JGO a écrit 2437 commentaires

  • # Liberté surveillée

    Posté par  . En réponse au journal Des oranges à Assange. Évalué à 2.

    > il y a peu de chances de le voir violer une anglaise

    Je pense que le problème c'est plutôt la probabilité qu'il s'enfuie. Il a de riches soutiens, le juge peut penser qu'il pourrait demander à un ami le prêt d'un yacht ou d'un jet privé pour s'enfuir dans un pays quelconque, par exemple vers le Brésil, dont le président plaide pour sa libération.
  • [^] # Re: Les chinois du FBI...

    Posté par  . En réponse au journal Backdoor dans OpenBSD ?. Évalué à 10.

    >> ce n'est pas que le code est sûr parce qu'il est ouvert, c'est il
    >> est plus sûr parce qu'il est ouvert.
    > Tout a fait, mais ca reste un mythe.

    Bof. Comme tu as constaté dans cette affaire, quand l'informateur envoie un mail à un chef de projet qui se trouve être une figure du libre, il se produit le suivant : « full-disclosure – we believe in it » ; ça fait partie du mode de pensée de ces gens.

    Par comparaison, si l'informateur envoyait le mail à un chef de projet qui est un employé d'une boite proprio, cette personne a le choix d'ignorer le problème, ou de mentir à son informateur en disant qu'ils regardent attentivement, puis d'étouffer l'affaire. En admettant que l'information passe au manager, l'information étant « un type nous a dit qu'il y a 10 ans il a existé une vulnérabilité dans notre stack de sécurité IP, mais on ne sait pas ce que sait », il y a des chances pour que le manager dise d'oublier, ça a dû être découvert entre-temps, personne ne s'est plaint, personne d'autre n'est au courant, on ne veut pas donner mauvaise image du service ou autre raison du genre.

    Je ne dis pas que tous les employés des boites proprio réagiraient comme ça, mais c'est une possibilité que je crois nettement moins probable chez les gens qui sont devenus leader de projets connus du libre. En conséquence de cette observation, le mode de développement ouvert ne peut conduire qu'à une meilleure prise en compte des failles.
  • [^] # Re: Reconnaissance vocale ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Passage de Richard Stallman au Québec. Évalué à 3.

    > le discours est tres certainement deja écrit.
    Pas sûr du tout. De sûr il prépare son plan en fonction du but de sa présentation, mais ce serait étonnant qu'avec son expérience, il ait encore besoin d'écrire ses phrases à l'avance (comme un étudiant pour sa première soutenance de projet).

    > Et non le messager n'a aucune importance si le message est juste.
    Certes. Mais le contenu du discours de Stallman n'est pas nouveau pour le public visé. L'avantage d'une conférence orale est la partie discussion (qui peut s'étaler en heures selon le bon vouloir du conférencier), où les questions sont nouvelles. Jean Dupont pourrait lire le discours de Stallman à sa place, mais pas répondre aux questions à sa place (ce serait la réponse de Jean Dupont, qui n'intéresse pas autant les foules que la réponse de Stallman).
  • [^] # Re: Reconnaissance vocale ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Passage de Richard Stallman au Québec. Évalué à 3.

    Les gens viennent à un discours de Stallman parce que c'est une occasion rare de rencontrer un type influent (dans la communauté), de lui poser des questions... Un inconnu qui lirait ses discours à sa place n'aurait aucun de succès. Par exemple, tous les discours/interview de Sarkozy sont disponibles sur le site elysee.fr, aucun besoin de l'inviter en personne pour connaitre son opinion. Pourtant, les journalistes préfèrent inviter le président et non pas un petit porte-parole, qui pourtant selon toi délivrerait « le même message ». Le message est aussi important que celui qui le dit.

    2) La vidéo est disponible, cela veut dire que « n'importe qui » dont tu parles et qui voudrait lire son discours le peut déjà, il lui suffit de regarder la vidéo et d'écrire sur un bout de papier !
  • [^] # Re: Reconnaissance vocale ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Passage de Richard Stallman au Québec. Évalué à 3.

    Toutes les vidéos des discours sont disponibles, t'as déjà pas besoin de payer pour y assister. De toute façon c'est un salon, pas une conférence, les gens viennent pour un tas de raisons, pas uniquement les discours. En plus la vidéo* est sous licence libre (cc-by-sa), donc c'est déjà possible de la dériver en texte sans autre autorisation.

