Journal Economie française

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13
juin
2006
Je me suis amusé à un petit calcul. Lorsque ma société consacre 1.000 euros (j'ai tout ramené à cette somme pour plus de clarté) pour mon salaire, qu'est ce que je pourrais m'acheter au final avec cet argent ? Avant, Il faudrait enlever un certain nombre de choses :

Somme consacrée : 1.000 euros

Charges patronales : -299 euros
On obtient le salaire brut : 701 euros

Charges salariales : -149 euros
On obtient le net à payer : 551 euros

Impôts sur le revenus : -65 euros
Ce chiffre est pour mon cas, il varie évidemment selon les situations.

Il me reste pour l'instant 487 euros.

Je pense pouvoir enlever une quarantaine d'euros pour taxe d'habitations, impôts locaux...

Voila il me reste donc 447 euros, que je pourrais dépenser pour me payer :
- 424 euros de nourriture de première nécessité (TVA à 5,5%)
- 374 euros de biens divers (TVA à 19.6%)
- 280 euros d'essence (je compte 60% de taxes)

Voilà, sur les 1.000 euros consacrés à payer mon travail, je ne pourrais m'acheter qu'un bien entre 280 et 424 euros.

On voit qu'une bonne partie est prise pour la nation.

J'espère qu'avec une ponction de cette ampleur notre budget est bien géré. Ah bah non, le déficit français est proche de 50 milliards d'euros cette année. Gloups.

Bon ce n'est pas grave, c'est une situation temporaire. Ah bah non, ca fait des années que ca dure. La France a 1.100 milliards de dettes. Ca fait 18.000 euros par personne. Mon bébé a également 18.000 euros de dettes sur ses épaules. ReGloups.

Bon au moins, avec tout cet argent, on doit avoir que des trucs au top et tout le monde doit être content. Encore une fois, non. Beaucoup de services sont critiqués et tout le monde râle sur tout le monde. :-(

Alors ?
  • # Alors ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    ben y'a plus que le suicide mon pauv' vieux... ;)
    • [^] # Re: Alors ?

      Posté par  . Évalué à 10.

      T'es fou toi, ça va faire augmenter la dette par perssone !
    • [^] # Re: Alors ?

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

      Avec tous ses Euros restants, il aura bien de quoi s'acheter une corde...
  • # Alors ...

    Posté par  . Évalué à -9.

    quand est-ce qu'on peut moinsser les journaux ?
  • # quand on a une dette ...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    Quand on a une dette, on sait a qui l'on doit et l'on sait ce que l'on doit.

    Je me suis toujours demandé à qui est du cette dettes de plusieurs milliards ?
    • [^] # Re: quand on a une dette ...

      Posté par  . Évalué à 10.

      Je me suis toujours demandé à qui est du cette dettes de plusieurs milliards ?


      Bon, pour résumer (très) rapidement, les états, comme les grosses entreprises, ont la possibilité d'émettre des obligations. Il s'agit d'un titre de créance dont les redevences sont contractualisées. cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Obligation_%28finance%29

      L'état a également d'autres moyens de financer sa dette, p. ex. le livret A, qui sert à financer le logement social.

      Il est cependant idiot de comparer la dette de l'état avec la dette d'un particulier : L'état ne disparaissant jamais, il lui est tout à fait possible de vivre avec un taux d'endettement constant. Le problème de la dette n'est alors pas le volume (le japon a une dette de plus de 4000 milliards de dollars), mais les taux d'interets que l'on doit rembourser.

      1000 milliards d'euros, c'est bien gentil, ça fait peur, mais la France est toujours notée AAA par les agences de rating ce qui nous permet de faire des emprunts à taux riquiquis pour encore un certain temps. Bref, dormez bonnes gens, on est pas encore à la banqueroute.

      my 2 ¢.
      • [^] # Re: quand on a une dette ...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

        On est pas à la banqueroute mais on paye plus de 100 milliards d'euro de remboursement de dettes par an. Chiffre qui grossie tous les ans avec cette même dette.

        Donc, il y a bien un moment ou cela ne pourra plus marcher comme ça. Et puis, 100 milliard on pourrait en faire des trucs avec...

        "La première sécurité est la liberté"

        • [^] # Re: quand on a une dette ...

          Posté par  . Évalué à 5.

          ... racheter microsoft et ouvrir tout le code !

          rêvons !
          • [^] # Re: quand on a une dette ...

            Posté par  . Évalué à 10.

            racheter microsoft et enterrer tout le code...

            Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

        • [^] # Re: quand on a une dette ...

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ben disons que si l'état montait sa propre banque pour accorder des taux d'intêrets plus favorables à sa propre dette et pourquoi pas aux autres, ca mettrait un peu de pression sur les autres banques.
          En plus ca le soulagerait plutôt que d'engraisser les actionnaires privés.
          Ah mais non c'est vrai !, ca fausserait la concurrence et tous les états devraient faire de même.
          • [^] # Re: quand on a une dette ...

            Posté par  . Évalué à 3.

            on peut aussi se poser cette question : "si l'état avat assez d'argent pour monter sa propre banque, pourquoi emprunterait-elle cet argent ?"
            • [^] # Re: quand on a une dette ...

              Posté par  . Évalué à 1.

              Ben c'est un peu le principe de la mutualisation non.
              Si une banque d'état commence à degager du profit elle peut commencer à refinancer la dette.

              Pourquoi accepte t'on de financer collectivement la santé, l'education , ... c'est bien parce qu'on (certains) pense(nt) que ce modèle est plus efficace que la délégation à des intêrets privés.
              Les systèmes nordiques sont basés sur ce principe.
              On confie la gestion à des entreprises privés mais aussi à des collectivités lorsque celles-ci sont défaillantes.
            • [^] # Re: quand on a une dette ...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

              Sauf que lorsque tu empruntes de l'argent, cet argent est "créé" par la banque, pour etre "detruit" lorsque tu as fini de le rembourser.

              Un credit ce n'est rien d'autre qu'un jeu d'ecriture comptable.
              • [^] # Re: quand on a une dette ...

                Posté par  . Évalué à 6.

                donc avec un crayon et une gomme on est potentiellement riche (du moins si on trouve la bonne feuille) ?
                • [^] # Re: quand on a une dette ...

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  yon et une gomme on est potentiellement riche (du moins si on trouve la bonne feuille) ?

                  C'est plus la mise de départ qu'il faut trouver...
              • [^] # Re: quand on a une dette ...

                Posté par  . Évalué à 4.

                Hou là ! Pas du tout !

                La banque a cet argent : sur les comptes de ses clients.
                Il n'y a pas création de valeur. La banque ne fait absolument pas fonctionner la planche à billets (même virtuelle).
                • [^] # Re: quand on a une dette ...

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Hou là ! Pas du tout !

                  Sisi je t'assure, je tiens cela d'un pote qui travaillait dans le service de credits aux entreprises dans une banque.

                  La banque a cet argent : sur les comptes de ses clients.

                  Non pas du tout, ce que tu dis c'est une vision naïve du crédit que j'avais avant de discuter avec mon pote.

                  Il n'y a pas création de valeur. La banque ne fait absolument pas fonctionner la planche à billets (même virtuelle).

                  Non au final il n'y a pas de création de valeur, ni de billets emis.

                  C'est juste qu'au début du crédit la banque te prete de l'argent qu'elle n'a pas (il y a donc création d'argent), puis elle le récupere au fur et a mesure du remboursement du pret. Donc l'argent "créé" initialement est "détruit", et au final le bilan est nul.
                  • [^] # Re: quand on a une dette ...

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                    Les règles sont fixé par la banque de france, je crois que la banque doit détenir 7% de ce qu'elle prète.

                    "La première sécurité est la liberté"

                    • [^] # Re: quand on a une dette ...

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      Tout a fait, c'est pour eviter que la banque ne prete de l'argent a l'infini. En détenant 7%, elle peut donc s'assurer de retomber sur ses pieds meme si elle fait face a des clients qui n'arriveraient pas a rembourser leur crédit.
                      • [^] # Re: quand on a une dette ...

                        Posté par  . Évalué à 3.

                        Pas la BdF, des règles internationales : http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A2le_II

                        Le ratio de Mac Donough permet d'empêcher une banque de prendre trop de risques et de provoquer un effet dominos dans le cas d'une faillite (les banques s'empruntent les unes aux autres) : la banque doit avoir, suivant sa notation (par des organismes tiers), le contexte et la nature de l'opération, une proportion minimale en fonds propres (c'est-à-dire tout ce qui resterait après le passage des créanciers) de ce qu'elle prête.
                        P.ex., un État souverain a 0% de risques, donc un ratio infini.
                        Tout est expliqué ici : http://www.marches-financiers.net/pages/ratio_solvabilite_mc(...)

                        Donc : mea culpa, je pensais que la création pure était la prérogative des banques nationales (ou de la BCE maintenant), pour maîtriser la planche à billets.

                        Par contre :
                        1. il faut que la banque soit bien notée ;
                        2. il s'agit des fonds propres, qui sont, généralement, moins élevés que ce que la banque « vaut » (d'où la notation).

                        Moralité : empruntez, ça crée des richesses¹.

                        ¹ : je préférais la méthode boursière : A achète à B, qui rachète à A, chaque fois avec une plus-value (donc un peu d'impôts), et ce autant de fois que vous le voulez...
        • [^] # Re: quand on a une dette ...

          Posté par  . Évalué à 2.

          On est pas à la banqueroute mais on paye plus de 100 milliards d'euro de remboursement de dettes par an.


          Et voilà, de nouveau les montants exorbitants. Chassez le naturel, il revient au galop. Ce qui compte, grace au principe d'endettement constant, c'est les interets que l'on rembourse. C'est à dire la différence entre l'agent que l'on rembourse et l'agent qui rentre grace à d'autres emprunts. De plus, les taux d'interets du marché obligataire étant actuellement bas, il est certain que ces nouveaux emprunts sont à taux inférieurs.

          Je connais pas les montants, donc je m'abstient de toute analyse laborieuse. Mais si t = 5%, finalement, ce que perd réelement l'état par ans, sur ces 100 milliards, c'est relativement faible (toute proportion gardée).

          Décidément, les français et l'économie...
      • [^] # Re: quand on a une dette ...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        merci de ta réponse.

        Mais à la lecture des commentaires sur les réponses qui suivirent ... je suis assez inquiet de ce qui a été compris.

        La France dispose par le biais de la Banque de France, de la Caisse de depôts et Consignations et du Trésor Publique de 3 banques d'états.

        Il y a encore quelques années la Banque de France et le Trésor Publique étaient des organismes où n'importe quelle personne pouvait ouvrir un compte. Maintenant, l'accès aux services banquaires et bancaires de ces organismes sont tres restreint. La Caisse des Dépöts et Consignations reste l'organisme de séquestre financier à destination de tout le monde et donc reste une banque depot ouverte au publique.

