Pour ceux qui ont le flemme, je résumerai l'étude ainsi :
Les gens sont globalement satisfaits (75 %) de l'enseignement à distance. Ce chiffre varie peu selon l'age ou la catégorie socio-professionnel, mais est très fortement influencé par la présence d'une connexion internet stable et d'un ordinateur au sein du foyer. Ces deux variables affectent toutes les questions de l'étude.
Les seules questions influencés nettement par autre chose sont l'anxiété (incluant celle du décrochage ou du retard scolaire) et la possibilité d'aide de l'enfant qui dépendent de la catégorie socio-professionnelle.
Chiffre intéressant : 86 % des enfants ont eu un contact au moins hebdomadaire avec leurs enseignants, contre 6 % moins souvent, et 8 % jamais. Ce dernier chiffre monte à 25 % sans ordi ou connexion internet.
Posté par Lawless .
Évalué à 2.
Dernière modification le 16 mai 2020 à 22:44.
Chiffre intéressant : 86 % des enfants ont eu un contact au moins hebdomadaire avec leurs enseignants, contre 6 % moins souvent, et 8 % jamais. Ce dernier chiffre monte à 25 % sans ordi ou connexion internet.
Et seulement 39 % ont eu un contact quotidien ou presque avec leurs enseignants. Comment peut-on parler d'école à distance quand 61 % des enfants n'ont pas de contacts quotidiens avec leurs enseignants ?
Mon fils est en première générale, dans la semaine il assiste en visioconférence à deux heures de NSI, deux heures de physiques et une ou deux heures de mathématiques. La professeur de français l'interroge une fois tous les deux semaines (quand elle arrive à faire fonctionner Zoom), le professeur d'anglais lui donne un devoir par semaine, et il a eu son premier devoir d'espagnol la semaine dernière et aucunes nouvelles de la professeur d'histoire.
De mon expérience, « l'école à distance » c'est un peu les cahiers de vacances, mon fils se lève tous les jours à 10 h, joue énormément aux jeux vidéos et assiste parfois à quelques cours. C'est plus l'école a pris ses distances que l'école à distance.
J'ai écris à la Proviseure du lycée lui faisant par de mes inquiétudes sur le faible nombre d'heures de cours, la réponse a été « les équipes pédagogiques ont choisi leur mode de fonctionnement par classe en fonction des équipements ».
La professeur de Français pense que profiter de ce confinement pour développer chez les élèves l'autonomie, l'approfondissement du travail personnel, l'organisation et la planification n’est pas moins important que le contenu des apprentissages. Il faut mieux, vu qu'elle ne voit ses élèves que toutes les deux semaines.
J'ai également attiré l'attention sur l'utilisation par certains professeurs de logiciels peu respectueux de la vie privée des élèves comme Zoom ou WhatsApp, réponse « ce sont les élèves qui souvent ont fait le choix de créer des groupes sur les réseaux sociaux afin de poursuivre la communication entre eux, ce qui leur incombe, nous ne pouvons pas intervenir auprès de ces choix ».
J'ai écris à la Proviseure du lycée lui faisant par de mes inquiétudes sur le faible nombre d'heures de cours, la réponse a été « les équipes pédagogiques ont choisi leur mode de fonctionnement par classe en fonction des équipements ».
Je pense qu'il faut aussi savoir se montrer indulgent. Surtout en telles circonstances. Je veux dire, on traverse une situation particulière et pas prévisible à cette échelle. On ne peut pas demander à une telle organisation de s'adapter parfaitement en quelques semaines pour fonctionner comme si de rien n'était. C'est irréaliste, il faudrait des années pour faire une telle conversion.
Déjà car il faut des outils adaptés, côté profs, administration et élèves. Il faut former ce beau monde à tout cela. Quand tu as 30 ans de métier d'enseignement en présentiel, tu ne peux pas exiger qu'ils puissent faire aussi bien avec un ordinateur rapidement. Le média étant différent, le travail est différent. Puis tu dois apprendre à gérer autrement ta classe, tes travaux, tes enseignements mais aussi savoir gérer les problèmes techniques courants, etc.
