivent les principaux monuments aux touristes. Ils sont écrits en deux langues seulement : le français et le BRETON !!! Je pensais pourtant que 1- les bretonnants étaient bilingues par définition, et que 2- les touristes étrangers auraient été moins insultés s'ils avaient eu au moins une version anglaise... Bon c'est juste un détail (quoique, ça doit coûter cher), mais je trouve ça vraiment dommage...
            • [^] # Re: Néologismes

              Posté par  . Évalué à 2.

              Il suffit de faire comme ça : http://dl.free.fr/aitxPaI6j
            • [^] # Re: Néologismes

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 0.

              moi ce que je ne comprends pas c'est ce besoin impérieux qu'ils ont à dresser leur drapeau partout comme des chiens qui pissent à chaque poteau qu'ils rencontrent.

              Tu peux assister à n'importe quel évenement, qu'il soit politique, culturel ou sportif partout dans le monde, t'auras toujours le breton expatrié du coin qui va sortir son drapeau.
            • [^] # Re: Néologismes

              Posté par  . Évalué à 3.

              Ch'uis pas un breton ! Je suis de l'autre côté de la France.

              Pourquoi faut-il que, lorsqu'on parle de langues régionales, le breton soit toujours la seule langue mise en avant, même par ceux qui dénoncent que le breton est toujours mis en avant ?

              The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

      • [^] # Re: Néologismes

        Posté par  . Évalué à 1.

        Le génie du breton vient en partie du fait qu'il fonctionne très facilement et très efficacement par dérivation. Le breton possède beaucoup de suffixes et de préfixes qui offrent une variation infinie de possibilités, ce qui est beaucoup moins évident en français, d'où l'emploi du grec ou du latin.
        Bof. Rien n'empêche les français de créer des mots tels que "oiseaulogie" comme dans ton exemple. Ou même de pousser avec "oiseautude" (tude pour étude, un truc du genre). On aurait la vitude (biologie), mortude (nécrologie), l'habitude (la science de l'habillage), la cistude (la science des tortues, elle est bonne celle là hein ? Non ? Bon ok).

        C'est juste que plein de gens se la pêtent en voulant montrer qu'ils connaissent une langue "bien classe". Ou simple moutonnisme.
        • [^] # Re: Néologismes

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

          Ou même de pousser avec "oiseautude" (tude pour étude, un truc du genre). On aurait la vitude (biologie), mortude (nécrologie), l'habitude (la science de l'habillage), la cistude (la science des tortues, elle est bonne celle là hein ? Non ? Bon ok)

          Et que fais-tu de la bravitude ? :p
  • # un clavier ch'werty ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    si vous souhaitez taper breton (nan pas les pubs du métro qui maltraitent les anglophones), il y a le clavier ch'werty
    http://www.drouizig.org/Galleg/Clavier/clavier-Presentationc(...)

    et pour un clavier "CH'Werty" pour les bretonneux : http://www.drouizig.org/Galleg/Clavier/clavier-index.html

    et les raisons de changer
    http://www.drouizig.org/Galleg/Clavier/clavier-6bonnesraison(...)

    ce n'est pas si loin du bepo ?
    • [^] # Re: un clavier ch'werty ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Il y a aussi les pubs qui les soignent :)
      http://farm4.static.flickr.com/3524/4003200306_0e4e2917dd.jp(...)
    • [^] # Re: un clavier ch'werty ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Alors autant la partie « francophone » de ce clavier est très pertinente : gestion des diacritiques, des guillemets français, etc. autant la partie « bretonne » me laisse perplexe. Pour moi « C'H » c'est trois caractères, pas un seul... Ça fait en effet penser à l'Eszett allemand (ß), mais dans ce cas ces derniers ont bien un caractère à part entière...

      Après, que des gens n'arrivent pas à taper « C'H » dans l'ordre, c'est un peu tant pis pour eux... Si on va par là, on devrait presque avoir un clavier contenant tous les mots de la langue française, histoire de ne jamais écrire de coquilles ou faire de fautes d'orthographe...

