Raphaël SurcouF a écrit 2609 commentaires

  • [^] # Re: Étrange

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les virus sous Linux. Évalué à 1.

    Tu devrais lire ce qu'il a écrit dans les différents articles de ce Hors-Série.
    Il explique précisément que ce n'est pas parce que ClamAV a longtemps été cantonné (et écrit) pour l'utilisation des passerelles de messagerie qu'il ne peut pas s'adresser à des postes de travail sous Linux tout comme sous MacOS X et Windows.
    Je ne connais pas le contenu des bases de « virus » (on devrait dire « code malveillant ») connus pour savoir s'ils sont davantage spécifiques à Windows mais je ne vois aucune raison (et il l'explique très bien dans les deux premiers articles) technique qui empêche non seulement d'avoir des virus (et autres) sous Linux mais d'en avoir une empreinte[1] à même de permettre leur identification par un AV quelconque, notamment ClamAV.

    [1]: sous réserve que le « virus » ne soit pas polymorphe, auquel il faudra sans doute autant d'empreintes que de mutations connues.
  • [^] # Re: Parc linux non homogéne

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les virus sous Linux. Évalué à 4.

    Tu préfères que l'utilisateur se connecte tout le temps en root ou dispose d'un terminal root en permanence ? L'utilisation de sudo est imposée à l'installation d'Ubuntu, mais, comme pour le reste d'ailleurs, t'es libre de changer : on n'est pas sous Windows non plus. Sous le capot, c'est le même moteur qu'ailleurs.
    Et puis si ça ne te convient pas, comme d'autres n'aiment pas YaST ou les outils de Mandriva, etc., etc., tu es libre de prendre une autre distribution.
  • [^] # Re: Responsabilite ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les virus sous Linux. Évalué à 2.

    Les sysadmins ont intérêt à protéger leurs postes de travail dont ils ont la charge parce que c'est de leur responsabilité.
  • [^] # Re: Idée reçue à combattre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les virus sous Linux. Évalué à 1.

    À travers les serveurs web, on attaque souvent les sites web eux-mêmes et on compte de nombreux sites défacés (dans le meilleur des cas) alors qu'ils tournent sous LAMP.
    Que ce soit un serveur avec des logiciels libres, c'est bien mais ça ne veut pas dire que l'administrateur en herbe n'aura pas créer par ignorance ou inconscience des failles avec son application.
    Quant aux serveurs de bases de données, les serveurs Oracle sont largement moins en avant que les serveurs MS-SQL. Il faudrait sans doute comparer avec MySQL pour le même type d'applications cibles.
    Maintenant, si la question revient, c'est davantage pour cause de pénétration de Linux dans le marché des desktop que pour dans les serveurs.
  • [^] # Re: ca fait peur...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sortie de Gconf-Cleaner 0.0.3. Évalué à 1.

    Et grep, sed et awk sur des fichiers XML (ou les fichiers de configuration d'Apache dans une moindre mesure), c'est bien ?
    Rien n'empêche d'utiliser :
    $ postconf | grep myorigin

    plutôt que :
    $ grep myorigin /etc/postfix/main.cf

    La différence est que si la directive n'est pas définie, la seconde n'obtiendra aucune information et tu devras aller lire la documentation (ou le manuel) pour connaître les arguments par défaut.

    Exemple :

    $ grep myorigin /etc/postfix/main.cf
    #myorigin = /etc/mailname
    $ more /etc/mailname
    /etc/mailname: Aucun fichier ou répertoire de ce type

    $ postconf |grep ^myorigin
    myorigin = $myhostname
    $ postconf |grep ^myhostname
    myhostname = ubuntu

    Ce n'est qu'un exemple pour démontrer que si les outils de base d'un système Unix permettent de travailler sur des fichiers textes, ils ne sont pas non plus la panacée.
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 2.

    Je ne vois pas ce que la candidature de DSK au FMI pourra bien changer à la vie politique française. C'est bien là un coup médiatique pour porter atteinte à l'opposition.
    Je ne sais pas combien de temps dure un mandat (parce que les durées des précédents dirigeants ne sont pas constantes) de président du FMI mais sans doute DSK espère-t-il passer la traversée du désert à l'ombre et revenir juste à temps pour les présidentielles de 2012, en "sauveur" et candidat d'un PS décrêpi.
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 2.

