La quatrième version de Pastèque est disponible (version 1.3.1). Pour mémoire, Pastèque est un logiciel de gestion de point de vente.
Cette version nommée « datte » apporte un certain nombre de fonctionnalités pour différents usages. Pour que la caisse reste « toute simple », certains champs ne s’affichent que si vous les utilisez. On retrouve :
- les compositions, typiquement les formules d’un restaurant. Plusieurs produits se combinent sur des choix définis pour un prix unique ;
- le nombre de couverts par table, ainsi que les rapports associés ;
- les zones tarifaires définissent plusieurs prix pour un même produit. Que ce soit des prix négociés, des tarifs de groupe, des prix différents par magasin…
- le multi-devises pour les paiements en monnaie étrangère, en totalité ou en partie ;
- les cartes pré-payées ou cartes cadeau et les rapports qui vont avec ;
- l’import de stock par tableur pour faciliter l’intégration de large commandes.
Ainsi que d’autres petites modifications à découvrir.
Aller plus loin
- SIte officiel (2058 clics)
- Annonce (64 clics)
- Téléchargement (412 clics)
- DLFP : Pastèque 1.2 (120 clics)
# Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par JGO . Évalué à 2.
La liste de vos utilisateurs montre que, si la majorité est située en France, il y en a aussi à l'autre bout de la planète. Dans certains pays, les logiciels de caisse (émettant des tickets et/ou des factures) doivent être agréés par le ministère des finances (il s'agit d'éviter les fraudes à la TVA). Avez-vous fait des démarches en ce sens pour vous implanter sur ces marchés ?
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par DontShootMe . Évalué à -2. Dernière modification le 15 octobre 2013 à 17:21.
Oui cela m’intéresse aussi car :
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par cedric . Évalué à 3. Dernière modification le 15 octobre 2013 à 18:41.
Les démarches ne sont pas encore faites. Il y en a à faire pour la Belgique pour l'année prochaine par exemple.
C'est quelque chose qui nous intéresse mais nous n'avons pas (encore) les moyens d'être partout. Cela dit toutes les infos sur ces démarches nous intéresseraient (pour l'agrément et les mises à jour).
Le if n'est pas inversé ?
En passant le multi-devise est déjà prêt pour utiliser autre chose que l'euro (par défaut, à remplacer) et les données localisées, notamment au niveau des taux de TVA, sont en cours d'internationalisation.
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par JGO . Évalué à 2. Dernière modification le 15 octobre 2013 à 21:47.
Pour ce que je connais, voir cette url, en particulier le décret et la circulaire traduits en anglais qui fixent les critères techniques pour la signature électronique des factures émises. Et la liste des logiciels certifiés contient déjà 1815 noms.
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par zebul0n (site web personnel) . Évalué à 1.
Les contraintes techniques requises pour la validité d'une signature électronique de facture étant tellement contraignantes, autant s'en passer, d'autant plus que depuis le 1er janvier 2013 la signature électronique n'est plus une obligation.
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par JGO . Évalué à 2.
De quel pays parles-tu ? Le lien que je donne se réfère au Portugal ; la limite en chiffre d'affaires rendant obligatoire l'utilisation de caisses enregistreuses certifiées a même été abaissée au 1er janvier 2013 (à 100 000 euros de chiffre d'affaires ou 1000 tickets de caisse par an). En exactement 3 ans d'application du décret il y a une douzaine de logiciels ajoutés chaque semaine dans la base de données du ministère.
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par zebul0n (site web personnel) . Évalué à 2.
Je parle des pays de l'Union Européenne, la directive 2010/45/EU ne rend plus obligatoire la signature électronique, mais charge à l'émetteur de prouver l'originalité de la facture.
Mais ça ne concerne que les factures électroniques, je ne connais pas la législation des caisses enregistreuses et je ne parle pas Portugais, alors je ne sais pas si les documents du site que tu indiques ne sont pas à jours ou particulier aux logiciels de caisses enregistreuses…
Je sais que la France traine particulièrement des pieds pour fournir des documents à jours, et les vendeurs de certificats ne sont pas pressés de mettre à jours leurs sites internet ou ils expliquent que c'est une obligation légale, alors que ce n'est plus le cas, c'est juste devenu une des possibilités de traçabilité.
