Anonyme a écrit 62289 commentaires

  • # Réponse de racketiciel

    Posté par  . En réponse au journal racketiciel.info et AFUL. Évalué à 7.

    En s'excusant, la personne de racketiciel qui m'a répondu m'explique qu'une nouvelle procédure a été mise en place depuis peu pour éviter de perdre du temps avec des gens qui n'allaient pas au bout de la démarche. La version 3 de leur guide en ligne devrait refléter cet état de fait.

    Il semble donc bien qu'il s'agisse d'une grosse erreur de communication: ils ont mis en place leur nouvelle procédure avant d'en informer les éventuels intéressés.

    extrait:
    l'encadrement demande beaucoup de temps et d'énergie c'est pour cela que nous
    accompagnons les seuls membres de l'AFUL afin de s'assurer de leurs motivations puisque entreprendre une démarche de remboursement est avant tout un acte militant.


    et là je ne suis pas d'accord: entreprendre cette démarche c'est avant tout voir ses droits respecter par une entreprise qui les bafoue.
    D'autant plus que leur guide insiste bien sur le fait d'aller le plus loin possible dans une résolution à l'amiable avec les fabricants avant de se lancer dans une démarche en justice. On ne peut donc pas reprocher à ces mêmes personnes de ne pas aller au bout de l'action démarrée si elles ont pu obtenir ce qui leur semble équitable.

    De plus on est pas obligé d'être un adepte du logiciel libre pour demander un remboursement: si j'avais déjà acheté une licence pour les logiciels imposés, rien ne justifie que j'en paye une deuxième. Et rien ne m'oblige à payer l'impot AFUL non plus. Par contre, une facturation des services de racketiciels ne me semble pas saugrenue du moment qu'elle est clairement précisée et que cet argent est uniquement utilisé par racketiciel (puisque racketiciel est une émanation de l'AFUL).

    bref tout cela dépend maintenant de ce que l'AFUL voudra bien en faire.

    Par ailleurs, la personne qui traite juridiquement le cas de l'assembleur qui me préoccupe a répondu à ma question: je suis donc satisfait.

    Dans tous les cas j'adhère, et ne je manquerai pas de faire appel à racketiciel si je décide d'acheter cette machine et que l'assembleur refuse de me rembourser.
  • [^] # Re: Github ?

    Posté par  . En réponse au journal odfimages : traiter les images dans des documents bureautiques. Évalué à 2.

    L'intérêt de git est pas d'être acentré ?
  • [^] # Re: Traitre !

    Posté par  . En réponse au journal racketiciel.info et AFUL. Évalué à 5.

    du coup je suis allé voir la différence:
    http://www.april.org/fr/association/#Quelle_difference_entre(...)

    AFUL vs APRIL dixit l'APRIL:
    bénévoles vs salariés+bénévoles
    utilisation concrète des LL vs principe des LL
    rapport d'activité réservés aux adhérents vs rapports d'activité ouverts à tous

    Je n'ai pas lu les statuts de l'APRIL pour rentrer dans les détails.
    Mais c'est un des point qui m'a dérangé: pour avoir une réponse je dois adhéré aux statuts de l'AFUL avec lesquels je ne suis peut être pas 100% d'accord (par exemple les rapports d'activité fermés). Une demande de don m'aurait davantage convenu, encore eut-il fallu que je le sache avant d'envoyer mon email. D'un autre coté, pour faire évoluer le système, mieux vaut être à l'intérieur qu'à sa marge
  • [^] # Re: dilemme

    Posté par  . En réponse au journal racketiciel.info et AFUL. Évalué à 9.

    je ne me suis pas révolté contre une forte incitation, mais contre une absence d'information en amont qui m'a mis devant le fait accompli une fois ma décision de faire appel à racketiciel prise.

    Si J'avais été averti, j'aurais peut-être pris la même décision, mais en toute connaissance de cause
    Quant tu invites des salariés à une réunion d'information de ton syndicat, tu ne leur annonces pas à l'entrée de la réunion qu'il faut d'abord adhérer pour y assister: si c'est le cas, tu les préviens au moment de l'invitation. Racketiciel ne prévient nulle part de cette obligation d'adhérer à l'AFUL

    Dans mon cas, je ne souhaite pas d'accompagnement juridique pour un dossier de remboursement, mais juste la réponse à une petite question, à savoir si la clause en question ne me ferme pas d'office la porte d'un remboursement.
    Si je devais me lancer,dans une procédure et faire ma demande de suivi auprès de racketiciel, un don à l'AFUL me semble une évidence.
  • # turn key linux

    Posté par  . En réponse au journal Travail communautaire sur un serveur. Évalué à 1.