    Moi, au moins, je ne censure pas le point de vue de mon interlocuteur. Et j'insiste tant que les critères de sélection ne seront pas posés : MandrivaSoft n'est pas (plus) spécialement française. A l'origine, c'était sans doute une entreprise bien française mais depuis...
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    Et t'encarter au Nouveau Centre alors ?
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    D'ailleurs, c'était une directive européenne à la base : comme quoi, le gouvernement applique bien que les directives qui l'intéresse et si elles sont impopulaires, "c'est la faute à Bruxelles".
  • [^] # Re: c' est l' été

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les virus sous Linux. Évalué à 4.

    Avec ou sans OpenSSH ? ;-)
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à -2.

    J'ignorais que MandrivaSoft décidait de l'avenir de Linux ainsi que de l'ensemble des logiciels libres qu'elle fournit avec sa distribution...
    Nous aurais-tu menti sur l'état des finances de MandrivaSoft ?
    Que ça te plaise ou non, MandrivaSoft est au moins autant « française » que Microsoft France et, ce, sur plusieurs points de vue.
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 4.

    Tu veux dire « gdebi »[1], l'interface permettant d'installer un paquet debian en double-cliquant dessus. À noter qu'il est présent dans Debian depuis etch.
    D'après le fichier AUTHORS, on ne saurait l'attribuer à Ubuntu plus qu'à Debian :
    Michael Vogt <michael.vogt@ubuntu.com>
    Sebastian Heinlein <sebastian.heinlein@web.de>
    Gustavo Franco <stratus@debian.org>

    [1]: http://doc.ubuntu-fr.org/gdebi
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 2.

    Tu marches sur la tête, dévie mes propos, et tire des conclusions hatives. Tu t'en tamponnes de la localisation des centres de décision (lieux où sont prises les décisions, généralement là où la direction est installée) et tu nous donnes comme raison de ce choix que les patrons essayent d'optimiser le rendement de leur boite ? Mais merde, ça n'a aucun lien ! La question, c'est veux-tu oui ou non qu'il reste en France des chefs d'entreprise ? Si tu n'es pas capable de répondre à cette question, je laisse tomber.

    J'ai dit que j'en avais rien à secouer des patrons des grands comptes. Qu'ils aillent où ils veulent s'ils tiennent vraiment à quitter le pays. Je ne vois pas pourquoi on devrait céder à un tel chantage pour les garder, surtout pas quand on voit ce que certains font des entreprises qu'on leur mets entre les mains (merci messieurs Forgeard et Lagardère pour EADS/Airbus). D'ailleurs, en ce moment, à la tête de certains entreprises (Bouygues et LVMH), on ne peut pas dire que les patrons soient là par leurs mérites plutôt que parce qu'ils sont nés à la bonne étoile.
    Je préfère encore que les fils à papa dégagent en Hollande ou aux USA et privilégier les artisans, et autres chefs d'entreprises de TPE et PME.

    Où est-dit que j'étais libéral ? Tout le reste est évidemment hors-sujet (sans compter tes propres contradictions, le procés contre les opérateurs téléphoniques ayant été mené par une association de consommateurs et un quatrième opérateur arrive : Free).

    Où est la contradiction ? Les consommateurs ont eu le choix de se porter en association et de porter plainte ? Wahouuu, quelle révolution !
    Mais en attendant Free, on n'a toujours pas le choix et je ne pense pas que Free couvrira 98% du territoire français. Quand on parle de concurrence, il faut comparer les offres actuelles.
    Pour le côté libéral, je répondais en même temps au fait qu'un autre interlocuteur a fait l'amalgame en croyant que ton appartenance à l'UMP faisait évidemment de toi un parfait libéral. Tes positions protectionnistes sont évidement totalement en opposition idéologique avec le libéralisme.

    Très bon exemple gNewSense : nombre d'utilisateurs ? Bref, fork raté, inexistant, qui confirme ce que je dis : un fork d'Ubuntu (qui reprend sa communauté comme l'a fait Joomla) est irréalisable.

    Ah ? Donc un fork n'est réussi que s'il récupère l'ensemble de la communauté du logiciel d'origine ? Drôle de conception de la diversité : moi qui pensais que le fork était là parce que certains n'étaient pas entièrement satisfait par le produit final et désiraient créer un produit plus proches de leurs besoins/aspirations. On ne parle vraiment pas la même langue. Je pensais pourtant à te lire que Nasgaïa avait su répondre à tes besoins : n'est-ce pas là l'un des buts premiers ? À moins que tu ne voulais créer une nouvelle distribution, faire du « buzz » autour, afin de créer une dépendance avec et monnayer ensuite...