      Dernière remarque, concernant le « ù ». Dans bien des textes bretons, je vois plutôt un« ú », lequel est le bon ? Peut-on utiliser les deux ? Si c'est le cas, pourquoi ce clavier n'a pas le « ú » ? Je précise que je ne parle pas breton, par contre je vis en Finistère.
      • [^] # Re: un clavier ch'werty ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        justement par rapport au « ù », sur le clavier Français on a une déjà touche exprès pour ce caractère qui ne sert que dans un seul mot, alors les « c'h » bretons, à la limite si c'est utilisé souvent, pouquoi pas ...
      • [^] # Re: un clavier ch'werty ?

        Posté par  . Évalué à 5.

        L'idée de taper c'h en une seule touche est de transcrire le fait que c'h est considéré comme un seul caractère selon les règles typographiques bretonnes. C'est aussi le cas de ch. Une conséquence est que dans une grille de mots croisés en breton, c'h ou ch n'occupe qu'une case, alors que dans une grille en français, ch occupe deux cases. La lettre c seule n'est utilisée que pour certains mots empruntés à d'autres langues (corrida…).

        Quant au ù, il s'écrit bien avec un accent grave. Je suis surpris que tu aies vu des ú, ce caractère n'existe pas en breton.
        • [^] # Re: un clavier ch'werty ?

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ah je suis content d'apprendre quelque chose pour le ù. Les ú que j'ai vus devaient être des excès de zèle ;)

          Concernant le c'h (et visiblement le ch), que donne leur frappe dans un éditeur ? Certainement c-'-h et c-h, soit 3 et 2 caractères respectivement... À moins qu'il y ait déjà dans l'UTF-8 par exemple des caractères c'h et ch...

          En d'autres termes, si le breton considère ces deux objets comme des caractères, ont-ils déjà été intégrés à des systèmes d'encodage ? Parce que sans cela leur existence au niveau du texte produit est toute relative, et un tel clavier n'aurait que l'avantage de satisfaire l'utilisateur bretonnant qui taperait fièrement sa touche C'H... Mais n'obtiendrait pas « le caractère C'H » pour autant, seulement la suite de caractères C'H. Un peu comme une macro quoi. Ça a l'air idiot comme ça, mais c'est fondamental lors de la reprise d'un texte, de son traitement, etc. Par exemple, comme tu le dis, si on fait un jeu de mots croisés en breton avec une obligation formelle de ne mettre qu'un caractère par case... Comment fait-on dans ce cas ?

          On peut faire le rapprochement avec les points de suspension en ponctuation. Beaucoup de gens les tapent avec trois points alignés (je le fais d'ailleurs ici, ça va plus vite ;) ), alors qu'il s'agit d'un caractère à part entière, qui lui existe bel et bien dans les systèmes d'encodage (UTF-8 par exemple.) Les traitements de texte font en général la traduction, mais ils le font notamment parce que le caractère existe !
          • [^] # Re: un clavier ch'werty ?

            Posté par  . Évalué à 4.

            Malheureusement non, Unicode n'a ni ch, ni c'h. Le breton n'est pas la seule langue concernée, par exemple ch est un seul caractère en slovaque. Du coup, les logiciels s'adaptent… ou les utilisateurs le font.

            Pourtant, deux lettres par caractère dans Unicode, ça existe : ff, fi, fl, ij, st… Il y a même des caractères de trois lettres, comme ffl. Du coup, je ne sais pas pourquoi ch et c'h n'y sont pas.

            En ce qui me concerne, je tape sur un Typematrix en bépo, donc trois touches pour "c'h". Mais une seule pour "…" :-)
  • # pour ce que j'en dis...

    Posté par  . Évalué à -1.

