Cette suite est sortie le 8 avril 2009 en version 2.2.1.
Elle se compose des services principaux suivants :
- Un annuaire LDAP basé sur OpenLDAP ;
- Un serveur Postfix pour l'envoi de courriers ;
- De Cyrus IMAP pour la gestion POP3 et IMAP des boîtes de messagerie des comptes ;
- D'Apache HTTP Server pour servir les pages des différents services offerts (pages d'administration des comptes, accès à son compte avec horde, visualisation des disponibilités avec fbview) ;
- De SASL pour le stockage des informations d'authentification ;
- D'OpenSSL pour la gestion des certificats (entre autres) ;
- Clamav pour la protection anti-virus des messages.
Ainsi, pour paraphraser un peu l'annonce officielle, Apache HTTP Server est maintenant passé en version 2.2.*, PHP en version 5, Postfix en 2.4.* ce qui élimine l'intégration de patches spécifiques à Kolab, de même pour Cyrus qui est passé en 2.3.*, etc. Vous trouverez plus d'informations détaillées sur l'annonce officielle.
Pour installer Kolab, il y a trois solutions : soit utiliser l'ensemble des outils fournis sur le site de Kolab, qui commence par installer son propre environnement openpkg avant d'installer la suite, soit utiliser le système openpkg de sa distribution, soit utiliser les paquets fournis par sa distribution favorite.
Malheureusement, à ce jour, peu de distributions proposent un jeu de paquets pour installer Kolab avec la troisième solution ce qui oblige, la majeure partie du temps, de passer par openpkg. Le problème majeur de cette solution, c'est qu'il faut une machine qui n'utilise aucun des ports nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble des outils fournis par Kolab.
Pour donner un exemple afin d'être mieux compris : lorsque j'ai installé Kolab pour le tester, j'ai été dans l'obligation d'arrêter les services apache, postfix et openldap de ma machine de test, sans quoi l'opération de bootstraping de Kolab ne pouvait aller à son terme. Les quelques distributions qui proposent une version adaptée de Kolab savent l'intégrer aux outils existants, ce qui permet de s'affranchir de cet inconvénient.
Maintenant que les outils ont été mis à jour, on peut espérer que l'intégration de cette suite sera plus aisée.
Aller plus loin
- Kolab (29 clics)
- Descriptif du serveur (4 clics)
- L'annonce officielle de la sortie (4 clics)
- Les notes de sortie (4 clics)
- Copies d'écran (10 clics)
# Confusion Serveur-KDE
Posté par Maclag . Évalué à 7.
Quand on va sur le site de Kolab, il n'est pas évident de savoir si c'est un projet KDE qui "tolère"/gère des applications tierces, ou s'il s'agit d'un serveur indépendant de KDE d'un côté et d'un ensemble de logiciels clients basés sur Kontact de l'autre.
- La partie serveur a-t-elle une quelconque dépendance avec un/plusieurs élement(s) de KDE?
- Si non, ne serait-il pas pertinent de changer le nom du projet, côté serveur, pour éviter de faire croire qu'adopter Kolab niveau serveur, ça implique une migration massive de tous les postes clients sous Kontact? (on peut toutefois rappeler la spécificité de la suite client et son lien avec KDE en ajoutant le maintenant célèbre "K" devant le nom ;) ).
Je ne sais pas, moi, on pourrait appeler ça "Colab" et le client K-Colab (Plus de patate et moins de sucre. Je sais où est la porte.).
[^] # Re: Confusion Serveur-KDE
Posté par ZeroHeure . Évalué à 6.
Absolument aucune.
Le client "préféré" pour Kolab est "Kontact entreprise", dont la version à venir tourne sous Linux, Windows et MacOSX et n'utilise pas Akonadi.
"La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay
[^] # Re: Confusion Serveur-KDE
Posté par Gyro Gearllose . Évalué à 5.
Je connais assez peu les shells, mais là, j'ai une remarque à faire :
Quand on va sur le site de ksh, il n'est pas évident de savoir si c'est un projet KDE qui "tolère/gère" les applications tierces, ou s'il s'agit d'un shell indépendant de KDE d'un côté et d'un ensemble de logiciels clients basés sur ksh de l'autre.
- Le shell a-t-il une quelconque dépendance avec un/plusieurs élément(s) de KDE ?
- Si non, ne serait-il pas pertinent de changer le nom du projet, côté shell, pour éviter de faire croire qu'adopter ksh sur une machine, ça implique une migration massive de tous les postes clients sous konsole ? (on peut toutefois rappeler la spécificité de konsole et son lien avec kde en ajoutant le maintenant célèbre "K" devant le nom ;) ).
Je ne sais pas, moi, on pourrait appeler ça "sch" et le client ksch...
< /mode moqueur >
Bon, voilà, c'était facile, et j'avais envie.
Plus sérieusement, j'ai demandé aux gens intéressés si kolab avait une signification, et il se trouve que oui, justement. "Kolab" proviendrait de plusieurs mots allemands, dont au moins "kollaborieren". Le 'k' à cause du mot allemand, et l'effacement d'un 'l' pour faire référence au 'lab' (de laboratory).
Ceci étant, ce n'est qu'un nom, et historiquement, le premier client était justement l'un des softs de KDE (que l'on parle de kmail, korganizer ou plus récement de kontact) et finalement la confusion finira peut-être par avoir du bon, maintenant que les applications kde sont disponibles sur plusieurs plateformes.
[^] # Re: Confusion Serveur-KDE
Posté par Maclag . Évalué à 5.
Plus sérieusement, la confusion vient du fait que quand on se rend sur le site de Kolab, qui commence donc avec un "K", on trouve rapidement les termes "Kontact", "KMail", etc.
J'ai bien compris qu'il y avait un client préféré, mais je répète: si le but est de pouvoir diffuser le serveur au delà des utilisateurs de KDE sur Win/Mac/Linux, alors je pense que le nom pourrait être un frein.
Peut-on utiliser le serveur Kolab "aussi bien" avec Outlook, Evolution et Kontact? Est-ce un but recherché ou un ajout de fonctions uniquement pour des migrations en douceur?
Qu'apporte-t-il à la race humaine??
Toutes ces questions méritent qu'on y réponde (sauf la dernière, parce que la question est mal formulée, et la réponse est 42...)
[^] # Re: Confusion Serveur-KDE
Posté par Gyro Gearllose . Évalué à 4.
Voilà pour les informations que j'ai à ma disposition. Libre à plus informé que moi d'apporter d'autres éléments.
Visiblement le but recherché, consciement ou non, de la part des développeurs de kolab semble tout de même de forcer l'utilisation des clients de KDE, même si des efforts ont été faits avec d'autres logiciels pour utiliser la partie serveur.
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