Visiblement, tu n'en as même rien à faire de ce que j'écris, mais ça ne t'empêche pas de répondre. Juste comme ça, par curiosité:
j'ai soutenu qu'il fallait pénaliser les clients et que cette loi était bonne.
je m'en suis pris directement aux personnes prostituées.
Voilà, juste ça. Parce que c'est bien de s'exciter (ton P-S. avec choux, carottes et le chat de la voisine que tu connais bien mieux que moi est simplement grandiose), mais j'espère pour toi que tu es meilleur en analyse de code qu'en lecture de texte.
et les clients de prostituées sont des connards horribles qu'il faudrait enfermer car la peine de mort est interdite, zut
Oui, oui, châtrés préalablement si possible, tu as tout bien compris ce qu'il fallait retenir de mon message.
Bon allez, quand est-ce que tu nous racontes ta première passe, puisqu'il n'y a pour toi aucune différence entre laisser le premier quidam venu jouir dans ta bouche ou dans ton cul et le développement informatique? Tu vas pas jouer ton faux-cul, rassure-moi?
Parce que bien entendu, toi si ta gamine te déclare à 15 ans qu'elle veut faire pute, ta première réaction, en accord avec ta chère morale, ce sera « mais bien sûr ma chérie, c'est un très beau métier dont on aura toujours besoin, en plus jolie comme tu es tu vas te faire beaucoup d'argent ». Et si ta nana décide demain de plaquer son boulot pour se mettre au pain de fesse, ça n'aura absolument aucun impact sur votre vie de de couple: pas de ce moralisme-là chez toi.
Sérieux, sois un peu honnête avec toi-même trente secondes avant de soutenir mordicus n'importe quoi. Car en attendant, si je suis peut-être faux-cul de soutenir que pondre du code et se faire mettre par n'importe qui pour de l'argent sont deux choses qui n'ont pas grand chose à voir, je remarque que pour ceux qui soutiennent le contraire, la prostitution c'est toujours très bien quand c'est le cul des autres.
Déjà, si le gars est vraiment pauvre, il y a de bonnes chances que son budget putes soit assez restreint (pour le gars au RSA, qui a non mais bien le droit sacré de tirer les meufs comme tous ces salauds de riches, j'ai vraiment du mal à voir). Ensuite, en admettant qu'il économise sur l'année pour le Noël de Popaul, ce ne sera certainement pas assez pour avoir autre chose qu'un coup vite fait, missionnaire obligatoire et « hé! ho! on n'a pas toute la journée, abrège ou c'est plus cher! »; car, oui, par un insondable mystère, vendant des rapports pour la plupart non-désirés, les putes ont tendance à s'intéresser plus au blé qu'aux manques de leurs clients. De là à affirmer que te prendre par ta main attentionnée est un marché plus satisfaisant qu'aller culbuter une fille pour qui tu n'es — ne soyons pas faux-cul — bien souvent qu'un mauvais moment (de plus) à passer, il n'y a pas des kilomètres.
Voilà pour le factuel. Maintenant, si je reboutonne mot col de dame-patronnesse, laisse-moi te dire que la parole des clients, je n'en ai franchement rien à carrer. Pour moi c'est du même ordre qu'un mec qui m'expliquerait que, recueillant une de ses amies à la rue, il en a profité pour enfin tirer un coup en comptant qu'il était difficile à sa désormais débitrice de lui refuser. Ça ne relève certes pas du pénal*, mais il n'y a vraiment pas de quoi être fier et ça ne mérite rien d'autre qu'un silence consterné.
* cette loi est effectivement hypocrite, pas à cause de ces pauvres connards de clients, mais parce qu'étant donné le marché du travail, sauf à infantiliser les prostituées (qui doivent être assez au courant qu'elles peuvent aller bosser au SMIC chez Lidl), les dispositifs de sortie de la prostitution devront avoir les dimensions d'un programme spatial pour être efficaces. On est donc bien partis pour au final avoir autant de prostituées qu'avant mais, tadam!, hors de l'espace public.
Quand vous travaillez chez McDo', vous n'êtes pas la viande!
C'est ce qu'avait répondu une prostituée à ce genre d'arguments.
Quand vous aurez fait une passe, peut-être que vous aurez quelque chose à dire sur le sujet, quand ce sera devenu votre seul gagne-pain et votre unique qualification sur le marché du travail, là vraiment vous pourrez parler de la condition prostituée.
En attendant, au mieux c'est de l'intellectualisme forcené, au pire de l'indécence pure. Et je rappelle pour finir que si pour vous le corps est indifféremment le corps, au yeux de la loi il y a bien une différence: si contre votre gré on vous met volontairement un doigt dans l'œil, c'est une agression (correctionnelle), si on vous le met dans le cul, c'est un viol (assises).
Désolé, j'ai une autre vision des élections, que je considère plus comme un outil démocratique de choix citoyen que comme un produit à refourguer autant que possible.
Le problème, c'est qu'une candidature est avant tout du marketing aujourd'hui. Ça a été particulièrement frappant avec celle de F. Hollande, qui en partant de presque zéro (Flamby® de son surnom, et aucun bilan à faire valoir, même en tant que 1er secrétaire du PS) s'est fait en quelques mois une stature de président*.