    Nouvelles technos et Breton, c'est pas limite antithétique ?
    Sans vouloir troller, à l'époque de la convergence d'à peu près tout, faire vivre un truc régional parlé principalement par des plus de 65 ans (et pas tellement nombreux en plus de ça), c'est peut-être pas le truc le plus productif qu'on puisse imaginer.
    • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Au début d'internet, on a pensé que la langue anglaise allait tout dominer et que nous allions tous basculer dessus...

      Et puis, internet s'est diversifié, UTF8 s'est mis en place et maintenant les petites langues ont leur place.

      Et c'est très bien. Il y a des choses en Breton qui sont infaisable en Français !
      • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        Il y a des choses en Breton qui sont infaisable en Français !

        Comme aimer le goût du Kouign Amann, le son de la bombarde, le beurre demi-sel (appelé aussi "vrai beurre"), et le Festival Interceltique de Lorient ?
        • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

          Posté par  . Évalué à 4.

          Ben à part peut-être le Festival Interceltique de Lorient, dont j'ai à peu près rien à faire, le reste j'aime bien moi :)
        • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 1.

          le beurre demi-sel (appelé aussi "vrai beurre")

          \o/
        • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

          le beurre demi-sel (appelé aussi "vrai beurre")

          J'e m'insurge, le vrai beurre est le beurre salé. Le demi-sel n'est qu'un pis aller lorsque l'on ce trouve à l'étranger... ;-)
          • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

            Posté par  . Évalué à -1.

            Exactement !

            D'ailleurs un breton est présent sur l'un des marchés de Lille le samedi, et j'en suis bien content, il a de bons produits, donc un excellent beurre salé fermier !
            • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

              Posté par  . Évalué à 2.

              > un excellent beurre salé fermier

              Le sel est produit sur la ferme ?!

              The capacity of the human mind for swallowing nonsense and spewing it forth in violent and repressive action has never yet been plumbed. -- Robert A. Heinlein

    • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

      Posté par  . Évalué à 3.

      Bien d'accord,

      comme disait Claude, on a plus besoin d'ingénieurs parlant anglais que de paysans parlant breton !

      (/troll)
    • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

      Posté par  . Évalué à 1.

      Belle mentalité.
      • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

        Posté par  . Évalué à 0.

        C'est un avatar geek du jacobinisme.
      • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

        Posté par  . Évalué à -4.

        Je trouve dommage de passer du temps à traduire un truc dans une langue quasi-morte.
        Ce temps aurait pu être mieux employé... Enfin, le régionnalisme c'est la tendance en ce moment. Plutôt que d'essayer de faire des trucs tous ensemble, histoire d'unifier un peu l'humanité, on se divise le plus possible.
        Je ne trouve pas que ce soit une attitude très saine.
        • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

          Posté par  . Évalué à 5.

          D'une part, l'étude du plus grand nombre possible de langues est précieuse pour les linguistes, et donc potentiellement pour tout le monde, puisque, par exemple, les logiciels qui traitent des textes en langue naturelle (il y en a beaucoup) s'appuient sur des résultats de linguistique.

          D'autre part, apprendre la langue de sa propre région (qui peut être ou non une langue globalement peu parlée, pour certains c'est le français !) pousse à chercher à connaître d'autres langues, d'autres cultures. Pour l'anecdote, quand je suis allé à Taïwan, j'y ai trouvé une bretonnante qui y était pour apprendre le chinois :-)
          • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

            Posté par  . Évalué à 1.

            Pour ce qui est de la linguistique, je suis plutôt d'accord. Mais là on ne parle pas d'étude d'une langue, ca n'a rien à voir. Il y a une certaine différence entre l'utilisateur de Firefox et le linguiste universitaire.
            L'étude du latin est très utile, mais sortir un Firefox en latin relève de certaines pratiques assez particulières pouvant être douloureuses pour les mouches.