        La dette de la France est au travers de ces organismes ( avec aussi la Banque Postale et la CNP et peut etre d'autres, je ne suis pas spécialiste ;) ), essentiellement une dette aux francais : le livret A, les emprunts D'Etat ( dont le fameux emprunt Giscard qui a fait le bonheur de beaucoup ), sont des emprunts publique à la population qui prete X euros/francs/kopek contre un titre monnayable et représentant le contrat passé. Au terme du contrat, l'état s'engage à rembourser l'integralité de la somme et un interet sur la même somme.
  • # Concernant les taxes sur l'essence

    Posté par  . Évalué à 3.

    J'entends souvent dire que sur 100 euros, il y a 60 Euros qui part à l'état. (J'ai souevnt entendu 80 Euros, mais bon, c'est pas ce qui est mis dans cet article).

    Et on déduit immédiatement que l'essence est taxé à 60 %.

    Sauf grosse erreur de ma part, sur les 100 euros, il y a 40 euros d'essence, 60 de taxes. La part des taxes correspond donc à 1.5 fois le prix de l'essence, donc l'essence est taxée à 150 %, et pas à 60. (Pour 80 %, ça devient 400 % de taxes !)

    Je me trompe ? Ou bien c'est quand on indique que "sur 100 euros, il y a 60 % qui part à l'état" qu'on se trompe ?
    • [^] # Re: Concernant les taxes sur l'essence

      Posté par  . Évalué à 5.

      tu confonds un pourcentage de répartition et un poucentage d'évolution, ton coefficient multiplicateur est faux en plus.
      Donc on reprend tout

      Part la part de la taxe dans le prix d'achat :
      --------------------------------------------------------------------
      (taxe / prix total) * 100
      (60 / 100) * 100 =
      60

      Augmentation du prix du à la taxe :
      ---------------------------------------------------------
      (valeur d'arrivé - valeur de départ) / valeur de départ * 100
      ( 100 - 40 ) / 40 * 100 = 150

      En coefficient multiplicateur
      --------------------------------------------
      1 + (pourcentage évolution/100)
      1 + (150/100) = 2.5

      donc la taxe créé une augmentation de 150 %, autrement dit cela revient à multiplier par 2.5, et représente 60 % du prix.
      • [^] # Re: Concernant les taxes sur l'essence

        Posté par  . Évalué à 1.

        donc la taxe créé une augmentation de 150 %

        Donc la taxe et bien de 150 % ?

        Prenons l'exemple de la TVA, à 19.6 %, on prend le prix hors taxe, et on ajoute 19.6 % du prix.

        Le même raisonnement donne bien une taxe de 150 %, puisqu'on ajoute 150 % du prix hors taxe.
  • # C'est vraiment n'importe quoi...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Disons que ton calcul sur les impôts est bon (alors qu'il est erroné, puisque tu soustrais l'impôt sur le revenu du salaire). Disons que 513¤ partent à l'État et aux collectivités locales. Disons que la TVA emporte ensuite 5,5%, 19,6% ou 60% du montant. Bien.

    Où vont ces montants ? On est bien d'accord, l'État en utilise une partie pour son propre fonctionnement. C'est logique et normal.

    Maintenant je te prierais, pour que ton calcul soit juste, de retrancher :
    - toutes tes dépenses de santé remboursées
    - la scolarité de tes enfants, largement subventionnée par l'État
    - l'utilisation des routes entretenues par les communes et les régions
    - les diverses allocations
    - tous les services de proximité à prix réduits, subventionnés
    - ...
    (la liste est infiniment plus longue)

    Bref, fais ce calcul, ça nous intéresse bien plus que cette vision populiste et tronquée de la réalité.

    Je suis d'accord avec toi pour le montant de la dette.

    Sans rancune, mais c'est vraiment triste d'entendre de ce genre de chose.

    Cf mon précédent coup de gueule : http://linuxfr.org/comments/721572.html#721572
    • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      >> Je suis d'accord avec toi pour le montant de la dette.

      C'est ce paramètre qui est crucial.
      On se gargarise de notre modèle social généreux par rapport à ces salauds d'américains qui vivent sous le règne du plus brutal capitalisme...mais on vit à crédit ! Moi aussi je peux organiser un modèle social giga-généreux si je suis en déficit monstrueux tous les ans !
      Ceux qui prônent l'extension indéfinie des droits sociaux devraient systématiquement fournir un plan réaliste de financement sinon c'est de la poudre aux yeux. A ce sujet lire l'excellente analyse de Bernard Salanié (prof d'économie à Polytechnique et à Columbia) sur le programme récemment adopté par le parti socialiste : http://bsalanie.blogs.com/economie_sans_tabou/2006/06/le_ret(...)
      • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Quelque soit le pays, derrière le problème de l'augmentation de la dette, on retrouve certaines caractéristiques...

        Je veux bien qu'on regarde à limiter les dépenses - mais en regardant bien on le fait de manière à prévoir l'avenir.

        Et aussi/surtout... on ne part pas sur des baisses d'impôts principalement destinées aux (riches) copains [*] associées à une augmentation sensible de la dette pout tous.
        C'est malheureusement ce qui s'est fait aux USA, et ce que pratiquent nos gouvernements récents.

        A+


        [*] Par exemlpe, quand on fait des dégrèvements d'impôts pour l'achats d'apparts neufs à mettre en location, on fait en fait subventionner par l'état (par le dégrèvement) l'achat d'apparts par des personnes qui ont de larges ressources.

        Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

      • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Ben c'est pas tout à fait vrai, car les USA sont un des pays les plus endettés de la planètes.
        Comme quoi on peut essayer d'être généreux et ne pas avoir une dette si importante que ça.

        Et pour finir, je préfère avoir un pays avec 1000Md€ de dettes mais avec des intentions sociales fortes, plutot que de vivre aux USA où la dette est considérablement plus forte et qui devrait - selon les règles de calculs de l'ONU- être classé en tant que pays en voie de développement.

        Un jour libre ?

        • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          aux US c'est le solde commercial qui est très déficitaire. Le budget fédéral lui est soit déficitaire (bush) soit excedentaire (clinton) car il n'y a pas de tendance lourde structurelle...alors qu'en france quel que soit le gvt on ne peux pas échapper à la dette qui est structurellement liée à notre organisation sociale.
          • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

            Posté par  . Évalué à 3.

            C'est pas un peu une lapalissade ce que tu nous raconte ?

            Pourquoi le solde commercial est si déficitaire aux US? Parce qu'une partie de ce qui est financé par l'état par notre modèle social est transféré chez les citoyens et au prive aux US. Donc ils s'endettent quel que soit le gvt. Mais c'est vrai que les bons discours libéraux nous ressassent sans cesse que les francais ne s'endettent pas assez pour faire tourner l'economie. Ca profite à qui tout ça ?
            • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

              Posté par  . Évalué à 3.

              Tu confonds solde commercial et balance des paiements. Le solde commercial, c'est uniquement le différentiel de produits et services que tu vends et achète (Boeing, logiciels Microsoft vs Airbus et Roquefort...).

              Ceci dit la balance des paiements américaine est aussi déficitaire, mais cela arrange bien les américains, car ils financent leurs investissements avec de l'argent étranger et ils peuvent ainsi consacrer leur propre argent à consommer plein de McDo et à devenir obèses en épargnant trop peu pour leurs vieux jours (puisqu'ils n'y sont pas obligés par un système de retraites global) et à du coup devoir faire des petits jobs à 70 ans passés (cette synthèse est extrêmement synthétique).

              Par contre, il faut noter que si tu ajoutes le coût de la protection sociale américaine (largement privée là-bas) à celui des prélèvements obligatoires, tu obtiens des pourcentages comparables aux pourcentages français.

              La quadrature du cercle est d'arriver au même niveau que les suédois qui ont des taux de prélèvements obligatoires aussi élevés que les français, mais bien moins de problèmes de pauvreté et de chômage et une protection sociale d'excellente qualité. Ils sont fort ces mangeurs de Rollmops...
      • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

        Posté par  . Évalué à 6.

        S'endetter pour investir est totalement justifié.
        La construction d'un pont (durée de vie 50 ans) n'a pas à être payé l'année de sa construction. (sauf à être peté de tunes).
        Il est logique d'étaler les charges de la construction sur une durée cohérente avec la durée d'exploitation. Idem pour une école, ou tout autre infrastructure.

        Ensuite, le gros problème de l'état, c'est qu'il préfère ne pas avoir de comptabilité de son patrimoine et que donc on ne peut comparer son patrimoine et sa dette.

        Actuellment le gouvernement se lance dans la vente par morceaux du patrimoine (EDF par exemple).
        Comme il n'a pas de comptabilité patrimonial (et qu'il se préoccupe d'enrichir les copains; les précédents faisient de même), il peut fixer un prix totalement en dessous de la valeur de ce patrimoine.
    • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

      Posté par  . Évalué à 5.

      Merci d'etre intervenu j'aurais dit la meme chose
      Rien que sur la santé et l'éducation tu peux etre sur que tes cotisations ne sufisent pas à honorer tout ce qu'a dépensé l'Etat pour toi.
      Il me semble qu'un éleve coute environ 10 000 ¤ / an à l'Etat pour une année passée à l'éducation nationale en collège/lycée. Combien de temps avons nous passé ( ou passons nous ) à étudier ?

      On dira que la seule chose "deprimante" est que le premier ministre a un salaire de 12 000 ¤ / mois... mais une partie est reinvestie dans l'Etat car il est forcement imposable.

      Donc au final ca tourne en boucle. Et il n'y a jamais trop d'impots. Tant que les plus pauvres vivent.
      • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Attention il y a malentendu. Je n'ai jamais dis que je voulais me garder les 1.000 euros. Il faut des dépenses publiques c'est OBLIGATOIRE. Je suis attaché à l'esprit de Nation et de République.

        "Il me semble qu'un éleve coute environ 10 000 ¤ / an à l'Etat" : Est-ce qu'on arriverait pas à faire aussi bien (voir mieux) avec 9.000 euros par exemple ? Est-ce que l'on doit garder ce chiffre de 10.000 comme référence absolue pour les 20 ans à venir ?
      • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        On dira que la seule chose "deprimante" est que le premier ministre a un salaire de 12 000 ¤ / mois... mais une partie est reinvestie dans l'Etat car il est forcement imposable.


        S'il était honnête et qu'il faisait bien son boulot, vu les responsabilités qu'il a, ça ne me dérangerais pas.

        Mais...

        ...ça devrais être tout compris. Hors à ça il faut ajouter le logement de fonction, la voiture et chauffeur, etc... pas normal.

        Autre chose de pas normale, le fait qu'ils touchent un retraite à vie - à partir d'au moins 3 mois de ministère je crois - qui c'est qui gueule contre certaines retraites 'abusives' à 55 ans ?

        Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

        • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

          Posté par  . Évalué à 4.

          ...ça devrais être tout compris. Hors à ça il faut ajouter le logement de fonction, la voiture et chauffeur, etc... pas normal.

