Fedora 29

49
30
oct.
2018
Fedora

En ce mardi 30 octobre 2018, les utilisateurs du projet Fedora seront ravis d’apprendre la disponibilité de la version 29 de Fedora.

Fedora est une distribution GNU/Linux communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat [N. D. M. : dont le rachat par IBM vient d’être annoncé], qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora peut se voir comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.

Fedora garde un rôle central dans le développement de ces nouveautés via le développement en amont. En effet, les développeurs de la distribution contribuent également directement au code d’un certain nombre de logiciels libres contenus dans la distribution, dont le noyau Linux, GNOME, NetworkManager, PackageKit, PulseAudio, X.Org, systemd, la célèbre suite de compilateurs GCC, etc. Cliquez ici pour voir l’ensemble des contributions de Red Hat.

Bureau GNOME nature

Sommaire

Expérience utilisateur

Passage à GNOME 3.30, l’environnement par défaut de l’édition Workstation bénéficie de :

  • la mise à jour des paquets Flatpak automatiquement ;
  • l’amélioration globale des performances ;
  • le partage d’écran simplifié, de même que la connexion à des machines Windows distantes via Machines ;
  • l’ajout du mode lecture pour le navigateur Web ;
  • le navigateur de fichiers Fichiers a une nouvelle barre de navigation plus efficace ;
  • la virtualisation avec Machines permet l’importation de fichiers de VirtualBox et le partage de fichiers entre l’hôte et l’invité.

De même pour l’environnement Xfce qui est mis à jour vers la version 4.13. Cette version en développement est considérée comme suffisamment stable par Fedora pour la proposer nativement. Le principal changement est la mise à jour de l’ensemble des composants vers GTK+ 3, ce qui améliore l’intégration des applications GNOME en son sein et ouvre la voie à l’accès à Wayland et à la gestion des écrans à haute densité de pixels, par exemple.

Le menu de GRUB sera caché par défaut, sauf en cas de double amorçage. En effet, dans ce cas de figure, GRUB ne sert qu’à démarrer un ancien noyau, ce qui est nécessaire uniquement en cas de souci. Pour des raisons de cohérence et de simplicité, les messages de démarrage étant cachés par défaut, ce menu est caché pour ne pas perturber l’utilisateur et gagner du temps.

Un nouveau mécanisme est mis en place. Le menu caché sera finalement affiché si le précédent démarrage n’a pas abouti à une session valide. Cela autorise ainsi une résolution possible du problème. Pour désactiver cette fonctionnalité, vous pouvez manuellement appliquer la commande suivante avec les droits de super‐utilisateur :

# grub2-editenv - unset menu_auto_hide

La variable $PATH par défaut change l’ordre des dossiers ~/.bin et ~/.local/bin pour les placer en tête afin qu’ils soient prioritaires par rapport aux dossiers système. L’objectif est de simplifier la vie de l’utilisateur ; on considère que les applications personnelles priment sur celles du système, comme celles installées via pip pour Python. En plus de cela, Fedora rejoint la politique de Debian et Ubuntu à ce sujet, ce qui apporte une plus grande cohérence dans l’écosystème GNU/Linux. Ce changement ne s’applique qu’aux nouveaux utilisateurs pour éviter les problèmes, car le changement réside dans le squelette (/etc/skel) qui permet la création d’un nouvel utilisateur.

L’utilitaire Wireshark pour l’analyse des paquets réseau perd son interface GTK+. Seule l’interface Qt est proposée, en adéquation avec le choix du projet depuis la version 2.4.0. De nombreuses fonctionnalités ne sont en effet pas proposées pour la version GTK+.

Le synthétiseur vocal festival est proposé à la version 2.5 et a été grandement amélioré. En effet, il n’était pas rare que cette application plante. Cette dernière version est non seulement un bon synthétiseur vocal mais aussi une boîte à outils pour la création d’une nouvelle voix. Les voix sont considérées comme plus convaincantes que celles provenant de Espeak.

Gestion du matériel

Les paquets i686 sont compilés avec les instructions SSE2, ce qui réduit la liste des processeurs compatibles avec Fedora pour cette architecture. Mais uniquement de vieux processeurs tels que le Pentium III ou antérieurs (avant l’année 2000) sont vraiment concernés. Or, les paquets i686 sont majoritairement installés sur des machines compatibles x86_64, voire sur des systèmes x86_64 en tant que bibliothèques de compatibilité. Activer les instructions SSE2 permet une amélioration importante des performances pour une perte négligeable de compatibilité. Une meilleure précision des calculs mathématiques serait de la partie et certains bogues disparaîtront également, beaucoup d’applications exigeant déjà les instructions SSE2.