Je suis des cours du soir de langue. D'habitude on faisait 4h de cours par semaine en une soirée. avec le confinement il a fallu du jour au lendemain passer au numérique. La prof a dû apprendre comment fonctionnait la plateforme de cours Moddle, comment travailler avec, trouver un logiciel de visio conf adapté à ses besoins et ses compétences, bien communiquer à ce sujet à ses élèves qui sont parfois très âgés et pas très à l'aise avec ces outils non plus.
Puis globalement sa méthode de cours tombe à l'eau, elle ne parvient pas à reproduire la dynamique et la gestion qu'elle a en présentiel. Elle essaye des choses mais clairement elle ne parvient pas à faire aussi bien qu'en présentiel. Et c'est normal, c'est un changement d'habitude profond. Avec un temps pour s'adapter très cours. Et tout cela lui prend du temps car elle doit s'auto former, produire des documents et d'une façon dont elle n'a pas l'habitude.
Bref, même avec une bonne volonté, ce n'est pas une situation simple quand tu n'es pas préparé. J'aimerais que l'Éducation Nationale envisage une transformation pour rendre ce genre de situations plus efficaces (voire rendre cela possible de manière générale dans certains cas). Mais il ne faut pas s'attendre à ce que cela se résolve dans les mois qui suivent comme par magie. La rentrée prochaine s'annonce d'emblée difficile.
Je suis entièrement d'accord avec tout ça. Quasiment aucun enseignant n'est formé aux outils numériques, et encore moins à l'enseignement à distance. Les "aides" qui ont été fournies à ma compagne (enseignante en maternelle) pour l'aider étaient une vaste blague, les instructions de son inspecteur se résumaient à envoyer une série de fiches qui dataient de 15 ans ; heureusement pour les parents de ses élèves qu'elle ne s'est pas contenté de ça ! Il faut aussi se souvenir que l'éducation nationale n'a fourni aucun matériel aux enseignants qui doivent s'équiper par eux mêmes, avec parfois un conjoint qui doit lui aussi télétravailler, et bien souvent leurs propres enfants à la maison.
On entend pas mal de salarié se plaindre de la situation du télétravail avec les enfants dont il faut s'occuper (je rappelle que l'état ne considère pas qu'avoir des enfants est une raison suffisante pour s'arrêter de télétravailler), et l'impression que les gens se sont montré dans l'ensemble assez indulgents. Pourquoi ce serait différent pour les enseignants ?
Enfin, on a tendance à oublier que le travail des enseignants ne se résume pas au temps de présence en classe. Une partie de ce travail de préparation est fait en amont, pendant les vacances. Le télé-enseignement nécessite d'adapter son enseignement, et les enseignants n'ont pas appris plus tôt que nous qu'ils allaient devoir revoir tout le paradigme de leur enseignement. La communication de l'état avec leurs enseignants passaient presque toujours d'abord par la presse, et les déclarations contradictoires des ministres. Deux mois ça a pu paraître long, mais pour réadapter tout un travail de pédagogie, ça ne l'est pas tant que çà, surtout pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec les outils…
Pour finir, j'aurais tendance à penser que pour la plupart des lycéens et des étudiants, la situation vis à vis des apprentissages est plutôt meilleures qu'une année de manif contre le CPE ou la loi travail…
En conclusion, j'espère que l'état et l'éducation nationale auront pris conscience de l'importance de former leurs personnels au numérique et à l'enseignement à distance… Mais vu l'état actuel de la formation continue des enseignants, j'ai un doute.