    Et arrête de dire que MandrivaSoft ne fait que critiquer ses concurrents, ça fait depuis combien de temps qu'ils ne l'ont pas fait ?

    Depuis le marché public de l'AN, au début de l'été, à moins que le PDG de MandrivaSoft ne compte pas comme un membre de cette entreprise ?
    Les arguments tenus sur son blog ressemblent tellement à ceux d'un article du Point qu'il doit certainement s'agir d'une drôle de coïncidence...
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    Je parlais de Microsoft France qui, bien qu'il s'agisse d'une filiale française de l'entreprise américaine du même nom, a bien son siège en France :
    Microsoft France
    18 avenue du Québec

    91957 Courtaboeuf Cedex

    Créée en 1983, Microsoft France emploie 900 personnes. Depuis le 31 janvier 2005, la Présidence est assurée par Éric Boustouller.

    Source : http://www.afjv.com/editeurs/microsoft_france.htm
    PS : Si pBpG pouvait confirmer/infirmer...
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    Canonical ne cherche pas à générer de bénéfices à court terme, c'est la seule différence. Et combien même la distribution binaire deviendrait-elle payante, pourquoi ne t'endends-je pas dénoncer le modèle économique de RedHat ? Ah oui, c'est parce qu'ils contribuent au libre, eux ! Mais où est la concurrence déloyale ? Quand est-ce que MandrivaSoft va enfin comprendre que les particuliers ne payeront jamais directement un logiciel à moins d'être semi-professionnel ? Les offres OEM avec Carrefour et HP ? On les trouve encore, de nos jours ? Ça n'a pas marché : c'était sans doute la faute à Ubuntu, tiens.
    Qui fait le buzz ? Les utilisateurs ou les détracteurs ? Les premiers se contentent d'utiliser et s'ils en sont contents, sont encouragés à en parler autour d'eux.
    Doit-on penser que les utilisateurs de Mandriva n'en étaient pas contents ? Non, mais comme ils appartenaient à un club, ils étaient visiblement moins motivés à parrainer des nouveaux venus.
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 7.

    le nationalisme économique n'est pas forcément positif lorsque ca n'incite pas une société à innover (en témoigne la crise viticole, le flop de la Velsatis, ...).
    Ca ne veut rien dire : l'enjeu est de conserver des centres de décision en France. Si cela ne veut rien dire pour toi, c'est tout de même grave.

    On s'en tamponne de conserver les sièges sociaux. Les chefs de ces entreprises font tout pour échapper leurs capitaux au fisc, font tout pour délocaliser les unités de production à l'étranger dans la mesure du possible, bref font tout leur possible dans leur intérêt et uniquement leur intérêt à eux. Où serait l'intérêt de l'État (je parle de l'État, pas de ses faibles et corruptibles représentants) ? Souvent, on nous sers les nombreuses taxes professionnelles qu'ils peuvent payer à l'État (collectivités locales comprises) mais quand ils délocalisent un centre de production, combien est-ce que vont coûter à l'État, ces nombreux nouveaux chômeurs ? On se marche vraiment sur la tête dans ce pays...

    Quelle curieuse attitude de la part d'un umpiste de craindre la concurrence capitaliste ?
    Serait-ce que la concurrence serait faussée par un système économique déviant qui autorise à établir sa société aux île Caiman et qui garantissant ainsi la libre circulation des capitaux ?

    J'essayais d'éviter depuis le début d'éviter le troll politique mais tu sembles vouloir à tout prix revenir dessus. Je tombe dedans en sachant dès le départ que c'est une erreur. Etant umpiste (je ne m'en cache pas), je considère que c'est de la responsabilité du consommateur d'agir et non des gouvernements de légiférer. C'est toi qui a un pouvoir de ne pas choisir de consommer les produits d'une entreprise qui a une politique (utlisation de paradis fiscaux par exemple, ou encore politique sociale inconvenante) qui te dérange. C'est pour ça que la loi qui interdit le boycott en France est complètement débile. C'est pour ça aussi qu'on peut apprécier les réactions de consommateurs américains qui font plier Apple lorsqu'une association dénonce sa politique écologique.