Nouvelle barre de navigation de Nautilus

Les images pré‐générées pour les architectures ARMv7 et AArch64 bénéficient de la ZRAM (une mémoire compressée) par défaut afin d’améliorer les performances et limiter l’usure des cartes SD de stockage en ayant besoin d’un espace d’échange plus faible en cas de gros besoins de mémoire.

Prise en charge initiale des FPGA, les cartes 96boards d'Ultra96 et UP² d’Intel proposent des FPGA pour faire des calculs spécialisés comme l’intelligence artificielle ou le machine learning. Fedora propose des outils de base et agnostiques pour les exploiter.

Clap de fin pour l’architecture PPC64, sa sœur petit‐boutiste (little‐endian) PPC64le recevra toutes les attentions pour cette famille. C’était une version déjà considérée comme étant en maintenance uniquement, à cause de la non‐gestion de cette architecture par un nombre croissant de projets — dont le dernier en date est Eclipse —, ce qui devenait bloquant pour produire une version fonctionnelle.

Internationalisation

Mise à jour du gestionnaire d’entrée de saisie iBus vers 1.5.19. Au niveau des changements, la saisie des émojis via Ctrl + Shift + e se fait dans la zone de saisie courante de l’application, évitant de créer une nouvelle fenêtre surgissante (pop‐up) posant des soucis de positionnement sous Wayland. La saisie de caractères Unicode via Ctrl + Shift + u se fait de manière disjointe de la saisie des émojis, bien que reprenant la même conception. Enfin, la saisie de caractères de composition comme «  » affiche le caractère saisi et le remplace éventuellement si le caractère suivant peut être affecté. Ainsi, saisir ^ puis e affichera «  » dans la zone de saisie avant de devenir « ê ». Auparavant, le caractère «  » n’était pas affiché du tout, ce qui était source de confusion pour l’utilisateur.

La famille de police de caractères Liberation, compatible avec celle de Microsoft, passe à la version 2 proposant plus de caractères Unicode. Ce changement a été envisagé il y a longtemps pour Fedora 19, mais repoussé à cause d’une régression de l’optimisation du rendu (hinting) de la police. Cette régression reste présente mais semble moins cruciale qu’il y a quelques années grâce à l’amélioration de la définition des écrans depuis. L’ancienne version reste disponible via un dépôt Copr.

Les langues chinoises, coréennes et japonaises utiliseront par défaut les polices Google Noto. Ces polices sont en effet de meilleure qualité pour représenter les symboles de ces langues. Cela permettra aussi un affichage plus cohérent de l’interface pour ces utilisateurs, toutes les applications en bénéficiant.

Les fichiers des fuseaux horaires de tzdata seront fondés sur le format vanguard, en accord avec le choix effectué en amont. Cela améliore la compatibilité avec POSIX par une meilleure représentation du décalage négatif pour l’heure d’été. Cela était problématique pour les interpréteurs Java et ICU.

Administration système

Mise à jour d’OpenShift Origin 3.10. Le serveur applicatif de Red Hat propose plusieurs changements d’importance. Citons le CPU manager qui est stable, il permet de gérer des groupes de processeurs et de gérer le lancement des services en tenant compte de la puissance disponible, des erreurs de cache ou encore de la faible latence du réseau. De même pour le Device Manager, pour définir des limites matérielles ou encore le Huge page manager, pour obtenir des pages de taille supérieure à 4 Kio (sur x86-64). La partie réseau a bénéficié de quelques améliorations également.

Le fichier /usr/bin/python est fourni par le paquet python-unversioned-command en accord avec la PEP 394. Les paquets de Fedora mentionnent en effet explicitement l’usage de Python 2 ou 3. Ce paquet sera recommandé par le paquet python2. L’objectif est bien sûr d’entamer la transition vers l’abandon total de Python 2 en 2020. Et les utilisateurs auront la possibilité de supprimer ce binaire s’ils le souhaitent.

Mode lecture pour le navigateur Web

Les groupes de paquets python-classroom, engineering-and-scientific, development-libs, cloud-management, font-design, mysql, robotics-suite, authoring-and-publishing et electronic-lab utilisent les paquets Python 3. Le groupe python-web est supprimé car pas très propre et la motivation de sa création a disparu. Là encore ce changement amorce la transition vers Python 3.