D'un bout à l'autre du spectre politique, on reste désespérément dans l'envoi de messages, voire de signaux, de là à penser que c'est tout ce que permet le mode de représentation actuel, où il faut être consensuel, ne fâcher personne, et donc dire un peu tout et un peu rien pour que chacun puisse entendre ce qu'il veut, il n'y a qu'un pas.
[…] « Propriété intellectuelle » est un terme générique pour plusieurs domaines différents du droit, d'origine indépendante, tels que le copyright, les brevets, les marques déposées, les secrets industriels, et d'autres choses encore. Ces domaines sont presque totalement différents ; ils n'ont rien en commun. Mais ceux qui entendent le terme « propriété intellectuelle » sont incités à penser incorrectement, et ils imaginent que c'est un principe générique de la propriété intellectuelle qu'on applique à des cas particuliers, aussi supposent-ils que ces divers domaines du droit sont similaires. Cela a pour conséquences, non seulement de rendre plus confuses les réflexions sur les bonnes manières de procéder, mais aussi d'empêcher de bien comprendre la loi car on suppose que les lois portant sur les copyrights, sur les brevets et sur les marques déposées sont semblables quand en réalité elles diffèrent totalement.
C'est vrai quoi, "la vie" ça n'existe pas, puisque ça regroupe les règnes animal, végétal et viral, qui fonctionnent complètement différemment et n'ont presque rien en commun. Je te raconte pas le risque colossal de confusion autrement, des fois qu'on partirait du principe que les poussins s'auto-répliquent dans le duramen des poules…
Déjà en France, ce ne serait pas valable du point de vue strictement légal, car les droits doivent être explicitement cédés un à un (dans le but d'éviter aux auteurs de signer des contrats aux clauses aussi vagues que léonines).
Après, "domaine public", c'est un terme assez courant que presque tout le monde comprend. Il va donc être difficile de plaider une méconnaissance des conséquences ou de remettre en cause la bonne foi de ceux qui en auraient choisi d'en profiter.
Enfin, quand tu mets dans le domaine public, ça ne veut pas automatiquement dire "faites ce que vous voulez, je m'en tape": ça peut tout aussi bien vouloir dire, "je ne vais pas vous mettre le glaive de la justice sous la gorge pour que vous vous comportiez bien, je vous fais confiance". Partant, tu peux demander que cette confiance soit réciproque.
Sans aller jusque là, on peut effectivement affirmer qu'ayant accès aux sources, de grosses boîtes d'édition n'auront aucun soucis à recoder ce qu'un seul développeur a su faire.
Ajoute juste deux lignes, avec ton nom et ton mail, et « ce code est dans le domaine publique ». Oublie les disclaimers de vingt cinq paragraphes concernant sur la mort d'éventuels chatons liée à ton travail, tout le monde s'en branle.
J'avoue avoir eu une petite suée en lisant qu'UTF-8 se codait sur jusqu'à 6 octets. Heureusement, la page wikipédia m'a vite confirmé dans mes certitudes (faut pas m'faire des peurs comme ça):
The original specification covered numbers up to 31 bits (the original limit of the Universal Character Set). In November 2003 UTF-8 was restricted by RFC 3629 to end at U+10FFFF, in order to match the constraints of the UTF-16 character encoding. This removed all 5- and 6-byte sequences, and about half of the 4-byte sequences.
Tu peux donc te passer du traitement des 2 derniers octets, rien n'étant codé sur plus de 4 octets.
Sinon, je suis bien content de voir que le projet Utroff continue à se développer. :)
Déjà de base les gestionnaires de fenêtres sont très chiants à porter sur Wayland vu que très liés à X.org.
Ça n'a pas grand chose à voir avec X en fait. C'est juste que, comme quelqu'un le faisait remarquer sur la ML d'awesome, porter un WM X sur Wayland représente le même genre de boulot que de le porter sur Windows: c'est une réimplémentation plus qu'un portage.
Ah oui d'accord, j'avais pas vu qu'il y avait toujours un utilitaire. C'est un peu spécial comme fonctionnement: tu parses une première fois la ligne de commande avec getopt, tu redéfinis la première à partir de sa sortie avec set, puis tu parses à nouveau la nouvelle ligne de commande avec le shell… je croyais faire des trucs tordus ci-dessous, mais le /usr/share/getopt/getopt-parse.bash n'est pas mal non plus dans le genre. :)
Pour l'absence d'option longue avec getopts, c'est sûrement parce qu'ils se sont arrêtés à une version POSIX, pour qui les options ne peuvent être que courtes.
Oui, les WM sous X gérant les fenêtres en s'immisçant entre la fenêtre "de fond" (root) et les enfants de celle-ci, aucun WM conçu pour celui-ci ne pourra survivre à Wayland (XWayland fait tourner chaque appli sur sa propre fenêtre root).