    Salut,

    regarde turn key linux http://www.turnkeylinux.org/

    peut être que tu voudrais la même infrastructure qu'eux
    on dirait qu'ils se basent sur vmbuilder

    jonathan
  • [^] # Re: Automatique

    Posté par  . En réponse au message Repository personnel et dépendances. Évalué à 3.

    et ?
    c'est bien ce qu'olaf te propose:
    - tu mets en place ton proxy sur la machine A qui a accès au WAN
    - tu fais une copie du path contenant tes paquets sur A vers la machine B hébergeant ton dépôt et qui n'a pas accès au WAN
    - tu scriptes tout ça pour l'automatiser à chaque mise à jour apt
    - ton portable ou tout autre machine n'ayant pas accès au WAN se connecte à B pour faire sa mise à jour

    ou alors j'ai loupé un épisode
  • [^] # Re: Enfin de l'innovation ...

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft invente le support de piles sans polarité. Évalué à 3.

    C'est un peu de mauvaise foi que tu fais là, parce que nombre de machines ont été vendues avec Vista et une offre promotionnelle (gratuitement pour certaines) de migration vers Se7en dès qu'il serait disponible. C'était même un argumentaire pour réussir à fourguer des PC avec Vista plutôt que Windows XP. :)
  • # [mode bibi on]

    Posté par  . En réponse au message Repository personnel et dépendances. Évalué à 2.

    Pourquoi ne pas tout simplement copier les paquets requis dans ton dépôt local ?

    [mode bibi off]

    PS: une balise XML dans le titre ( par exemple <bibi>, et on m'insulte en me disant que le corps de mon message est vide !
    Sachez que je fais ce que je veux de mon corps messieurs (et mesdames ?) les responsables de linuxfr !
  • [^] # Re: Enfin de l'innovation ...

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft invente le support de piles sans polarité. Évalué à 2.

    édition : un monde qui n'était pas *moins* imaginatif

    J'en profite pour rappeler que je n'ai jamais autant pris de plaisir à jouer que sur ces vieux jeux, qui à défaut d'avoir les graphismes plus que photoréalistes des jeux d'aujourd'hui, compensaient en offrant un véritable intérêt et une jouabilité hors norme (là où passé la première impression, les jeux d'aujourd'hui sont creux et chiants).

    Et sinon, côté ergonomie des logiciels libres, il y a certainement des progrès à faire, j'en conviens, mais la manière dont tu as terminé ton commentaire pourrait laisser à penser que ce n'est pas le cas chez Windows. Se7en a beau être sorti, je n'oublie pas pour autant l'immondice esthétique que sont les Windows et les applications qui tournent dessus en comparaison d'un bureau Linux. Et encore, je ne souhaite pas parler des fenêtres de configuration trop petite pour leur contenu et qu'on ne peut pas redimensionner (certainement pour justifier les ascenseurs j'imagine), et nombreuses autres joyeusetés qui aujourd'hui encore ne me feraient pour rien au monde réinstaller un Windows sur mon PC (j'en chie déjà assez à le faire fonctionner de manière un semblant fonctionnelle chez les autres, et c'est bien suffisant, pas envie de me taper ses limitations, bugs, incohérences et instabilités à titre personnel non plus).
  • [^] # Re: Enfin de l'innovation ...

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft invente le support de piles sans polarité. Évalué à 3.

    Alors là, j'ai connu l'informatique avant l'avènement du PC avec la guerre Atari vs Amiga (dont je n'ai jamais compris le fondement, les Atari étant tellement supérieurs aux Amiga), et le PC avant que DOS/Windows ne soit fourgué d'office (Dr DOS était mon préféré je crois), et en particulier lorsque Windows 95 a été livré d'office (car même à l'époque DOS/Win3.11, le système était une option à 700 francs chez quasiment tous les vendeurs), et s'il y a bien une chose de sûre, c'est que c'est la vente liée qui a transformé les besoins, à savoir qu'effectivement, les acheteurs ont besoin (ou du moins pensent avoir besoin) de Windows.