          ... Et les fonds secrets. A ce niveau de rémunération, le chiffre en bas de la feuille de paye n'a plus une grande signification par rapport à la rémunération réelle tous avantages inclus (celle qu'on ne nous dit jamais).
      • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        dans le discours d'accueil aux parents en classes prépas, le chiffre de 100 000 francs par année d'étude après le bac a été cité, soit 15 000 euros * 5 (ou 6 ans pour ceux qui ont choisi d'approfondir leurs études avec une 5/2... et encore plus pour les candidats au DEA voire thèse).
        Cela incluait a priori, le coût pour la société (parents + état, pour gite / couvert / blanchissage / scolarité...), je n'ai jamais trop fait le calcul vu que l'ordre de grandeur me paraissait cohérent.
        • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

          Posté par  . Évalué à 5.


          le chiffre de 100 000 francs par année d'étude après le bac a été cité, soit 15 000 euros * 5 (ou 6 ans pour ceux qui ont choisi d'approfondir leurs études avec une 5/2... et encore plus pour les candidats au DEA voire thèse).


          Arg, j'ai failli m'étouffer.

          Le candidat au DEA ne coûte pas aussi cher que ça, et provient généralement d'un cursus universitaire. Un étudiant à l'université coûte beaucoup moins cher qu'un étudiant en classe prépa (au moins deux fois moins cher, j'ai des chiffres sous le coude quelque part que je pourrais ressortir si j'ai le courage de chercher).

          Ce qui me dégoute clairement, vu que beaucoup de prépa sont privé et que j'ai choisi mon université car elle est publique. On ne s'étonnera pas que les étudiants à la fac ont un peu l'impression que tous le monde les méprise.
          • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

            Posté par  . Évalué à 3.

            Oui, je confirme, ça m'étonnerai qu'en DEA, pour les environ 10-15 machines qu'il y a dans la salle dédiée, le peu d'heures de cours qu'il y a, et les encadrement de stages, ça coute 15 000 ¤ par étudiant ...
            • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              je me suis mal exprimé : encore plus d'années, je reste dans une logique où cela reste 15 000 euros par an.
              Par la suite, l'année d'école ne coûtait que 1500 francs (+ les 1500 francs d'assurance maladie + loyers et pates), soit sans doute comparable aux tarifs de fac.

              et je n'essaie pas de faire de comparaison fac / prépa, je ne parle que de ce je connais : il y avait des thésards en école aussi ;-)
          • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

            Posté par  . Évalué à 5.

            d'après Libé

            Un point fait consensus : en France, l'université reste le parent pauvre de l'enseignement supérieur. L'Etat dépense en moyenne deux fois moins pour un étudiant (6 800 euros) que pour un élève entré en classe préparatoire à une grande école (13 000 euros), et investit autour de 10 000 euros pour un lycéen.

            http://www.liberation.fr/page.php?Article=389714
          • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

            vu que beaucoup de prépa sont privé


            Ce n'est pas vrai. La quasi totalité des prépas sont aussi "gratuites" que l'université. Et heureusement pour moi, sinon, je n'aurais jamais pu faire une prépa.

            Concernant les grandes écoles, on peut distinguer le cas des écoles scientifiques qui pour la plupart (X, Mines, Ponts, Centrale, ENSI, ...) sont "gratuites" (comprendre toujours pas plus chères que l'université) et les écoles de commerce qui sont payantes.
            • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

              Posté par  . Évalué à 2.

              Ce n'est pas vrai.


              Si c'est vrai. Que certaines prépa soient publiques n'implique pas qu'il n'y ait pas beaucoup de prépa privés.

              En revanche, c'est faux de dire que la plupart des écoles scientifiques sont publiques. Il y en a énormément qui ne le sont pas (certes, beaucoup moins prestigieuses en général, mais ça ne change rien à notre problème).
              • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

                Posté par  . Évalué à 2.

                Oui c'est vrai, mais les 13 000E par élève concerne les prépas publiques, pas les prépas privées. Le problème c'est ton amalgame à l'emporte pièce... Et la différence d'avec l'unoversité se justifie par la différence du volume horaire et des enseignements en classe restreinte plutot qu'en amphi de plusieurs centaines d'élèves.

                Encore heureux qu'il y a une différence de cout entre privé et public, parce que cela signifierait sinon que ce que paye les parents des élèves dans le privé va directement dans la poche des responsables... ;)
                • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Non, ce qui me dégoute c'est que l'étudiant dans le privé (prépa/école) coûte beaucoup plus cher que l'étudiant à l'université, directement ou indirectement.

                  Par exemple, une fameuse école de commerce Nantaise coûte XX¤ par semestre (avec au moins 3 zéros derrière), et il y en a au moins autant qui sont apportés par la collectivité.

                  La fac a appris à faire avec ce qu'elle avait, mais il est faux de dire qu'on la finance à hauteur de ce qu'elle vaut. Il est d'ailleurs assez exceptionnelle qu'au final, l'université s'en sorte aussi bien avec les moyens qui lui sont accordés.
                  • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Sauf que dans ce cas ce n'est pas tout à fait la même chose : la fameuse école de commerce est, sauf erreur, subventionnée en partie par la chambre de commerce locale, pas par l'EN...

                    Et oui, les écoles de commerces dans leur ensemble sont un monde à part, où un certain nombre de choses passent par l'argent, mais cela va de paire avec la matière enseignée, non ?
    • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      Je roujouterais juste une précision sur la dette.

      La dette de l'état est à peu près comparable à la dette moyenne des français à titre privé, et il me semble pas que la majorité des français soit surendetté. On peut estimé qu'elle est trop importante mais il me semble que le catastrophisme est déplacé.

      Ensuite comme pour le reste si on se contente de compter le passif c'est evident que la balance ne va pas être équilibré. On ne se pose jamais la question de savoir quels sont les actifs de la France, ni où on en serait si ces dette n'auraient pas été contractées.
      • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Je ne crois pas que l'on peut comparer avec un français. Si on ramenait la franceà un français moyen celui-ci serait en faillite.

        Si on considère que la France est un français avec 10000F de revenu moyen, c'est comme si il dépensait 12 000F par moi en ayant déjà 300 000F de dette.

        "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

      Posté par  . Évalué à 3.

      Tu as mal compris mon journal. Je n'ai jamais dis qu'il fallait arrêter les dépenses publiques. Je parle juste de leur gestion.

      "Bref, fais ce calcul, ça nous intéresse bien plus que cette vision populiste et tronquée de la réalité."
      Notre déficit et nos dettes ne sont en rien une vision populiste et tronquée de la réalité.


      Maintenant je te prierais, pour que ton calcul soit juste, de retrancher :
      - toutes tes dépenses de santé remboursées
      - la scolarité de tes enfants, largement subventionnée par l'État
      - l'utilisation des routes entretenues par les communes et les régions
      - les diverses allocations
      - tous les services de proximité à prix réduits, subventionnés
      - ...

      Pour mettre mes remboursements de santé, il aurait fallu que je mette mes dépenses de santé, non ? Et la sécu te rembourse au maximum 100 % de tes dépenses. Donc mon pouvoir d'achat est forcément encore moindre si j'ajoute tes remarques.

      Si la France avait un excédent budgétaire et pas de dettes, alors là oui mon calcul serait faux. Mais ce n'est pas le cas.
      • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

        Posté par  . Évalué à 2.

        Pour mettre mes remboursements de santé, il aurait fallu que je mette mes dépenses de santé, non ? Et la sécu te rembourse au maximum 100 % de tes dépenses. Donc mon pouvoir d'achat est forcément encore moindre si j'ajoute tes remarques.


        Non. Enfin, pas à coup sûr. Parce que dans ta phrase tu supposes qu'on te retire ce que tu achètes en médicament de ton pouvoir d'achat.

        En supposant que même si tu n'as pas de sécu tu te soignes (bon, c'est pas sur, mais à priori c'est mieux) :
        Imagine que tu donnes, disons A ¤ à la sécu (sur ton salaire). Tu achètes pour B ¤ de médicaments. Tu es remboursé de C ¤.
        Si pas de sécu, alors A et C sont égaux à 0. Tu doit rajouter A (celui qui existe en réalité, un certain pourcentage de tes 1000¤)

        Ton pouvoir d'achat après soins médicaux (en se basant sur les chiffres du journal) est donc :
        487 + A - B euros

        Si maintenant tu payes la sécu, tu as :
        487 - B + C euros. En remplacant C par nB (n est entre 0 et 1) tu obtiens
        487 - B + nB

        Donc tu n'as pas à tout les coups plus d'argent après qu'avant.

        L'équilibre c'est A = n*B <=> A/B = n. Comme B est "constant" (tu payes tes soins, quoiqu'il arrive) tu vois que si A/B < n (--> le montant de tes frais * n est plus grand que ce que tu donnes à la sécu) tu augmente ton pouvoir d'achat

        Toute cette "démo" alors que c'est assez évident... finalement.
        • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

          Posté par  . Évalué à 2.

          à l ávant dernière phrase, remplacer "augmente ton pouvoir d'achat"par "augmentes ton pouvoir d'achat après médicaments"

          Et les médicaments ne sont qu'un exemple.
        • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

          Posté par  . Évalué à 3.

          Non. Enfin, pas à coup sûr.


          Bah si ^^
          A l'échelle de la Nation, on donne forcément plus à la sécu que ce qu'elle rembourse ou subventionne. Il faut bien payer ses frais de fonctionnement.

          S'il n'y avait pas dé Sécu, ca couterait moins cher aux gens au niveau de la Nation (il n'y aurait pas les frais de fonctionnement de la sécu) mais cela entrainerait une grande injustice entre ceux qui ont les moyens de payer leures dépenses de santé et les autres.

          Grâce à la sécu, on mutualise le risque, c'est pas pour rien que ca s'appelle "L'assurance maladie". Mais en contre partie, il y a un surcoût.

          Donc en moyenne, on dépense bien plus que ce que l'on recoit. C'est évident.
          • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

            Posté par  . Évalué à 1.

            Oui bien sur...
            Donc je résume : 1. Tu fais un journal sur la situation d'un salarié. (Un seul, pas sur une moyenne, tu ne comptes pas les chomeurs, etc)
            2. Tu répond à mon calcul, fait sur une personne, par : "À l'échelle de la nation..."
            3. Pour autant que je sache, la Sécu perds de l'argent. Il reste donc à compter, pour voir si elle en perd plus ou moins que le montant qui fait que "à l'échelle de la nation on perd de l'argent"
            4. Pour un employé de la Sécu, la Sécu augmente le pouvoir d'achat. Sans il il serait chomeur. CQFD. Je peux aussi raconter n'importe quoi.
            • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

              Posté par  . Évalué à 1.

              Je ne vois pas ce qui t'ennuie. Bien sur que pour certaines personnes, elles toucheront plus de remboursements qu'elles n'auront cotisés et inversement. Je ne vois pas pourquoi tu veux absolument insister sur ce point.

              Mais à l'échelle de la Nation : cotisations - frais de fonctionnements = remboursements (pour des comptes qui doivent être en théorie équilibrés).

              On dépense un peu plus que les frais réels pour avoir une mutualisation du risque, c'est ca la solidarité.

              Je n'ai pas compris tes points 3 et 4.
        • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

          Posté par  . Évalué à 2.

          (tu payes tes soins, quoiqu'il arrive)


          Même pas sûr ... si tu as très peu d'argents, les soins les moins urgents peuvent passer à la trappe, et les plus urgent aussi parce que de toute façon t'as pas les moyens ...
    • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

      Posté par  . Évalué à 10.

