Ignatz Ledebur a écrit 427 commentaires

  • [^] # Re: dur…

    Posté par  . En réponse au journal Les mots divisent le libre. Évalué à 1.

    J’ai bien compris ce que tu voulais me dire?

    Oui, en résumé :

    Le but du libre est que les gens puissent mettre les mains dans le code. Un développeur met donc une licence libre à l'adresse de ses pairs afin qu'ils le soient pleinement (au sens ou il n'a alors pas plus de droits qu'eux sur le code qu'il publie). Il en résulte qu'il accorde dans le même geste à tous les utilisateurs des libertés dont chacun peut jouir (exécuter et copier le logiciel), mais ce n'est pas là le cœur de la démarche libriste.

    Dépossédé c’est plutôt le domaine public.

    La seule chose qui reste à l'auteur, c'est la possibilité de poursuivre ceux qui violent la licence libre qu'il a choisie. Sortis de là, les gens font ce qu'ils veulent du code. Ça ou rien, c'est donc pareil dans le cadre d'un retour du projet au proprio.

  • [^] # Re: dur…

    Posté par  . En réponse au journal Les mots divisent le libre. Évalué à 1.

    Peut-être, mais qu'est ce qui différencie un utilisateur et un développeur ?

    La compétence. Quand je dis que le libre s'adresse aux développeurs, je ne me place pas du point de vue des personnes, mais du code. Est développeur pour un code libre donné celui qui est en mesure de le modifier. S'il fallait être en mesure de hacker l'ensemble de l'écosystème libre pour en être, il n'y aurait pas de développeurs libres.

    Mais suis-je alors un simple utilisateur ou déjà un développeur ?

    C'est le même genre de question que : «si je suis un exécrable développeur C, est-ce que je reçois le noyau en tant que développeur ou en tant qu'utilisateur?» place-toi du point de vue du code et réponds. :)

    Alors que même dans le cas d'une licence libre, tu restes propriétaires de ton logiciel. Tu peux ainsi changer la licence de ton projet, même si auparavant elle était déjà libre, vers une non libre.

    Oui, mais dans ce cas ce sont les futures versions du logiciel qui seront propriétaires. Tu n'as plus aucune autorité sur ce que tu as déjà publié, preuve qu'en ce sens tu t'en es dépossédé.

  • [^] # Re: dur…

    Posté par  . En réponse au journal Les mots divisent le libre. Évalué à 2.

    J'ai démontré le contraire sur mon blog. Je distribue le logiciel comme je veux, même le vendre, j'ai l'assurance que le code source peut-être audité.

    Audit pour lequel tu auras besoin de quelqu'un avec un minimum d'expertise : un développeur. Ce que tu dis ici et que je partage est que le libre c'est «pour tout le monde via les développeurs». Reste que la liberté accordée à tout le monde découle complètement de la liberté nécessaire pour que ça fonctionne entre développeurs.

    Ce sont les utilisateurs qui bénéficient des 4 libertés, pas le développeur qui a beaucoup moins de contrôle sur son œuvre.

    Ça n'a pas de sens de parler du développeur initial, qui est hors cadre de la licence. Je parle donc des développeurs qui reçoivent le code. Ceux-ci ont évidemment un contrôle sur celui-ci sans commune mesure avec l'utilisateur non-développeur (avec notamment la possibilité d'améliorer un algo, de porter sur une nouvelle architecture, d'ajouter le support pour le dernier format à la mode, etc.)

  • [^] # Re: dur…

    Posté par  . En réponse au journal Les mots divisent le libre. Évalué à 2.

    Ah j'ai au passage oublié de répondre à ce que j'ai lu sur le blog, et qui complète mon point de vue sur la question (à savoir que le terme privateur est inexact) :

    À ce propos, un argument ironique que j’ai entendu plusieurs fois est que la GNU GPL était privatrice car elle impose des conditions de redistribution. C’est un mauvais argument, car la notion de logiciel libre (et par extension à son contraire, ici logiciel privateur) s’intéresse surtout à l’utilisateur et non au développeur

    C'est àmha erroné : le libre s'intéresse d'abord aux développeurs. La preuve en est que l'utilisateur non-développeur ne peut rien faire à part copier et exécuter un logiciel, ce qu'il peut déjà faire sur un gratuiciel. Seul un développeur sera à même d'exercer les libertés qui distinguent le libre du gratuit.