    En fait, si les gens ont tant « besoin » que ça de Windows, c'est que par sa vente liée, il s'est imposé comme un standard de fait. Beaucoup de gens n'imaginent même pas qu'il existe autre chose que Windows, et parmi le peu qui en ont conscience, très peu imaginent que la concurrence soit au même niveau (voire à un niveau supérieur) de ce qui se fait chez Microsoft. Et parmi les derniers, qui savent qu'il y a autre chose, et que c'est mieux, le plus grand nombre va se plier au choix de la majorité, pour ne pas avoir à souffrir de la politique de Microsoft concernant l'interopérabilité.

    Il y avait un monde avant Windows, un monde qui n'était pas imaginatif (au contraire, je me souviens des véritables exploits qu'étaient les démos à l'époque). Là où Microsoft a fait fort, c'est en parvenant à réécrire une histoire de l'informatique différente, où tout le monde pense qu'ils ont tout inventé, et qu'en dehors de Microsoft, point de salut. Tant que la vente liée perdurera, il sera quasi-impossible de revenir à un semblant d'écosystème hétérogène.
  • [^] # Re: mouaif

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft invente le support de piles sans polarité. Évalué à 1.

    Personnellement, je préférerais une démocratie semi-directe à la suisse, qui me semble être bien supérieure à ce que l'on a (du moins pour ce que j'en connais). ^^
  • [^] # Re: Enfin de l'innovation ...

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft invente le support de piles sans polarité. Évalué à 2.

    Personnellement, je trouve que ton utilisation justifie l'utilisation de périphériques sans fil.

    Maintenant, après quelques années à utiliser notamment des souris sans fil, je suis revenu à des modèles filaires (enfin, un modèle, vu que je mon choix s'est orienté vers une Logitech Laser dont j'avoue ne rien avoir à reprocher).

    Il faut dire que j'avais trouvé plusieurs avantages non négligeables aux souris sans fil :

    - plus de fil à la patte, la souris peut donc être placée n'importe où sur le bureau sans avoir ce foutu fil qui traverse le clavier et les éventuels documents, ainsi que de gêner certaines manœuvres en général lorsqu'elles se voulaient délicates et précises d'ailleurs ;
    - plus de fil, ça veut aussi dire que ça en est terminé des souris qui tombent en panne à cause d'un faux-contact du câble (en général, juste à la liaison avec la souris, là où le câble fait bien souvent un angle droit), ça m'a quand même usé une poignée de souris Microsoft ce « défaut ».

    Mais si je suis revenu à des modèles filaires, c'est que :

    - le fil, c'est aussi un moyen supplémentaire pour tenter de rattraper au vol une souris qui s'enfuit violemment du bureau, avant qu'elle n'entre en contact avec le sol ;
    - le fil, c'est aussi un bon indicateur pour retrouver, dans le bordel d'un bureau standard, le périphérique auquel il est connecté, quitte à le suivre depuis le connecteur USB. Si l'ordinateur auquel est branché le connecteur USB n'est pas trouvé dans le bordel, suivre le fil d'alimentation qui le relie à la prise de courant ;
    - le fil, c'est le gage d'une souris réactive et précise, dont la transmission ne peut pas être altérée ou parasitée, à moins d'un faux-contact, et j'avoue que toutes les souris sans fil que j'ai testé n'étaient pas au niveau des souris filaires à ce niveau ;
    - le fil, ça veut dire pas de pile, donc une souris moins lourde à manipuler ;
    - pas de piles à changer, ça veut dire pas de variation dans les performances (notamment la période avant que les piles ne flanchent, et où l'on persiste à essayer d'utiliser encore la souris malgré son comportement erratique et chiant, tout ça par flemme ou économie de changer les piles trop tôt) ;
    - pas de pile, ça veut donc dire que ça en est terminé de la corvée de recharge des 5 jeux de piles d'avance, histoire d'augmenter ses chances d'en avoir toujours au moins un qui soit effectivement chargé dans le lot lorsque celles de la souris nous lâchent. Forcément, qui dit corvée dit qu'on ne s'y intéresse pas quand il faudrait, qu'on reporte, qu'on oublie, et que forcément arrive le jour où aucun des jeux de secours n'est chargé... ;
    - une souris filaire, c'est une souris plus simple, qui a donc moins de chances de tomber en panne. Corollaire à cela, il faut penser à nettoyer sa souris filaire de temps en temps, et ne pas avoir honte d'exhiber un modèle à la carrosserie surannée (le côté « collection » ne rencontre visiblement pas le même succès que pour les automobiles) ;
    - le fil, c'est aussi synonyme de souris (beaucoup) moins cher.