    Parce qu'en plus d'être protectionnisme, tu penses réellement être libéral ? Sans l'État, ces entreprises ne seraient rien ! Au contraire, ces patrons ne veulent surtout pas que l'État les laissent tomber, surtout pas quand le Président leur sert de VRP quand il rend visite à ses homologues. Surtout pas quand les marchés publics alimentent jusqu'à 60% du CA de certains entreprises françaises si cotées. Que seraient EADS ou Vinci sans les marchés publics ? Que serait JCDecaux sans Paris et Lyon ? Je ne trouve pas que ce soit spécialement équitable ni juste par ailleurs. Mais force est de constater que ces patrons n'ont aucun intérêt à ce que ça change. Et devine quel est leur nouvel ami...
    Comment veux-tu que le consommateur puisse avoir le choix ? Comment ? Par la sacre-sainte libre concurrence non-faussée ? Pour la téléphonie (pour ne prendre qu'un exemple), j'ai donc le choix entre :
    - Orange ;
    - SFR ;
    - Bouyges.
    Tous trois ont été lourdement condamnés pour entente illicite et anti-concurrentiel sur les tarifs et leurs forfaits. Où est le choix ? Ne pas utiliser de téléphone portable ? Quel non-choix, oui.
    Autre exemple, le choix entre les produits de marque (mais plus chers) et ceux du supermarchés (note qu'on peut aussi aller voir l'alimentation du quartier mais, surprise, c'est plus cher aussi) ? Comment savoir si le beurre <fonction actuelle de Nicolas Sarkozy> est produit dans des conditions convenables ? D'ailleurs, retourne donc les produits vendus, tous ou presque est fabriqué en Chine (la faute à qui ? Aux grands patrons qui n'en ont rien à secouer de la préférence nationale sauf quand ça les arrange)... Acheter du Français ? Riche idée mais il faudrait précisément être un peu plus riche ! Ah oui, j'aurais dû travailler plus pour gagner plus (et vivre moins), suis-je bête...

    Tu crains donc une situation de monopole, mais oserais-je te rappeler qu'il s'agit de LL et sauf à considérer que le monopole pourrait être établi de façon artificielle (brevets), il n'y a aucune crainte à avoir , le jour où Ubuntu sera un pb, d'autres viendront la remplacer ou la forker.
    Totalement utopique à partir du moment où tu comprends qu'une distribution n'est pas qu'un empilement de logiciels, mais aussi une communauté, des outils (genre le non-distribuable launchpad), des employés à payer, etc...
    Un fork d'Ubuntu est irréalisable en l'état, et c'était un des objectifs de Canonical.

    Donc la FSF nous aurait menti : gNewSense n'est pas une distribution dérivée d'Ubuntu ? En quoi faire un fork d'Ubuntu serait-il plus difficile que le travail effectué par CentOS par rapport à RedHat ou Mandrake dans le temps ? Finalement, à t'entendre, il n'y aurait QUE les entreprises pour pouvoir reprendre et créer des distributions, Debian étant l'exception à la règle ? En fait, l'exception ressemble plutôt à Ubuntu. Dès qu'il s'agit d'Ubuntu, c'est forcément « mauvais »...
    Vraiment : il serait temps que MandrivaSoft se réveille et avance au lieu de critiquer ses concurrents parce que sinon il sera trop tard (si ce n'est pas déjà le cas...).
    Preuve que la « communauté » n'appartient pas à un produit ou un autre, nombreux utilisateurs de Mandriva ont quitté son giron pour rejoindre « l'ennemi » : Ubuntu. Remettre son modèle économique en cause paraîtrait plus approprié, sauf pour MandrivaSoft.
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    Quelle curieuse attitude de la part d'un umpiste de craindre la concurrence capitaliste ?
    Serait-ce que la concurrence serait faussée par un système économique déviant qui autorise à établir sa société aux île Caiman et qui garantissant ainsi la libre circulation des capitaux ?

