Certification Ubuntu en français le 15 juillet 2006 à Dakar, Sénégal

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Florent Zara.
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août
2006
Ubuntu
L’Agence universitaire de la Francophonie, Canonical Ltd. et le Linux Professional Institute ont organisé la première session de certification Ubuntu en français le 15 juillet 2006, à Dakar au Sénégal.

« Les examens ont été conçus par une équipe de Canonical et une équipe d’experts francophones coordonnée par l’Agence universitaire de la Francophonie. L’Agence universitaire de la Francophonie sera amenée à organiser de nombreuses autres sessions de formation et de certification Ubuntu dans les établissements universitaires francophones. Ceci s’inscrit dans la politique de promotion des logiciels libres initiée par la Francophonie dans les établissements universitaires via le réseau des centres Linux et logiciels libres pour le développement créés par l’AUF. » (communiqué de presse AUF)

Les premiers professionnels certifiés Ubuntu (en langue anglaise je présume) l'ont été en mai 2006 apprend-t-on sur le site de Canonical.

Aller plus loin

  • # et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, etc

    Posté par  . Évalué à 5.

    Bon le titre est un peu racolleur/trolleur :-), mais mon propos le sera moins.

    Je comprends que "Canonical Ltd." cherche a faire de l'argent, vendre du service, et toussa, et c'est donc parfaitement logique qu'ils y aient une certification à leurs produits. Ma question est un peu ailleurs : est-ce que dans le fond cela a réellement un sens des certifications à tout va [1] ? Est-ce que si l'on se trouve avec des certifications dans tous les sens, on ne risque pas la confusion ?

    Car dans le fond un type certifié pour linux [2], sait utiliser/administrer toutes les distributions et moyennant quelques efforts il passera sans difficulté à une autre distribution.

    Ne risque-t-on pas d'avoir :
    <je suis un décideur>
    bon il me faut un linux, qu'est-ce que j'ai :

    ah truc, avec tels services, certifications, et tarifs
    oh et machin, avec tels autres services, certifications, et tarifs
    et bidule, avec encore d'autres services, certifications, et tarifs
    et .....

    Oh la la c'est compliqué tout ca
    </je suis un décideur>

    avec le risque de choisir Microsoft car c'est vachement plus simple ?

    Voili voilà c'était ma question :-)

    [1] imaginons que l'on ait des certifications pour : debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu knoppix,mépis,fedora,red hat, etc etc etc
    [2] ceci dit en TRÈS gros
    • [^] # Re: et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, e

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Car dans le fond un type certifié pour linux [2], sait utiliser/administrer toutes les distributions et moyennant quelques efforts il passera sans difficulté à une autre distribution.


      Euh... Je ne suis pas si sur que ça, parce que un yum, un dpkg et un emerge ou un chkconfig, update-rc.d et un rc-update... ils ont beau faire à peu prés le même boulot, ils ne fonctionnent pas du tout de la même façons.
      • [^] # Re: et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, e

        Posté par  . Évalué à 3.

        Certe les distributions ont des spécificitées mais elles ont un point en commun GNU/Linux.
        L'idée serait d'avoir un tronc commun conséquent dans les certifcations et des modules spécialisés pour chaque distributions par la suite.
      • [^] # Re: et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, e

        Posté par  . Évalué à 2.

        bien sûr que les distributions ne sont pas identiques, je ne vais pas nier les différences. Mais je ne pense pas que ce type de difficultés (grosso modo lire un manuel) soit réellement un obstacle pour quelqu'un de réellement compétent pour une distribution particulière.

        Personnellement j'ai toujours fricoté avec la debian et récemment j'ai administré des fedora, et bien à part lire le manuel de temps en temps, je n'ai pas trouvé de difficulté particulière à les administrer [1].

        Il ne faut pas oublier que l'on parle d'administrateurs pas d'utilisateurs finaux, qui eux peuvent avoir l'impression que toutes les distributions sont des O.S. différents.