    Voilà, ça c'est en ce qui me concerne (et j'en ai certainement oublié un paquet), mais je comprends parfaitement qu'une souris sans fil puisse être préférée, notamment pour pas mal de raisons invoquées dans les commentaires, et à la limite ce qui compte, c'est que chacun utilise ce qu'il pense lui convenir le mieux.
  • [^] # Re: Re:

    Posté par  . En réponse au journal Mais de qui se moque-t-on?. Évalué à 5.

    Sauf que la plupart du temps ça coûte moins cher d'élever le niveau global de l'usine pour satisfaire aux contraintes des grandes marques et ne pas coller de stickers plutôt que de jouer avec des lignes de production ayant des critères différents.

    Pour rester sur mon expérience, qui effectivement ne concernait que peu les vélos très pointus, car en 7 mois, je n'aurais vu qu'une seule fois la production d'une petite série de vélos « course » cadre en titane, ainsi que deux fois la production d'une série de vtt cadre carbone (qui soit dit en passant, était pour l'une des marques que tu as cité ;-)).

    L'usine que j'ai connu dispose de 4 chaînes d'assemblage, 3 chaînes automatiques (la ligne est entraînée automatiquement, chaque vélo est placé sur un plot équidistant des autres, et la vitesse de la ligne donne la cadence de production), et 1 chaîne manuelle (les plots sont indépendants et non motorisés, la cadence est donnée par la vitesse à laquelle se transmettent les vélos entre chaque poste).

    La chaîne manuelle ne servait qu'à la production de petites séries de haut de gamme, ou alors d'appoint en cas de coup de bourre (production moyenne d'environ 200 vélos par jour par équipe, jusqu'à 300 max, avec parfois une cadence inférieure à 100 pour certains modèles).

    Parmis les 3 chaînes automatiques, une était entièrement dévolue à la production des vélos d'un équipementier sportif. Elle disposait de son propre cahier des charges (qualité des pièces plus élevée), de contrôles qualité accrus, de contrôles qualité externes surprises, ainsi que de conditions de travail adaptées (vitesse de la ligne plus lente, avec 300 à 350 vélos produits par jour par équipe). Sur cette ligne, se trouvaient parmis les meilleurs éléments de l'usine, en général tous en cdi (je dis en général, parce que bien qu'en cdd, je m'y suis retrouvé plusieurs fois), ceux qui pouvaient bosser vite et bien, connaissaient tous les postes, savaient repérer tous les problèmes ou oublis des postes en amont, voire les réparer ou y remédier sans arrêter ni faire ralentir la chaîne.

    Une autre chaîne automatique ne servait quasiment qu'à la fabrication d'un vtc rétro de marque de grande distribution qui visiblement rencontrait beaucoup de succès, ainsi qu'à un vélo équipé d'une grande marque automobile. Cadence de production entre 250 et 350 vélos, principalement limitée par la complexité d'assemblage (porte bagage, garde-boues, carénages divers, poids du vélo assemblé, etc.), mais aussi par le fait que sur cette chaîne travaillaient de nombreux cdd, dont la plupart faisaient un travail de sagouins (seule ligne qui aura nécessité à de nombreuses reprises que toute sa production soit entièrement refaite).

    La dernière chaîne automatique, sur laquelle j'étais principalement affecté, qui était en sous-effectif chronique (on tournait entre 7 et 10 personnes, contre une vingtaine et plus sur les deux autres chaînes automatisées), et qui pourtant produisait le plus (cadence minimale 400 vélos par jour, avec la barre des 500 souvent franchie). Sur cette ligne ne se trouvaient que des cdd, mais les meilleurs (par exemple, à la cadence de 500 vélos par jour (ligne à 40 secondes, temps imparti pour que chacun réalise le travail qui lui est dévolu), j'occupais habituellement 3 à 4 postes : préparation des roues arrière et avant (mise à la pression, pose des catadioptres), pose de la roue arrière et serrage, réglages du dérailleur arrière, réglage du dérailleur avant, vérification des dérailleurs, pose de la roue avant et serrage, pose de la lumière avant, tout ça en 40 secondes à 50 secondes max suivant la cadence. Ouais, si tu veux savoir, c'était infernal, mais j'avais des raisons personnelles pour encaisser ça, car c'était à ma demande et en échange de bons procédés. ;-)