Amusant, je suis en ce moment également en train de chercher une alternative plus souple à getopts, dans une autre approche cependant: je cherche quelque chose de compact et POSIX. Comme j'aime beaucoup les interfaces BSD/POSIX (à base d'options courtes exclusivement), voici à quoi je suis arrivé:
getopt (){local opt=${1:-'X].[X'}; shift 1
awk 'BEGIN{ for (i=x=1; i < ARGC; i++) { s = ARGV[i] if (X || ! sub(/^-/,"",s)) { LT[j++] = i-x; x=i continue } (s == "-") && (X=1) && s="" while (o=substr(s,1,1)) { if (o ~ /^['$opt']/) { print (s == o) ? (o""++i) : (o i"#-*" o) if (i < ARGC) break print "!"o # will be the last argument. } sub(/./,"",s); print o } } exit (E = (j>0) ? 0 : 1) } END{ print "--"; for (i=0; i < j; i++) print LT[i]; exit E }'"$@"}t=0 # type d'argument: 0=option; 1=littéraltog=0
for arg in $(getopt xyz "$@"); do case"$t$arg" in
1*)shift$arg; echo"argument: \"$1\"";;
0--)t=1; continue;;
0h)echo"aide."; exit 0;;
0a)echo"interrupteur: \"$arg\" (tog=1)"; tog=1;;
0b)echo"interrupteur: \"$arg\" (tog=0)"; tog=0;;
0x*)eval x=\${${arg#x}}; echo"definition: x=\"$x\"";;
0y*)eval y=\${${arg#y}}; echo"definition: y=\"$y\"";;
0z*)eval z=\${${arg#z}}; echo"definition: z=\"$z\"";;
0!?*)echo"${arg#!}: requiert un argument."; exit 1;;
*)echo"$arg: option inconnue"; exit 1
esacdone
Qui à l'exécution nous donne ceci:
$ dash getopt.sh toto -bax "lili lulu" -ylolo titi "tata tutu" -- -a -bz lala
interrupteur: "b" (tog=0)
interrupteur: "a" (tog=1)
definition: x="lili lulu"
definition: y="lolo"
argument: "toto"
argument: "titi"
argument: "tata tutu"
argument: "-a"
argument: "-bz"
argument: "lala"
C'est bien sûr loin d'être aussi complet que ce qui est proposé par argsparse, mais c'est portable et pour ma part je préfère avoir la pleine maîtrise de l'interface (dans la gestion des erreurs en particulier).
Pendant qu'on est dans les corrections, c'est getopt**s**, et non getopt (le man de dash indiquant que celle-là est une évolution de celle-ci, qui ne supportait pas les espaces au sein des arguments). :)
Leur stratégie militaire n'est pas défaillante, ce qui défaille c'est uniquement le processus d'entrée ou non en guerre.
Je rappellerais juste la définition de Clausewitz : « La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens »
Balayer une armée* pour ensuite laisser la place au chaos, c'est une sacrée défaillance de stratégie.
Moi je te parle de la possibilité des américains de contrer une attaque ou même de participer à une guerre.
Sauf que ça n'a jamais rien eu à faire avec une vision stratégique. Une fois l'URSS écroulée, il ne restait simplement plus d'ennemi à la mesure de l'abyssal budget militaire américain. On a donc décrété pour le maintenir qu'il fallait que les USA puissent combattre simultanément sur trois fronts extérieurs, point. C'est plutôt sommaire comme stratégie, mais ça convient parfaitement aux intérêts du complexe militaro-industriel.
* la performance contre l'Irak, c'est une blague, vraiment de mauvais goût : il s'agissait d'un pays sous embargo depuis 10 ans, dépourvu d'aviation, et dont le fleuron blindé datait des années 70 (le gros datant des années 50). Voilà, après tu prends le matériel ultra-moderne américain (aviation performante, et des chars qui pouvaient toucher les chars adverses en restant hors de leur portée), tu te souviens que la doctrine employée s'appelait Shock and Awe, et après on reparle du mérite stratégique.
Un "flottant", avec quasiment aucune fonctionnalité mais déjà bien trop pour mon usage (je dois utiliser 50% de ce que j'ai si péniblement codé). J'en suis arrivé là parce que tous les flottants simples (tenant à peu près debout) que j'ai testés font trop de choses sauf ce à quoi je tiens (les hotkeys et un fichier de conf. simple et rechargeable, en particulier) et que je n'ai jamais réussi à me faire aux pavants (à part pour les terminaux, je trouve ça inutilisable, et encore faut avoir de bons yeux… ) Alors voilà, j'ai inspecté le code d'evilwm et de dwm, puis j'ai pondu le mien doc de la Xlib en main, soit moins de 1000l. de C hésitant et bogué qui font ma foi leur office 99% du temps (pour le 1% restant, déboguer à travers Xlib quand le serveur a crashé, c'est… HA! HA! HA! — oui, bon d'accord, j'avoue n'avoir pas consenti non plus un effort surhumain, mais quand même).
Du coup j'hésite entre "Georges Abitbol" ou "je fais tout à la console"; parce que c'est un peu né du constat que se passer de X était un peu galère au quotidien, (en particulier le web javacrétinisé qui a très exactement les navigateurs qu'il mérite): le concept de fenêtre est cool, mais toutes ses implémentations (dont la mienne, mais on pardonne à ceux qu'on aime) me paraissent cacaboudiniques.
Sauf que l'imprimerie a permis une insurrection plus forte et générale que les rares tentatives précédentes.
Et sans l’imprimerie, elle n'aurait probablement pas aboutie aussi vite.
Les rares… ? arianisme, nestorianisme, des hérésies t'en as eu plein. Tout comme des remises en cause de l'ordre établi (les révoltes d'ampleur au Moyen-Âge, il y en a eu quelques-unes, assez grandes pour marquer les esprits dans un monde sans imprimerie, ça devrait achever de te convaincre).