        [1] et je ne bidouille les fichiers de conf que lorsque j'ai épuisé tous les outils officiels de la distribution concernée, j'en fais un point d'honneur, sinon cela ne sert presque à rien de choisir une distribution particulière.
        • [^] # Re: et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, e

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Personnellement j'ai toujours fricoté avec la debian et récemment j'ai administré des fedora, et bien à part lire le manuel de temps en temps, je n'ai pas trouvé de difficulté particulière à les administrer [1].

          Il ne faut pas oublier que l'on parle d'administrateurs pas d'utilisateurs finaux, qui eux peuvent avoir l'impression que toutes les distributions sont des O.S. différents.


          dans ces conditions, on peut imaginer qu'un OS et un OS et qu'un administrateur avec un manuel peut s'en accomoder sans trop de difficultés ... et là, la certification ne sert plus à rien du tout effectivement.
          • [^] # Re: et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, e

            Posté par  . Évalué à 1.

            Ne serait-ce pas un peu mesquin ?
            S'il est certe vrai qu'un administrateur Windows compétent [1] peut apprendre à administrer un linux assez vite [2], je ne pense pas que l'on puisse comparer le temps qu'il lui est nécessaire pour le faire avec celui nécessaire pour passer d'une Ubuntu à Red Hat.

            Il est évident qu'il y a des fondamentaux (le réseau de manière générale, fonctionnement des O.S., etc) mais il y a des sauts plus grand que d'autre[3] :-)


            [1] je parle du gars qui sait réellement administrer, pas celui qui cherche dans les menus, en bref probablement pas un utilisateur++.

            [2] après il manquera l'expérience du linux

            [3] le gars qui n'a jamais touché à un shell, il est un peu surpris au début
        • [^] # Re: et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, e

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Personnellement j'ai toujours fricoté avec la debian et récemment j'ai administré des fedora, et bien à part lire le manuel de temps en temps, je n'ai pas trouvé de difficulté particulière à les administrer [1].


          En même temps, une certification, ce n'est rien de plus qu'un bout de papier certifiant que tu as lu et que tu as compris le manuel...
    • [^] # Re: et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, e

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Ne risque-t-on pas d'avoir :
      <je suis un décideur>
      bon il me faut un linux, qu'est-ce que j'ai :

      ah truc, avec tels services, certifications, et tarifs
      oh et machin, avec tels autres services, certifications, et tarifs
      et bidule, avec encore d'autres services, certifications, et tarifs
      et .....

      Oh la la c'est compliqué tout ca
      </je suis un décideur>

      avec le risque de choisir Microsoft car c'est vachement plus simple ?


      Parce que tu pars d'un très mauvais apostolat. Le décideur ne va pas se demander s'il a besoin de Linux ou non mais il va demander une application. Après, qu'elle tourne sous Linux, Windows ou Solaris, tant que ça marche, peu lui chaud, en définitive.
      Bref, le "décideur pressé", c'est comme "Madame Michou": on peut lui faire dire ce qu'on veut.
      • [^] # Re: et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, e

        Posté par  . Évalué à 0.


        mais il va demander une application.

        Certe mais quand ce monsieur découvrira que l'application qui l'intéresse tourne uniquement sous linux, il faudra bien qu'il se pose les questions que j'ai mis plus haut ? Avec en plus le souci d'engager du personnel ?


        Après, qu'elle tourne sous Linux, Windows ou Solaris, tant que ça marche, peu lui chaud, en définitive.

        Oui et non, combien de ces décideurs, pour des applications disponibles à la fois sous linux et windows, choisissent linux [1] ?
        Le problème est surtout pour celui qui veut utiliser Linux quels choix devra-t-il faire ?


        Bref, le "décideur pressé", c'est comme "Madame Michou": on peut lui faire dire ce qu'on veut.