            Je ne suis pas non plus contre le fait d'apprendre cette langue, hein, chacun est libre d'apprendre tout ce qu'il veut... Par contre je trouverai toujours un peu dommage d'apprendre une langue à peu près finie (enfin, parlée par 15 gusses dans une maison de retraite, pour caricaturer) plutôt que d'apprendre une langue comme le mandarin, le russe, ou toute autre langue ayant au moins une littérature conséquente, des locuteurs en nombre pas trop limité, bref, une culture suffisamment étendue... Après, une fois qu'on connait plusieurs langues vraiment utilisées, pourquoi pas s'amuser à ajouter le breton, le nicois, voire le gorbarin (il doit rester moins de 10 locuteurs pour celle-là)...

            Pour ce qui est de l'anecdote, euh... Cool.
            • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

              Posté par  . Évalué à 5.

              Ah oui, le latin. Cette langue que certains disent morte alors qu'on l'entend à la radio finlandaise, sans même parler de son utilisation à l'écrit. Tiens, si ça se trouve, il y aura des gens, un de ces jours, pour sortir une Wikipédia en latin. Ce jour-là, je suis prêt à parier qu'on la trouvera ici : http://la.wikipedia.org/

              Quant au nombre de locuteurs, il y en a quand même un quart de million dans le cas du breton (estimation de l'UNESCO), alors quand tu dis « 15 gusses », heureusement que tu avertis que c'est une caricature, sans ça on pourrait croire que tu parles de ce que tu ne connais pas.

              Ce que tu négliges également, c'est tout le côté artistique et culturel. Une bonne partie de ma motivation pour apprendre le breton était de comprendre les chansons que j'entendais, autrement qu'en lisant de pâles traductions. Traduire une chanson ou un poème est tout simplement impossible — « traduttore, tradittore », dit-on dans une langue qu'on ne serait pas près d'apprendre si on appliquait ton système. Apprendre une langue ouvre l'accès aux œuvres écrites, dites, chantées dans cette langue, c'est la seule façon d'y parvenir. Et quand c'est la langue de sa région, ou celle de ses grands-parents, ou celle des chansons qu'on entend dans les fêtes locales ou à la radio, étrangement, on peut être plus motivé par son étude que par celle du mandarin. Après, on s'y intéresse ou pas… Comme disait Jean-Louis, « la découverte ou l'ignorance ».
              • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                >>> Ah oui, le latin. Cette langue que certains disent morte alors qu'on l'entend à la radio finlandaise, sans même parler de son utilisation à l'écrit.
                >>> Ce que tu négliges également, c'est tout le côté artistique et culturel

                Pourtant le monsieur a bien précisé : "plutôt que d'apprendre une langue comme le mandarin, le russe, ou toute autre langue ayant au moins une littérature conséquente".
                Donc il ne néglige pas du tout le coté culturel.
                • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Le secteur de l'édition en breton se porte bien, de nouveaux livres sortent régulièrement dans des domaines très variés. Les anciens sont plus disponibles que jamais, y compris le Catholicon (1464, premier dictionnaire trilingue de l'histoire, breton-latin-français) et des textes comme le Barzaz Breiz, encensé à son époque, entre autres, par George Sand. Si, donc, il est bon, selon les critères du « monsieur », d'apprendre toute langue ayant « une littérature conséquente », j'en déduis qu'il soutient pleinement la diffusion du breton. Tiens, j'avais cru déceler une once d'opinion contraire dans ses commentaires précédents… j'ai dû rêver.
                  • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Personnellement, j'ai fait un peu de latin juste par intérêt pour l'étymologie. Une radio finlandaise qui diffuse un peu de latin trois fois par semaine (même si c'est depuis 20 ans), quelques curés, traducteurs et poètes, ca ne fait pas d'une langue une langue vivante.
                    Après tout, il y aura toujours des gens pour rejeter le "monde moderne", s'isoler dans un coin de verdure et vivre comme en 500. C'est leur droit le plus absolu, mais je n'irai pas jusqu'à dire que leur mode de vie est adapté à notre époque.