Où ai-je dis ça ? Merci de ne pas surinterprété.
C'est moi ou toi qui a parlé de la créativité, enfin permise par l'écriture ?
Typiquement, une société telle que la Grèce Antique ou Rome n'aurait pu exister sans la notion de droit et leurs sciences n'auraient pas été si réputés sans l'écriture.
Et aujourd'hui on est en train de découvrir que les Gaulois qui étaient de tradition orale étaient très loin d'être des sous-développés… C'est tout ce que je critique: on se base sur une histoire parcellaire (parce que même ce qu'il nous reste des Grecs et des Romains ne nous informe que très peu sur ce qu'était la réalité pour un Grec ou un Romain), et on établit une filiation nécessaire (pas de hasard, pas de détour, pas d'embranchement) qui doit venir jusqu'à nous. Tout, au fond, a toujours été nous (en germe, en moins avancé), tout ce qui ne va pas dans ce sens est rejeté hors cadre.
C'est ce que fait Michel Serres (les sociétés iroquoises, ignorantes de l'écriture, n'en étaient pas moins très organisées à l'arrivée des Européens, de même qu'il a probablement existé des sociétés très développées en Amazonie). C'est ce que tu fais lorsque je te montre qu'un mouvement intellectuel a pu se diffuser sur une aire géographique importante sans le support de l'imprimerie.
Change ton fusil d'épaule et pars du principe qu'on fait avec ce qu'on a, tu raconteras une toute autre histoire: celles où des gens avaient envie d'autre chose et ont usé des technologies à leur disposition pour se faire entendre. Ce n'est alors plus la technologie qui rend intelligent mais l'intelligence qui presse en se moulant dans une forme technologique particulière.
Là des gens plus lambdas pouvaient avoir leur propre opinion sur l'écriture sainte et détachée de la vision prônée par la pape et l'Église. Ils ont perdu le contrôle.
Nouvelle vision médiatisée par le révérend/pasteur ou que sais-je (en gros: le gars qui sait lire et interprète selon sa secte — Luther et Calvin n'étaient pas spécialement des rigolos).
Et puis bon, l'histoire des hérésies ne commence avec la Réforme. La croisade contre les Albigeois, c'est XIIIème siècle, Marcion, c'est Ier/IIème siécle, il faut croire qu'on n'a pas attendu l'imprimerie pour s'écarter de la pensée de Rome…
L'imprimerie a permis l'émergence des sciences, car il n'était plus nécessaire de connaître les principes anciens par cœur quand tu avais accès à une bibliothèque toute proche où les références abondaient.
Inspiré par Wyclif, Jean Huss est brûlé en 1415 (~40 ans avant l'imprimerie), or Prague n'est pas exactement la porte à côté d'Oxford. Les textes ont toujours circulé et été lus (première université: Bologne au XIe siècle). Que l'imprimerie soit un accélérateur, soit, mais prétendre qu'elle est l'origine de la circulation des idées et de la liberté de pensée, c'est n'importe quoi (une Histoire téléologique, un mythe).
La perte de ce savoir par cœur a permis la créativité et l'évolution des sciences. Il y a eu le même phénomène quand l'écriture est arrivée par rapport au savoir oral.
Oui, les cultures orales c'est pour les arriérés pas créatifs… va dire ça aux médiévistes et aux antiquistes (et aux anthropologues et ethnologues, au passage).
Je t'invite à regarder cette conférence très intéressante sur le sujet
Je l'écouterai peut-être, mais rien que l'accroche n'annonce rien de bon. « Les nouvelles technologies nous ont condamnés à devenir intelligents ! », c'est gratiné niveau célébration béate du Progrès.
On aurait pu aimer un exemple lié à internet. Mais non, il a préféré prendre l'imprimerie pour exemple, et nous expliquer en une minute que l'imprimerie est la cause du protestantisme
Surtout quand on sait que le mouvement commence presque un siècle avant l'imprimerie avec J. Wyclif.
Ça m'a toujours interloqué cette vision de l'imprimerie en tant que vecteur de savoir de masse, sachant la diversité des langues et l'analphabétisme qui régnaient à l'époque…
Une alternative avec AWK (le séparateur de champ est "#"; la ligne commence par un nombre quelconque d'espaces suivis par "alias"; copier le dernier champ dans la variable f, remplacer les suites d'espaces et de signes égale par le séparateur de champs; imprimer le deuxième champ+deux points+f):
alias aka="awk -F# '/^ *alias/{f=\$NF;gsub(/[= ]+/,\"#\");print \$2\":\"f}' ~/.bashrc"
C'était la Linux lib… saperlipopette! en fait un fork de la glibc 1.x. Cf. 'man 7 libc':
Linux libc
In the early to mid 1990s, there was for a while Linux libc, a fork of glibc 1.x created by Linux developers who felt that glibc development at the time was not sufficing for the needs of Linux. Often, this library was referred to (ambiguously) as just "libc". Linux libc released major versions 2, 3, 4, and 5 (as well as many minor versions of those releases). For a while, Linux libc was the standard C library in many Linux distributions. However, notwithstanding the original motivations of the Linux libc effort, by the time glibc 2.0 was released, it was clearly superior to Linux libc, and all major Linux distributions that had been using Linux libc soon switched back to glibc. (Since this switch occurred over a decade ago, man-pages no longer takes care to document Linux libc details. Nevertheless, the history is visible in vestiges of information about Linux libc that remain in some manual pages, in particular, references to libc4 and libc5.)