Ansible utilise Python 3 par défaut. Ce changement fait suite à l’adoption l’an dernier d’un paquet pour utiliser Python 3 tout en gardant Python 2 par défaut, le temps de faire la transition. Un guide Ansible a été publié pour vous aider à utiliser Python 2 ou 3 sur vos cibles.

Stratis Storage est mis à jour à la version 1.0. Il s’agit d’une application Python communiquant à travers D-Bus pour gérer l’espace de stockage du système. Introduite par Fedora 28, la technologie commence à se stabiliser. Maintenant, la solution commence à être considérée pour gérer l’espace de stockage dans Anaconda (le programme d’installation) dans un futur proche.

GnuTLS utilise le protocole TLS 1.3 par défaut. Cela autorise les applications qui en dépendent de pouvoir bénéficier de ce nouveau protocole de sécurité. La politique de sécurité du système peut également en tirer profit.

Le module p11-kit-proxy gère à présent les bases de données NSS par défaut, en plus d’OpenSSL et GnuTLS. Cela permet donc aux applications employant NSS d’accéder de la même manière à ces informations que celles utilisant les deux autres bibliothèques, sans manipulations supplémentaires. Cela simplifie donc l’administration du système mais aussi l’expérience utilisateur, pour ceux qui ont des lecteurs de carte par exemple.

OpenLDAP ne gère plus le module NSS pour la sécurité, suite à son remplacement par défaut par OpenSSL avec Fedora 28. Cette période de transition est donc terminée pour se conformer aux choix du projet officiel. Décision qui a été motivée par certains bogues autour de PKI et TLS qui n’ont jamais été corrigés avec l’utilisation de NSS.

Fusion de Dstat et Performance Co-Pilot pour les statistiques de performance. Dstat n’est plus maintenu en amont, mais PCP ajoute le module pcp-dstat pour être compatible avec son illustre prédécesseur. Cette compatibilité peut être invoquée par la commande pcp dstat. Notons également que Dstat était disponible uniquement avec Python 2, alors que PCP gère Python 3 ce qui a pesé dans la décision. Enfin, un lien symbolique /usr/bin/dstat a été ajouté pour invoquer pcp  dstat le temps d’effectuer la transition.

Développement

Binutils passe à la version 2.31. Cette version apporte un changement notable à l’éditeur de liens qui peut mettre le code et les sections en lecture seule dans un segment avec les permissions de lecture et d’exécution uniquement. Tandis que les sections en lecture et écriture sont dans un autre segment, avec les permissions lecture et écriture évidemment. Mais cette sécurité supplémentaire rend le binaire généré plus lourd.

L’assembleur x86 a une nouvelle option -O2 ou -Os pour activer des encodages d’instructions plus courts. Il peut aussi ajouter une pseudo‐instruction NOP pour simplifier l’introduction de séquences de NOP. L’assembleur et le désassembleur de AArch64 préviennent l’utilisateur en cas de mauvaise combinaison d’instructions et de registres ou si l’encodage des instructions n’est pas cohérent.

GLibc 2.28 est utilisée par défaut. Cette version propose la gestion des caractères d’Unicode 11.0. La fonction renameat2 a été ajoutée, ce qui permet d’ajouter un drapeau pour empêcher d’écraser un fichier existant par exemple. La fonction statx a été ajoutée également. Enfin, les fils d’exécution du langage C11 sont également pris en charge, ceux disponibles avec l’en‐tête <threads.h>.

Node.js 10 est proposé par défaut. Il s’agit de la dernière version LTS disponible. Dans les changements importants nous avons la prise en charge de N-API. Il est possible de déboguer en remontant les instructions pour les modules async et generators, notamment avec l’éditeur de code Visual Studio Code. Et il gère le protocole Inspector de Chromium pour la communication avec les outils de développement. De nombreuses améliorations de la stabilité sont également de la partie.

Fedora aime Python

Python 3.7 devient la version de référence. Cette version propose principalement la gestion des nanosecondes dans le module time. L’ordre d’insertion dans les dictionnaires est maintenant conservé. Les mots clefs async et await sont maintenant réservés par le langage. Une nouvelle API importlib.resources est proposée pour lire facilement des ressources embarquées liées au programme, comme ses icônes. Les variables contextualisées débarquent avec contextvars pour différencier les variables en cas de programmation parallèle.

Ruby on Rails est sur les rails de la version 5.2. Parmi les changements, nous pouvons noter l’apparition de la boîte à outils Active Storage qui simplifie l’envoi de données vers Amazon S3, Google Cloud Storage, ou Microsoft Azure Storage. La gestion d’un cache de données avec l’aide de Redis. La gestion des HTTP/2 Early Hints est proposée, tout comme de Content Security Policy pour sécuriser votre application.