    Cette ligne produisait de tout : vélos pour enfants, vélo d'entrée de gamme de grands distributeurs, vélos « haut de gamme » de grands distributeurs (qualité correspondant à du haut de bas de gamme), quelques séries de l'équipementier sportif évoqué plus haut (très haut de gamme), quelques séries pour la grande marque automobile, des séries haut de gamme et très haut de gamme pour un autre équipementier sportif concurrent de celui précédemment évoqué, mais surtout, des vélos de la marque asiatique réputée qui se cachait sans grand mystère derrière l'usine. Dans tous les cas, les cadres arrivaient de Chine aux couleurs et logos des marques qui allaient les distribuer, et il n'y avait jamais de rebus (donc pas de démarquage), quelle que soit la ligne.

    Maintenant, pour te dire honnêtement ce que je pense de la qualité. En ce qui concerne la chaîne dévolue à un grand équipementier sportif, rien à redire, la qualité était bien au rendez-vous. En ce qui concerne la chaîne qui produisait des vtc rétro pour une marque de grande distribution et des vtt/vtc équipés pour une marque automobile, les défauts et erreurs d'assemblage étaient monnaie courante, et m'ont permis de me faire rémunérer de très nombreuses heures supplémentaires pour aller reprendre leur production à de nombreuses reprises.

    Et en ce qui concerne la ligne sur laquelle j'étais principalement affecté, les problèmes ne venaient paradoxalement pas des cadences infernales (quoi que), mais surtout de la mauvaise qualité des pièces : des pneus chinois qui éclataient pendant le transport vers chez le client, normalement, la production de roues étaient faite sur place, sauf pour certaines séries d'entrée de gamme, des cassettes/roue-libres oxydées/rouillées mais quand même montées parce que la marque de grande distribution s'en foutait et cherchait le prix avant tout, la procédure d'empaquetage pour l'autre équipementier sportif qui nécessitait de « plier le vélo » pour le mettre en carton (roue avant démonté, guidon monté de manière à permettre de tourner la fourche contre le cadre, roue fixée contre le cadre, ce qui permet d'utiliser des cartons moins grands, donc d'économiser sur les frais de transport), et qui avait le défaut de souvent rayer les cadres pendant le transport (frottement de la roue sur le cadre et la fourche), des lampes d'éclairages asiatiques fragiles au possible.

    Bref, 3 lignes de production (on va laisser de côté la ligne manuelle), et déjà de grandes disparités de qualité entre les lignes, sans parler des disparités de qualité en fonction des pièces employées entre les séries (j'en reviens à l'exemple des cassettes oxydées/rouillées installées sur des modèles de certaines marques, là où d'autres marques l'auraient refusé).

    Et tu peux y mettre toute ta bonne volonté, quand le client a commandé de la merde à pas cher, l'usine s'arrange pour qu'il ait de la merde à pas cher : les pièces (no name) sont de qualité inférieure, voire très inférieure (on équipe les vélos de pièces aux défauts pourtant apparents), les cadences imposées ne permettent plus de vérifier quoi que ce soit, les rebus s'entassent en bout de ligne, et seront expédiés sommairement avant la fin de la journée quand même, une fois qu'ils auront l'aspect extérieur d'un vélo fonctionnel, etc. Et à côté de ça, la même ligne produisait aussi du haut de gamme top qualité. Mais là, les pièces n'avaient rien à voir, les cadences étaient beaucoup plus tranquilles (quoi que toujours proches des 400 vélos/jour/équipe, même si la limite basse tombait à 300 pour les cadres carbone).

    Pour moi, la qualité d'un produit fini ne dépend pas de son lieu de production (l'usine), mais de plusieurs facteurs : les marques utilisées, la bonne qualité des pièces, l'expérience et le sérieux des personnes affectées à sa fabrication, les cadences de travail imposées et les contrôles de qualité. Et il serait trompeur de croire que les usines ne savent pas influer sur ces paramètres pour améliorer au maximum leurs bénéfices.