  • [^] # Re: dur…

    Posté par  . En réponse au journal Les mots divisent le libre. Évalué à 3.

    j’ai une préférence pour le terme propriétaire juste parce que privateur, c’est moche.

    C'est surtout légalement inexact. Au départ, on a zéro droit sur un logiciel, c'est bien pour ça qu'il y a des licences libres et force tergiversations et débats chez les développeurs pour savoir laquelle mettre. On ne peut pas priver les gens de ce qu'ils n'ont jamais eu (si je suis privé de dessert, c'est bien parce qu'il était convenu au préalable que j'y avais le droit).

    À l'inverse propriétaire est un terme àmha beaucoup plus exact. Car une fois que le code a été libéré, il n'est plus possible à l'auteur de revenir sur ces conditions : tout le monde peut modifier et partager la version publiée. En ce sens, le code n'a plus de propriétaire (et du coup celui qui en a un est nécessairement non-libre, ce qui fonde l'opposition libre/proprio).

  • [^] # Re: Faut-il arrêter l'Euro ?

    Posté par  . En réponse au journal Faut-il arrêter l'Euro ?. Évalué à 1.

    Si l'Allemagne était souveraine, pourquoi FR/US/UK ont signé le Traité de Moscou)? "Avec ce traité l’Allemagne retrouve sa souveraineté pleine et entière. Elle redevient un État comme les autres."

    Parce que qu'ils avaient conservé une option sur la réunification précisément et veillé à limiter le pouvoir des juridictions ouest-allemandes sur ce qui avait été établi durant l'occupation. C'est expliqué dans l'étude[PDF] citée dans la page anglaise concernant les Accords de Paris de 55:

    Article 1 of Schedule I of the Settlement Convention provides that the Federal Republic of Germany is accorded “the full authority of a sovereign State over its internal and external affairs”. However, Article 2 provides that the Three Powers retain their rights “relating to Berlin and to Germany as a whole, including the reunification of Germany and a peace settlement.”

    The Settlement Convention had a considerable impact on the administration of justice. For example, whereas the Federal and the Land authorities were given powers to repeal or amend legislation enacted by the Occupation Authorities, rights and obligations created or established under legislative, administrative or judicial action of the Occupation Authorities remained valid for all purposes under German law.

    Furthermore, German courts were barred from prosecuting individuals who sympathized with or aided the Three Powers or their Allies. This limitation on German jurisdiction was intended to ensure that acts undertaken by the Allies during the German occupation were not questioned retroactively. In order to regain the full status of a sovereign state, Germany had to accept such restrictions on the jurisdiction of its courts both in 1954 and in 1990. To quote a decision of the European Court of Human Rights in July of this year, Germany had “no choice.” Indeed, the limitation of Germany’s jurisdiction was absolute and a force majeur.

    Selon la manière dont un prend le problème, l'Allemagne n'était pas plus/moins sous tutelle (qui est un terme très fort) en 90 qu'en 55.

    Surtout en ce qui nous concerne ici : tu crois vraiment que si les USA, la France et/ou le Royaume-Uni avait été en mesure de dicter la politique monétaire ouest-allemande, il s'en seraient privés ? j'en doute :

    By 1971, the money supply had increased by 10%.[5] In May 1971, West Germany was the first to leave the Bretton Woods system, unwilling to devalue the Deutsche Mark in order to prop up the dollar.[3] In the following three months, this move strengthened its economy. Simultaneously, the dollar dropped 7.5% against the Deutsche Mark.[3] Other nations began to demand redemption of their dollars for gold. Switzerland redeemed $50 million in July.[3] France acquired $191 million in gold.[3] On August 5, 1971, the United States Congress released a report recommending devaluation of the dollar, in an effort to protect the dollar against "foreign price-gougers".[3] On August 9, 1971, as the dollar dropped in value against European currencies, Switzerland left the Bretton Woods system.[3] The pressure began to intensify on the United States to leave Bretton Woods.

  • [^] # Re: Faut-il arrêter l'Euro ?

    Posté par  . En réponse au journal Faut-il arrêter l'Euro ?. Évalué à 2.

    Et ?

    Ben, là précisément on parle de la monnaie unique européenne. Or, le problème en Europe a toujours été de ne pas faire décrocher les autres monnaies du Deutsche Mark, conférant de fait à la RFA une place centrale dans les négociations, indépendamment de son poids diplomatique. Contrairement à ce qui est laissé entendre plus haut, la RFA était donc bien dans cette affaire un État souverain avec toute latitude pour défendre ses intérêts.