      On est bien d'accord, l'État en utilise une partie pour son propre fonctionnement. C'est logique et normal.

      Maintenant je te prierais, pour que ton calcul soit juste, de retrancher :


      C'est justement au niveau des frais de fonctionnement qu'il y a énormément d'argent gaspillé. Partout, on fait bien attention de cramer tout le pognon en fin d'année pour etre sur de ne pas en avoir moins l'année d'apres. Combien de réunions pour lesquelles on fait venir une douzaines de personne de l'autre bout de la France, en payant les billets d'avion plein pot, le tout pour passer 45 minutes devant un powerpoint ? (c'est du vécu par un membre de la famille)

      Qu'une enterprise privée fasse ce genre de conneries, du moment que ca ne met pas en péril la situation de la boite et des employés, soit. Quand c'est l'état qui ballance l'argent par les fenetre, alors qu'il est déficitaire et/ou que cet argent pourrait etre employé a des fins utiles (éducation/santé/recherche/dette/...), ca me fait nettement plus mal.

      Discours aussi valable en Angleterre (ou je vis), avec le scandale de la NHS.
      • [^] # Re: C'est vraiment n'importe quoi...

        Posté par  . Évalué à 5.

        ceci est tout a fait vrai , et il faut juste dire pourquoi :
        Dans certaine administrations, les budgets alloués le sont au prorata de ce qui a été dépensé l'année précédente , c'est pourquoi , toujours dans certains administrations, il y a de nouvelle chaises qui sont acheter alors qu'il y en avait assez, etc ... Juste pour avoir un budget suffisant en cas de coup dur.
        Et effectivement cela fait partie , amha, d'une des nombreuses choses a changer pour diminuer la dette.
  • # intérêts de la dette

    Posté par  . Évalué à 3.

    pour la dette qui n'est pas remboursable, c'est simple, les intérêts ainsi que les intérêts composés subissent une croissance exponentielle si bien que cette dette augmente d'année en année de façon explosive (avec des pics lors des emprunts de guerre...)

    voir par exemple les théories du crédit social à ce sujet : http://en.wikipedia.org/wiki/Social_Credit

    Qui gagne dans l'histoire ? Certainement pas nous, après, j'entends parfois dire "bah, cette dette est fictive, nous nous la devons à nous même, ce sont les obligations etc." (je n'y crois pas trop). La dette des USA et du Canada sont du même ordre. Quel pays n'a pas ce genre de dette ?

    Quoi qu'il en soit, ceci va peser de plus en plus lourd dans le futur, et cela sera toujours une épée de damocles qui pèsera au dessus de nous, mais c'est pas grave, "les classes moyennes" peuvent payer.
    Et puis il y a plus important que de se préoccuper de cela, la musique drmisée toussa...

    Sinon pour la nourriture de première nécessité, c'est taxé 19,6 % également...

    Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

    • [^] # Re: intérêts de la dette

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Tu dis :
      Sinon pour la nourriture de première nécessité, c'est taxé 19,6 % également...


      Pourtant :


      Le taux réduit, à 5,5%, pour les produits de première nécessité et de consommation courante : biens alimentaires non transformés par exemple, ainsi que certains produits culturels comme les livres (cf. le Code Général des Impôts qui contient une liste complète des produits auxquels ce taux est appliqué) ;

      Source : Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Taxe_sur_la_valeur_ajoutée

      Voir aussi :
      - les éxonération http://admi.net/code/CGIMPOT0-261.html
      - le taux réduit http://admi.net/code/CGIMPOT0-279.html
      • [^] # Re: intérêts de la dette

        Posté par  . Évalué à 1.

        biens alimentaires non transformés par exemple


        sur les tickets de caisses, en achetant rien que des patates au supermarché, on voit que le taux est à 19,6 % il me semble.
        Mais à ce compte là, vu que tout est transformé (le pain...), on paye tout à 19,6 % . Pendant un moment, 18,6 % c'était pour les produits "de luxe" (parfum et autres), maintenant tout semble être du luxe, y compris les produits de première consommation.

        Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

        • [^] # Re: intérêts de la dette

          Posté par  . Évalué à 1.

          Non c'était 33% pour les produits de luxe (y compris les bagnoles d'ailleurs...)
      • [^] # Re: intérêts de la dette

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        Quoi, tu te fait à bouffer ? au fouquet's de première nécessité c'est 19.6% !
    • [^] # Re: intérêts de la dette

      Posté par  . Évalué à 5.


      La dette des USA et du Canada sont du même ordre. Quel pays n'a pas ce genre de dette ?


      Pas du tout, efface !!
      Le Canada est un modèle de redressement de dette.
      http://www.debat2007.fr/index.php?id=151

      A noter que la nouvelle loi de financement, appelée LOLF, est fortement inspirée des modèles qui marchent, et que la Lolf "à la française" est montrée en exemple par les pays scandinaves eux memes.

      Niveau gestion des finances publique, la Franc s'est dotée des moyens sur le papier des gérer la dette.

      Pour résumer, la lolf ne donne plus d'argent par ministère, mais par mission, et des rapports d'efficacité doivent être effectués avant d'avoir de nouveaux crédits.
      Les haut-fonctinnaires ont plus de latitudes pour gérer leurs services, et ils sont évalués.

      des détails ici : http://www.performance-publique.gouv.fr/

      a noter que cette Lolf fut rapportée en commun par le PS et l'UMP. Enfin un travail consensuel.
      Le budget 2006 est le premier qui fonctinne comme ça
  • # une dette ou ca ?

    Posté par  . Évalué à 2.

    La dette de la france n'est pas spécialement élévée. C'est juste un discours pour justifier les restrictions dans le buget de l'état.

    Compare par exemple a la dette que tu devrait contracter pour acheter une maison (en nombre de salaire par exemple). La plupart des foyer sonts bcp plus endettés que l'état et leurs situations n'est pas spécialement préoccupante. De plus l'état est une entité spéciale elle peut quand elle le souhaite lever de nouveaux impôts et on ne peut pas mettre l'état en faillite.

    Bref si tu veux voir une dette importante regarde celle des USA, mais bon leur économie génére bcp d'argent. on prete tjrs au riches.

    Par contre il y bien un problème avec la dette francaise c'est qu'elle augmente tout le temps ce qui est le signe d'une mauvaise gestion. Idéalement elle devrait rester globalement stable (augmenter lors d'investissement, puis baisser pendant le retour sur investissement).
    • [^] # Re: une dette ou ca ?

      Posté par  . Évalué à 4.

      Ce n'est pas le montant de la dette qui importe, mais la capacité à la rembourser.

      Si, comme pour l'état, le budget ne permet pas de payer les intérêts de la dette, il y a situation de surendettement.
      • [^] # Re: une dette ou ca ?

        Posté par  . Évalué à -1.

        Pour l'état, il y a surtout un choix politique de dimensionner les recettes en dessous des dépenses.
        Cela permet de culpabiliser le citoyen, de dire qu'on a plus les moyens... et donc de justifier le démantèlement de la santé public, de l'éducation et de beaucoup de services publiques.

        On omet systématiquement de préciser qu'une fois privatisé ces services reviendront plus cher tans aux individus qu'à la collectivité dans son ensemble.
        • [^] # Re: une privatisation ou ca ?

          Posté par  . Évalué à 3.

          Qui parle de privatisation ? On parle de bonne gestion !

          Tu trouves que "bonne gestion" et "services publics" ne vont pas ensembles pour détourner le sujet comme ca ?
    • [^] # Re: une dette ou ca ?

      Posté par  . Évalué à 7.

      De plus l'état est une entité spéciale elle peut quand elle le souhaite lever de nouveaux impôts et on ne peut pas mettre l'état en faillite.


      Aux argentins aussi ont leur avait dit des choses dans ce genre... ça leur a fait tout drôle quand l'état s'est retrouvé en faillite, que de nombreux salaires n'ont pas été payés et que des comptes en banques ont été bloqués !
  • # La campagne électorale ...

    Posté par  . Évalué à -2.

    a déjà commencé ?
    On m'aurait menti ?

    Ca faisait longtemps qu'on avait pas vu une moule trainer pour baver sur le budget de l'etat, la France pays de merde, les fonctionnaires parasites & Co.
  • # .

    Posté par  . Évalué à 8.

    Bon au moins, avec tout cet argent, on doit avoir que des trucs au top et tout le monde doit être content. Encore une fois, non. Beaucoup de services sont critiqués et tout le monde râle sur tout le monde. :-(

    C'est pas parce que "tout le monde rale" qu'il y'a pas des points positifs. Il y a probablement 5 milliards [1] de personnes sur cette planete qui echangeraient volontiers leur place contre ta place de francais surtaxé ( et eduqué et en sécurité et qui a à manger et qui a un toit et qui a des soins abordables et qui peut troller sur linuxfr sur l'etat francais sans risquer une balle dans la tete ).

    Quant au 18 000 euros de dette par personne, c'est ridicule :
    - déjà rembourser 18 000 euros quand l'esperance de vie est de 80 ans, ca fait pas tant que ça à rembourser par année.
    - ensuite l'etat est eternel : il a donc potentiellement une infinité de contribuables qui pourront rembourser cette dette [2] sur des centaines de generations

    Bref il reste ptet encore du chemin à faire, mais regarde comment c'est ailleurs ou comment c'etait ici il y'a 200 ans et tu verras qu'on progresse pas mal en fin de compte ...


    [1] meme si il n'y a qu'un milliard de types qui echangeraient leur place contre la sienne, ça reste pas mal ;-)
    [2] oui je fais de raccourcis, mais comme c'est toi qui a commencé, j'ai pas de scrupules ;-)
    • [^] # Re: .

      Posté par  . Évalué à 2.

      Tout à fait d'accord avec toi sur les points positifs. Beaucoup de personnes aimerait être dans notre situation. Donc c'est une raison pour ne pas faire n'importe quoi.

      Déjà rembourser 18 000 euros quand l'esperance de vie est de 80 ans, ca fait pas tant que ça à rembourser par année

      Si elle était stable, oui pas de problèmes. Même s'Il ne faut pas oublier les intérêts aussi car les crédits sur 80 ans... ouch !
  • # biaisé

    Posté par  . Évalué à 1.

    C'est vrai qu'en partant d'un brut à 1000 ¤, les pourcentage font tout de suite mal. Mais pour de tels salaires, les impots sont plus bas : dans certains cas le fisc te rend du fric.

    Et puis les dettes ça se remboursent sur très lomgtemps pour l'état, avec en plus l'avantage de pouvoir faire tourner la planche à billets.

    C'était qui l'américain qui disait : "Oui, je vous doit de l'argent. Mais votre facture est en dollars, donc je ne vous doit rien"
    • [^] # Re: biaisé

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Et puis les dettes ça se remboursent sur très lomgtemps pour l'état, avec en plus l'avantage de pouvoir faire tourner la planche à billets.


      Désolé, mais il me semble que depuis Maastricht c'est une prérogative que l'état français n'a plus (indépendance de la banque européenne).

      Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

    • [^] # Re: biaisé

      Posté par  . Évalué à 0.

      Attention à ne pas confondre salaire brut et somme consacrée par l'entreprise.

      Ensuite je ne parle pas des bas salaires. J'ai la chance d'être au dessus du SMIC. J'ai seulement fait une règle de trois pour ramener les sommes à une base de 1000.

      Je sais bien que l'état rends de l'argent aux plus pauvres mais comme il en prend aussi nettement plus aux riches, je pense être finalement un citoyen normal, qui doit (et veut pour le bien de la nation) payer des impôts.
      • [^] # Re: biaisé

        Posté par  . Évalué à 4.

        J'ai la chance d'être au dessus du SMIC

        Ce n'est malhereusement pas toujours une chance ....

        Quand tu as le SMIC, tu as la "chance" d'avoir certaines aides (APL par exemple), tu payes relativement peu d'impots (un SMIC est-il imposable? Je ne sais pas). Par contre il y a unre tranche de salaire au dessus du SMIC pour laquelle tu ne touche plus d'aide et tu payes plus d'impots....

        l'état rends de l'argent aux plus pauvres mais comme il en prend aussi nettement plus aux riches
        Pas convaincu ... En fait ça dépend de la façon dont tu vois les choses.

        Si t'es pauvre, on te prend rien: on te redistribue. En gérant bien ton affaire tu peux t'en sortir ....

        Si t'es un peu plus riche qu'un pauvre, on te prend une partie de ton fric, et on te redistribue rien: Dans ce cas tu peux pas faire grand chose, et t'as parfois beaucoup de mal a boucler les fins de mois (j'en connais, et j'y suis passé aussi), tu vis parfois moins bien qu'un "pauvre".
        Par contre si t'es beaucoup plus riche qu'un pauvre, voire très riche (j'ai pas mis voire même, je sais que ça ne plait pas à certains, que ce n'est pas du bon fransé ), même si tui paie 50% d'impots, t'en toujours plus que le pauvre smicard ou l'autre un peu plus riche que le pauvre, et à moins de claquer son fric comme un idiot, tu vis plutôt bien.
      • [^] # Re: biaisé

        Posté par  . Évalué à 2.

        Je ne dit pas le contraire, simplement les règles de trois ne s'applique pas pour l'imposition, côté patronal comme salarial. Ce qui fait que les chiffres que tu donne font un peu mal (et je te comprend d'être un peu amer...).
        Mais si tu ne met pas en parrallele la valeurs total ça pert de son sens : un oncle à laissé plus de 50 % au fisc il y a quelque années. C'est énorme mais il lui restait quand même beaucoup...
        Et pour les dépenses de base (essence, nourriture), le montant n'est pas proportionnel au revenu, sauf pour l'extreme gauche de la gaussienne (ce qui au passage explique les aides).

        Pour la planche à billet, j'admet m'être enflammé. N'empèche que le contrôle de l'économie (ie la capacité d'agir sur des variables économiques (avec des effets de bord négatifs qui font que...)) ainsi qu'un patrimoine énorme permet de relativiser un peu l'importance de la dette.

        Sur ce, je lit le reste des commentaires postés depuis et j'essaye de poster quelque chose plus sur le fond...
        • [^] # Re: biaisé

          Posté par  . Évalué à 1.

          Tout à fait, l'impôt sur le revenu est loin d'être proportionnel. Je n'applique donc pas de règle de 3 à l'imposition, mais juste aux sommes qui me concerne. J'aurais pu prendre comme base de départ 1, 10, 100 ou 100.000

          Ce qui me fait un peu mal, ce n'est pas vraiment le montant des prélèvements, c'est le résultat.
  • # Bravo!!!

    Posté par  . Évalué à 6.

    Tu viens de découvrir que tous les biens communs ont un coût énorme et qu'il est très dificile de gérer des grands projets (car gérer la France c'est gérer un très gros projet).

    Tout le monde ne veux pas et donc ne va pas dans le même sens et souvent l'énergie va dans des propositions non constructive (et souvent on le sait a posteriori).

    Et toute l'énergie dépensée à gueuler (ou faire d'autre chose comme dégrader des biens communs) de façon non constructive (genre "les impots c'est de la merde" comme on entend tros souvent --et y'a rien qui me fait plus chier que d'entendre çà. Tout le monde voudrait que ce soit les autres qui paient ses impots--) pourrait être utiliser à bon escient.

    Comme quoi, le monde est mal fait.
    • [^] # Re: Bravo!!!

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

      Je dis toujours que mon rêve, c'est d'être dans la tranche supérieur des impôts... sans rire. Et je ne m'en plaindrais nullement, parce que quelqu'un qui paie 50 ou 60% d'impôts en garde suffisament pour très très très bien vivre...
  • # Welcome back!

    Posté par  . Évalué à 5.

    Axone, c'est un multi de Cooker, ou bien un disciple?

    "Il faut" (Ezekiel 18:4) "forniquer" (Corinthiens 6:9, 10) "avec des chiens" (Thessaloniciens 1:6-9) "morts" (Timothée 3:1-10).

  • # et quand tu trépasses

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    tes héritiers payent un impot sur la succession. (un impot sur des biens qui ont déja été taxé !).
    • [^] # Re: et quand tu trépasses

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Mais, tu as fait quoi, toi, personnellement, pour les mériter ces biens ?

      Tu es né(e). C'est tout. Et ce que tu touches ne dépend pas de ce que tu peux faire, mais du milieu où tu es né.

      On va entendre que les parents ont sué sang et eau pour faire le capital pour leur descendance... mais il y en a beaucoup d'autres qui ont sué sang et eau sans pouvoir accumuler ce capital (salaires trop faibles, coût de la vie, charges de familles, coups durs...). L'impot sur la succession est une forme normale de redistribution.

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      • [^] # Re: et quand tu trépasses

        Posté par  . Évalué à 2.

        Mais, tu as fait quoi, toi, personnellement, pour les mériter ces biens ?
        Et l'état qu'a t'il fait pour prendre des taxes sur quelquechose de déja payé (y compris en taxe) ?
        Il existe et ca suffit ?
        une sombre histoire de répartition pour prendre aux plus riches et donné aux plus pauvres ?
        • [^] # Re: et quand tu trépasses

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          prendre aux plus riches et donner aux plus pauvres

          (C) Robin des Bois.

          Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

  • # Allez donc vous amusez dans un contrat panaméen par exemple

    Posté par  . Évalué à -2.

    Le calcul que tu fais sur les cotisations sociale... C'est n'importe quoi.
    Il faut prendre en considération que les dites "charge" qui sont des cotisations ne sont qu'une part mutualisé de ton salaire... mais cela reste ton salaire.
    D'abord c'est TOI qui paye tes charges.. Ton employeur n'est que le collecteur... C'est la même chose que pour la TVA où les commerces collecte la taxe à chaque achat pour la reverser plus tard à l'état.
    Ensuite, tu peux t'amuse à essayer d'avoir un contrat de contrat provenant d'un paradis fiscal genre panama.... Là c'est chouette tu as du pognon ... mais aucune cotisation de retraite, de santé, de chomage rien ... Et tu t'apercevra vite que de cotiser tout seul à des mutuelles privé revient beaucoup plus chère. Par exemple, j'avais lu il y a 2 ou 3 ans qu'un acouchement au Canada pouvait couté près de 60000 dollars Est-ce que tu es près à payer cela pour tes soins... où les soins de tes parents quand ils seront vieux et très très malade (parce que les dépense de soins de tes parents s'il ne pas fortuné seront pour toi).
    Il en va de même pour l'éducation... Regarde les couts des études à l'étranger...
    Sinon à propos de la dette... Pour régler le problème du déficit, il y a 2 méthodes .. soit on diminue les dépenses mais on peut aussi augmenter les recettes... Et lorsque que l'on voit les cadeaux fiscaux fait aux entreprises contre des promesses d'embauche non tenu (environ 25 milliard pour l'année 2005 contre moins d'un milliard d'économie en réduisant de 15000 le non de fonctionnaire d'état) cela m'interpéle... Quand on voit la repartition de la part des salaires dans le PIB qui a baisse de 10 point en 15 ans (10 points de plus de PIB dans les salaires permettrait d'injecter quelques dixaine de milliard dans les salaires donc les impots et dans l'ensemble des cotisations) et enfin quand on voit les réductions d'impot des plus nanti... et il y a encore bien d'autre chose.
    Et bien, tout cela dire que la critique des impots nécessite bien peu d'esprit critique alors qu'il faudrait recherche des solutions qui permette de régler le problème sans que l'on patisse socialement.
    A+
    • [^] # Re: Allez donc vous amusez dans un contrat panaméen par exemple

      Posté par  . Évalué à 3.

      > il y a 2 ou 3 ans qu'un acouchement au Canada pouvait couté près de 60000 dollars

      Est-ce que tu arrive à imaginer le montant que cela représente (presque 4 ans de smic)? Veut-tu dire que lorsque la sage femme vient accoucher chez toi hors milieu hospitalier, elle peut te facturer 60 000 dollars ? je vais faire sage-femme moi. :-)

      La question qui faut se poser c'est: ou partent ces 60 000 $ ? tu ne trouves pas ?

      En France, par exemple, on cotise EN PLUS à des mutuelles privés et lorsque l'on va chez le médecin 20 euros, nous ne sommes pas remboursé totalement alors que l'hopital toucherait 50 000 euros pour un accouchement ou 80% des cas, l'obstéticien n'est pas présent ?
      tu trouves cela normal ?

      Penses-tu qu'entre ceux qui critiquent l'impôt et toi qui trouve normal de donner 60 000 $ pour un accouchement (ce qui justifie l'impôt), il n'y a pas une solution intermédiaire ? Il n'est pas question de critiquer l'impôts, il est question de se demander ou vont les ressources de l'Etat. Quelles sont les dépenses et comment elle sont faites.
      Il est facile de gérer une société en augmentant toujours les recettes pour ne pas se prendre le choux à gérer ses dépenses.
    • [^] # Re: Allez donc vous amusez dans un contrat panaméen par exemple

      Posté par  . Évalué à 1.

      Ne soit pas aggressif. Je n'ai jamais dit que je voulais un contrat panaméen, ni ne plus avoir de services publics. Je dis juste qu'on a une mauvaise gestion, mais la tâche est difficile.

      D'abord c'est TOI qui paye tes charges.. Ton employeur n'est que le collecteur

      Euh non, regarde une fiche de paie, il y a les cotisation salariales et patronales. C'est indiqué dans le journal contre lequel tu t'énnerves.

      C'est la même chose que pour la TVA où les commerces collecte la taxe à chaque achat pour la reverser plus tard à l'état.

      Oui

      Et tu t'apercevra vite que de cotiser tout seul à des mutuelles privé revient beaucoup plus chère

      Dans le meilleur des mondes, oui. Une société privée doit rembourser les capitaux empruntés aux actionnaires avec une prime pour le risque. Elle doit également mettre des sous de coté pour de futurs investissements.
      Une société publique n'a pas ce genre de contraintes, donc c'est son avantage, mais également son défaut, car les contraintes de bonne gestion sont parfois aléatoires.