    Tous les partisans de l'UMP ne sont pas non plus de convaincus libéraux. Il y a aussi des catholiques purs et durs, des (néo-)conservateurs, des protectionnistes quand ils ne sont pas simplement racistes (ils doivent bien cela aux nombreux électeurs frontistes séduits et décomplexés par Sarko).
    L'UMP est loin d'avoir le monopole des libéraux. En fait, les libéraux sont au centre des deux partis. Pas dans l'UDF, le MD ou le NC, non, dans un centre plutôt parallèle voire radical. Les partis (ou groupuscules, c'est selon) radicaux de gauche comme de droite sont assez libéraux. Le libéralisme n'est donc pas forcément l'ennemi du socialiste mais dans notre monde politique franco-français, les socialistes sont très proches de l'extrême-gauche, ce qui lui laisse peu de « mobilité » pour sa mutation là où les autres partis européens sont déjà passés au social-libéralisme.
    Il est assez paradoxal et amusant de voir certains proclamer que le modèle libéral est inéluctable et, à la moindre entreprise appartenant à ce fameux club qu'est le CAC40 ayant un problème avec une entreprise étrangère, qu'il faut faire preuve de protectionisme. Même les USA font preuve de protectionnisme et de préférence nationale quand il s'agit d'aider leurs entreprises, c'est pour dire si le modèle libéral est au moins aussi utopique que le communisme.
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    De quel centre de décision parles-tu donc ?
    Des actionnaires ou des PDG ?
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    Tu as caricaturé quand tu es passé de ma phrase "Le succès d'une distribution ne peut que être bénéfique au monde du libre si elle ne conduit pas les autres au bord du précipice" pour arriver à "Donc, on ne peut plus créer de nouvelles distributions si elles font de l'ombre (toutes proportions bien gardées) aux vieilles distributions ayant plus de 5 ans d'existence ?".

    Je n'appellerais pas cela de la caricature (ou alors, nous n'en avons pas la même définition) mais une remarque satirique.

    Sur les raisons de ce que tu appelles la "débâcle" de Mandriva :
    - la concurrence avec Ubuntu est clairement faussée (là-dessus au moins est-on d'accord ?)

    Non. Canonical ne vend pas Ubuntu. Canonical sponsorise Ubuntu comme RedHat sponsorise Fedora, comme Novell sponsorise OpenSuSE et, dans une moindre mesure, comme HP et d'autres sponsorisent Debian. Canonical se contente de fournir un support à qui veut bien se payer le service (et en soit, c'est moins restrictif que l'approche de RedHat). C'est une approche complètement différente du modèle économique auquel MandrivaSoft semble encore attachée. Ils semblent encore penser que le Grand Public achètera un système d'exploitation seul...

    - ils ont voulu se baser sur des créneaux qui ne se sont pas révélés rémunérateurs (desktop) à la différence de Red Hat (serveurs)

    Alors pourquoi est-ce qu'ils se sont intéressés, relativement récemment et en offre dispersée, au marché des serveurs ? Ils auraient très bien pu faire une offre orientée serveur sans jamais renier leurs origines : c'est une question de volonté.
    Ubuntu est orientée « desktop » mais propose en sus une version « server » (voire LAMP). Se cantonner à une niche non-rémunératrice et persister dans ce choix pendant plus de 7 ans relève de l'erreur tragique et personne d'autres qu'eux n'en est responsable. C'est précisément ces erreurs de gestions qui sont pointées du doigt. Une distribution entièrement sponsorisée comme Debian n'a pas besoin de dégager des bénéfices. Une entreprise comme MandrivaSoft, si. C'est même vital.

    - ils ont voulu rester indépendants (ou n'ont pas eu le choix) à la différence de SUSE

    L'indépendance, c'est ce qu'il reste aux entreprises qui n'ont pas pu se faire racheter à bon prix. Si une seule grosse société avait proposé un bon prix pour les parts de la société, je pense que les dirigeants actuels de MandrivaSoft l'auraient certainement vendu, ne t'en déplaise.
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    Tu éludes néanmoins la question à propos de MandrivaSoft...
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    Quant à Mandriva, l'entreprise est française, même si la distribution est effectivement franco-brésilienne et ce que tu appelles franchouillardise est pour moi légitime : oui, je soutiens les boites françaises en général, quel est le problème ?

    Donc, tu soutiens également Microsoft France et Total ?
    Qu'est-ce qui définit une entreprise « française » ?
    - son siège social en France ?
    - ses employés français ?
    - son capital français ?
    - les trois, mon capitaine ?

    MandrivaSoft a son siège à Paris, France.
    MandrivaSoft emploie non seulement des français mais également des étrangers du fait des rachats successifs de Lycoris et Conectiva.
    MandrivaSoft est composée de capitaux en partie étrangers, notamment de fonds de pensions américains.
    MandrivaSoft est-elle donc plus « française » que Microsoft France ? Non.
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    Tout simplement parce qu'on en est certainement pas encore là.
    Dois-je encore rappeler qu'il ne s'agit que d'un blog[1] ?
    Si l'outil touche au fichier de configuration de Xorg.conf sans empêcher sa modification par un outil tiers, je ne vois pas ce que pourrait apporter une discussion avec les membres de la Fondation Linux pour créer un « standard ».
    Tant qu'ils contribuent au projet Gnome, je ne vois pas pourquoi ils devraient demander la « permission » de la Fondation sous prétexte que maintenant, elle existe.
    Par ailleurs, je ne suis pas certain que Jacob Peddicord[2] soit un développeur officiel de la distribution Ubuntu, simplement un contributeur actif qui aurait le mauvais goût de faire table rase du passé.