« En conclusion, j'espère que l'état et l'éducation nationale auront pris conscience de l'importance de former leurs personnels au numérique et à l'enseignement à distance… Mais vu l'état actuel de la formation continue des enseignants, j'ai un doute. »
Bien au contraire aurais-je envie de dire. Les fonctionnaires, ces salariés qui se forment eux-mêmes, fournissent leur matériel de travail, et en plus tout le monde est content comme ça. Alors pourquoi changer un système si performant ? Ah si, on m’a rapporter qu’un ministre aurait suggéré que les enseignants pourraient probablement aller donner un coup de main bénévole aux agriculteurs grâce au temps de présence en face des classes économisé. Ça me rappel furieusement les premiers chapitres d’un livre appelé Exode.
Ce commentaire affirme que les jeunes enfants ne sont pas à l'aise avec la communication numérique et que ce sont les parents qui choisissent le moyen de communication. C'est certainement valable en primaire et dans les premières classes du collège, mais certainement pas au lycée, ce qui est le cas de mon fils. De plus la Proviseure dans sa réponse affirme que ce sont les lycéens qui ont choisis leurs moyens de communication.
Ce commentaire affirme que les jeunes enfants ne sont pas à l'aise avec la communication numérique et que ce sont les parents qui choisissent le moyen de communication
Alors, ce que je voulais surtout affirmer, c'est que les enseignants font comme ils peuvent, et visent surtout l'efficacité de transmission. Et que, même si certains essayent de "bien" faire, ils sont avant tout pragmatiques et font en sorte que l'information passe, même si pour cela il faut s'asseoir sur leurs principes.
De plus la Proviseure dans sa réponse affirme que ce sont les lycéens qui ont choisis leurs moyens de communication.
Ce qui va dans le même sens, ils font avec ce que les élèves utilisent…
Mon fils est en première générale, dans la semaine il assiste en visioconférence à deux heures de NSI
C'est peut être une erreur de vouloir de la visioconférence absolument.
Reproduire en numérique ce qui se fait dans le monde physique n'est pas toujours une bonne idée: j'avais testé il y a longtemps un système de conférence dans un monde virtuel, c'était joli, en 3D, avec une bonne qualité audio, chacun pouvait voir les avatars des autres dans un bureau virtuel, mais c'était tellement réaliste que quand on s'éloignait de la personne qui parle, le son faiblit, donc on n'entendait pas grand chose si son propre avatar était loin de celui qui parle…
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
# Résumé rapide
Posté par Gabbro . Évalué à 2.
Pour ceux qui ont le flemme, je résumerai l'étude ainsi :
Les gens sont globalement satisfaits (75 %) de l'enseignement à distance. Ce chiffre varie peu selon l'age ou la catégorie socio-professionnel, mais est très fortement influencé par la présence d'une connexion internet stable et d'un ordinateur au sein du foyer. Ces deux variables affectent toutes les questions de l'étude.
Les seules questions influencés nettement par autre chose sont l'anxiété (incluant celle du décrochage ou du retard scolaire) et la possibilité d'aide de l'enfant qui dépendent de la catégorie socio-professionnelle.
Chiffre intéressant : 86 % des enfants ont eu un contact au moins hebdomadaire avec leurs enseignants, contre 6 % moins souvent, et 8 % jamais. Ce dernier chiffre monte à 25 % sans ordi ou connexion internet.
[^] # Re: Résumé rapide
Posté par Lawless . Évalué à 2. Dernière modification le 16 mai 2020 à 22:44.
Et seulement 39 % ont eu un contact quotidien ou presque avec leurs enseignants. Comment peut-on parler d'école à distance quand 61 % des enfants n'ont pas de contacts quotidiens avec leurs enseignants ?
Mon fils est en première générale, dans la semaine il assiste en visioconférence à deux heures de NSI, deux heures de physiques et une ou deux heures de mathématiques. La professeur de français l'interroge une fois tous les deux semaines (quand elle arrive à faire fonctionner Zoom), le professeur d'anglais lui donne un devoir par semaine, et il a eu son premier devoir d'espagnol la semaine dernière et aucunes nouvelles de la professeur d'histoire.
De mon expérience, « l'école à distance » c'est un peu les cahiers de vacances, mon fils se lève tous les jours à 10 h, joue énormément aux jeux vidéos et assiste parfois à quelques cours. C'est plus l'école a pris ses distances que l'école à distance.