Je suis persuadé que c'est le caractère positionel de l'anglais qui fait sa force, il peut piocher dans tout le vocabulaire greco-latin pour s'enrichir. Vous imaginez vous, devoir créer des déclinaisons pour une idée, un concept, issue d'une autre culture via une racine étrangère ? Ça doit être tout de suite plus compliqué.
Les déclinaisons n'ont pas vraiment besoin de bouger. Je ne connais pas le latin, mais j'imagine que c'est la même chose que l'allemand ou le grec ancien: les déclinaisons concernent le rapport entre les mots (COD, COI, attribut du sujet, etc. ), pas le sens des mots.
Quand au vocabulaire greco-latin, tu fais comment en français pour créer un nouveau mot ? le français est pour une très grande part une francisation du grec et du latin. Astronaute, réalité moderne s'il en est, est ainsi une simple construction tirée du grec ancien qui veut dire "celui qui navigue dans les étoiles". :)
Mais bon, l'idée du latin était une boutade, juste une solution débile qui handicaperait pareillement tout le monde rien que pour priver les anglophones de leur avantage.
Ce serait donc Weston qui serait lié à openGL et non Wayland ? C'est vrai que j'ai l'impression que la FAQ parle de Wayland pour parler de Wayland+Weston (la question du "Gestionnaire de fenêtre de Wayland", m'a fait tiqué, dans la mesure où le WM est un morceau de Weston)…
[^] # Re: PS ? Non merci !
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Promulgation du Patriot Act à la française sans opposition. Évalué à 1.
Visiblement, tu n'en as même rien à faire de ce que j'écris, mais ça ne t'empêche pas de répondre. Juste comme ça, par curiosité:
Voilà, juste ça. Parce que c'est bien de s'exciter (ton P-S. avec choux, carottes et le chat de la voisine que tu connais bien mieux que moi est simplement grandiose), mais j'espère pour toi que tu es meilleur en analyse de code qu'en lecture de texte.
Bon réveillon quand même!
[^] # Re: PS ? Non merci !
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Promulgation du Patriot Act à la française sans opposition. Évalué à 6.
Oui, oui, châtrés préalablement si possible, tu as tout bien compris ce qu'il fallait retenir de mon message.
Bon allez, quand est-ce que tu nous racontes ta première passe, puisqu'il n'y a pour toi aucune différence entre laisser le premier quidam venu jouir dans ta bouche ou dans ton cul et le développement informatique? Tu vas pas jouer ton faux-cul, rassure-moi?
Parce que bien entendu, toi si ta gamine te déclare à 15 ans qu'elle veut faire pute, ta première réaction, en accord avec ta chère morale, ce sera « mais bien sûr ma chérie, c'est un très beau métier dont on aura toujours besoin, en plus jolie comme tu es tu vas te faire beaucoup d'argent ». Et si ta nana décide demain de plaquer son boulot pour se mettre au pain de fesse, ça n'aura absolument aucun impact sur votre vie de de couple: pas de ce moralisme-là chez toi.
Sérieux, sois un peu honnête avec toi-même trente secondes avant de soutenir mordicus n'importe quoi. Car en attendant, si je suis peut-être faux-cul de soutenir que pondre du code et se faire mettre par n'importe qui pour de l'argent sont deux choses qui n'ont pas grand chose à voir, je remarque que pour ceux qui soutiennent le contraire, la prostitution c'est toujours très bien quand c'est le cul des autres.
[^] # Re: PS ? Non merci !
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Promulgation du Patriot Act à la française sans opposition. Évalué à 3.
Déjà, si le gars est vraiment pauvre, il y a de bonnes chances que son budget putes soit assez restreint (pour le gars au RSA, qui a non mais bien le droit sacré de tirer les meufs comme tous ces salauds de riches, j'ai vraiment du mal à voir). Ensuite, en admettant qu'il économise sur l'année pour le Noël de Popaul, ce ne sera certainement pas assez pour avoir autre chose qu'un coup vite fait, missionnaire obligatoire et « hé! ho! on n'a pas toute la journée, abrège ou c'est plus cher! »; car, oui, par un insondable mystère, vendant des rapports pour la plupart non-désirés, les putes ont tendance à s'intéresser plus au blé qu'aux manques de leurs clients. De là à affirmer que te prendre par ta main attentionnée est un marché plus satisfaisant qu'aller culbuter une fille pour qui tu n'es — ne soyons pas faux-cul — bien souvent qu'un mauvais moment (de plus) à passer, il n'y a pas des kilomètres.
Voilà pour le factuel. Maintenant, si je reboutonne mot col de dame-patronnesse, laisse-moi te dire que la parole des clients, je n'en ai franchement rien à carrer. Pour moi c'est du même ordre qu'un mec qui m'expliquerait que, recueillant une de ses amies à la rue, il en a profité pour enfin tirer un coup en comptant qu'il était difficile à sa désormais débitrice de lui refuser. Ça ne relève certes pas du pénal*, mais il n'y a vraiment pas de quoi être fier et ça ne mérite rien d'autre qu'un silence consterné.