    * http://apell.blip.tv/file/4494056/
  • # Reconnaissance vocale ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Passage de Richard Stallman au Québec. Évalué à 6.

    J'aime bien Stallman, mais je ne peux pas allouer 3 heures pour voir une conférence assez générale. En revanche, je veux bien lire les parties qui m'intéressent (on lit plus vite qu'un conférencier parle). Je sais qu'il n'existe pas de logiciel complet de reconnaissance vocale libre* et que à la main c'est un gros travail, mais les organisateurs de conférences (en général) pourraient-ils mettre prévoir de mettre les textes par écrit, ou en demander à l'auteur ? Il est alors indexé par les moteurs de recherche, plus de gens le lisent, etc.
    (Je suppose que Stallman serait d'accord pour une licence libre ou verbatim.)

    Par exemple (désolé pour les Québécois, biais européen), euronews.net publie toutes ses nouvelles télévisées en texte brut (dans 10 langues), c'est très efficace pour retrouver une nouvelle dont on se rappelle avoir entendu parler sur cette chaine, sachant qu'on ne peut pas se rappeler de quel jour exact on a vu telle info, et que les vidéos se sont accessibles qu'un temps limité.

    * on a bien http://freespeech.sourceforge.net/ mais ce n'est pas encore totalement fonctionnel.
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 3.

    > Elle ne va pas rester longtemps avec toi, c'est certain,
    > mais ça se règle de cette manière, pas en portant plainte pour viol…
    Même si on considère que le consentement initial fait que ce n'est pas un viol (au sens classique), il reste que c'est une agression sexuelle qui, avec la circonstance aggravante d'être commise entre concubins, est punie de 7 ans de prison (Code pénal article L222-28).

    L'évolution du droit des époux(ses) et concubin(e)s est intéressante, elle passe par deux arrêts en Cassation (5 septembre 1990, 11 juin 1992) puis une loi (4 avril 2006), mais je te l'épargne par concision.
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 2.

    > Le non lieu dis juste "en l'état actuel de l'affaire, on ne peut pas l'instruire".
    Non ça c'est le classement sans suite, à la discrétion du procureur. Si le procureur décide de poursuivre, un juge d'instruction est saisi et, après enquête, a le choix entre renvoi devant un tribunal et ordonnance de non-lieu. Si la procureur Marianne Ny décide finalement de classer l'affaire, alors Assange est bon pour un coup de gueule, c'est le cas naze (dont je pense que tu parlais plus haut dans tes messages). Si la procureur est une coriace et décide de poursuivre, c'est quitte ou double (grave pour Assange si les accusations sont à la fois vraies et prouvables, ou bien grave pour les filles si elles étaient fausses ou non-prouvables).
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 2.

    > Pas dans le cadre d'une plainte.
    Disons pour préciser, que si la procureur décide de poursuivre (deux procureurs ont directement refusé, que fera la troisième, militante féministe connue ?) alors ça devient facilement dangereux pour des deux dames, parce que la justice se prononcerait sur les accusations, et en cas de non-lieu ce serait suffisant pour faire condamner les deux dames. Si la procureur ne poursuit pas, alors Assange pourrait de toute façon se retourner contre les femmes, mais ce serait à lui de prouver qu'il y a eu diffamation.
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 3.

    Cela s'appelle une dénonciation calomnieuse, c'est un délit (en France, article 226-10 du Code pénal). Une ordonnance de non-lieu est une preuve suffisante d'une dénonciation calomnieuse, comme précisément indiqué au deuxième alinéa de ce même article :

    « La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu déclarant que la réalité du fait n'est pas établie ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée. »

    Tu pourras aussi lire Wikipédia : Non-lieu en procédure pénale : « De plus, la personne mise en examen ou visée par la plainte et qui a bénéficié d'un non-lieu peut, sans préjudice d'une action pour dénonciation calomnieuse, faire une demande de dommages-intérêts devant le tribunal correctionnel où l'affaire a été instruite. »

    Je précise que ce que j'entends est que, si la loi suédoise est similaire à la loi française (ce dont je ne sais rien), alors le pari est risqué pour les jeunes femmes.

    Quant au faux témoignage, l'hypothèse est exclue car elles ont suivi une procédure suédoise particulière qui leur évite cette accusation. Voir http://www.lefigaro.fr/international/2010/12/07/01003-201012(...)
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 2.