    [1]: http://fosswire.com/about/
    [2]: https://wiki.ubuntu.com/JacobPeddicord
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 2.

    La grande question de l'informatique libre :
    - doit-on reprendre des outils existants déjà, quitte à devoir les modifier pour convenir à nos besoins ?
    - doit-on ré-écrire le même outil de zéro, quitte à ré-inventer la roue ?
    Chaque approche à ses avantages et inconvénients.
    Je veux bien que tu critiques cette approche de la part d'UN développeur d'Ubuntu mais j'attends que tu en fasses également pour les autres distributions qui ont développé des outils répondant pratiquement au même besoin (configurer Xorg graphiquement) alors que Mandrake avait « révolutionné l'informatique ».
    Je rappelle quand même que les outils de Mandriva font énormément appel au langage Perl alors que les outils de RedHat et d'Ubuntu font appel au Python. Loin de là l'idée de lancer une polémique sur les langages de programmation[1], ça devrait déjà assez bien expliquer pourquoi les outils de Mandriva n'ont pas été repris.

    Sarko a dit : « il vaut mieux un excès de caricatures que pas de caricatures du tout ». Par contre, j'aimerais bien que tu me démontres en quoi je caricature tes propos.
    Tu reconnais avoir exagéré, tu reconnais même que les réponses que j'ai posé aux soit-disant origines des problèmes des unes et des autres ont déjà été évoqué. Résumer la différence aux moyens financiers de Mark ShuttleWorth par rapport à la société MandrivaSoft (qui ne traverse pas sa première crise financière) reviendrait à dire que les distributions comme Mandriva, SLED et RHEL sont déloyales envers Debian qui est une distribution communautaire financée uniquement par des dons. MandrivaSoft est la seule responsable de sa propre débâcle. Ce n'est pas en crachant sur la concurrence qu'ils feront revenir leurs utilisateurs perdus.

    Par ailleurs, je te serais gré d'arrêter d'assimiler TOUS les utilisateurs et développeurs d'Ubuntu aux propos qu'a tenu un SEUL utilisateur (et développeur) d'Ubuntu sur un blog collectif. Ses écrits l'engage lui et lui seul. En outre, ce n'est pas du tout la même audience que sur /. ou DLFP.
    C'est comme si on allait se plaindre du prosélytisme pro-Mandriva sur les blogs des utilisateurs et développeurs de Mandriva...

    [1]: personnellement, je n'utilise pas Python et j'écris mes quelques programmes en Perl.
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    Sans parler des actionnaires américains.
  • [^] # Re: Révolution? Innovation....

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal *buntu révolutionne l'informatique. Évalué à 1.

    Quel mode « Ubuntu-only » ? Je constate simplement que toutes les autres distributions n'ont JAMAIS cherché à créé un outil de configuration qui ne soit pas propre à un environnement (Gnome ou KDE) mais spécifique à leur distribution et à leur distribution SEULEMENT :
    - Mandriva avec DrakX (ce n'est pas cet outil qui ne permet pas de modifier le fichier xorg.conf par la suite ?) ;
    - SuSE avec Yast ;
    - RedHat avec redhat-config-xfree86 ;
    - Debian avec debconf (J'apprécie pourtant beaucoup debconf et il mériterait d'être porté sur rpm mais certaines mauvaises langues diraient que ça équivaudrait à une nouvelle base de registre).
    La diversité, c'est bien, partager, ce serait un peu mieux.
    Et n'essaie pas de me dire qu'il est facile et simple de porter ces fameux outils sur les autres distributions, prouve-le moi.

    Si je devais classer les utilisateurs d'Ubuntu, je prendrais deux grandes catégories :
    - des anciens utilisateurs de Windows ;
    - des anciens utilisateurs de Debian/Mandriva/etc..
    Les premiers ne connaissent pour l'instant qu'Ubuntu ou presque. Les seconds sont passés à Ubuntu parce que leurs anciennes distributions ne répondaient plus à leurs besoins/attentes/etc.. Chacun y trouve son compte dans la distribution de son choix.