    La puissance économique, ou de la monnaie, n'est pas un critère suffisant pour avoir une force diplomatique, bien au contraire.

    Quand tu es en train de négocier avec tes partenaires ce sont les seuls. Pour le reste on était dans un contexte de guerre froide, la notion de rayonnement français est donc une bonne blague, qui pour beaucoup tient à ce qu'on lui laisse alors le rôle de chasse-coco dans ses anciennes colonies (et même ainsi, la position diplomatique de la France durant la guerre d'Algérie n'était pas franchement à l'optimal). En tout cas, rien de commun avec ce qu'il a pu être au XIXe siècle…

  • [^] # Re: Faut-il arrêter l'Euro ?

    Posté par  . En réponse au journal Faut-il arrêter l'Euro ?. Évalué à 3. Dernière modification le 27 mai 2013 à 23:05.

    Non, mais diplomatiquement la RFA ne pesait rien.

    Avant l'Euro la principale monnaie concurrente du dollar était le Deutsche Mark, a tel point que c'est la RFA qui a précipité la fin de la parité dollar-or (1971). D'un point de vue monétaire la RFA n'était donc certainement pas un acteur de seconde zone.

    Il ne faut pas oublier qu'avant la réunification, c'était la France le modèle pour l'Allemagne et diplomatiquement c'était elle qui rayonnait.

    Ça n'a pas grand chose d'étonnant, vu la position respective des deux pays au sortir de la guerre. Quand tu n'as pas de puissance militaire et que tu viens de mettre le monde sens dessus-dessous en commettant des crimes d'une ampleur inédite, c'est un peu délicat pour influer sur la conduite des autres.

  • [^] # Re: Faut-il arrêter l'Euro ?

    Posté par  . En réponse au journal Faut-il arrêter l'Euro ?. Évalué à 3. Dernière modification le 27 mai 2013 à 19:48.

    (rappel : en 1989, l'Allemagne n'était pas souveraine et encore sous tutelle US/UK/FR, elle a récupéré sa souveraineté qu'en 1991)

    Pour l'Allemagne réunifiée, autrement la RFA a récupéré sa souveraineté dès 55 (dans tous les cas, il n'y avait plus de tutelle FR/UK/US depuis un bail).

  • [^] # Re: ouais. Mais non.

    Posté par  . En réponse au journal Mir est peut-être une hérésie mais.... Évalué à 4.

    Bref. Au lieu de nourrir le troll inutile et cristallisant des communautés, on pourrait laisser les choses se décanter tranquillement sur un plan purement technique… puis aviser.

    Ajouté à cela que X fonctionne et est supporté par les dernières versions des principaux toolkits graphiques (GTK+3/QT5), non ? s'agiter aujourd'hui pour savoir qui est le plus meilleur dans sa vidéo relève donc d'autant plus du concours de bite…

  • [^] # Re: Un sur deux

    Posté par  . En réponse au journal Lucius Shepard. Évalué à 1.

    J'ai lu Aztechs, dont j'avais à peu près tout oublié avant de lire l'article consacré sur noosfere.

    En fait, je crois que ça dépend beaucoup d'où on en est avec la SF. En ce qui me concerne, je pense être arrivé à un point de plus ou moins saturation*, ce qui fait que ça m'a laissé sur ma faim (d'autant que je m'y étais aventuré parce que j'avais lu que c'était de la SF différente; «adulte», disait la critique). Peut-être des gens plus/encore «frais» en goûteraient mieux la saveur?

    * à part Dick, pour lequel on semble partager le même appétit, mais bon: est-ce encore vraiment de la SF?

  • [^] # « il écrit cella au lieu de cela »

    Posté par  . En réponse au journal Comment écoutez-vous de la musique ?. Évalué à 5.

    Ici, on parle d'une personne qui veut se la péter dans le niveau d'écriture mais qui n'est pas capable de ne pas faire de fautes, c'est tout.

    Bienvenue au point Stendhal, où il sera discuté si la maîtrise de l'orthographe est indissociable de la qualité littéraire. :)

  • [^] # Re: Sifflement

    Posté par  . En réponse au journal Comment écoutez-vous de la musique ?. Évalué à 2.

    C'est un peu radical, non ? Comment comprendre quoi que ce soit à l'Histoire de la musique sans jamais écouter ceux qui la font ? Et d'ailleurs, comment même ceux qui la font pourraient-ils y entendre et y produire quoi que ce soit s'ils n'avaient jamais écouté qu'eux-mêmes ?