    Cela dit, si l'opération a été téléguidée, c'est génial pour le commanditaire. Assange était un gêneur, il est maintenant emprisonné, et même s'il est libéré, son moral est atteint, sa réputation d'intégrité ruinée, les femmes ne s'approcheront plus de lui, certaines personnes pourraient ne plus envoyer de fuites à Wikileaks « parce que leur chef est un violeur » (que ce soit vrai ou non). Une affaire rondement menée pour un contre-espionnage énervé (je dis pas que c'est un complot, mais que c'est ça ou une jolie coïncidence).
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 2.

    > il est impossible de vérifier médicalement si il y a eu viol, vu que
    > les rapports étaient consentants. Tu vois où c'est génial pour un accusateur ?

    Non c'est pas génial pour l'accusateur. Accuser sans preuves est interdit. Si le non-lieu est prononcé (absence de preuves) alors Assange pourra les faire condamner pour diffamation voire calomnie, en plus d'une indemnisation pécuniaire au civil pour sa bonne réputation entachée, son emprisonnement, etc. Tout dépend du juge qui sera chargé de l'affaire après le procureur. C'est un pari risqué.
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 3.

    Effectivement, je ne leur tenais pas la chandelle ce soir-là. J'espère qu'Assange aura l'occasion de se défendre (== ne pas être extradé vers les USA), et si ses accusations étaient du vent, de faire condamner la fille et être indemnisé pour le préjudice moral subi (sa vie sexuelle étalée dans les médias et toutes les femmes de son entourage s'imaginant que c'est un connard, etc.).
  • [^] # Re: Hors != Or

    Posté par  . En réponse au journal Apache vs Oracle. Évalué à 0.

    Personnellement je n'apprécie pas du tout les balises [a] en cours de texte.

    1. Elles dissimulent le lien. Obligé de passer en hover pour voir où ça pointe. Sachant que la plupart des sites ne règlent pas la balise « titre », le nom apparait seulement dans la barre d'état, qui avec mon navigateur actuel n'est pas lisible.

    Exemple : dois-je faire confiance au lien hypertexte pour le cas suivant :
    Oracle a [a href="http://forum.kikoolol-sms.com/thread-oracle.html"]décidé de ce changement[/a] en 2010

    2. Les notes permettent de contextualiser le lien

    Oracle a décidé de ce changement en 2010 [1].

    [1] D'après une déclaration du CEO, voir http://...
    ou bien
    [1] Voir le très long article d'analyse de Machin Bidule, 5 paragraphes avant la fin de la 3e section, http://...
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 2.

    Copier coller de ma réponse plus haut :

    « La fille était d'accord pour une relation qui aille jusqu'au bout avec capote. La capote ayant cessé de fonctionner, elle conditionne son consentement au remplacement de cette dernière. Le type qui, refusant de s'interrompre, outrepasse les conditions dans lesquelles la fille avait donné son consentement à la relation toute entière, commet un viol. »
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 4.

    >> C'est pourtant très simple et très facile, on ne force pas quelqu'un qui n'en
    >> a pas ou plus envie à avoir une relation sexuelle. C'est tout. C'est très
    >> clair.
    >Mais ils ont arrêté *pendant*, c'est à dire qu'ils avaient déjà
    > commencé. Admets que c'est très différent.

    La fille était d'accord pour une relation qui aille jusqu'au bout avec capote. La capote ayant cessé de fonctionner, elle conditionne son consentement au remplacement de cette dernière. Le type qui, refusant de s'interrompre, outrepasse les conditions dans lesquelles la fille avait donné son consentement à la relation toute entière, commet un viol.
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 2.

    Déroulons le raisonnement : de s'être plainte futilement de quoi ? De viol. Pourquoi s'est-elle plainte de viol ? Parce qu'elle aurait demandé à Assange de s'arrêter et que celui-ci ne l'a pas fait. Pourquoi voulait-elle que Assange s'arrête ? Ça la regarde. Pourquoi Assange ne voulait-il pas s'arrêter ? Vraisemblablement, il voulait « aller jusqu'au bout » (c'est le sujet de cette discussion, dans les commentaires parents), c'est-à-dire atteindre sa propre satisfaction.