J'ai écris à la Proviseure du lycée lui faisant par de mes inquiétudes sur le faible nombre d'heures de cours, la réponse a été « les équipes pédagogiques ont choisi leur mode de fonctionnement par classe en fonction des équipements ».
La professeur de Français pense que profiter de ce confinement pour développer chez les élèves l'autonomie, l'approfondissement du travail personnel, l'organisation et la planification n’est pas moins important que le contenu des apprentissages. Il faut mieux, vu qu'elle ne voit ses élèves que toutes les deux semaines.
J'ai également attiré l'attention sur l'utilisation par certains professeurs de logiciels peu respectueux de la vie privée des élèves comme Zoom ou WhatsApp, réponse « ce sont les élèves qui souvent ont fait le choix de créer des groupes sur les réseaux sociaux afin de poursuivre la communication entre eux, ce qui leur incombe, nous ne pouvons pas intervenir auprès de ces choix ».
[^] # Re: Résumé rapide
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 8.
Je pense qu'il faut aussi savoir se montrer indulgent. Surtout en telles circonstances. Je veux dire, on traverse une situation particulière et pas prévisible à cette échelle. On ne peut pas demander à une telle organisation de s'adapter parfaitement en quelques semaines pour fonctionner comme si de rien n'était. C'est irréaliste, il faudrait des années pour faire une telle conversion.
Déjà car il faut des outils adaptés, côté profs, administration et élèves. Il faut former ce beau monde à tout cela. Quand tu as 30 ans de métier d'enseignement en présentiel, tu ne peux pas exiger qu'ils puissent faire aussi bien avec un ordinateur rapidement. Le média étant différent, le travail est différent. Puis tu dois apprendre à gérer autrement ta classe, tes travaux, tes enseignements mais aussi savoir gérer les problèmes techniques courants, etc.
Je suis des cours du soir de langue. D'habitude on faisait 4h de cours par semaine en une soirée. avec le confinement il a fallu du jour au lendemain passer au numérique. La prof a dû apprendre comment fonctionnait la plateforme de cours Moddle, comment travailler avec, trouver un logiciel de visio conf adapté à ses besoins et ses compétences, bien communiquer à ce sujet à ses élèves qui sont parfois très âgés et pas très à l'aise avec ces outils non plus.
Puis globalement sa méthode de cours tombe à l'eau, elle ne parvient pas à reproduire la dynamique et la gestion qu'elle a en présentiel. Elle essaye des choses mais clairement elle ne parvient pas à faire aussi bien qu'en présentiel. Et c'est normal, c'est un changement d'habitude profond. Avec un temps pour s'adapter très cours. Et tout cela lui prend du temps car elle doit s'auto former, produire des documents et d'une façon dont elle n'a pas l'habitude.
Bref, même avec une bonne volonté, ce n'est pas une situation simple quand tu n'es pas préparé. J'aimerais que l'Éducation Nationale envisage une transformation pour rendre ce genre de situations plus efficaces (voire rendre cela possible de manière générale dans certains cas). Mais il ne faut pas s'attendre à ce que cela se résolve dans les mois qui suivent comme par magie. La rentrée prochaine s'annonce d'emblée difficile.
[^] # Re: Résumé rapide
Posté par aiolos . Évalué à 1.
Je suis entièrement d'accord avec tout ça. Quasiment aucun enseignant n'est formé aux outils numériques, et encore moins à l'enseignement à distance. Les "aides" qui ont été fournies à ma compagne (enseignante en maternelle) pour l'aider étaient une vaste blague, les instructions de son inspecteur se résumaient à envoyer une série de fiches qui dataient de 15 ans ; heureusement pour les parents de ses élèves qu'elle ne s'est pas contenté de ça ! Il faut aussi se souvenir que l'éducation nationale n'a fourni aucun matériel aux enseignants qui doivent s'équiper par eux mêmes, avec parfois un conjoint qui doit lui aussi télétravailler, et bien souvent leurs propres enfants à la maison.