    Un truc amusant en passant, pour en revenir à certaines marques qui voulaient réduire les coûts en faisant usage de roues directement importées de Chine (certains séries éclataient pendant le transport une fois sous pression, entre autres), car celles fabriquées par l'usine étaient un peu plus chères. Seulement, outre une qualité bien moindre (gommes de merde, assemblages douteux), les roues chinoises arrivaient entassées sur 3m de hauteur sur des palettes et avaient subi de nombreux chocs pendant leur transport, et nécessitaient donc un dévoilage sur la chaîne (facturé de manière transparente dans le coût d'assemblage du vélo). Au final, les roues fabriquées sur place par l'usine étaient de bien meilleure qualité, et du fait qu'elles étaient non voilées d'origine (la machine de fabrication les produisaient non voilées), elle ne revenaient même pas plus cher (économie sur les frais de transport, et d'un poste de dévoilage sur la chaîne). Comme quoi... :)
  • [^] # Re: Re:

    Posté par  . En réponse au journal Mais de qui se moque-t-on?. Évalué à 2.

    Pour en revenir au sujet, lorsque j'ai eu bossé pour un gros assembleur régional il y a quelques années, j'ai vu défiler le matériel « no name » chinois, et en effet, la qualité était plus que douteuse. Que ce soit les lecteurs ou graveurs de CD, les alimentations (dont les Advance explosaient avec un bel éclair déjà régulièrement rien qu'à la mise sous-tension, et qui étaient la pièce que l'on avait le plus à échanger sous garantie !), les disques durs (ah, les fameux Champion fabriqués en Inde, tous en panne dans les premières semaines, remplacés par des Champs aussi fabriqués en Inde, en panne à la livraison...), et j'en passe.

    Aujourd'hui, j'ai tendance à me reposer sur certaines grandes marques que j'ai pris le temps de choisir pour faire tout ce travail de sélection et de qualité à ma place.

    Par exemple, suite au remplacement de ma carte graphique, j'ai du procéder à l'échange de l'alimentation du PC par une plus puissante, et je me suis tourné vers Corsair, dont franchement le sérieux n'est plus à démontrer. Certes, l'alim était plus onéreuse que du no-name, mais la qualité et la fiabilité sont indéniablement là, le tout tourne en silence et en sécurité, et ça ne m'a pas pris un temps fou à évaluer, je ne demande rien de plus personnellement.
  • [^] # Re: Re:

    Posté par  . En réponse au journal Mais de qui se moque-t-on?. Évalué à 2.

    Ce n'est pas parce qu'un produit est dit sans marque ou "no name" et qu'il vient de chine qu'il est moins bien qu'un produit de marque.

    C'est pas faux, mais pour avoir beaucoup travaillé avec des produits sans marque d'entrée de gamme provenant de Chine (et d'Inde également), c'est bien souvent le cas malheureusement.

    Je me suis renseigné récemment pour l'achat de 2 cadres de vélo, un monocoque carbone de type contre-la-montre/triathlon et un titane route cadré sur mesure à Taiwan. Je n'ai pas encore fait le pas mais après m'être renseigné auprès de gens qui sont passé par eux, c'est de la très bonne qualité.

    Mouais, dans l'ensemble, les cadres chinois que j'ai vu passer ont il est vrai rarement posé problème, mis à part quelques défauts d'usinage sur certains modèles d'entrée de gamme (qui parfois obligeaient à taper à grands coups de maillet en fin de chaîne pour redresser tous les cadres par exemple).

    Ils sortent de la même usine, ils passent par les mêmes tests de qualité, on n'y met simplement pas de sticker et c'est celui qui le reçoit qui doit le peindre s'il ne veut pas le rendu carbone brut.

    Alors ça, détrompe-toi. Pour justement avoir bossé dans une telle usine, qui produisait aussi bien de la petite série de luxe, que de la grande marque, de la marque de grande distribution et que du sans marque, il s'avère que la qualité n'a absolument rien à voir entre chaque production.

    Ça n'est pas parce qu'une petite série de luxe va être très contrôlée que ça va aussi être le cas des lignes de grande distribution ou sans marque. De même, les pièces utilisées ne sont pas les mêmes, et si parfois ça arrive, qu'elles soient proches, celles utilisées pour la petite série de luxe auront subi des contrôles très stricts, là où les autres passeront avec des défauts mineurs voire un peu moins.