Tout ce business puait de toute façon : vente des certificats, obligation d'archivage dans un coffre fort électronique, tout ça … Ils ont juste compris que pour que la facture électronique décolle, il fallait qu'elle soit soumise aux mêmes contraintes qu'une facture papier, que tu peux falsifier avec un tipex et une photocopieuse …
Est ce qu'on demande aux entreprises d'emmener leurs factures papier dans un coffre physique dans une banque ? D'ailleurs aucune loi n'obligeait de signer une facture papier pour prouver son authenticité.
Les règles étaient foireuses, par exemple une facture papier faxée à ton client restait une facture papier, mais si c'est ton logiciel qui faxait automatiquement la facture, ça devenait une facture électronique, n'imp …
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par JGO . Évalué à 5. Dernière modification le 16 octobre 2013 à 21:45.
Oui ils sont particuliers aux caisses enregistreuses. Il s'est agi de transformer tous les tickets de caisse des commerçants de quartier en factures en bonne et due forme. La machine doit échanger des fichiers signés avec l'administration fiscale, d'où des spécifications techniques. Le consommateur/contribuable obtient soit une facture nominative (s'il a souhaité donner son nom et numéro fiscal au moment du paiement), soit une facture anonyme avec un identifiant chiffré. Les factures nominatives apparaissent sur un espace personnel du site des impôts ; les factures anonymes peuvent être réclamées par le contribuable grâce à leur identifiant. Les factures correctement entrées peuvent être utilisées pour obtenir des déductions fiscales (qui ont opportunément été créées pour les factures de plusieurs secteurs d'activité connus pour une importante économie souterraine).
Si une facture nominative n'est pas transférée automatiquement, ou si l'identifiant chiffré d'une facture anonyme n'est pas valide, le client sait que le commerçant fraude. Comme cette fraude prive les clients de certains avantages fiscaux, le commerçant peut craindre que l'un ou l'autre de ses clients ne finisse par le dénoncer. C'est dans ce sens que cette mesure est destinée à lutter contre la fraude à la TVA.
Les micro-commerces sont exemptés de l'obligation d'utiliser une caisse certifiée, mais ce genre de commerçant n'avait de toute façon pas l'intention d'acquérir une caisse enregistreuse chère ou perfectionnée. Donc on aime ou on aime pas le système, mais du point de vue de l'entreprise derrière Pastèque qui vend des caisses enregistreuses avec le logiciel pré-installé, ils n'auront en pratique aucun marché au Portugal si leur équipement n'est pas certifié.
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par zebul0n (site web personnel) . Évalué à 1.
Merci pour l'explication.
Tant que la certification du logiciel, les certificats electroniques, les communications avec les serveurs des impôts, le stockage des factures sont documentés et gratuits. J'espère qu'on aura jamais ce système en France, ça ressemble à une sacré usine à gaz quand même. Vivement que l'Europe fasse un peu de ménage et réglemente toutes ces implémentations spécifiques à chaque pays.
Un système de comptabilité harmonisé au niveau européen serait pas mal non plus.
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par arnaudus . Évalué à 3.
Ça ne pose pas un problème pratique, cet agrément, avec les logiciels libres? Il est évidemment stupide de donner l'agrément au logiciel en tant que tel, il n'est possible que d'avoir l'agrément pour une version binaire spécifique, ce qui empêche la modification, la recompilation avec des options différentes, ou l'utilisation d'une version non-agréée.
En pratique, d'ailleurs, je ne vois pas comment l'agrément peut fonctionner. Le ministère ne peut évidemment pas relire les sources de tous les softs, ça marche avec une espèce de déclaration sur l'honneur, ou il faut passer un certain nombre de tests? Comment certifier que Ctrl-Alt-Shift-$ ne passe pas en mode "j'émet des factures papier sans les stocker dans la base"?
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par ham . Évalué à -1.