    Sauf à mettre Bach, Miles Davis et la Star Ac' dans le même panier, j'ai un peu de mal à saisir… :\

  • [^] # Re: La mort de X en 2014 ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (2). Évalué à 1. Dernière modification le 10 mai 2013 à 12:43.

    Je crois qu'on s'entend pas bien sur ce qu'est une position absolue. En fait ça n'existe pas sous X. Quand tu démarres ta session, tu as une fenêtre qui occupe la taille de l'écran et toutes les coordonnées qu'une application donne au serveur X pour se placer sont relatives à cette fenêtre. Donc, tout ce que Wayland a à faire a priori, c'est bien positionner la fenêtre racine, X n'ayant besoin de rien d'autre. Tu peux d'ailleurs t'amuser à décaler les verticale et horizontale de ton écran, tu verras que ça ne perturbera pas X, 0.0 étant pour lui un simple point dans l'espace.

    Un bug que j'ai en ce moment avec une application qui a tendance à freezer, si je fais un clic droit au moment où elle freeze, le menu contextuel n'apparaît pas, du coup je change de fenêtre/bureau en attendant que ça défreeze et tout d'un coup, j'ai le menu contextuel qui apparaît au milieu de l'application en cours pas celle qui a freezé.

    Ça c'est encore autre chose. Sous X Une application qui veut apparaître une fenêtre à l'écran doit en faire la requête au serveur X, puis attendre dans sa boucle événementielle que celui-ci lui dise "OK, dessine-la" (le WM étant entre les deux, inspectant/amendant les requêtes pour les conformer à sa politique d'affichage). Pour une raison inconnue, ton menu semble recevoir son autorisation trop tard et se dessine donc à l'endroit où il devait mais sur un autre contenu, parce que d'autres requêtes ont été traitées depuis (à noter que la notion bureau virtuelle est implémentée au niveau du WM, X n'a aucune idée de ce que c'est — pour lui il y a la fenêtre root [du display X] et point barre).

  • [^] # Re: La mort de X en 2014 ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (2). Évalué à 1.

    Pour illustrer un cas qui me viens à l'esprit c'est d'avoir un écran courbe. (il y a toujours un (0, 0), mais la géométrie n'est pas la même.

    Certes, mais il faut voir au niveau applicatif. Tant qu'on reste sur une conception 2D, ce sera au pilote de traduire la géométrie. La vraie question, pour ce genre de choses, c'est àmha de savoir si la 3D va s'imposer fonctionnellement dans le futur ou rester dans le bling. Dans le premier cas, il est clair que ça va avoir un gros impact sur l'applicatif, mais bon, rien ne le laisse présager pour le moment.

  • [^] # Re: La mort de X en 2014 ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (2). Évalué à 1.

    Pas vraiment. X sait gérer des bureaux qui sont plus grands que l'écran (c'est même une fonctionnalité sous FVWM), il suffit donc que le zoom redessine la zone zoomée à 0.0 (un bête déplacement, quoi) et replace relativement les autres applications (avec au besoin des abcisses et ordonnées négatives, ça n'est pas un problème).

    Pour avoir une idée du procédé, tu peux t'amuser à changer à chaud ta résolution pour une résolution plus basse à l'aide d'xrandr. Si tu as des applis dont la taille a été fixée par le WM, elles vont déborder, mais leur position par rapport au haut de l'écran sera correcte.

  • [^] # Re: La mort de X en 2014 ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (2). Évalué à 1.

    Je n'ai pas dit qu'il ne connaissait pas la position absolue mais qu'il ne diffusait pas l'information.

    Oui, mais ce que je veux dire, c'est qu'à partir du moment où Wayland sait que X est son client, il sait où le placer, donc X et tous les clients X peuvent se comporter comme d'habitude sans qu'il y ait besoin de communiquer quoi que ce soit.

    Et j'ai bien parlé de Wayland et non pas de Weston

    Oui, pardon, mon clavier a fourché. Tu as raison, il faut parler de Wayland et pas de Weston.

    il expliquait que si un compositeur voulait afficher le bureau sur une sphère (au lieu du cube bien connu), il n'y a pas d'origine 0.0.

    D'accord, je crois que je commence à saisir. On parle en fait de cas où l'environnement utilisé a des comportements non-prévus par X. Dans ces cas, c'est effectivement problématique.