On entend pas mal de salarié se plaindre de la situation du télétravail avec les enfants dont il faut s'occuper (je rappelle que l'état ne considère pas qu'avoir des enfants est une raison suffisante pour s'arrêter de télétravailler), et l'impression que les gens se sont montré dans l'ensemble assez indulgents. Pourquoi ce serait différent pour les enseignants ?
Enfin, on a tendance à oublier que le travail des enseignants ne se résume pas au temps de présence en classe. Une partie de ce travail de préparation est fait en amont, pendant les vacances. Le télé-enseignement nécessite d'adapter son enseignement, et les enseignants n'ont pas appris plus tôt que nous qu'ils allaient devoir revoir tout le paradigme de leur enseignement. La communication de l'état avec leurs enseignants passaient presque toujours d'abord par la presse, et les déclarations contradictoires des ministres. Deux mois ça a pu paraître long, mais pour réadapter tout un travail de pédagogie, ça ne l'est pas tant que çà, surtout pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec les outils…
Pour finir, j'aurais tendance à penser que pour la plupart des lycéens et des étudiants, la situation vis à vis des apprentissages est plutôt meilleures qu'une année de manif contre le CPE ou la loi travail…
En conclusion, j'espère que l'état et l'éducation nationale auront pris conscience de l'importance de former leurs personnels au numérique et à l'enseignement à distance… Mais vu l'état actuel de la formation continue des enseignants, j'ai un doute.
[^] # Re: Résumé rapide
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 3.
Bien au contraire aurais-je envie de dire. Les fonctionnaires, ces salariés qui se forment eux-mêmes, fournissent leur matériel de travail, et en plus tout le monde est content comme ça. Alors pourquoi changer un système si performant ? Ah si, on m’a rapporter qu’un ministre aurait suggéré que les enseignants pourraient probablement aller donner un coup de main bénévole aux agriculteurs grâce au temps de présence en face des classes économisé. Ça me rappel furieusement les premiers chapitres d’un livre appelé Exode.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Résumé rapide
Posté par aiolos . Évalué à 1.
Sur la question de l'utilisation de Whatsapp et consort, je te renvoie à ce commentaire : https://linuxfr.org/users/colargol/liens/scaleway-met-a-disposition-des-instances-bigbluebutton#comment-1808944
[^] # Re: Résumé rapide
Posté par Lawless . Évalué à 1.
Ce commentaire affirme que les jeunes enfants ne sont pas à l'aise avec la communication numérique et que ce sont les parents qui choisissent le moyen de communication. C'est certainement valable en primaire et dans les premières classes du collège, mais certainement pas au lycée, ce qui est le cas de mon fils. De plus la Proviseure dans sa réponse affirme que ce sont les lycéens qui ont choisis leurs moyens de communication.
[^] # Re: Résumé rapide
Posté par aiolos . Évalué à 1.
Alors, ce que je voulais surtout affirmer, c'est que les enseignants font comme ils peuvent, et visent surtout l'efficacité de transmission. Et que, même si certains essayent de "bien" faire, ils sont avant tout pragmatiques et font en sorte que l'information passe, même si pour cela il faut s'asseoir sur leurs principes.
Ce qui va dans le même sens, ils font avec ce que les élèves utilisent…
[^] # Re: Résumé rapide
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 3.
C'est peut être une erreur de vouloir de la visioconférence absolument.
Reproduire en numérique ce qui se fait dans le monde physique n'est pas toujours une bonne idée: j'avais testé il y a longtemps un système de conférence dans un monde virtuel, c'était joli, en 3D, avec une bonne qualité audio, chacun pouvait voir les avatars des autres dans un bureau virtuel, mais c'était tellement réaliste que quand on s'éloignait de la personne qui parle, le son faiblit, donc on n'entendait pas grand chose si son propre avatar était loin de celui qui parle…
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
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