    Si je reprends maintenant mon argument, on (on == les gens dans cette discussion) défend Assange en disant qu'au point où il en était, il pouvait continuer (la fille était déjà d'accord, elle a qu'à pas se plaindre), c'est-à-dire que, atteindre la satisfaction est un but légitime dans une relation sexuelle, qui justifierait de passer outre la volonté du partenaire.

    Avec une loi du genre « vous avez commencé, vous pouvez terminer », sachant que la loi ne discrimine pas entre hommes et femmes, la femme pourrait ordonner « Réveille-toi et bande, ou je porte plainte. Tu t'es arrêté au milieu sans que j'atteigne ma satisfaction, j'ai le droit de t'imposer d'accepter une relation jusqu'à ce que je sois satisfaite, même même si tu as changé d'avis entre-temps ».
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 2.

    > elle était d'accord pour les autres.
    Ça ne compte pas. Mais sinon c'est une excuse de violeur, tu savais ?

    > Elle c'est même vantée après que c'était génial.
    Eh ben si c'est bien vrai elle sera ridiculisée au procès, voire Assange pourra porter plainte pour calomnie.
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 1.

    > Non mais justement, ce que je dis, c'est pour un tel cas comme pour une
    > insatisfaction sexuelle,

    C'est exactement ce qui est en cause. On reproche à la fille de n'avoir pas voulu laisser Assange terminer sa petite affaire.
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 3.

    Oublie l'histoire de Noël, le plus intéressant c'est que ta loi permet aussi aux femmes de porter plainte contre le type qui ne les satisfait pas. C'est vrai quoi elles aussi elles étaient d'accord pour « une partie de jambes en l'air qui aille jusqu'au bout » et le type comme un sournois il s'endort quand lui il a fini, alors que elle, elle attend toujours la suite ! En prison le mec !
  • [^] # Re: Bidon

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 2.

    > La sexualité est quelque chose de non maîtrisée et purement
    > animale, il est normal de perdre le contrôle

    Je te suggère de consulter.
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 2.

    > Si tu admets qu'il y a des "pulsions sexuelles" apparemment irrépressibles,
    > quel est le critère considéré comme "déclencheur" ?
    > Si pour toi c'est une fellation,

    Une fellation est une relation sexuelle. La fille elle a le droit d'être d'accord pour fellation et pas pour autre chose. ou elle a le droit de vouloir UNE SEULE relation sexuelle avec le type, changer d'avis après car ce n'était pas si super que ça... bref elle est libre.
  • [^] # Re: A Bidon, bidon et demi

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 4.

    > ce serait intéressant de créer un délit d' "allumage",
    Tu es ironique, là ? (J'espère de tout cœur)
  • [^] # Re: Bidon

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 3.

    > Par contre, si tu te mets à insulter un noir, il
    > ne faut pas s'étonner qu'il t'avoine la gueule.

    Frapper le premier c'est une foie de fait, c'est un délit.

    Pareil si un cambrioleur entre chez toi. Frappe le premier, le voleur peut porter plainte. Si les deux ont une arme et que tu en fais usage le premier, le voleur peut porter plainte. Y'a des exceptions, tu peux toujours t'expliquer devant le tribunal, c'est pour ça qu'on fait des procès.
  • [^] # Re: Réponses

    Posté par  . En réponse au journal Quelques questions à propos de l'affaire wikileaks…. Évalué à 1.

    L'habeas corpus dit qu'une personne ne peut pas être emprisonnée sans être présentée à un juge qui statue sur la légalité de sa détention. C'est bien ce qui s'est passé non ? Quand je dis « il pourra se défendre », je fais référence aux étapes de la procédure judiciaire une fois qu'il sera en Suède. Ça fait quand même un bon moment qu'il sait que le procureur suédois veut l'entendre. Il a choisi de rester en Angleterre et de s'opposer légalement à son extradition, au lieu de se rendre libre jusqu'en face du juge suédois. C'est son choix, mais maintenant il est en détention provisoire pour s'assurer qu'il ne parte pas plus loin.

    Sinon le vocabulaire que j'ai utilisé est celui du Code de procédure pénale français. Si par exemple au lieu d'un trajet Suède-Angleterre, il s'était déplacé de Dunkerque à Perpignan, et qu'entre-temps un juge de Dunkerque émette un mandat d'amenée, article 127 CPP : « Si la personne recherchée en vertu d'un mandat d'amener est trouvée à plus de 200 km [...] elle est conduite devant le procureur de la République du lieu de l'arrestation. »