La perle des langages, Perl 5.28, a été mise à jour. Cette version propose la gestion d’Unicode 10, par ailleurs la performance des opérations sur les chaînes Unicode est meilleure. L’édition en place des fichiers est plus fiable. L’opérateur delete fonctionne sur des slices. Changer de « locale » à chaud est maintenant sûr en cas de programmation parallèle.

Le langage Go passe à la version 1.11. Cette avancée apporte un portage expérimental à WebAssembly. Les modules débarquent également à titre expérimental pour remplacer GOPATH à l’usage, en étant plus simple et rendant les compilations plus reproductibles. Pour l’architecture AArch64, le nettoyeur de mémoire -msan est désormais pris en charge.

MySQL 8 est proposé pour sa gestion des bases de données. Les informations à propos des objets de la base de données sont maintenant gérées dans un dictionnaire transactionnel. L’ajout des Atomic DDL permet de combiner la mise à jour du dictionnaire de données, les opérations sur le stockage et les journaux en une opération atomique. Les opérations cryptographiques liées au SHA-256 ont été ajoutées. MySQL peut restreindre les ressources système par groupe comme l’usage du processeur. Enfin, les modules InnoDB et Json ont été profondément améliorés.

OpenJDK 11 LTS devient la machine virtuelle de référence pour Java. Cela signifie la fin des applets et du déploiement Web Start. Une nouvelle API pour gérer les requêtes HTTP est proposée. Le shebang fait également son apparition pour appeler les fichiers .java comme des scripts Shell. La prise en charge d’Unicode 10.0 est également de la partie. Enfin, les algorithmes de chiffrement ChaCha20, Poly1305 et TLS 1.3 sont disponibles.

La sélection de paquets Haskell compatibles entre eux, Stackage LTS, passe de la version 10 à 11. Cela permet aux utilisateurs de ces paquets de bénéficier d’un ensemble de composants plus à jour tout en gardant une bonne compatibilité entre ces ressources.

Modularité

Fedora Workstation et Cloud bénéficient par défaut des modules en plus de Fedora Server. Ainsi, tout le monde est capable facilement d’exploiter les modules, pour installer une version de Node.js différente de celle proposée, par exemple. Cela remplace la version par défaut proposée par Fedora, que ce soit pour une version supérieure ou inférieure à celle proposée.

Rappel, vous pouvez lister les modules disponibles via la commande :

$ dnf module list

Pour procéder à l’installation d’un module vous pouvez faire comme suit :

# dnf module install perl:5.24

# dnf module install perl/default

Les principaux modules disponibles à ce jour : Perl, Stratis, PostgreSQL, MongoDB, Meson et Ninja, Node.js, le langage Go, Kubernetes, GIMP, MariaDB et Django. D’autres sont disponibles et ce chiffre progresse régulièrement.

Ajout du module Kubernetes. Il met à disposition la version 1.10 mais aussi l’implémentation avec OpenShift 3.10.

Projet Fedora

Silverblue

Fedora Workstation Atomic devient Silverblue. Ce projet qui monte en puissance met en avant le projet Atomic pour l’édition phare de Fedora. Cela consiste majoritairement à utiliser Flatpak et rpm-os-tree pour gérer les paquets afin de permettre une meilleure isolation des composants et une plus grande fiabilité du système. Un site Web dédié a été conçu pour l’occasion. Notons que cela reste une expérimentation à ce jour.

Les éditions dérivées de Fedora comme les Spins, labs ou conteneurs auront les champs VARIANT et VARIANT_ID renseignés dans le fichier /usr/lib/os-release pour avoir des statistiques plus précises quant à leur utilisation et pour permettre à l’utilisateur de connaître la provenance de l’image.

Fedora Scientific a une image VagrantBox en plus des images ISO traditionnelles. Cela simplifie l’usage de Fedora sur une machine virtuelle auprès des utilisateurs scientifiques.

GCC n’est plus nécessaire dans l’image minimale de compilation de Fedora nommée buildroot, réduisant le temps nécessaire à la production des paquets n’en ayant pas besoin. Les paquets en ayant besoin devront renseigner correctement le champ BuildRequires. En effet, de nos jours, de moins en moins de paquets en ont besoin, ce qui rend ce choix pertinent.

Fedora Cloud aura des images mises à jour mensuellement, pour limiter le besoin de mettre à jour juste après l’installation. Mais cela demande de télécharger à nouveau l’image régulièrement pour en tirer profit.