Je dirais ca dépend de l'agrément en détail. Si l'agrément concerne la gestion des factures numérique et papier, on peut parfaitement faire un module/serveur de gestion de facture, et avoir un agrément sur ce composant seulement. Le reste n'a peut être pas besoin d'agrément et les modification peuvent être plus dynamique.
my 2 cents
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par arnaudus . Évalué à 3.
Je ne comprends toujours pas, techniquement, ce que ça veut dire. Ça voudrait dire qu'on a un binaire certifié installé sur un ordinateur de l'entreprise, OK. Mais je ne vois pas que ça résoud : 1) comment le ministère fait-il pour certifier que le binaire en question fait exactement ce qu'il est censé faire, et ne fait que ce qu'il est censé faire? Autrement dit, que vaut la certification en question? À part un audit du code exhaustif et une compilation sur les serveurs du ministère, je ne vois pas par quel moyen une autorité peut certifier un tel logiciel. 2) je ne vois pas comment la présence d'un tel module peut empêcher ou même gêner la fraude à la TVA. Si on utilise un client libre, par exemple, il semble trivial de faire en sorte que le client appelle le bon serveur quand les inspecteurs du fisc sont là, et un serveur bidon qui édite des factures au numéro aléatoire sans rien stocker dans la base de données quand ils ne sont pas là.
Mon interrogation est réelle, hein. Il y a quelques années, je m'étais déja accroché avec un formateur qui était censé nous initier à ces trucs étranges du monde de l'entreprise. Il nous expliquait avec sérieux que c'était très important pour une entreprise d'utiliser un logiciel de compta certifié. Naturellement, je lui avais posé exactement les mêmes questions, et après quelques minutes de noyage de poisson, la seule réponse que j'ai pu comprendre était que le logiciel certifié était un témoignage de bonne foi : même si ça ne prouvait rien, quand on n'avait rien à se reprocher, on achetait un logiciel certifié. Ce qui, à mes yeux, est un argumentaire complètement fallacieux, éventuellement suggéré par les commerciaux des entreprises qui vendent lesdits logiciels.
Personnellement, je vois bien comment un logiciel pourrait certifier que les opérations n'ont pas été modifiées après avoir été enregistrées dans la base de données, c'est à dire que l'historique de facturation présenté lors d'une inspection est authentique. Mais je ne comprends pas la valeur d'une telle certification, puisque seul un débile profond pourrait avoir l'idée d'enregistrer les fausses factures avant de les supprimer de sa base de données : il suffit d'utiliser un logiciel différent pour éditer les faux. Par conséquent, à moins de blinder le terminal de DRM pour s'assurer de toutes les applications qui y tournent, cette certification ne me semble avoir aucune valeur.
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par zebul0n (site web personnel) . Évalué à 2.
Voilà comment je vois les choses, j'émet seulement un point de vue sur une hypothèse hautement improbable, je veux pas d'emmerde en quelque sorte …
Les entreprises certifiés veulent évincer la concurrence en rendant obligatoire des certifications mises en place par des organismes de certification amis qui se rémunèrent sur les dites certifications qui font du lobbying auprès de nos chers énarques pour leur expliquer les bienfaits des certifications en vue de conserver leurs émoluments. Évidemment ces certifications doivent être accompagné d'un chèque afin d'adhérer à l'organisme certificateur à renouveler chaque année.
Un exemple avec les déclarations fiscales :
http://www.01net.com/editorial/587987/teledeclaration-lordre-des-experts-comptables-mis-a-lamende/
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par Philippe F (site web personnel) . Évalué à 2.
Que de hargne envers le monde…
La réalité est qu'une caisse enregistreuse, c'est plus qu'un simple logiciel. En tout qu'outil qui manipule de l'argent, l'état veut garder un œil sur ce qui s'y fait et vérifier que les gens ne font pas n'importe quoi.
Pour prendre un exemple que je connais, on pourrait aussi dire que les certifications Visa et Carte Bleue pour les cartes à puce de paiement sont de la c******rie, et laisser les banques acheter leur cartes à n'importe quel fournisseur. Sauf que … on aurait de la fraude massive, des cartes qui se cassent facilement quand tu les tords (et surtout, on pourrait plus dégivrer son pare-brise avec sa carte bleue [1], une grande perte pour l'industrie bancaire !).
