La suite de l'article explore trois évolutions possibles de la situation actuelle :
- Un blocage complet de la situation, les trois protagonistes principaux (Apple, Sony, Microsoft) restant campés sur leurs positions. C'est la pire solution, celle qui entrave le plus les consommateurs ;
- Le partage des technologies DRM au titre de l'interopérabilité, qui conduirait selon Apple à la fin de la sécurité de leur système ;
- et enfin un abandon pur et simple des DRM, qui n'ont pas rempli leur rôle (empêcher le piratage). Jobs appuie son propos sur le fait que les CD audio ne sont pas protégés, et qu'ils représentent encore 90% des ventes des majors.
Steve jobs termine en soulignant que la vente de musique sans DRM permettrait l'émergence d'une saine concurrence avec l'apparition de nouvelles sociétés et de nouveaux lecteurs, cet afflux serait positif pour le marché musical et particulièrement pour ses principaux acteurs. Il remarque au passage que l'opposition aux DRM est particulièrement marquée en Europe, peut-être parce que plus de la moitié des gros acteurs de l'édition musicale sont Européens.
Au final cette prise de position est intéressante à l'heure où les plaintes et les jugements se succèdent en Europe et dans le monde (dépôt de plainte Française par l'association UFC Que Choisir début 2005, condamnation de Sony France et Sony Royaume Uni début 2007 et plainte Américaine de type class Action contre Apple début 2007).
NdM : merci à NielsWotan pour avoir proposé une dépêche similaire. Un journal a aussi été publié sur ce sujet.