* cette loi est effectivement hypocrite, pas à cause de ces pauvres connards de clients, mais parce qu'étant donné le marché du travail, sauf à infantiliser les prostituées (qui doivent être assez au courant qu'elles peuvent aller bosser au SMIC chez Lidl), les dispositifs de sortie de la prostitution devront avoir les dimensions d'un programme spatial pour être efficaces. On est donc bien partis pour au final avoir autant de prostituées qu'avant mais, tadam!, hors de l'espace public.
[^] # Re: PS ? Non merci !
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Promulgation du Patriot Act à la française sans opposition. Évalué à 3.
C'est ce qu'avait répondu une prostituée à ce genre d'arguments.
Quand vous aurez fait une passe, peut-être que vous aurez quelque chose à dire sur le sujet, quand ce sera devenu votre seul gagne-pain et votre unique qualification sur le marché du travail, là vraiment vous pourrez parler de la condition prostituée.
En attendant, au mieux c'est de l'intellectualisme forcené, au pire de l'indécence pure. Et je rappelle pour finir que si pour vous le corps est indifféremment le corps, au yeux de la loi il y a bien une différence: si contre votre gré on vous met volontairement un doigt dans l'œil, c'est une agression (correctionnelle), si on vous le met dans le cul, c'est un viol (assises).
[^] # Re: Des putes, hé
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Promulgation du Patriot Act à la française sans opposition. Évalué à 5.
Le problème, c'est qu'une candidature est avant tout du marketing aujourd'hui. Ça a été particulièrement frappant avec celle de F. Hollande, qui en partant de presque zéro (Flamby® de son surnom, et aucun bilan à faire valoir, même en tant que 1er secrétaire du PS) s'est fait en quelques mois une stature de président*.
D'un bout à l'autre du spectre politique, on reste désespérément dans l'envoi de messages, voire de signaux, de là à penser que c'est tout ce que permet le mode de représentation actuel, où il faut être consensuel, ne fâcher personne, et donc dire un peu tout et un peu rien pour que chacun puisse entendre ce qu'il veut, il n'y a qu'un pas.
* À ce sujet, voir le film édifiant de P. Carles, DSK, Hollande, etc.
[^] # Re: LL & droit d'auteur
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Choix d'une licence open-source pour mon projet. Évalué à 1.
Ah, mais j'ai jamais prétendu être exhaustif! Je t'en prie, pinaille tant que tu veux, ça ne change rien à l'idée générale. :)
[^] # Re: LL & droit d'auteur
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Choix d'une licence open-source pour mon projet. Évalué à 0.
… dans la tête de RMS, peut-être:
C'est vrai quoi, "la vie" ça n'existe pas, puisque ça regroupe les règnes animal, végétal et viral, qui fonctionnent complètement différemment et n'ont presque rien en commun. Je te raconte pas le risque colossal de confusion autrement, des fois qu'on partirait du principe que les poussins s'auto-répliquent dans le duramen des poules…
[^] # Re: En général, quand tu poses une question sur Internet...
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Choix d'une licence open-source pour mon projet. Évalué à 2.
Déjà en France, ce ne serait pas valable du point de vue strictement légal, car les droits doivent être explicitement cédés un à un (dans le but d'éviter aux auteurs de signer des contrats aux clauses aussi vagues que léonines).
Après, "domaine public", c'est un terme assez courant que presque tout le monde comprend. Il va donc être difficile de plaider une méconnaissance des conséquences ou de remettre en cause la bonne foi de ceux qui en auraient choisi d'en profiter.
Enfin, quand tu mets dans le domaine public, ça ne veut pas automatiquement dire "faites ce que vous voulez, je m'en tape": ça peut tout aussi bien vouloir dire, "je ne vais pas vous mettre le glaive de la justice sous la gorge pour que vous vous comportiez bien, je vous fais confiance". Partant, tu peux demander que cette confiance soit réciproque.
[^] # Re: En général, quand tu poses une question sur Internet...
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Choix d'une licence open-source pour mon projet. Évalué à 3.
Sans aller jusque là, on peut effectivement affirmer qu'ayant accès aux sources, de grosses boîtes d'édition n'auront aucun soucis à recoder ce qu'un seul développeur a su faire.
C'est une option, il est vrai. À noter quand même que toutes les licences ne sont pas des pavés.
# 33% d'optimisation
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Jouons avec Unicode: Tchars, un Dchars pour Troff. Évalué à 3.
J'avoue avoir eu une petite suée en lisant qu'UTF-8 se codait sur jusqu'à 6 octets. Heureusement, la page wikipédia m'a vite confirmé dans mes certitudes (faut pas m'faire des peurs comme ça):
Tu peux donc te passer du traitement des 2 derniers octets, rien n'étant codé sur plus de 4 octets.
Sinon, je suis bien content de voir que le projet Utroff continue à se développer. :)
[^] # Re: LA question
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche WindowMaker 0.95.5 est sorti. Évalué à 3.
Ça n'a pas grand chose à voir avec X en fait. C'est juste que, comme quelqu'un le faisait remarquer sur la ML d'awesome, porter un WM X sur Wayland représente le même genre de boulot que de le porter sur Windows: c'est une réimplémentation plus qu'un portage.
[^] # Re: Vulgaire ?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche Bash Argsparse : mieux gérer sa ligne de commande dans ses scripts.. Évalué à 2.