        Tout à fait vrai, et c'est ce que j'ai fait :-)

        [1] matlab par exemple
        • [^] # Re: et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, e

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          Pourquoi déciderait-il de la faire tourner sous Linux si elle peut tourner sous Solaris ou Windows, justement ?
          Parce qu'on le lui aura conseillé ou qu'elle aura été livré avec le système. Le système d'exploitation n'entre jamais en première ligne de compte. Et généralement, ce choix est d'ailleurs préconisé par le fournisseur de la dite application, un prestataire de services. Fini le temps où le client allait acheter tous les éléments, il préfère largement se payer une prestation tout compris et si ça ne marche pas, il peut ainsi taper sur le prestataire. Tout bénèf.
    • [^] # Re: et pourquoi pas aussi debian,ubuntu,kubuntu,xubuntu,knoppix,mépis, e

      Posté par  . Évalué à 1.

      oui mais le gars certifié ubuntu, on lui aura appris à réparer le système (comprendre : booter le live-cd), après qu'une mise à jour majeure ait tout cassé (au hasard : mise à jour de xorg)

      Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

  • # En ces lieux...

    Posté par  . Évalué à 1.

    C'est marrant, par ce que je me souvient vaguemens avoir lu sur linuxfr, à différents moments de l'histoire, des trucs du genre :
    -La certif cisco, c'est nul, ça sert à rien à par à faire du bourrage de cr^ne sur le matos cisco, apprendre à travailler sur du cisco pour acheter du cisco
    -La certif Microsoft engineer,ça sert à rien à par à faire du bourrage de cr^ne sur le matos MS, apprendre à travailler sur du MS pour acheter du MS

    Maintenant, il y a une certif Canonical, donc les certifs caibien ?

    (note : je ne juge pas les certifs, mais pour la critique de cisco et de ms, c'est jamais l'aspect "non logiciel libre" qui est critiqué, donc la liberté n'est pas un argument pour traiter Canonical différemement.)
    • [^] # Re: En ces lieux...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      > Maintenant, il y a une certif Canonical, donc les certifs caibien ?

      Note que jusqu'ici personne (à part toi) n'a dit « c'est bien » ou « c'est mal », juste un fait qui a été rapporté « la première session de certification Ubuntu en français » (et j'ai rédigé une dépêche car on a reçu le communiqué de presse sur la liste des modérateurs et que je me suis dit que ça pouvait intéresser des gens, même si personnellement cela ne m'intéresse guère).
  • # Trop de certif tue la certif

    Posté par  . Évalué à 3.

    Je pense aussi que la multiplication des certifs va accroitre le désarroi des décideurs face a Linux, étant actuellement dans un établissement scolaire j'ai déja du mal a expliquer aux Ingénieurs de notre rectorat certains aspects des logiciels libres alors vous imaginer ma patronne.
    Si en plus lorsqu'elle veut me proposer une formation elle a dix mille certifs sous linux elle va me dire "ah tiens il y en a dix seulement sous windows ben tu va commencer par celles la."
    • [^] # Re: Trop de certif tue la certif

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

      En même temps, tu n'es pas obligé de passer toute les certifs Linux qui existe, uniquement celle qui correspond à la distrib que t'administre. :o
    • [^] # Re: Trop de certif tue la certif

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Les ingénieurs ne sont plus ce qu'ils étaient. J'ai déjà appris à un ingénieur (alors que je ne suis pas) comment déboguer sa putain d'applet en Java parce que m0nsieur ne connaissait même pas la base du protocole HTTP.
      Pour l'heure, si tu lis bien les annonces ainsi que les CV, je vois quasiment aucune certification. Il faut bien comprendre que c'est un concept plutôt anglo-saxon que latin. En outre, à l'heure de l'externalisation à outrance, il est plutôt rare d'obtenir ne serait-ce qu'une vaine formation au sein d'une SSII, alors une certification, vous pensez bien que...
      De toutes façons, les SSII n'aiment pas les experts, donc pas de certifications, ce qui ne les empêchent pas de vendre non seulement des experts mais également des formations...

      "- Tu connais Linux ?"
      "- Oui, un peu, j'ai déjà util..."
      "- Ok; je vais pouvoir te placer chez Untel comme 'Expert Linux confirmé'. Surtout tu dis bien que tu es expert, hein ?!"

      Moralité: ce n'est de certifications que nous manquons mais de personnel vraiment compétent et ce, partout où je suis allé, c'est la même rengaine...

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