                    Le quart de millions de locuteurs (c'est vrai que dire 250 000, ca impressionne moins, mettre le terme millions ca fait toujours son petit effet), excuse moi, mais c'est vraiment insignifiant (et ne voit pas là un terme péjoratif, hein, c'est insignifiant statistiquement).
                    Développons un peu, donc, sur la base des infos du site de l'Office de la langue bretonne (qu'on accuse pas les chiffres de wikipédia, ca serait encore un échange inutile) :
                    Il y aurait donc 206 000 locuteurs bretons, ce qui selon ce site représente 5 % des bretons.
                    Il est probable que dans ces 5%, une grande partie soit des personnes plutôt agées, mais passons, n'ayant pas de statistiques vérifiables, ca reste de la conjecture.
                    Déjà dans la région concernée, ca fait tout de même pas lourd. En gros, dans une classe de 20 personnes, il y en aurait une qui parle breton.
                    Cela ne fait tout de même que 0.3% des français, et 0.003% de la population mondiale. Le francais serait, à titre de comparaison, parlé par environ 4.1% de la population mondiale, et le mandarin par 17.2% (en prenant les chiffres de wikipedia, qui même si on peut douter de la fiabilité effective, sont dans le même ordre de grandeur).

                    Et non, je ne néglige pas le coté artistique et culturel. Pour ce qui est de la musique, hé bien oui, il y a des chansons en breton, et c'est dommage de ne pas les comprendre. De là à apprendre toute une langue pour comprendre les paroles de quelques chansons...
                    Il y également une littérature, bien entendu, mais ca représente combien de bouquins par an ? Et dans ce nombre nécessairement ridiculement petit en comparaison avec, mettons, la production annuelle de livres polonais, combien vont t'interesser ? Parce qu'on le lit pas un livre pour la langue dans laquelle il est écrit, mais avant tout pour son contenu. Bien entendu on parle ici de créations originales écrites directement en breton, et non pas de la traduction d'un livre écrit dans une autre langue.
                    Après, je peux comprendre l'attachement à sa région de naissance (même si j'aurais plus tendance à m'en défier, mais chacun est libre de ses opinions).

                    Je sais pas, quitte à apprendre une langue, je préfère une qui me permettra de communiquer avec 10 000 personnes qu'avec 50. Et je suis persuadé que tu te dis que j'ai l'esprit fermé, même si tu ne l'as pas encore dit (et si je me trompe je m'en excuse). Ce à quoi je répondrais qu'apprendre la langue de sa minuscule région, pour parler avec ses voisins (alors qu'une langue existe deja pour cela), ses compatriotes (pour aller taper un peu dans le nationalisme, qui n'est qu'une forme plus étendue de communautarisme régional), ben ca fait quand même moins ouvert que d'apprendre une langue pour communiquer avec le plus de gens possible, et si possible originaires du plus d'endroits possible.
                    • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

                      Déjà tu va commencer par oublier le mythe du "le breton n'est parlé que par les vieux" qui est faux. Il y a de nombreux jeunes qui parle le breton grace aux écoles bilingues. Tu peut critiquer ces écoles bilingue et dire qu'il faudrais mieux leur apprendre l'anglais, je ne rentrerais pas dans le débat, mais juste un point d'info : les enfant ayant apris les deux langues en primaire on beaucoup moins de difficultée à apprendre l'anglais par la suite.

                      Ensuite va voir la population des cours de bretons. Tu y trouvera principalement des jeunes de 20 à 40 ans qui sont la justement par plaisir pour apprendre la langue locale. Donc, non, le breton n'est pas parlé que dans les maisons de retraites.

                      Ensuite tu peut faire toutes les stats que tu veux, mais il ne faut pas oublier que le breton on le parle principalement en bretagne, et si tu vis en bretagne, tu as je pense plus de chance de renconter une personne parlant breton qu'une personne parlant polonais, même si au niveau mondial la tendance est inversée.