Ah oui d'accord, j'avais pas vu qu'il y avait toujours un utilitaire. C'est un peu spécial comme fonctionnement: tu parses une première fois la ligne de commande avec getopt, tu redéfinis la première à partir de sa sortie avec set, puis tu parses à nouveau la nouvelle ligne de commande avec le shell… je croyais faire des trucs tordus ci-dessous, mais le /usr/share/getopt/getopt-parse.bash n'est pas mal non plus dans le genre. :)
Pour l'absence d'option longue avec getopts, c'est sûrement parce qu'ils se sont arrêtés à une version POSIX, pour qui les options ne peuvent être que courtes.
[^] # Re: LA question
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche WindowMaker 0.95.5 est sorti. Évalué à 1.
Oui, les WM sous X gérant les fenêtres en s'immisçant entre la fenêtre "de fond" (root) et les enfants de celle-ci, aucun WM conçu pour celui-ci ne pourra survivre à Wayland (XWayland fait tourner chaque appli sur sa propre fenêtre root).
# Les grands esprits toussa...
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche Bash Argsparse : mieux gérer sa ligne de commande dans ses scripts.. Évalué à 3.
Amusant, je suis en ce moment également en train de chercher une alternative plus souple à getopts, dans une autre approche cependant: je cherche quelque chose de compact et POSIX. Comme j'aime beaucoup les interfaces BSD/POSIX (à base d'options courtes exclusivement), voici à quoi je suis arrivé:
Qui à l'exécution nous donne ceci:
C'est bien sûr loin d'être aussi complet que ce qui est proposé par argsparse, mais c'est portable et pour ma part je préfère avoir la pleine maîtrise de l'interface (dans la gestion des erreurs en particulier).
[^] # Re: Vulgaire ?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche Bash Argsparse : mieux gérer sa ligne de commande dans ses scripts.. Évalué à 1.
Pendant qu'on est dans les corrections, c'est getopt**s**, et non getopt (le man de dash indiquant que celle-là est une évolution de celle-ci, qui ne supportait pas les espaces au sein des arguments). :)
[^] # Re: Pourquoi ?!
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal La NASA au ralenti :(. Évalué à 6.
Je rappellerais juste la définition de Clausewitz : « La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens »
Balayer une armée* pour ensuite laisser la place au chaos, c'est une sacrée défaillance de stratégie.
Sauf que ça n'a jamais rien eu à faire avec une vision stratégique. Une fois l'URSS écroulée, il ne restait simplement plus d'ennemi à la mesure de l'abyssal budget militaire américain. On a donc décrété pour le maintenir qu'il fallait que les USA puissent combattre simultanément sur trois fronts extérieurs, point. C'est plutôt sommaire comme stratégie, mais ça convient parfaitement aux intérêts du complexe militaro-industriel.
* la performance contre l'Irak, c'est une blague, vraiment de mauvais goût : il s'agissait d'un pays sous embargo depuis 10 ans, dépourvu d'aviation, et dont le fleuron blindé datait des années 70 (le gros datant des années 50). Voilà, après tu prends le matériel ultra-moderne américain (aviation performante, et des chars qui pouvaient toucher les chars adverses en restant hors de leur portée), tu te souviens que la doctrine employée s'appelait Shock and Awe, et après on reparle du mérite stratégique.
# [X] Mon mien, parce que mes pets sentent toujours bien meilleur
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au sondage 1 an après : quel gestionnaire de fenêtres utilisez‐vous ?. Évalué à 10.
Un "flottant", avec quasiment aucune fonctionnalité mais déjà bien trop pour mon usage (je dois utiliser 50% de ce que j'ai si péniblement codé). J'en suis arrivé là parce que tous les flottants simples (tenant à peu près debout) que j'ai testés font trop de choses sauf ce à quoi je tiens (les hotkeys et un fichier de conf. simple et rechargeable, en particulier) et que je n'ai jamais réussi à me faire aux pavants (à part pour les terminaux, je trouve ça inutilisable, et encore faut avoir de bons yeux… ) Alors voilà, j'ai inspecté le code d'evilwm et de dwm, puis j'ai pondu le mien doc de la Xlib en main, soit moins de 1000l. de C hésitant et bogué qui font ma foi leur office 99% du temps (pour le 1% restant, déboguer à travers Xlib quand le serveur a crashé, c'est… HA! HA! HA! — oui, bon d'accord, j'avoue n'avoir pas consenti non plus un effort surhumain, mais quand même).
Du coup j'hésite entre "Georges Abitbol" ou "je fais tout à la console"; parce que c'est un peu né du constat que se passer de X était un peu galère au quotidien, (en particulier le web javacrétinisé qui a très exactement les navigateurs qu'il mérite): le concept de fenêtre est cool, mais toutes ses implémentations (dont la mienne, mais on pardonne à ceux qu'on aime) me paraissent cacaboudiniques.
[^] # Re: Moins bien
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Libertés numériques : surveiller et punir ?. Évalué à 3.
Les rares… ? arianisme, nestorianisme, des hérésies t'en as eu plein. Tout comme des remises en cause de l'ordre établi (les révoltes d'ampleur au Moyen-Âge, il y en a eu quelques-unes, assez grandes pour marquer les esprits dans un monde sans imprimerie, ça devrait achever de te convaincre).