La compilation du bytecode Python est moins magique pour les paquets, les étapes doivent être mieux décrites pour faciliter la transition vers Python 3. En effet, quand un module Python est importé, il est automatiquement compilé et cela doit suivre maintenant une procédure unifiée.

Les modules Perl obtenus via CPAN changent leurs URL de search.cpan.org vers metacpan.org dans la description des paquets concernés.

Les paquets Erlang ne sont dorénavant liés à aucune architecture. La machine virtuelle d’Erlang cherche ses dépendances dans /usr/lib64/erlang/lib pour l’architecture x86-64, par exemple. Auparavant, la plupart des paquets étaient générés en étant dépendant de l’architecture, alors qu’en réalité ces composants sont indépendants de l’architecture. Un chemin alternatif est maintenant employé : /usr/share/erlang/lib. Cela réduit l’espace de stockage nécessaire et le temps de génération de ces paquets.

La communauté francophone

L’association

Logo de Borsalinux-fr

Borsalinux-fr est l’association qui gère la promotion de Fedora dans l’espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l’association.

Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.

L’association est en effet propriétaire du site officiel de la communauté francophone de Fedora, organise régulièrement des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora et participe à l’ensemble des évènements majeurs concernant le Libre à travers la France principalement.

Si vous aimez Fedora et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :

  • adhérer à l’association : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements et à payer le matériel ;
  • participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l’association sur différents évènements francophone ;
  • concevoir des goodies ;
  • organiser des évènements de type « Rencontres Fedora » dans votre ville.

Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.

Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions hebdomadaires chaque lundi soir à 20 h 30 (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-meeting-1 sur Freenode).

Par ailleurs, au début de l’année 2019, l’assemblée générale ordinaire procèdera au renouvellement du Conseil d’administration et du Bureau de l’association. C’est l’occasion de se présenter et d’intégrer le fonctionnement de l’association !

La documentation

Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les cinq années de retard accumulées sur le sujet.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le travail abattu est important : près de quatre‐vingt‐dix articles corrigés et remis au goût du jour. Un grand merci à Charles‐Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, José Fournier et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.

L’équipe se réunit tous les lundis soir après 21 h (heure de Paris) sur IRC (canal #fedora-doc-fr sur Freenode) pour faire progresser la documentation par un travail collaboratif. Le reste de la semaine cela se passe sur les listes de diffusion.

Si vous avez des idées d’articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n’hésitez pas à participer.

Comment se procurer Fedora 29 ?

Logo Media Writer

Si vous avez déjà Fedora 27 ou 28 sur votre machine, vous pouvez faire une mise à niveau vers Fedora 29. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.

Autrement, pas de panique, vous pouvez télécharger Fedora avant de procéder à son installation. La procédure ne prend que quelques minutes.

Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.

Aller plus loin

  • # Fond d'écran.

    Posté par  . Évalué à 4.

    J'aime beaucoup le fond d'écran sur la première image. Est-ce celui fournit par défaut avec la distribution ? Est-ce qu'il est dispo quelque part ?

    • [^] # Re: Fond d'écran.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Est-ce celui fournit par défaut avec la distribution ?

      Oui.

      Est-ce qu'il est dispo quelque part ?

      Bien sûr, Fedora a des dépôts Github pour héberger les fonds d'écran et autres fichiers associés. Ceux de Fedora 29 sont ici, il y a également les fichiers de config pour GNOME pour faire l'animation du fond d'écran suivant l'heure de la journée.

      Car en réalité il y a 4 déclinaisons de ce fond d'écran, normalement celui-là est la version nuit.

      • [^] # Re: Fond d'écran.

        Posté par  . Évalué à 2.

        Beau fond d'écran en effet mais Adwaita fait vraiment terne malgré une richesse au niveau des widgets, triste qu'il n'y ait pas plus de volonté de rehausser tout ça, pourtant Jakub Steiner n'est pas miro et a plutôt bon goût.

        Enfin, maintenant, ça collera mieux avec l'image d'IBM. :P

        • [^] # Re: Fond d'écran.

          Posté par  . Évalué à 0.

          Ça n'a pas changé depuis pas mal de temps, Plasma est beaucoup plus beau

  • # Erreur

    Posté par  . Évalué à -6.

    L'erreur est compréhensible, mais il y a une petite typo dans le titre et le contenu de cette dépêche :

    "Fedora" est à remplacer par "IBM Linux Community Edition".

    Merci pour le reste de cette dépêche.