    Pire, suivant les personnes qui bossent sur la ligne (alternance des équipes, mais également personnes déplacées en fonction des besoins), tu peux avoir une bonne idée de la qualité finale en bout de ligne. Entre les fainéants, les sagouins, les touristes, et ceux qui ont une conscience professionnelle et un amour du travail bien fait, ça peut changer du tout au tout. Et ce ne sont pas les contrôles de qualité qui pourront tout déceler, surtout quand les impératifs de production à prix tirés imposent de ne pas chipoter même sur les défauts visibles. Sans parler que bien souvent, la majeure partie de la production a déjà été expédiée chez le client lorsque les contrôles ont lieu sur la fin, et si des problèmes sont détectés à ce moment, en fonction des problèmes ils seront ou non ignorés ou passés sous silence (ou alors un accord entre l'usine et le revendeur, qui va écouler les marchandises auprès de ses clients sans rien changer en échange d'avantages sur les prochaines commandes).

    Alors après on peut se demander combien sont payés les ouvriers et dans quelles conditions ils te fabriquent la chose, mais finalement entre acheter un modèle de marque fabriqué à Taiwan et un modèle identique sans le badge, la seule différence sont des intermédiaires qui s'engraissent sans apporter la moindre valeur ajoutée.

    Détrompe-toi une fois encore, il est économiquement bien plus rentable de faire transiter un vélo en pièces détachées et de l'assembler sur place, que de le faire voyager tout assemblé. Ça se fait aussi pourtant, mais pour en avoir eu quelques exemplaires dans les doigts, la qualité n'est vraiment pas au rendez-vous (c'est un peu comme si on se retrouvait avec un vélo fabriqué uniquement par les pires boulets et sagouins d'une usine française), les réglages sont inexistants (freins, dérailleurs) et les contraintes du voyage sont souvent préjudiciables au produit (roues voilées, cadres tordus, piles déchargées, éléments d'éclairage cassés, etc.).

    En ce qui concerne les conditions de travail et les salaires, je ne connais pas celles des chinois même si j'ai ma petite idée, mais je connais celle des français et des espagnols. D'ailleurs, en cherchant un tout petit peu, tu pourras trouver une usine qui accepteras volontiers de t'embaucher en CDD pour travailler à la chaîne. Salaire au smic horaire pointé, heures supplémentaires obligatoires si besoin, travail en 2x8 annualisés pour coller au mieux aux impératifs saisonniers, sous-effectif récurrent et cadences infernales t'attendent. En espagne, paradoxalement, les ouvriers sont mieux payés et bénéficient de conditions de travail largement supérieures (par exemple, le pré-emballage, qui consiste à prendre un vélo tout assemblé à bout de bras en fin de chaîne, le faire pivoter autour de l'épaule pour le déposer dans un carton avec tout son équipement et fermer le carton, tout ça environ 400 à 500 fois par jour, c'est fait par un robot en Espagne).

    Alors quite à vivre la "globalisation", autant que les consommateurs profitent et court-circuitent les distributeurs traditionnels qui ne servent à rien et achètent directement chez les producteurs ou artisants, qu'ils soient locaux ou internationaux.

    Bof, la plupart des vélos que tu peux acheter dans la grande distribution, les magasins de sport et les boutiques spécialisées sont assemblés en France, et sortent de la même usine. Certes, les pièces sont commandées en Chine, à Taïwan, au Japon, etc. mais c'est pareil pour l'informatique, et je ne connais pas grand monde qui va commander son matériel en pièces détachées en Chine pour économiser sur les marges des revendeurs français et l'assemblage fait en France.

    Tout ça pour dire que le "no name", ce n'est pas forcément de la merde. Il faut étudier la chose, faire intervenir le bouche à oreille, etc...

    Une variable dont tu ne tiens pas compte, c'est le temps. Combien de temps cela va-t'il te prendre de faire toutes ces études, démarches etc. ? Parce qu'arrivé un moment, il est plus rentable de travailler pour être rémunéré pendant un temps équivalent et pouvoir acheter directement le produit en payant une marge pour rémunérer ces services que d'autres (des professionnels donc) se seront chargé d'effectuer. Avantage, ça te donne droit à une garantie, une obligation de résultat, et à du temps libre.

