Revue de presse de l’April pour la semaine 46 de l’année 2019

Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Édité par Davy Defaud. Modéré par Benoît Sibaud. Licence CC By‑SA.
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nov.
2019
Internet

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

[Midi Libre] Le 1er Café numérique à la Ruche : le Web dans tous ses états…

Le samedi 16 novembre 2019.

« L’association Culture numérique Occitanie (CN’Oc) a organisé il y a quelques jours son premier café numérique à la Ruche sur le thème de la captation des données personnelles par les géants du Web, et des logiciels libres pour limiter cette mainmise sur Internet, intitulé “Vos données valent de l’or” dans les locaux de la Ruche. »

[24 heures] Des horlogers mettent au point un mouvement gratuit

✍ Ivan Radja, le jeudi 14 novembre 2019.

« Difficile, pour ne pas dire impossible, pour des petites marques indépendantes de se passer des services d’ETA, qui appartient à Swatch Group, ou de Sellita, les deux principaux fournisseurs de mouvements horlogers. La mise au point de ses propres calibres est une opération de longue haleine, excessivement coûteuse, que ne peuvent se permettre que de très grandes maisons, comme Audemars Piguet par exemple. »

[Slice42] GitHub Archive Program : préserver les logiciels Open Source pour le futur

✍ Arnaud, le jeudi 14 novembre 2019.

« Le service d’hébergement de code GitHub ne se contente pas, aujourd’hui, d’annoncer ses apps mobiles. Il lance également un programme original intitulé GitHub Archive Program qui, avec un accent survivaliste, entend préserver les logiciels Open Source pour les génération futures, dans la crainte d’un effondrement global. »

Et aussi :

[Mode(s) d’Emploi] Recrutement et méthodes de travail : ce que la communauté open source nous apprend

✍ Stéphanie Davalo, le jeudi 14 novembre 2019.

« Dédié cette année aux questions liées à la “tech for good”, le Blend Web Mix est aussi l’occasion d’aborder des sujets comme l’organisation du travail. Lors de sa conférence, Bertrand Delacretaz, Principal Scientist chez Adobe à Bâle, s’est demandé si l’open source changeait vraiment le monde. De quoi nourrir quelques réflexions sur le monde du travail ! »

Et aussi :

[Numerama] « .org » : l’un des plus vieux domaines du Net en danger ?

✍ Julien Lausson, le jeudi 14 novembre 2019.

« Le célèbre domaine “.org”, qui s’adresse avant tout aux organisations à but non lucratif, va connaître un important bouleversement. Administré jusqu’à présent par un organisme sans but lucratif, il va passer sous la coupe d’une société à but lucratif. L’opération suscite stupeurs et suspicions. »

Et aussi :

[Le Monde Informatique] L’open source et le syndrome du parasite

✍ Dries Buytaert, le lundi 11 novembre 2019.

« Un projet open source est à la fois un bien commun et un bien public. Une dichotomie idéale pour la présence de parasites, qui veulent utiliser la technologie sans y participer ou capter des clients en contribuant au projet. Il existe cependant des moyens pour remédier à ce syndrome. »

Aller plus loin

  • # L'april qui nous refourgue un plaidoyer pour le logiciel privateur ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    « L'open source et le syndrome du parasite » une apologétique sans envergure ni justification solide de la fermeture des logiciels se trouve dans cette revue de presque. Voilà qui paraît fort surprenant. L'argumentation essentielle de l'article s'appuyant sur une confusion bancale entre logiciels et clients — confusément introduite et défendue — permettant de pseudo-justifier une comparaison avec des biens rivaux paraît bien fragile ; ou tout du moins n'être applicable qu'à quelques cas particuliers ; tout en étant démentie par moult exemples fameux.
    En sept mots : Qu'est-ce que ça fou là ?!

    Par ailleurs, petite question subsidiaire : Linuxfr ou l'April ont-ils une autorisation de reprise des articles ? Ou s'acquittent-ils des nouveaux droits à l'égard des éditeurs de presse ?

    « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

    • [^] # Re: L'april qui nous refourgue un plaidoyer pour le logiciel privateur ?

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

      Dans la série, lire avant de commenter, cette phrase figure en présentation de la revue de presse de l'April :

      Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.

      Par ailleurs, les articles ne sont pas repris, il sont cités et les liens renvoient vers les articles eux-mêmes, ce qui est tout à fait différent.

      « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

      • [^] # Re: L'april qui nous refourgue un plaidoyer pour le logiciel privateur ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        De fait. Nonobstant la sélection des articles et la publicité leur étant ainsi donnée relève pourtant du libre choix de l'auteur de la revue de presse.

        Les articles ne sont pas entièrement repris et seulement partiellement cités. De fait. N'est-ce-pas ce qui ouvre désormais droit à une rémunération négociée ? et ce qui a agité et la sphère politique à l'encontre de Google ces dernières semaines, et le pop-corn chez les commentateurs du monde informatique ? Ou y aurait-il une subtilité dans les termes de la loi qui m'aurait échappée ?

        « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

        • [^] # Re: L'april qui nous refourgue un plaidoyer pour le logiciel privateur ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Je ne connais pas cette nouvelle loi, mais ici, c'est limité à l'entête (l'accroche ?), je n'ai pas consulté google depuis moult temps, mais ne prennent ils pas des grands extraits ?

          Sinon, je suis bien d'accord, concernant l'article du Monde Informatique. C'est un peu comme (entre autres) Dassault financé majoritairement par l'état, qui a été condamné pour blanchiment de fraude fiscale, dont son journal, Le Figaro, bénéficie largement des subventions étatique de la presse et qui accuse les fonctionnaires d'être des parasites. D'autres font de même lorsqu'ils touchent les droits qu'ils ont payé du fruit de leurs efforts pendant des années de travail.

          Non l'utilisation sans contribution directe à un logiciel libre n'est pas parasitaire, il fait partie des principes de viralité du logiciel libre. Les biens communs ont également pour principe d'appartenir à tous et à personne.

          Mais l'article commence très mal en décrivant que « En économie, les concepts de biens publics et de biens communs datent de plusieurs décennies ». Déjà je ne sais pas si les auteurs se rendent compte que lorsqu'on parle de bien commun, on parle du bonheur commun, incluant le matériel (sécurité, nécessité), et donc que les « biens » (dans le sens actuel) matériels ou immatériels n'en sont que des éléments.

          Dans le cas de l'Europe, cette notion est déjà abordée par Aristote et était indispensable à une bonne politique (déjà contre la privatisation, synonyme de tyrannie), elle était déjà à l'origine de la commune. Cette notion était encore courante et importante pendant au moins une grande partie du moyen-âge. Je crois qu'elle à disparu à la fin du moyen-âge ou pendant la renaissance, avec en tout cas, l'accumulation des biens dans quelques mains.

          Thomas d’Aquin (mort en 1274) dit : « la tyrannie est la pire forme de gouvernement car elle tend à remplacer le bien commun par le bien privé d’un seul  », même si cela a eu tendance à dériver vers le prince, seul défenseur possible du bien commun.

          https://www.cairn.info/revue-francaise-d-histoire-des-idees-politiques1-2010-2-page-277.htm

      • [^] # Re: L'april qui nous refourgue un plaidoyer pour le logiciel privateur ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        La nouvelle loi dit :

        L'autorisation de l'éditeur de presse ou de l'agence de presse est requise avant toute reproduction ou communication au public totale ou partielle de ses publications de presse sous une forme numérique par un service de communication au public en ligne.

        https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000038826762&cidTexte=LEGITEXT000006069414&dateTexte=20191024

        J'avais cru comprendre qu'il y avait une nuance pour éviter de bafouer le droit de citation, mais toujours viser Google, genre « si le site n'est qu'à but unique de citation » tu n'es pas autorisé, mais si tu cites dans le cadre d'un contenu recherché/rédigé, c'est OK, mais je ne retrouve pas.

        Ici, pour une revue de presse, on doit être très limite en ce qui concerne cette nouvelle loi.

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