    D'un autre côté, c'est jusqu'à présent plus conceptuel qu'autre chose. Quand on regarde le desktop depuis les années 80, le modèle 2D (plus ou moins) rectangle semble quand même indétrônable en production. Donc, sauf grosse révolution soudaine dans la GUI, la phase de transition X => Wayland s'annonce quand même assez douce.

  • [^] # Re: La mort de X en 2014 ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (2). Évalué à 2.

    Le cas le plus frappant est que Wayland ne donne pas de position absolue de la fenêtre au client alors que X si, donc X en tant que client de Wayland ne peut pas donner de position absolue.

    Comment ça ? Toutes les fenêtres (de premier niveau) des clients X sont simplement des enfants de la fenêtre racine se plaçant relativement à elle, le pixel 0.0 étant juste le bord en haut à gauche de celle-ci. À moins que Weston ne sache pas identifier ce pixel sur l'écran, il suffit normalement de placer l'origine de la fenêtre racine sur ce pixel. Au-delà, ni X, ni les autres applications (le WM en fait) n'ont rien besoin de savoir d'autre… à moins de ne pas connaître la résolution de l'écran, mais ça j'imagine que ça s'obtient "plus bas", au niveau du pilote graphique…

    Enfin, si tu as un lien, ça m'intéresse. :)

  • [^] # Re: La mort de X en 2014 ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (2). Évalué à 4.

    De ce que j'avais compris, on pouvait faire tourner un serveur Xorg en tant que client Wayland, donc la question de la transition est plus ou moins réglée.

    Mais c'est vrai que moi aussi le titre de la dépêche m'a fait tiqué. C'est vraiment racoleur comparé à la FAQ du projet :

    Is wayland replacing the X server?

    It could replace X as the native Linux graphics server, but I'm sure X will always be there on the side. I imagine that Wayland and X will coexist in two ways on a Linux desktop: Wayland is a graphics multiplexer for a number of X servers.

  • [^] # Re: Tu ne trouveras pas...

    Posté par  . En réponse au journal Où se trouvent les services GTD libres !?. Évalué à 1.

    Je sais qu'il y a un problème de fond et qu'un outil ne me guérira pas mais :
    […]
    - La poursuite de sa productivité c'est une forme de procrastination plus valorisante que les autres ;-)

    Le problème est peut-être là : tu veux gérer ta vie comme un projet. GTD et consorts sont àmha la maladie plus que le remède, sauf à nous considérer comme de simples machines, dont la valeur s'exprime en rapport au nombre de tâches qu'elles ont su accomplir en un temps T (ce en quoi il faut les détruire si d'aventure elles rêvassent de moutons électriques :)

    Par définition, tu n'as pas besoin de te souvenir de ce qui t'es essentiel, aussi tu ne mettras le plus souvent en TODO que des choses insignifiantes. Ce que tu fais, en réalité, c'est chercher un logiciel pour gérer ta culpabilité au lieu de l'interroger. :P

  • [^] # Re: Corruption des institutions

    Posté par  . En réponse au journal De la finalité du droit d'auteur . Évalué à 1.

    Oui, je trouve également qu'englober les œuvres orphelines (pour qui après recherche — oui, là curieusement on a les moyens de rechercher — il n'y a pas d'ayant-droits) dans le dispositif payants des indisponibles est du grand art. :)

  • [^] # Re: Le texte de loi

    Posté par  . En réponse au journal De la finalité du droit d'auteur . Évalué à 1.

    J’avais déjà suivi ce lien. Si on s’en tient au texte de loi, il n’a pas été respecté. La BNF et/ou la Sofia se sont abstenues de démarches auxquelles elles étaient contraintes.

    Non, ils ont l'obligation de chercher l'auteur pour la répartition des revenus, donc forcément après la mise à disposition sous forme numérique.

    Si l’on s’en tient au texte de loi, et aux décrets d’application, faire valoir son droit d’opposition passé ce délai ne peut rien avoir de compliqué : un recommandé, le récépissé de dépôt légal ou le contrat d’édition pour acte de notoriété…

    Non plus. Passé ce délais, il faut prouver que l'éditeur ne dispose pas des droits de numérisation (on est alors dans le cadre du L134-6).

    Les éditeurs, ou les auteurs s’ils jouent du L132-17 du code de la propriété intellectuelle pour recouvrer leurs droits d’exploitation. Voilà ce que je ferais si j’étais eux.