C'est moi ou toi qui a parlé de la créativité, enfin permise par l'écriture ?
Et aujourd'hui on est en train de découvrir que les Gaulois qui étaient de tradition orale étaient très loin d'être des sous-développés… C'est tout ce que je critique: on se base sur une histoire parcellaire (parce que même ce qu'il nous reste des Grecs et des Romains ne nous informe que très peu sur ce qu'était la réalité pour un Grec ou un Romain), et on établit une filiation nécessaire (pas de hasard, pas de détour, pas d'embranchement) qui doit venir jusqu'à nous. Tout, au fond, a toujours été nous (en germe, en moins avancé), tout ce qui ne va pas dans ce sens est rejeté hors cadre.
C'est ce que fait Michel Serres (les sociétés iroquoises, ignorantes de l'écriture, n'en étaient pas moins très organisées à l'arrivée des Européens, de même qu'il a probablement existé des sociétés très développées en Amazonie). C'est ce que tu fais lorsque je te montre qu'un mouvement intellectuel a pu se diffuser sur une aire géographique importante sans le support de l'imprimerie.
Change ton fusil d'épaule et pars du principe qu'on fait avec ce qu'on a, tu raconteras une toute autre histoire: celles où des gens avaient envie d'autre chose et ont usé des technologies à leur disposition pour se faire entendre. Ce n'est alors plus la technologie qui rend intelligent mais l'intelligence qui presse en se moulant dans une forme technologique particulière.
[^] # Re: Moins bien
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Libertés numériques : surveiller et punir ?. Évalué à 3.
Nouvelle vision médiatisée par le révérend/pasteur ou que sais-je (en gros: le gars qui sait lire et interprète selon sa secte — Luther et Calvin n'étaient pas spécialement des rigolos).
Et puis bon, l'histoire des hérésies ne commence avec la Réforme. La croisade contre les Albigeois, c'est XIIIème siècle, Marcion, c'est Ier/IIème siécle, il faut croire qu'on n'a pas attendu l'imprimerie pour s'écarter de la pensée de Rome…
Inspiré par Wyclif, Jean Huss est brûlé en 1415 (~40 ans avant l'imprimerie), or Prague n'est pas exactement la porte à côté d'Oxford. Les textes ont toujours circulé et été lus (première université: Bologne au XIe siècle). Que l'imprimerie soit un accélérateur, soit, mais prétendre qu'elle est l'origine de la circulation des idées et de la liberté de pensée, c'est n'importe quoi (une Histoire téléologique, un mythe).
Oui, les cultures orales c'est pour les arriérés pas créatifs… va dire ça aux médiévistes et aux antiquistes (et aux anthropologues et ethnologues, au passage).
Je l'écouterai peut-être, mais rien que l'accroche n'annonce rien de bon. « Les nouvelles technologies nous ont condamnés à devenir intelligents ! », c'est gratiné niveau célébration béate du Progrès.
[^] # Re: Moins bien
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Libertés numériques : surveiller et punir ?. Évalué à 2.
Surtout quand on sait que le mouvement commence presque un siècle avant l'imprimerie avec J. Wyclif.
Ça m'a toujours interloqué cette vision de l'imprimerie en tant que vecteur de savoir de masse, sachant la diversité des langues et l'analphabétisme qui régnaient à l'époque…
[^] # Re: Distro buggée
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Slackware a vingt ans. Évalué à 2.
C'est surtout qu'en français une subtile nuance différencie dernière de première…
[^] # Re: UUoG ?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Se souvenir de ses alias bash. Évalué à 1.
Une alternative avec AWK (le séparateur de champ est "#"; la ligne commence par un nombre quelconque d'espaces suivis par "alias"; copier le dernier champ dans la variable f, remplacer les suites d'espaces et de signes égale par le séparateur de champs; imprimer le deuxième champ+deux points+f):
[^] # Re: Journal— Slackwarea vingt ans
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Slackware a vingt ans. Évalué à 3.
C'était la Linux lib… saperlipopette! en fait un fork de la glibc 1.x. Cf. 'man 7 libc':
[^] # Re: Non ! Pas le latin !
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 1.
Les déclinaisons n'ont pas vraiment besoin de bouger. Je ne connais pas le latin, mais j'imagine que c'est la même chose que l'allemand ou le grec ancien: les déclinaisons concernent le rapport entre les mots (COD, COI, attribut du sujet, etc. ), pas le sens des mots.
Quand au vocabulaire greco-latin, tu fais comment en français pour créer un nouveau mot ? le français est pour une très grande part une francisation du grec et du latin. Astronaute, réalité moderne s'il en est, est ainsi une simple construction tirée du grec ancien qui veut dire "celui qui navigue dans les étoiles". :)
Mais bon, l'idée du latin était une boutade, juste une solution débile qui handicaperait pareillement tout le monde rien que pour priver les anglophones de leur avantage.
[^] # Re: Waylands et Mir ?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (3). Évalué à 1.
Ce serait donc Weston qui serait lié à openGL et non Wayland ? C'est vrai que j'ai l'impression que la FAQ parle de Wayland pour parler de Wayland+Weston (la question du "Gestionnaire de fenêtre de Wayland", m'a fait tiqué, dans la mesure où le WM est un morceau de Weston)…