    • [^] # Re: Erreur

      Posté par  . Évalué à 10.

      Pourtant Fedora ne s'est jamais appelée « RedHat Linux Community Edition » avant le rachat. ;)

  • # Petite précision sur les processeurs sse2

    Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 31 octobre 2018 à 08:48.

    Cet argumentaire du Pentium 4 est repris par Centos pour sa version 7 en i686, qui devrait plutôt recevoir l'appellation non officielle i786 qui concerne le Pentium 4.

    Effectivement le jeu d'instruction sse2 est apparu avec le Pentium 4 sorti en 2000 mais les prcesseurs AMD n'en ont été dotés que plus tard en 2003 avec l'Athlon 64 et à partir du modèle Paris du Sempron.

    Exit donc les Athlon ou Athlon XP dont certains modèles vont jusqu'à 3000 Mhz, avec un athlon 1000 Mhz j'ai pu installer la Fedora 28, et déjà certains logiciels sont lents ou très lents comme dnf ou ne se lance pas comme firefox. Si je veux lancer une application compilée en sse2 de la Fedora 29 j'ai droit à "Illegal operation".

    Tant mieux pour les utilisateurs de matériel plus récents qui doivent être la grande majorité et qui bénéficieront de performances accrues. Je me suis replié sur Fedora 24 pour avoir une version de Firefox sans sse2 la 47, j'ai trouvé aussi en sse un binaire de la version 27 du navigateur Palemoon de 2016, qui gère mieux certains sites avec javascript.

    • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Effectivement le jeu d'instruction sse2 est apparu avec le Pentium 4 sorti en 2000 mais les prcesseurs AMD n'en ont été dotés que plus tard en 2003 avec l'Athlon 64 et à partir du modèle Paris du Sempron.

      C'est vrai, mais malgré tout cela reste de vieux processeurs. Déjà l'image i686 est régulièrement menacée de disparition car les images x86_64 dominent largement (on est de l'ordre 95% d'accès aux dépôts pour les x86_64 pour 2-3% pour i686). Et encore certains utilisent des images i686 sur des processeurs compatibles x86_64.

      Le soucis régulier est que Fedora ne marche pas toujours bien sur cette plateforme. Pendant des mois le noyau Linux n'était pas très opérationnel (mais c'était le cas en amont aussi). De nombreux logiciels abandonnent la maintenance ou les tests sur i686 ce qui n'est pas sans poser problèmes pour la maintenance. Donc même si Fedora faisait un effort, peu à peu le nombre d'applications compatibles baisse. Comme tu l'as mentionné, cela fait un moment que c'est le cas pour Firefox par exemple.

      Je me suis replié sur Fedora 24 pour avoir une version de Firefox sans sse2 la 47, j'ai trouvé aussi en sse un binaire de la version 27 du navigateur Palemoon de 2016, qui gère mieux certains sites avec javascript.

      Je te déconseille vivement d'utiliser Fedora sur cette machine (ou alors sans accès à Internet). Fedora 24 est assez ancien et la plupart des composants du système ont donc des failles de sécurité connues et non résolues.

      Prends une distribution et des logiciels plus adaptés à ton besoin. Ou change de machine.

      • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Ou change de machine.

        On ne devrait pas avoir à changer de hardware pour des problèmes purement logiciels… Développement durable, tout ça…

        • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

          Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 31 octobre 2018 à 10:51.

          Il y a des distributions pour tirer parti de son vieux matériel.

          « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

          • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 31 octobre 2018 à 10:54.

            On tombe alors dans les distributions pour ordinosaure… C'est du matériel avec 1,5 Go de RAM, capable de faire tourner un GNOME 3. Ça ferait certes une occasion d'essayer une SliTaz, mais c'est pas un 486 non plus…

            • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

              Posté par  . Évalué à 10.

              On tombe alors dans les distributions pour ordinosaure…

              Ne pas gérer SSE2, ça s’approche quand même des ordinosaures. Sachant que garder une compatibilité sans SSE2 a un coût et que visiblement, tellement personne ne l’utilise qu’il faut des mois pour se rendre compte des bugs introduits, ça montre qu’il n’y a pas grand monde dans l’équipe de développement de la distribution qui peut/veut tester ce genre de situation. Donc afficher se prétendre d’une compatibilité qui n’est pas testée, ça ne me semble pas terrible non plus.

              « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

              • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                Le problème n'est pas que là. Ce qui me dérance c'est plutôt que les distribs décident de ne plus prendre plus en charge SSE2, continuent à faire des paquets i686, mais ne communiquent pas sur le fait que ça ne marchera plus pour certaines personnes. L'utilisateur final ne sait pas non plus à partir de quelle version de distrib exactement ces architectures ne sont plus gérées (ou alors l'information m'a échappé).