                      Mais surtout, il ne faut pas oublier que l'on n'apprend pas le breton pour communiquer mais pour vivre cette culture et la faire vivre. Si l'objectif est de communiquer ça ne sert à rien d'apprend le breton, le polonais ou le russe ; il vaut mieux apprendre l'anglais et la langue principale de l'endroit ou tu vis. Ça te permettra de discuter avec à peu près le monde entier.

                      Mais lorsque tu parle Français et Anglais, tu as le choix entre apprendre une autre langue parlé par pas mal de monde mais qui ne t'ouvrira pas vraiment plus de porte de comunication, ou apprendre une langue juste par plaisir et pour mieux profiter de la culture locale.
                      Chacun son choix, mais moi je préfère le breton au chinois ou au polonais.
                      • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

                        Posté par  . Évalué à 3.

                        Finalement, critiquer cette initiative revient à critiquer l'emploi du breton et les langues régoniales en général.
        • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

          Posté par  . Évalué à 6.

          Oo

          J'ai l'impression que tu ne sais pas sur quel continent tu vis, ni à quelle époque ! Entendre un tel discours me choque quelque peu.

          Tu vis en Europe, qui prône le respect des minorités et des cultures. On vis à l'époque où on se rend enfin compte que la diversité est importante.

          Et toi, tout fier, tu arrives : "c'est quoi cette langue pourrie parlée par 3 péquenots. Ils feraient mieux de traduire les fautes de français dans Firefox."

          Tu veux pas les fouetter non plus ? Ces gars qui ont traduit en breton Firefox l'ont fait parce que ça les intéressait. Tu crois que leur temps de travail est "délocalisable" pour faire n'importe quoi d'autre ? Dans le logiciel libre ce sont les développeurs suis choisissent sur quoi ils veulent travailler, ce ne sont pas les utilisateurs qui fouettent les dev pour leur ordonner d'améliorer tel truc et pas tel autre parce qu'on s'en fou. C'est quand même une base du logiciel libre non ?

          Par ailleurs, si le breton n'est plus beaucoup parlé aujourd'hui, c'est principalement à cause de la France, qui a interdit son usage à l'école pendant des décennies.
    • [^] # Re: pour ce que j'en dis...

      Posté par  . Évalué à 1.

      Bah moi je te suis carrément sur cette réflexion et j'en dirais pas plus car ce serait pire que troller (et pourtant, j'en ai entendu de ces choses de la part des défenseurs (fanatiques ?) de la culture bretonne...

      Bref, y'a certainement mieux à faire
  • # Gravure

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je le mets dès à présent sur une galette !

    Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC freenode / #gamedev-fr

  • # Puisque c'est comme ça

    Posté par  . Évalué à 1.

    Va falloir lancer un Firefox en kabyle.

    /me dit ça et part discrètement pour laisser les autres faire le travail
  • # Un peu de culture

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette belle région qu'est la Bretagne, un peu de culture s'impose :

    http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Bretagne
  • # ...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -7.

    Suis-je le seul ici que le régionalisme gonfle profondément.

    Je vais pas argumenter mais franchement faut s'emmerder fermement pour
    m'avoir rien trouver de mieux à faire que de "développer l'usage de la langue bretonne dans le domaine des nouvelles technologies"
    • [^] # Re: ...

      Posté par  . Évalué à -4.

      Ben non, je me faisais justement la même réflexion. Le régionnalisme est à la mode, à une époque ou l'évolution des moyens de communication devrait plutôt entraîner une tendance inverse.

      Des fois, le monde, c'est un peu bizzare...
      • [^] # Re: ...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Il me semble qui vous devriez commencer par lire Race et Histoire de Claude Lévy-Strauss, afin de cesser de dénigrer ce qui n'est pas de votre culture.

        Ensuite, réfléchissez à tout ce que vous pouvez faire et qui paraît futile aux yeux de ceux qui n'ont pas la même culture que la votre.

        Ça sera un bon début ...
    • [^] # Re: ...

      Posté par  . Évalué à 0.