    Pour te donner un exemple tout bête, j'ai un ex-collègue qui avait besoin de refaire des pièces de sa maison (plâtres, tapisseries, etc.). Il a préféré sous-traiter la choses à des spécialistes et m'a donné cette explication judicieuse : tout d'abord, les spécialistes savent ce qu'ils font, alors que lui non, il a donc l'assurance d'avoir un travail fait correctement, et sans avoir à se prendre la tête. Ensuite, il n'aimait pas du tout faire ce genre de bricolages. Pour terminer, dans le même temps il gagnait financièrement bien plus à travailler dans son métier qu'il aime que ne lui coûtaient les professionnels engagés.
  • [^] # Re: Déjà down ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche RMLL 2010 : challenge de sécurité. Évalué à 7.

    sort /dev/zero :)
  • [^] # Re: StAX

    Posté par  . En réponse au message Écrire du XML en série, sans stockage intégral en mémoire. Évalué à 2.

    et j'aurai du me forcer à lire dans quels forum tu postais ...
    donc en python, non je ne sais pas désolé ...

    AUTOFAIL ! ~~~~~> []
  • [^] # Re: StAX

    Posté par  . En réponse au message Écrire du XML en série, sans stockage intégral en mémoire. Évalué à 3.

    pas pu m'empêcher de fouiller: http://stax.codehaus.org/Home
  • # StAX

    Posté par  . En réponse au message Écrire du XML en série, sans stockage intégral en mémoire. Évalué à 1.

    Cherche avec ton moteur préféré: à la base c'est une spec java avec une implémentation de référence développée par Sun.
    Je n'ai pas vu d'implémentation dans un autre langage à l'époque où j'en avais besoin, donc j'ai tenté une implémentation en C que je n'ai jamais terminée (juste un truc très limité qui satisfaisait mes besoins). Ca a peut-être évolué depuis.
    Si tu tombes sur des trucs intéressants, merci de les partager ici.
  • # :icite:

    Posté par  . En réponse au journal La télé de ratrapage de France Télévisions arrive!. Évalué à 10.

    c'est quoi la différence entre un journal de première ou seconde page? Où sont les premières pages et les deuxièmes pages?

    Y avait une différence à une époque. Maintenant, le seul changement c'est que les retours à la ligne ne s'affiche pas sur la pages des journaux pour les 2ndes pages.
  • [^] # Re: Con-fusions

    Posté par  . En réponse au journal Vers une fin des forfaits illi-miteux ?. Évalué à 3.

    J'avoue que l'emplois du pluriels est un peu mauvais là :)

    Désolé aux familles, toussa…
  • [^] # Re: Con-fusions

    Posté par  . En réponse au journal Vers une fin des forfaits illi-miteux ?. Évalué à 3.

    le manuel disait que ce qu'on appel dans l'industrie calorie sont en faite des kilocalories.
    C'est un abus de langage de la part du « publique » certes mais qui n'est pas ré-utilisé sur les paquets/boites.
    Personnellement, à l'arrière des produits que je consomme, il y a bien écris « XX Kcal » et non pas « XX cal ».

    Est-ce vraiment si grave?
    Oui, parce que ça peut porté à interprétation. On connaît tous très bien comment les vendeurs/opérateurs/FAI/… font leurs interprétations.
  • # Con-fusions

    Posté par  . En réponse au journal Vers une fin des forfaits illi-miteux ?. Évalué à 8.

    Que de belles confusions entre Internet et Web dans leur article.

    C'est dommage, ça ne sert à rien de dire un truc comme ça : « N'utiliser le terme « Internet » que pour désigner un accès universel à tous les contenus disponibles sur le Web ainsi qu'à tous les protocoles et technologies qui lui sont liés. » (en gros, utilisez le terme Internet pour parler de HTTP (le Web)).
  • # alias

    Posté par  . En réponse au message sauvegarde commandes console. Évalué à 3.

    pas certain que cela corresponde à ta demande, mais on ne sait jamais

    pour rappeler des commandes très longues mais bien utile sans avoir à tout retaper, si tu utilise bash ou un équivalent, tu peux utiliser alias:

    alias raccourci="commande très longue mais bien utile"

    une fois dans ton .bashrc ou .profile ou .bash_profile, ou tout autre fichier de conf qui te conviendra, tu n'auras plus qu'à taper "raccourci" à la place de ta commande
  • [^] # Re: Nom ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche glFusion, un CMS qu'il est bien.... Évalué à 2.

    http://www.galcon.com/

    (Privateur, DRMisé, pardon aux familles toussa)