      Est-ce que tu es près à payer cela pour tes soins...

      Je suis près à payer plus d'impôts si je vois que c'est bien gérer.

      où les soins de tes parents quand ils seront vieux et très très malade

      Ah oui, je les avaient oubliés ceux là ^^ Merci de me le rappeler.
      Allez, laisse mes parents où ils sont.

      quand on voit les réductions d'impot des plus nanti.

      Euh les plus riches payent quand même proportionnellement plus d'impôts que moi. Et payent l'iSF. Bon c'est sur que gagner 1 millions d'euros et payer 400.000 euros d'impôts, c'est mieux que de gagner 30.000 euros et payer 3.000 euros d'impôts. Mais bon, ils sont mis à plus forte contribution quand même. Et je ne veux pas qu'on interdise les riches, j'ai trop investi dans mes grilles de lotos, je compte bien avoir un retour sur investissement un jour ^^

      Concernant les niches fiscales, il y en a à tous les niveaux, c'est ce qui rend notre feuille d'impôts incompréhensible (et pas que ca même). A vouloir trop bien faire à coup d'exonérations, on crée de l'injustice car seuls les mieux informés et conseillés s'y retrouvent.

      Pour régler le problème du déficit, il y a 2 méthodes .. soit on diminue les dépenses mais on peut aussi augmenter les recettes...

      Tout à fait, c'est aussi simple que cela. Certains croient que l'Etat est riche comme Crésus, alors qu'il a pas mal de dettes, que ca lui coute et que cela empire.


      Et bien, tout cela dire que la critique des impots nécessite bien peu d'esprit critique alors qu'il faudrait recherche des solutions qui permette de régler le problème sans que l'on patisse socialement.

      Tout à fait, il est temps de redéfinir les priorités sociales et de s'y concentrer et de bien les gérer.
    • [^] # Re: Allez donc vous amusez dans un contrat panaméen par exemple

      Posté par  . Évalué à 2.

      cf. http://www.cihi.ca/cihiweb/dispPage.jsp?cw_page=AR1106_2006s(...)


      La plupart des naissances se font par accouchement vaginal normal, mais les coûts varient sensiblement en fonction du type d’accouchement. À titre d’exemple, les coûts hospitaliers moyens pour une patiente hospitalisée accouchant par voie vaginale sans complication étaient, en 2002-2003, d’environ 2 700 $. Les patientes admises avec diagnostic de complication avaient généralement un séjour hospitalier plus long, et les coûts moyens liés à leurs soins étaient plus élevés. Le coût moyen d’un accouchement par césarienne (environ 4 600 $ par patiente) était également plus élevé que celui d’un accouchement vaginal.


      En plus apparemment une part est prise en charge par la sécurité sociale :
      Les régimes d’assurance-maladie provinciaux et territoriaux couvrent généralement les frais hospitaliers et les honoraires des médecins relatifs aux services d’accouchement jugés médicalement nécessaires.


      ensuite il y a un truc un peu bizarre, je ne sais pas si c'est une coquille, mais sinon cela fait cher le kilo :


      Les coûts hospitaliers liés aux nouveau-nés varient aussi grandement. En 2002-2003, ils allaient de 795 $ pour les bébés au poids normal nés par accouchement vaginal à 117 806 $ pour les bébés pesant moins de 750 g à la naissance.

      Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

      • [^] # Re: Allez donc vous amusez dans un contrat panaméen par exemple

        Posté par  . Évalué à 2.

        ensuite il y a un truc un peu bizarre, je ne sais pas si c'est une coquille, mais sinon cela fait cher le kilo :
        Les coûts hospitaliers liés aux nouveau-nés varient aussi grandement. En 2002-2003, ils allaient de 795 $ pour les bébés au poids normal nés par accouchement vaginal à 117 806 $ pour les bébés pesant moins de 750 g à la naissance.



        Avec un poid à la naissance moyen de 3.5 kg, un nouveau né de moins de 750 g est un sacré prématuré, avec tous les soins d'accueil à prendre en compte. Donc le coût hospitalier ne me paraît pas si démesuré que ça.
      • [^] # Re: Allez donc vous amusez dans un contrat panaméen par exemple

        Posté par  . Évalué à 2.

        Un bébé prend environ 1 kg le dernier mois de grossesse. Avec 750 g, il est ainsi très loin de la date du terme. Donc, il va se taper de la couveuse, une présence de l'enfant et de la mère très longue, une surveillance accrue, des interventions supplémentaires, et j'en passe.

        A partir de là, les coûts explosent, et quand tu vois combien coûte une journée à l'hôpital (pour la communauté, par pour le patient), ça n'a plus rien d'étonnant d'atteindre de telles sommes.
  • # Quelle gestion

    Posté par  . Évalué à 9.

    je marche dedans car je ne peux pas m'en empécher.

    La question du rapport recette/dépense est préocupante si on regarde l'objet des emprunts.
    Je crois que le problème actuel est que la france Emprunte non pour investir mais pour gérer le quotidien. Mais même là il y a divergence de vue entre droite et gauche. Par exemple la gauche peut expliquer que financer la formation des chomeurs est un investissement, que le financement des 35 heures est un investissement etc...
    C'est peut-être le cas, peut-être pas, il y a des formations 'garage' qui occupent les chomeurs hors comptabilité assedic pour les % et qui ne déboucheront JAMAIS sur un poste ni sur un reclassement pro. Mais il y a des formations véritablement 'reclassante' qui débouchent sur un nouveau parcours professionnel. Comment trier le bon grain de l'ivraie ?

    Avant de se lancer à corps perdu dans le 'sale populiste', [qui est à la discussion politique ce que 'point godwin' est à la discution internet, d'est à dire un moyen facile et rapide de réfuter en bloc les paroles de l'adversaire sans avoir besoin de se justifier (et en plus ca marche également avec les raisonnements et les idées en plus des discours.)] il faudrait avoir des chiffres faciles à lire :

    secu :recette/dépense (medoc/consult/hosto/etc...)/fonctionnement avec les évolutions sur les 10 dernières années.
    une sorte de compta analytique. Mais ces chiffres ne sont pas disponibles. J'avais regardé le rapport de la cour des comptes et je n'ai pas pu trouvé un moyen de faire un tableau facile à lire. Pourquoi ces tableaux n'existent pas ?

    idem pour l'éducation, la recherche etc.....

    Nous sommes tous d'accord que personne ne sera d'accord à 100% avec un budget, mais il peut y avoir des concensus.
    Il m'avait semblé entendre il y a un moment que le déficit de la sécu représentait 4% de son budget de fonctionnement et le remboursement des médicaments pas 10% des dépenses.

    Tout cela pour dire que ces derniers temps, il y a un grande vague d'accusation de 'populisme' à tout va pour éviter de répondre à des questionnements.

    Pour revenir sur les prélèvements obligatoires, personne ne peut nier qu'ils sont assez élevés et que nous n'avons pas une extraordinaire qualité de service. Cela me fait penser un peu à windows, ca marche pas forcément génial, mais sa fonctionne et on a l'habitude donc on continue. L'attitude général en ces colones sur la politique économique intérieure française est identique. Dès que l'on critique ouvertement des points particuliers on est 'populiste', 'poujadiste', 'paranoïaque' ou 'sous-acide' (sic).

    Est-ce populiste de ce demander
    Si la secu est bien gérée ?
    Si les emprunts qui ont été fait étaient judicieux et non électoraliste ?
    Si la gestion de la machine France est faite intelligement avec une vision à long terme et non au rythme quinquenal des élections ?

    Je ne le crois pas, mais peut être suis-je un populiste qui s'ignore ?
    Le populiste est-il celui qui dit ce que le peuple veut entendre (tous les politiques ?)
    • [^] # Re: Quelle gestion

      Posté par  . Évalué à 1.

      Merci de ton commentaire. Je le trouve très censé et plein de bon sens.
    • [^] # Re: Quelle gestion

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Dans tout ce que tu dis, il y quelques problèmes... Pour la santé, l'éducation, la recherche... disons tout ce qui est budget public en général:

      * quels sont les objectifs?
      * comment peut-on faire des mesures de qualité, d'aboutissement?
      * quels sont les moyens donnés pour réaliser les objectifs, sont-ils adaptés?
      * quelles sont les contraintes du contexte, de l'environnement?

      Et quand on commence à creuser tout ça, non seulement ça n'est pas toujours simple, mais en plus tout le monde n'est pas d'accord sur les définitions.

      Donc, oui, c'est populiste de sortir de grandes idées comme tu le fais sans préciser -entre autres- les définitions que tu donnes pour les quatre points cités. Si tu ne rentres pas dans les détails ("l'enfer..."), tu restes dans le café du commerce.

      Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

      • [^] # Re: Quelle gestion

        Posté par  . Évalué à 1.

        quels sont les objectifs?

        Etre utile et efficace.

        Exemple à la Banque de France et une partie de ses missions:
        Chaque année, dans mon entreprise, on recoit une lettre de la Banque de France nous demandant de leur fournir les comptes annuels de la société. Je suppose qu'ils font ca pour toutes les sociétés ce qui représente quelques millions. C'est un sacré boulot de gérer tout ca.
        Oui mais, les comptes sont déjà envoyés au Greffe, c'est une obligation légale, contrairement à la Banque de France. A chaque fois, leur demande va à la poubelle.
        Au lieu de faire les choses en double, la BDF ne pourrait pas interroger informatiquement le greffe ? Efficacité nulle

        Autre exemple avec la BDF, elle gère la liste des mauvais payeurs (société et particulier). Hors si la société a le malheur de refuser une traite parcqu'il y a une erreur de saisie par exemple, elle est fichée automatiquement avec un incident de paiement. Utilité nulle

        Pas besoin de se cacher derrière des questions "Mais comment mesurer la qualité du service" pour supprimer ce genre d'absurdités. Et il y en a des tonnes...
        • [^] # Re: Quelle gestion

          Posté par  . Évalué à 2.

          Mettre BdF et informatique dans la même phrase me fait toujours rire, désolé.
          Le moins qu'on puisse dire c'est que la BdF, malgré ce qu'elle prétend, est à des années lumières des autres banques concernant la qualité de son SI.
      • [^] # Re: Quelle gestion

        Posté par  . Évalué à 2.

        De la même manière que ta réponse est technocratique, ce qui fait vachement avancer le débat !

        Tu remarqueras que je ne donne pas de réponse, je ne fais que poser des questions, auxquelles tu t'empresses de ne pas répondre sauf par d'autres questions plus généralistes.

        En demandant des détails, des définitions, des chiffres probablement, des explications, tout ce qu'il faut pour ne pas avoir de discussion. Car ensuite, avec des chiffres, on peut les contester, pas le bon %, le chiffre ne tiend pas compte de ceci, cela. les définitions ne sont pas les bonnes. Et dans les définitions des définitions ..... on arrive à ce que je dénonce, des commissions de commissions qui parlent pendant que du fric se perd en futilité.
        Est-il si difficile de donner un tableau analytique des dépenses ? C'est populiste de le demander ?