    Non encore, c'est explicitement dit dans les première lignes du projet de loi : être dans le registre des indisponibles ne veut pas dire que les conditions de cet article sont remplies. C'est tout le sel sémantique de la loi : on peut être indisponible sans pour autant que l'éditeur soit considéré comme fautif au regard de l'article L132-12. Résumons : je suis éditeur, je laisse pourrir un bouquin contrairement à mes obligations contractuelles et donc… je touche de l'argent grâce à une numérisation et une mise à disposition subventionnées par l'État.

  • [^] # Re: Plutôt une bonne chose

    Posté par  . En réponse au journal De la finalité du droit d'auteur . Évalué à 2.

    Bref, en tant que lecteur je ne vois pas trop ce qui chagrine les auteurs.

    Avant tout, je pense, qu'on ne leur demande pas leur avis au préalable.

    C'est comme si soudain les grosses boîtes décidaient que la GPL on s'en fout et que les auteurs de logiciels sous licence GPL avaient 6mois pour bien vouloir les prévenir s'ils s'y opposaient. Ça revient au curieux principe « merci de bien vouloir me faire savoir si ça vous gêne que j'enfreigne la loi à votre détriment. »

    • S'ils ne veulent plus être lus/publiés (étrange pour un auteur) : qu'ils le signalent. […]
    • S'ils veulent éditer ailleurs ou s'occuper eux-mêmes de l'édition numérique (par ex. pour pas avoir à faire 50/50 avec les éditeurs qui ont gentiment laissé pourrir leurs bouquins) … ah ben non, trop tard, plus le choix.
  • [^] # Re: Le texte de loi

    Posté par  . En réponse au journal De la finalité du droit d'auteur . Évalué à 2.

    Si tu veux me faire dire que des structures comme Agone ne se rempliront pas plus les poches, je te suis (faute de moyens financiers pour faire vivre en permanence l'intégralité de leur catalogue, elles ont même quelques chances de se faire spolier). Maintenant, je te laisse quand même consulter la liste des membres du SNE qui fait partie de la Sofia. Ça fait beaucoup de (gros) monde, trop àmha pour ne pas croire qu'ils ont bien défendu leurs intérêts dans cette affaire.

  • [^] # Re: Le texte de loi

    Posté par  . En réponse au journal De la finalité du droit d'auteur . Évalué à 1.

    Le législateur obscurcit les lois en oubliant fréquemment de préciser ses intentions. En général, parce qu’elles découlent d’un autre texte où sont exposés des principes généraux.

    Ou parce qu'ils sont écrits dans l'urgence avec les pieds :

    L’avocate Isabelle Sivan estime par exemple que : « La rédaction de cette loi est particulièrement complexe au point que l’on pourrait penser qu’elle cherche à semer certains de ses lecteurs ou intéressés » . Son confrère Guillaume Sauvage, dans un entretien accordé à Bibliobs partage manifestement cet avis : « (…) cette nouvelle loi, dont le texte est très complexe, apparaît comme une usine à gaz qui contredit un certain nombre de principes élémentaires du droit d’auteur. (…) La complexité de cette nouvelle loi est à l’image de la qualité des lois récentes (pas seulement en droit d’auteur, d’ailleurs) qui s’empilent à grande vitesse ».

    Il est également typique de ce que quelqu'un comme Maître Eolas dénonce régulièrement : une rédaction « à l'anglo-saxonne », qui au lieu de formules concises perd le lecteur dans des renvois d'alinéas.

    Au final, le texte ne vise à léser personne. Mieux vaut une réédition — rémunérée — sous cette forme que pas de réédition du tout. Et si l’auteur n’est pas d’accord, il lui suffit de le faire savoir au moment où il est contacté pour fixer sa rémunération.

    Seulement si elle a lieu avant les six mois suivant l'inscription au registre (comme l'explique le lien ci-dessus, c'est beaucoup plus compliqué après). Et si vraiment il s'agissait de ne léser personne, il y avait quand même plus simple : on déclare le livre indisponible auprès de l'éditeur, qui a un délai pour le ré-exploiter dans le cadre du contrat signé avec l'auteur, passé celui-ci les droits retournent mécaniquement à l'auteur (au lieu qu'aujourd'hui il doit pour cela dénoncer son contrat en prouvant que l'éditeur ne respecte pas ses engagements), auquel on propose alors de participer au dispositif (il peut très bien vouloir proposer son œuvre à un autre éditeur, lis le cinquième lien du journal, c'est quand même hallucinant de se passer a priori de son consentement).