                Pourtant en pratique, j'ai eu le problème avec très peu d'applications: d'abord le plugin flash (mais lui a l'excuse d'être propriétaire), puis libflac 1 ou 2 ans plus tard.

                • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

                  Ici c'est communiqué dans la dépêche, que veux-tu de plus ?

                  • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

                    Posté par  . Évalué à 5.

                    que veux-tu de plus ?

                    Si je comprends bien, il veut qu'on arrête d'appeler les paquets i686 s'il ne sont plus compatibles avec la génération 6. Qu'ils les nomment i786 ou supérieur, comme dans le passé ils ont abandonné i384 pour i486, puis i586… au fur & à mesure où les paquets ont cessés d'être compatibles avec les anciennes générations de processeurs, afin d'éviter toutes confusions.

                    • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

                      Je vois le problème, mais je ne sais pas si i786 c'est "la" solution. En tout cas, si déjà sur les mécanisme d'upgrade on vérifiait que le matériel que tu t'apprêtes à mettre à jour est toujours géré par la version n+1 de la distrib, ce serait déjà autant de personnes en moins qui flingueraient leur config pour rien.

        • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Je n'aime pas non plus cette solution mais parfois elle s'impose.

          Déjà comme je l'ai dis, avant de recourir à cette solution extrême, regarder du côté de logiciels et de distributions adaptées pour de vieilles configs de ce genre est je pense une bonne idée. Une distribution ne peut pas satisfaire tout le monde à la fois. Vouloir l'extrême nouveauté de chez Fedora tout en étant compatible sur de vieilles machines me semble illusoire.

          Sinon, il est normal que de plus en plus de logiciels nécessitent (comme Firefox) d'instructions modernes du processeur. Pour des raisons de maintenances et de tests, c'est plus raisonnable (les ressources ne sont pas infinies côté humain aussi). Mais aussi, renoncer à utiliser du SSE2 alors que globalement quasiment tout le monde a un processeur compatible est un gâchis de ressources aussi. À quoi sert d'avoir du SSE2 dans le processeur si c'est pour ne jamais l'employer ?

          D'autant plus que globalement de nombreux logiciels comme Firefox ne sont pas agréables au quotidien sur de vieilles machines. Le Web est devenu trop lourd avec le temps. Et pour naviguer sur des pages légères, il y a des navigateurs plus indiqués que Firefox pour cette tâche par exemple.

          De toute façon on le voit que ces configs deviennent rares, rares au point que certains bogues très bloquants ne sont repérés que des mois ou années après l'introduction du problème. Car il n'y a plus assez d'utilisateurs dans la communauté pour tester, utiliser ou maintenir cette compatibilité.

          Et comme le Logiciel Libre n'impose rien en tant que tel, si les gens utilisant des processeurs aussi anciens sont motivés, ils peuvent maintenir la compatibilité eux mêmes. Le soucis est que globalement les codeurs restent rarement aussi longtemps avec ce genre de machines. Et on ne peut pas les forcer à le faire.

        • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

          On ne devrait pas avoir à changer de hardware pour des problèmes purement logiciels… Développement durable, tout ça…

          L'avantage avec le libre, c'est que tu es libre de gérer les problèmes qu'ont tes idées sur le développement durable comme un grand, et d'aider ton prochain.
          Ici, c'est juste qu'on parle de très vieilles machines que quasi personne n'utilise de nos jours, le "développement durable" comme argument n'est que pour faire joli, ça ne changera en pratique rien ou pire (coût énergétique pour compiler tout que pour quelques machines perdues dans le monde, et non on ne va pas bloquer tout le monde en 2004 juste pour quelques ordis qui restent, ils ont quand même attendu vachement longtemps…)

          Bref, libre à toi de montrer qu'il y a un intérêt à tes convictions, le coût est faible (mais existant par contre, faut juste quelques motivés pour gérer les merdes, bref voila : en fait tout le monde s'en fout sorti des principes affichés sur un développement durable théorique).

          • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

            Alors soyons clairs:

            • je ne demande pas aux distribs de compiler sans SSE2, les nouvelles machines doivent pouvoir tirer partie des optimisations
            • en pratique, je n'ai eu des soucis qu'avec 2 composants utilisant réellement SSE2 (flash et libflac), "tout compiler pour quelques machines perdues" est donc hors de propos

            Cependant, par expérience, ces machines sont encore utilisables (la mienne en tout cas). J'ai racheté un portable plus récent, mais mon vieux PC fixe est le seul à avoir un lecteur CD. J'ai un autre vieux PC récupéré, à base de CPU intel mais lui c'est la carte graphique qui ne gère pas GNOME 3. Même problème, les pre-requis minimum, sont "flous". En gros pour savoir, faut essayer.

            Je suis capable de recompiler les programmes qui posent problème. Mais les distribs ne communiquent pas trop sur les pré-requis matériels, changent plus ou moins silencieusement des flags de compilation importants, tout en conservant la même appellation "i686" qui a toujours fait fonctionner nos vieilles machines.

            Quand tu casses la compatibilité binaire d'un logiciel, une bonne pratique est de changer de version majeure. Là tu romps la compatibilité mais tu t'appelles toujours i686, et les gens passent du temps à déboguer parce que ça a toujours fonctionné chez eux par le passé. Cela devrait être possible de déduire quelles architectures matérielles exactement sont gérées à partir des flags de compilation. Il faudrait juste les mettre plus en avant plutôt que promouvoir un "i686" qui n'a plus beaucoup de sens.

            • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Au passage les iso Mageia 6 sont en "i586". Le guide d'empaquetage contient ceci:

              Vous aurez aussi besoin d'ajouter deux fichiers de configuration dans votre répertoire de travail :

              .rpmrc

              buildarchtranslate: i386: i586
              buildarchtranslate: i486: i586
              buildarchtranslate: i586: i586
              buildarchtranslate: i686: i586

              Ça n'aide pas à la compréhension.

              Ensuite, que ce soit Fedora, Mageia ou autre, i*86 c'est trop "grosse maille". Si le système te propose une mise à jour que tu acceptes sans vérifier systématiquement à chaque release que ton CPU est bien toujours géré, bin tu peux faire la mise à jour et te retrouver avec un système potentiellement cassé.

    • [^] # Re: Petite précision sur les processeurs sse2

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Je me suis fait la même remarque. J'ai un Athlon XP 3000+ (barton) acheté en 2004 je crois. Je me suis rendu compte de problèmes avec SSE2 quand j'ai tenté de ripper mes CD audio avec sound-juicer (sous Mageia 6, le problème n'est pas que chez Fedora). La seule solution a pour moi été de le recompiler en désactivant la gestion SSE2. Cela peut être un peu pénible, mais c'est le seul logiciel avec lequel j'avais eu ce problème. Je n'avais pas eu le soucis avec Firefox, mais j'utilise moins cet ordi depuis cette année. Après c'est sûr que rebuilder Firefox, c'est pas ce qu'il y a de plus pratique…

      En cherchant un peu je suis tombé sur ce thread: https://superuser.com/a/1254953
      On y pointe cet outil en Rust, elfx86ets, permettant de détecter le jeu d'instructions utilisé par un binaire (et donc potentiellement trouver les binaires à problème selon son architecture).

  • # Stratis

    Posté par  . Évalué à 6.

    Stratis Storage est mis à jour à la version 1.0

    Je suis plutôt enthousiaste par rapport à Stratis. Pour moi Red Hat s'attaque à un vrai problème, les opérations sur les FS sont toujours longues et laborieuses, parfois peu souples (sauf ZFS). Je pense que ça va nous faciliter la vie.

    • [^] # Re: Stratis

      Posté par  . Évalué à 1.

      On ne comprends pas du tout l'apport à l'utilisateur

      • [^] # Re: Stratis

        Posté par  . Évalué à 3.

        Si j'ai bien compris tu n'aura plus besoin de gérer la couche LVM + la couche filesystem.
        Il faudra juste gérer Stratis, c'est lui qui s'occupe de tout.

  • # Lien des release notes

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7. Dernière modification le 31 octobre 2018 à 15:22.

    Le lien vers les release notes pointe sur la racine de toutes les release notes.
    Là on veut f29, pour avoir quelque chose de stable dans le temps il vaudrait donc mieux pointer vers https://docs.fedoraproject.org/fr-FR/fedora/f29/release-notes/

  • # Je l'ai installée

    Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 10 novembre 2018 à 23:57.

    c'est propre et simplifié mais ce que c'est longuet:/

    À peine installée, invité par la mise à jour système, ça rappelle la bonne époque Windows.
    Mais et surtout, c'est looooong mais de loooooong même armé d'une ligne internet 100 mbits et d'un SSD.

    Mis à part ça, c'est tout de même assez lèché.

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