        Je confirme donc ma première affirmation, la réplique 'populisme' est l'équivalent au "parce que" des parents. Pas besoin de justifications, pas de besoin de reflexion, juste une négation.

        Merci pour le café du commerce, j'y suis très sensible.
        • [^] # Re: Quelle gestion

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          En demandant des détails, des définitions, des chiffres probablement, des explications, tout ce qu'il faut pour ne pas avoir de discussion. Car ensuite, avec des chiffres, on peut les contester, pas le bon %, le chiffre ne tiend pas compte de ceci, cela. les définitions ne sont pas les bonnes. Et dans les définitions des définitions ...

          Tout ce qu'il faut pour avoir des discussions autres que celles du café du commerce. Des choses toutes bêtes, qu'est-ce qu'un chômeur, les définitions ne sont pas les mêmes dans les différents pays européens, quel est le revenu minimum vital, quels sont les buts du système d'éducation... tout ça c'est très politique (politicien dans certains cas), et lorsque tu veux discuter de ces sujets il faut que toi et ton interlocuteur soyez d'accord sur les termes (ou au moins sachiez ce que l'autre met derrière).

          Est-il si difficile de donner un tableau analytique des dépenses?

          Non, ça c'est plutôt simple.

          Le problème c'est que la société ne se résume pas un tableau recettes/dépenses, et lancer des discussions en faisant semblant d'ignorer cela, c'est faire du polulisme: faire semblant que les choses sont simples, "qu'il n'y a qu'à", qu'il y a les bons d'un côté ('nous') et les méchants de l'autre ('eux').

          Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

          • [^] # Re: Quelle gestion

            Posté par  . Évalué à 2.

            Non tu te trompes, il y a deux choses différentes :
            l'aspect financier (le tableau) de la société et son aspect social (la discution sur le but recherché).
            et la société se résume à ces 2 choses disjointe et antagoniste. Ton approche de mes posts est réductrice et malhonête. Tu essaye de noyer le débat dans des querelles externes sur les mots et pas sur l'action.
            Par exemple si dans ces tableaux qui ne servent soit disant à rien, on s'aperçoit que le déficit de la sécu représente effectivement 4% de son budget de fonctionnement, la première chose a faire est tenter de gagner 2% sur les frais de fonctionnement.
            Ok, on peut dire alors que c'est populiste que cela 'fait semblant que les choses sont simples',
            mais on peut faire comme toi et dire,
            "non, c'est pas aussi simple en fait, il faut s'entendre d'abord sur ce qu'est la sécu, ou l'argent part, et si on supprime ces 2% cela va supprimer des emploie et faire des chomeurs etc.." et à la fin on n'a rien fait. Je prefère l'attitude 'populiste' d'analyse. Non ce n'est pas simple de gagner 2% de charge, ce n'est pas populiste c'est réaliste.
            Ce que l'on reproche TOUS c'est que rien n'est fait et que l'on coure dans le mur et c'est l'attitude que tu défends qui fait que rien ne se fait.
            Tu ne crois pas que c'est populiste de penser que moins rembourser (c'est facile, y a ka) va résoudre le problème ?
            Tu ne crois pas que c'est populiste de dire : on va créer des emplois payés par l'état pour résorber le chomage (ala softkoze)

            Tu a sous les yeux deux mesures, une de droite, une de gauche, qui n'ont RIEN résolu structurellement (le tableau recette/dépense/analse de la dépense) et qui ont juste caressé dans le sens du poil la partie analyse sociale. Et ca c'est pas du populisme, c'est encore plus dégeulasse c'est malhonnete tout simplement.
            Je veux comprendre que les elections approches et qu'il faut "pardonner" à son candidat tout ce qu'il n'a pas fait pour aller voter pour lui et pouvoir se regarder dans une glace, mais arrete de biaiser le débat avec des questions de technocrate qui n'ont JAMAIS fait avancer le débat ni proposé une solution mais qui arrivent à justifier que depuis 30 ans de technocratie tout avance à la vitesse d'un escargot par vent de travers.

            Si tu pense que c'est populiste d'avoir des analyses analytiques froides, alors toutes les entreprises sont populistes (equilibres des comptes), tous les ménages le sont (équilibre du budget), il n'y a que l'état et les administrations qui ne le sont pas car elles jouent sur les prelèvements sans avoir besoin de se justifier.

            Et cette attitude est pire que populiste... c'est j'menfoutiste
            • [^] # Re: Quelle gestion

              Posté par  . Évalué à 1.

              Euh ... Excuse moi, mais il me semble un peu bidon ton exemple. A vue de nez, on peut gagner beaucoup plus d'argent en baissant les remboursement (c'est quand même ce qui coûte le plus cher à la sécu) qu'en réduisant simplement les frais de fonctionnement de la sécu. Pourquoi tu crois que c'est cette solution qui a été choisie par le gvt actuel ? Et si ça a pas marché, c'est que baisser les frais de fonctionnement de la sécu, ça suffira pas non plus, les solutions sont donc à chercher dans des politiques différentes.

              Si mes hypothèses sont correctes, ça corrobore ce qui est mis au dessus. Faire croire que toutes les solutions se trouvent en regardant le tableau relève du populisme, même si àa reste un outil de base pour construire un budget. Tu crois qu'il fait comment le ministre des finances, d'ailleurs ? Le tableau comptable, il a ses limites, et toutes les solutions se trouvent pas simplement en le regargant. Notament les orientations politiques. Et il se trouve que les politiques, quand ils parlent avec les citoyens, ils préfèrent instister sur les grandes orientations plutot que de perdre les gens dans des détails de chiffres (d'ailleurs sinon on part dans des débats de batailles de chiffres techniques qui leurs sont reprochés).
              • [^] # Re: Quelle gestion

                Posté par  . Évalué à 2.

                >A vue de nez, on peut gagner ...

                nan c'est bidon comme raisonnement, à vue de nez, on voit rien, à vue de nez on sent.

                Quelle est la part des remboursements médicament/accident travail/maladie/consultations etc... dans le budget de la sécu ? tu le connais ? imagine que la part des visites médicales généralistes représentent 10%, le 1euros te fais gagner O,OO5 % ca c'est une économie populaire (populiste?) ! ! ! ! alors qu'on cherche 4 ou 5%

                >Pourquoi tu crois que c'est cette solution qui a été choisie par le gvt actuel ?

                Je ne sais pas , dis le moi, peut être parce que politiquement (electoralement parlant) il n'ont rien trouvé de mieux et qu'il est impossible de toucher au fonctionnement de la sécu sans avoir les récupérateurs dans les rues et de toute façon a chaque fois qu'ils y touchent c'est pour donner du fric à leurs copains (GIE sesame-vital)

                > Si mes hypothèses sont correctes, ça corrobore ce qui est mis au dessus....
                Et si elle ne le sont pas ?

                >Tu crois qu'il fait comment ?
                C'est la bonne question : arbitrage politique ?

                Tu vois la différence entre mes posts et le tien ?

                Tes "si", "a vue de nez" "tu crois que ?" "pourquoi ?"....Ca c'est un post qui fait avancer le debat et à le mérite de proposer une solution. C'est sur que c'est pas populiste, ca propose rien.
                • [^] # Re: Quelle gestion

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Bon, pour clarifier, je défend pas la réforme de la sécu.

                  Un autre argument, peut être un peu moins "à vus de nez", les frais de fonctionnements, c'est des couts fixes (salariés, etc.) Les remboursement, visites chez le médécins, c'est des couts variables, qui dépendent de la taille des prescriptions, du nombre de personnes, etc, qui de plus on tendance à exploser. C'est de là que vient le déficit de la sécu, à vue de nez ;).

                  Tu veux résorber le déficit en rognant sur des couts fixes, alors que c'est des dépenses variables qui explosent ?

                  Toi tu proposes des solutions, mais tu démontres rien du tout de leur efficacité non plus ...
                  • [^] # Re: Quelle gestion

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Je ne propose pas de solution, je pose des questions, et c'est parce que je pose des questions qu'on me traite de populiste. La sécu ce n'était qu'un exemple.
                    Les frais de fonctionnements comprennent des coût fixes et des coûts variables. par exemple, le nombre de personnes pour traiter un dossier peut être variable même si le salaire d'une personne est un coût fixe. Peut être qu'il y a un peu d'économie à faire (0,1%) en regardant comment le travail est fait. (sale populiste que je suis).

                    Je ne veux pas résorber le déficit en rognant sur les coût fixes, je veux savoir ou part l'argent avant de regarder ou rogner. Je n'ai donné qu'un exemple pour m'insurger contre mon premier contradicteur et son 'vade retro populistas'.

                    Le but de mon premier post était de dénoncer l'augmentation de la "populistification" (le fait de ne pas répondre en traitant de populiste).

                    >Avant de se lancer à corps perdu dans le 'sale populiste'[......]il
                    >faudrait avoir des chiffres faciles à lire :
                    >(...)
                    >Est-ce populiste de ce demander :
                    >Si la secu est bien gérée ?
                    >Si les emprunts qui ont été fait étaient judicieux et non électoraliste ?
                    >Si la gestion de la machine France est faite intelligement avec une
                    >vision à long terme et non au rythme quinquenal des élections ?
                    (ps: la réponse était oui, c'est populiste)

                    Voila mon questionnement qui a été (c'était prévisible) traité de populiste.

                    Je ne propose pas de solutions, je pose une questionnement (maïeutique). J'essaie de réfléchir et faire réfléchir mes contradicteurs et ca ne leur plait pas, ils prefèrent défendre bec et ongle l'idée de leur ségolen_nicolas_josé_tont-tien-ici qui est forcement bien puisqu'il le dit. Est-ce qu'une économie de 0,005% est un levier efficace ?
                    Je ne dis pas qu'il faut virer 50% des fonctionnaires de la cpam. Je dis SI (le si est important) il y a 30% d'arret maladie DE PLUS que dans d'autres secteur à la CPAM, il faut RESOUDRE le problème. (sale populiste !, tu dis que les fonctionnaires glandent et tire au flanc). Tu comprends mon point de vue ?

                    Je m'en moque du déficit de la sécu dans ce thread et dans ces posts, je m'insurge contre l'arrivé du 'sale populiste' avec l'arrivé des élections pour éviter de réfléchir et pouvoir voter 'BIEN'

                    Thomas, je crois que nous sommes d'accord sur le fond pour pas mal de chose et qu'on adore pinailler, on va ouvrir ensemble trollfr.org.
    • [^] # Re: Quelle gestion

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Bonnes questions, difficile de répondre: tant que la sécu aura le monopole de l'assurance maladie, il sera impossible de faire des comparaisons. Malheureusement, remettre en cause ce monopole est tabou en France, je me demande bien pourquoi.
      J'ai lu je ne sais plus où qu'en Suisse, par exemple, les salariés peuvent choisir leur assurance maladie, au même titre que l'assurance auto ou logement. S'agissant de la mutualisation d'un risque lié à la santé, je ne trouve pas ça illogique.
      • [^] # Re: Quelle gestion

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Comment font les personnes ayant des problèmes de santé déclarés avant qu'ils ne commencent à cotiser (une pesonne atteinte du SIDA ou simplement un diabétique par exemple)?

        Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

        • [^] # Re: Quelle gestion

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Voilà: http://www.aids.ch/f/hivpositiv/recht/kosten.php


          Toute personne domiciliée en Suisse est soumise à l’obligation de s’assurer contre la maladie conformément à la Loi sur l’assurance-maladie (LAMal), qui garantit les soins médicaux de base. Dans cette assurance de base, les assureurs-maladie sont tenus d’admettre sans restriction tous les candidats indépendamment de leur âge et de leur état de santé.

          Des règles très différentes s’appliquent aux assurances complémentaires. Celles-ci sont assujetties à la Loi fédérale sur le contrat d’assurance (LCA), qui relève du droit privé. Lors de l’admission dans des assurances complémentaires, les assureurs peuvent procéder à une inspection des risques. Sans aucun égard à l’évolution passée de leur infection, les personnes séropositives sont considérées par l’ensemble des assureurs comme un risque trop grand et ne sont, en conséquence, pas admises.


          Il semble cependant que les choses ne se passent pas toujours très bien: http://www.survivreausida.net/a7044

          Deborah Glejser, chargée d’information au Groupe sida Genève, explique pourquoi et comment des séropositifs genevois se sont vus refuser leur trithérapie (1).

          En Suisse, l’assurance maladie est privée mais obligatoire.

          Quand on est précaire ou pauvre en Suisse, il est difficile de payer ses cotisations.

          Depuis le 1er janvier 2006, si on ne paie pas ses « primes » d’assurance maladie (les cotisations), un assureur peut suspendre la prise en charge des frais lorsqu’une procédure de poursuite pour non-paiement.

          Rapidement, le canton de Genève a organisé la délivrance des médicaments, et le Groupe sida Genève a ouvert une discussion avec les autorités fédérales pour trouver une solution.
          • [^] # Re: Quelle gestion

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            C'est ce que je craignais.

            Les assurances maladies privés ont pour objectif de faire des bénéfices - et ça n'est pas compatible avec les "gens à risques". Pour eux seuls sont intéressants les personnes riches et en bonne santé. Riche et malade ça peut encore passer. Mais "normal" voir carrément pauvre, et en plus potentiellement malade, non.

            La sécurité sociale a pour objectif que la population soit en bonne santé (et a coût optimal si possible), toute la population - normalement sans discrimination.

            Je préfère le système de sécurité sociale que l'on a - même s'il est perfectible - et je crois qu'en france c'est très majoritaire.

            Python 3 - Apprendre à programmer dans l'écosystème Python → https://www.dunod.com/EAN/9782100809141

      • [^] # Re: Quelle gestion

        Posté par  . Évalué à 1.

        l
        ... la sécu aura le monopole de l'assurance maladie...

        Bonne nouvelle : elle ne l'a plus. Rien ne t'empeche d'aller voir ailleurs, même si peu de gens le savent :
        http://www.finmonopolesecu.conscience-politique.org/commentq(...)
  • # Un nom m'est immédiatement venu à l'esprit

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -4.

    Pierre Poujade

    Mes livres CC By-SA : https://ploum.net/livres.html

  • # 1000 ¤ ?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

    C'est absurde comme raisonnement car à ce tarif là, tu ne payes pas d'impot.

    En gros, tu ne peux pas à la fois prendre un nombre "rond" pour montrer la pertinence de calcul et regarder le résultat en tant que valeur absolue.

    Imagine que tu ramenes ta vie à une minute (c'est pour arrondir les calculs), tu auras passé 20 secondes à dormir ! C'est rien !

    Allez, vas te coucher, ça ira mieux après.

    Axel
    • [^] # Re: 1000 ¤ ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Je vois que tu as du mal à comprendre, fais les remplacements suivants :

      Sur la somme que consacre ma société à mon salaire :
      Charges patronales : 29,9 %
      On obtient le salaire brut : 70,1 %

      Charges salariales : 14,9 %
      On obtient le net à payer : 55,1 %

      Impôts sur le revenus : 6,5 %
      Ce chiffre est pour mon cas, il varie évidemment selon les situations.

      Il me reste pour l'instant 48,7 % de la somme que consacre ma société à mon salaire.

      etc...
      • [^] # Re: 1000 ¤ ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

        C'est déjà plus honette... car tu gagnes plus que 1000 ¤ par mois, c'est ça qui est malhonnete...

        Axel
        • [^] # Re: 1000 ¤ ?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Gni ?
          Une personne pour être honnête doit vivre du RMI ?
          • [^] # Re: 1000 ¤ ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Je me suis mal exprimé, ce qui est malhonnete c'est de comparer des pourcentages et des valeurs fixes.

            Plus tu gagnes d'argent et plus le pourcentage d'impot que tu payes est élevé, mais plus tu gagnes d'argent et plus l'argent qu'il te reste "après" est élevé aussi...

            C'est comme ceux qui pensent que c'est une catastrophe de "changer de tranche"...

            Si tu traces un graphe avec le montant exact des impots en fonction du salaire, tu t'apercevras que ce sont des segments de droite qui se touchent. Si tu es "juste avant un changement de tranche" ou juste après, tu paieras pratiquement le même montant d'impot, même si le pourcentage est différent.

            Axel
            • [^] # Re: 1000 ¤ ?

              Posté par  . Évalué à 1.

              Je n'ai jamais dit que ma société ne consacrait que 1000 euros/mois à mon salaire ni qu'il ne me restait que 447 euros/mois pour vivre. J'ai juste ramené les valeurs sur une base 1.000 pour que tout le monde puisse faire plus facilement la proportionnalité des prélèvements.

              Ce qu'il faut retenir, c'est la proportionnalité, pas les montants. Evidemment ces taux ne s'appliquent qu'à mon cas (et je l'ai bien précisé), quoique sur les prélèvements du travail, ils sont à peu près les mêmes pour tous les gens du privé.

              Et pour finir, c'est sur qu'il vaut mieux gagner 1 millions d'euros et payer 400.000 euros d'impots que 30.000 euros et 3.OOO euros d'impots.
              On remarque bien qu'un "riche" contribue bien plus à l'effort de financement de l'état en valeur ET en proportion.
              Vive les riches, ils payent des impôts pour moi ^^
              • [^] # Re: 1000 ¤ ?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Voila il me reste donc 447 euros, que je pourrais dépenser pour me payer :

                si, tu l'as dit ! :-)

                Axel
                • [^] # Re: 1000 ¤ ?

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  Bah non, et tu le quotes en plus.
                  j'ai dit que sur les 1.000 euros consacrés, il me restait 447 euros.
                  je n'ai jamait dit qu'il me restait 447 euros/mois.
                  Tu comprends enfin ou c'est trop subtile ?
  • # quelqu'un a essayé ce truc?

    Posté par  . Évalué à 4.

    Puisqu'on parle beaucoup de budget, dette etc sur ce post, quelqu'un a essayé de se mettre aux manettes?

    http://www.cyber-budget.fr/

    Est ce facile d'être dans le positif sans tout casser trop fort?

    Au fait, il semblerait que la dette publique diminue cette année .. A quel prix, ça c'est une autre histoire

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-782824@51-(...)

    Chaudement vôtre
    • [^] # Re: quelqu'un a essayé ce truc?

      Posté par  . Évalué à 4.


      Le développement de Cyber-Budget (réalisé par la société ParaSchool) a coûté 100 000 euros.


      Quand on demande à mieux gérer le budget de la France, il faudrait commencer par s'appliquer le principe à soi-même en premier
      http://www.01net.com/editorial/318930/jeu/amusez-vous-a-gere(...)
    • [^] # Re: quelqu'un a essayé ce truc?

      Posté par  . Évalué à 2.

      J'ai essayé. Je m'attendais à bien pire (genre les sites en flash sur le téléchargement). C'est très loin d'être une simulation parfaite permettant d'agir sur différents paramètres et de voir leurs effets, mais y a quelques choix intéressants. J'ai apparemment réussi à tenir le bon cap vu qu'on m'a dit que j'étais resté dans les clous (alors que la dette filait vers les 70% du PIB à la fin de la mission) et que donc je serais parmi ceux qui seront peut être sélectionnés pour une visite à Bercy. J'en frétille d'impatience, ouhla...
    • [^] # Re: quelqu'un a essayé ce truc?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Et vous aviez eu vent de http://www.mission-defense.defense.gouv.fr/ ?

      (le jeu flash de l'armée, nov 2005)
  • # troooooooooooooooooooooool

    Posté par  . Évalué à -1.

    Hé oui bizarrement entretenir un pays développé de 60 millions de personnes, ça coûte des sous.

    Maintenant tu peux toujours aller vivre sur une île déserte ou dans une grotte au fin fond des montagnes.
    • [^] # Re: troooooooooooooooooooooool

      Posté par  . Évalué à 3.

      Oui tout le monde est d'accord que cela coute des sous, la question est de savoir est-ce que cela coute 60 millions de fois plus de sous que d'entretenir une personne ?
      Si oui combien de fois ou combien de fois moins.

      et allez ou ? la-bas (.org) ?
      • [^] # Re: troooooooooooooooooooooool

        Posté par  . Évalué à 2.

        Ce n'est pas seulement "entretenir", c'est aussi répartir la richesse, ce que ne fait pas naturellement le marché.
        • [^] # Re: troooooooooooooooooooooool

          Posté par  . Évalué à 1.

          D'accord alors il faut regarder combien coute la répartition de la richesse.
          Ne trouves tu pas débile que par idéologie on a fait l'ISF alors que son recouvrement coutait plus chère que ce qu'il rapportait ? En clair on perd de l'argent juste pour "faire style" (donner aux electeurs pauvres l'impression qu'on est de leur coté - donner aux électeurs riches l'envie d'aller ailleurs - en ce moment c'est maroc.) ?

          Et cette notion de répartiton de la richesse ca fait vachement communiste quand même, on peut lui préférer des termes plus neutres comme équilibre des ressources. Ce qui est exactement la même chose, mais pas avec le même esprit.
          • [^] # Re: troooooooooooooooooooooool

            Posté par  . Évalué à 2.

            Non, sémantiquement pour moi "équilibre des ressources" c'est "tout le monde à les mêmes ressources" ce qui est beaucoup plus radical que "répartition de la richesse" dans l'esprit ;)
    • [^] # Re: troooooooooooooooooooooool

      Posté par  . Évalué à 4.

      Alors je reprends : je ne veux pas d'un contrat de travail panaméen, je ne veux pas supprimer les services publics, je ne veux pas vivre sur une ile déserte ni dans une grotte. Par contre je suis pour payer des impôts.

      Et même un peu plus, si c'était mieux gérer, car la France prélève beaucoup et le résultat n'est pas extraordinaire (cf les conflits sociaux, les dysfonctionnements de nos institutions, notre déficit et nos dettes).
      • [^] # Re: troooooooooooooooooooooool

        Posté par  . Évalué à 2.

        Et bien solution: arrêtez de voter pour l'UMP qui promet de réduire impôts et dettes et qui se plante magistralement en n'oubliant de pondre des abérrations style DADVSI au passage.

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