Une certification crée certes une barrière à l'entrée dans un marché mais aussi une certaine perrenité et standardisation dans les usages. Il y a du pour et du contre.
Quand je vois ce que tu écris, tu m'as l'air de rater la partie liée au pour et être plutôt en mode "c'est rien que des méchants qui veulent m'empêcher de faire mon bo logiciel".
[1]: les tests de certification des cartes prévoient toutes sortes de torsion pour les cas "carte stockée dans la poche arrière du jean", "porte-feuille tellement bourré que tout est déformé à l'intérieur". Et aussi des tests à -5 degré ou plus, un peu de trempage dans de l'eau, tout ça pour le cas "je dégivre mon pare-brise". Il me semble qu'il y a aussi des test résister de façon raisonnable à un passage en machine à laver. Tout ça pour faire un moyen de paiement… Imaginez comment les premiers fabricants de carte à puce se sont pris la tête!
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par JGO . Évalué à 3.
Dans le cas qui m'occupe, la certification du ministère ne sert qu'à vérifier que le protocole d'échange des données chiffrées fonctionne. La lutte contre la fraude est déplacée sur les clients/contribuables. Ceux-ci peuvent bénéficier de déductions fiscales uniquement à l'aide de factures produites par de tels logiciels. Des déductions ont été spécialement créées pour la réparation automobile, les coiffeurs et la restauration, c'est-à-dire les secteurs où le ministre suspecte l'existence de fraudes. Si le commerçant n'a pas transmis ses factures ou si l'identifiant chiffré n'est pas authentique, le client sait que le commerçant a fraudé. Sur une année fiscale toute entière, cela fait beaucoup de chances qu'au moins un client floué du montant de sa déduction fiscale ait appelé le percepteur pour dénoncer le commerçant indélicat.
[^] # Re: Agrément ministériel (reste du monde)
Posté par ham . Évalué à -1.
Apparement l'agrément porte sur le chiffrement des factures, donc une telle solution peut etre certifié.
Quand je veut dire que le serveur de gestion de facture est certifié, je parle exactement de ton dernier paragraphe. Ensuite je n'est jamais dit que la certification etait utile. On peut parfaitement faire ta procédure entre le serveur/serveuse et le terminal : tu as un terminal "magique" avec une fausse entreprise qui paye la TVA "ailleur".
# utilisateur "applicatif" du sgbd dans une application client serveur
Posté par Benbben . Évalué à 1.
Bonjour,
Je n'ai peut être pas très bien compris, il y a deux modes de fonctionnement :
- soit le client attaque directement la base de donnée qui peut être mySql ou celle par défaut dont le nom m'échappe déjà.
- soit en mode client - serveur web qui communique avec la base de donnée forcement mySql.
Le truc qui me dérange c'est la configuration du user et du mot de passe en clair pour se connecter à la base de donnée dans la version sans serveur Web.
En effet c'est normalement le paramétrage du serveur Web et le niveau de compétence du développeur qui assure la confidentialité des données de connexion.
Pour le fichier de paramétrage de la version sans serveur, je n'embaucherais pas d'étudiant un peu geek et malhonnête, sinon je suis pas sur de retrouver toutes mes ventes en fin de journée…
[^] # Re: utilisateur "applicatif" du sgbd dans une application client serveur
Posté par cedric . Évalué à 0.
Bien vu pour les 2 modes de connexion. La connexion directe est un mode « legacy » qui traîne depuis que le projet a été repris (tout comme la base par défaut), la transition vers le serveur web est en cours, pour l'instant mysql avec des travaux pour postgresql (déjà supporté en connexion directe).
Par contre ce qui m'étonne est que le mot de passe est bien chiffré dans le fichier de conf, quelque soit la version (en passant on utilise beaucoup de base de donnée locale sans connexion externe). À moins d'avoir trouvé une fonctionnalité cachée ?
[^] # Re: utilisateur "applicatif" du sgbd dans une application client serveur
Posté par Benbben . Évalué à 1.
J'ai juste lu la documentation.
Dans la doc, le mot de passe est en clair.
Dans la réalité, il est peut être crypté.
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.