      Euh… on t'a engueulé en breton quand tu étais petit ? Un fest-noz trop près de chez toi t'a empêché de dormir ? On t'a obligé à lire cette dépêche, ce qui t'a fait perdre du temps ? Enfin je cherche, hein, j'ai du mal à comprendre en quoi ça te « gonfle ».

      Quant à « développer l'usage de la langue bretonne dans le domaine des nouvelles technologies », tu trouveras très facilement autant de personnes que tu voudras pour défendre mordicus qu'utiliser le français dans ce cadre est une aberration, seul l'anglais a un sens. J'en déduis que le but de ton commentaire en français est de gonfler ces personnes, c'est bien ça ?
      • [^] # Re: ...

        Posté par  . Évalué à -4.

        C'est pas la question. Sur ce thread, c'est plus la montée du régionalisme qui est débattue. Ce qui n'a rien à voir avec une langue en particulier, ni même particulièrement avec une langue.

        Ce qui "gonfle" donc, en l'occurence, c'est le régionalisme. Ce que je peux comprendre. Il y a selon moi un réel risque de dérive avec ce genre choses.

        C'est un mode de pensée largement connivent à l'indépendantisme, dont on connaît les dérives violentes.
        • [^] # Re: ...

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

          Entièrement d'accord. J'ai rien contre l'Occitan (oui, je suis assez loin de la Bretagne), mais entendre les stations de métro en Occitan je trouve ça complètement inutile, et sûrement déroutant pour les étrangers (je veux dire les vrais, ce qui viennent pas de la France, pas les parisiens (-; ).

          Quand je vois l'énergie mise à parler une langue que même mon père n'a finalement que très peu parlé (ses parents parlaient Occitan, donc il le comprend parfaitement, mais lui avait interdiction formelle de le parler, à l'école comme à la maison). En 2 générations, c'est quasi totalement perdu.

          Une langue c'est vivant, une fois perdu, ça sert à rien de le ressortir, ça devient artificiel (cf la discussion sur les mots novueaux qu'il faut réintroduire par centaines d'un coup), l'accent aussi se perd (quand j'entends à la télé des "jeunes" qui parlent occitan, c'est à mourir de rire de ridicule) etc...

          Je préfère consacrer cette énergie à apprendre d'autres langues réellement parlées dans le monde (vu que je ne connais personne qui parle exclusivement Occitan, alors que je connais des gens qui parlent exclusivement Anglais)

          En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.

          • [^] # Re: ...

            Posté par  . Évalué à -2.

            Dans une précédente boite, un collègue polonais est passé une semaine en france pour un projet. Grace au fait qu'on parlait anglais tout les deux, on a pu se faire des bouffes très sympas pendant deux semaines (les projets se passant toujours mal), et depuis qu'il est revenu s'installer en france, j'ai pu découvrir plein de choses de la gastronomie polonaise, et lui de la gastronomie française.

            J'aurais parlé Gorbarin, c'était tout de suite moins gagné.

            C'était juste pour l'anecdote.
            • [^] # Re: ...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Parce que ça t'aurais empêché de parler anglais, voire mieux, polonais ?
          • [^] # Re: ...

            Posté par  . Évalué à 1.

            Nous n'avons pas dû rencontrer les mêmes étrangers. Ceux qui m'ont parlé de Bretagne et de breton se sont étonnés de ne voir d'affichages bilingues qu'en certains endroits, par exemple. C'est étonnant pour ceux qui viennent d'un endroit où se pratiquent plusieurs langues, et où on ne néglige pas la (les) langue(s) locale(s) sous prétexte qu'on parle aussi une langue plus répandue (qui a dit quasiment partout ?).

            Concernant les stations de métro ou autres trains, dans les deux derniers pays où je suis allé qui n'ont pas l'anglais comme langue officielle, à savoir Israël et Taïwan, elles sont annoncées dans la langue du pays et en anglais. Je partage donc ton opinion sur le nationalisme navrant que l'on constate à Paris, où les stations, quand elles sont annoncées, ne le sont qu'en français. Quel dommage que la France soit tellement fermée au reste du monde, tellement repliée sur sa culture inconnue et sa langue inutile. Comment ça, ce n'est pas ce que tu voulais dire ?…
            • [^] # Re: ...

              Posté par  . Évalué à -2.

              Déjà que les bretons sont pas d'accord sur la bretonnitude de Nantes, qu'est-ce qu'il viennent nous les briser avec leur langue aussi incompréhensible que le Basque.

              Et que je sache, y'a plus de locuteurs occitans que de locuteurs bretons, et on en fait pas tout un foin quand une release occitanisée de Firefox sort.

              D'ailleurs, vous participez à la traduction des environnements de bureau (KDE et Gnome ? Non, en fait, pas Gnome, plutôt KDE, pas de traducteurs, pas de commit depuis lurette [http://i18n.kde.org/team-infos.php?teamcode=br]) histoire de vraiment promouvoir les nouvelle technologies en Breton ? Parce que, tant qu'à y être, il ne vaudrait mieux pas avoir un bureau entièrement breton que juste un butineur parmi d'autres ?


              Sauvons les langues mourantes, Basque, Breton, Corse et Occitan !

              Adishatz !



              PS: Moi, ça me fait bidonner d'entendre "Rangouel" dans le métro !

              cd /pub && more beer

              • [^] # Re: ...

                Posté par  . Évalué à 3.

                Déjà que les bretons sont pas d'accord sur la bretonnitude de Nantes

                Et pourvu que ca dure. C'est comme le port d'armes ou l'avortement ici aux US, le sujet parfait pour animer les repas *!

                * eviter de tester lors d'un mariage.
          • [^] # Re: ...

            Posté par  . Évalué à 1.

            À quand le dictionnaire CH'TI MI et son clavier ??
    • [^] # Re: ...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Je suis particulièrement d'accord avec toi. Foutons en l'air toutes ces cultures si riches pour uniformiser les populations..........

      Faut pas abuser non plus. Ce que tu appelle régionalisme c'est ici préservé et faire vivre tout un héritage culturel très riche. Ce n'est absolument pas renier le reste de la France ou du monde, ce n'est pas du terrorisme ou autre.

      Quand à ta deuxième remarque, tu ne trouve pas aussi qu'il faut "s'emmerder fermement" pour maintenir dans le noyau linux une architecture qui n'est utilisée que par 3 personnes dans le monde ?
      C'est au même niveau, c'est-à-dire que certains trouvent ça utile et donc le font. Et faut pas oublier que s'il ne le faisait pas, il n'est pas sur du tout qu'ils feraient quelque chose de plus utile pour toi.

      Des personnes aiment parler breton ou d'autre langues minoritaires et ces très bien qu'il puisse utiliser leur système dans une langue qu'ils aiment. Et il ne faut pas oublier que cela peut-être un argument de plus pour les faire utiliser des systèmes libres, donc même pour toi ça n'est pas forcément inutile.
  • # Firefox en wallon c'est par ici

    Posté par  . Évalué à 2.

    Firefox en wallon c'est par ici: [http://walotux.walon.org/spip.php?article3]

    Et il y a aussi KDE, openSUSE, Moblin, Gnome (mais un peu en sommeil), etc. Bientôt le live CD d' openSUSE en wallon.

    Tout ça sur [http://walotux.walon.org] et son "Botin des libes programes"

    Nous utilisons aussi beaucoup de néologismes à partir de mots wallons dont nous élargissons le sens ou mettons ensemble pour faire un nouveau sens. Nous utilisons aussi beaucoup les préfixes (betchetes) et les suffixes (cawetes).

    Bravo à An Drouizig.

    Notez qu'il y a aussi Ubuntu en breton, c'est là-bas: [http://brenux.tuxfamily.org/]
  • # Y'en a marre des fanatiques bretons

    Posté par  . Évalué à 1.

    C'est tout ce que j'ai à dire

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