C'est vrai que c'est pas évident (je ne suis pas du tout un spécialiste des histoires de piles graphiques)… De ce que je comprends néanmoins, c'est via openGL que les compositeurs communiquent avec le matériel:
Wayland Rendering
One of the details I left out in the above overview is how clients actually render under wayland. By removing the X server from the picture we also removed the mechanism by which X clients typically render. But there's another mechanism that we're already using with DRI2 under X: direct rendering. With direct rendering, the client and the server share a video memory buffer. The client links to a rendering library such as OpenGL that knows how to program the hardware and renders directly into the buffer. The compositor in turn can take the buffer and use it as a texture when it composites the desktop. After the initial setup, the client only needs to tell the compositor which buffer to use and when and where it has rendered new content into it.
Ça colle avec ce que j'avais par ailleurs lu quand je m'étais penché sur l'avenir des WMs. Donc tu aurais à moitié raison, c'est bien au compositeur de communiquer avec le matos, mais via un standard qui est openGL, et qui est visiblement impliqué dans la communication avec Wayland, si j'en crois les deux dernières entrées de la FAQ:
How can I replace Wayland's Window Manager?
The Wayland architecture integrates the display server, window manager and compositor into one process. You can think of Wayland as a toolkit for creating clients and compositors. It is not a specific single compositor or window manager. If you want a different window manager, you can write a new one.
This may sound like a lot of work, but one of the key points about Wayland is that the boilerplate code to a Wayland compositor is comparable or less than the X boilerplate involved in becoming an X window manager and compositor. Bringing up EGL and GLES2 on the Linux KMS framebuffer and reading input from evdev can be done in less than a thousand lines of code. The Wayland server side library provides the protocol implementation and makes it easy to put the pieces together.
Why does Wayland use EGL and GLES2?
EGL is the only GL binding API that lets us avoid dependencies on existing window systems, in particular X. GLX obviously pulls in X dependencies and only lets us set up GL on X drawables. The alternative is to write a Wayland specific GL binding API, say, WaylandGL.
A more subtle point is that libGL.so includes the GLX symbols, so linking to that library will pull in all the X dependencies. This means that we can't link to full GL without pulling in the client side of X, so we're using GLES2 for now. Longer term, we'll need a way to use full GL under Wayland.
J'avais pas pensé aux EFL. S'ils rendent les petits WMs pas trop compliqués à implémenter sur leur compositeur, avec la réputation de légèreté des EFL il y a clairement une bonne carte à jouer pour Enlightenment dans le nouvel écosystème:
Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost to me,
I lift my lamp beside the golden door!
Wayland is not really duplicating much work. Where possible, Wayland reuses existing drivers and infrastructure. One of the reasons this project is feasible at all is that Wayland reuses the DRI drivers, the kernel side GEM scheduler and kernel mode setting. Wayland doesn't have to compete with other projects for drivers and driver developers, it lives within the X.org, mesa and drm community and benefits from all the hardware enablement and driver development happening there.
Ça ne devrait donc rien changer pour ce qui est des pilotes proprios.
Encore un journal comme ça, et on pourra dire "il s'est fait engelbartisé". Aux nouveaux qui ne manqueront pas demander "Ça veut dire quoi engelbartisé?", il sera alors bien sûr répondu: "c'est une forme de bronsonisation appliquée aux géants méconnus de l'informatique".
;) (j'espère que tu me pardonneras: les mœurs du lieu voudraient que je te traite de gros connard à trous de pines oculaires, mais mon tout petit fondement de bonne sœur m'oblige à user d'un gentil smiley)
Le problème pour poursuivre l'analogie avec la chanson, c'est que ça va lui être dur de trouver un sourire entendu pour lui dire qu'une autre est passée par là avant elle.
Somebody told you 'cause you got to know
That all you ever gonna have to count on
Or gonna wanna lean on
It's gonna feel just like those raindrops do
When they're falling down, honey, all around you.
Oh, I know you're unhappy.
Oh sit there, ah go on, go on
And count your fingers.
I don't know what else, what else
Honey have you got to do.
Dans la mesure où elle est également plus vieille que toutes les distros basées sur Busybox/uclibc, oui c'est la plus vieille des distributions ∅/Linux, n'en déplaise au transit intestinal de RMS.
En définitive, je ne suis pas franchement mécontent que le français ne soit pas resté la langue scientifique internationale…
C'est souvent une réflexion que je me fais en imaginant la quantité d'anglais massacré que les anglophones doivent s'avaler quotidiennement sur les ML internationales. Quand je vois en français la facilité avec laquelle j'attrape les mauvaises tournures à la longue de les entendre (alors que je sais et relève souvent qu'elles sont mauvaises), je me dis que les pauvres doivent avoir le cerveau complètement vrillé.
En fait, il faudrait revenir au latin : tout le monde se fera ch* pareil à l'apprendre, ce sera sans conséquence si personne ne le parle dans les règles de l'art, et en plus ce sera ASCII-compatible (on pourra coder en latin \o/).
Si j'ai bien compris la manip', le deuxième lien a l'air de dire que c'est une fausse bonne solution:
Please note that Bracketed Paste Mode DOES NOT fix this because the end sequence can be inside the text you paste! For those of you who have installed the oh-my-zsh stuff, sorry, but the following variant (which includes an escape sequence) still works against you:
git clone [201~/dev/null; clear; echo -n "Hello ";whoami|tr -d '\n';echo -e '!\nThat was a bad idea.
Don'"'"'t copy code from websites you don'"'"'t trust!
Here'"'"'s the first line of your /etc/passwd: ';head -n1 /etc/passwd
git clone git://git.kernel.org/pub/scm/utils/kup/kup.git
De toute manière, on ne peut corriger ça qu'au niveau du navigateur. C'est clairement un bug de sa part, dans la mesure où c'est lui qui copie quelque chose de différent de ce qu'il présente via l'UI.
En l'occurrence, ça a plus à voir avec le navigateur (qui copie dans le buffer de sélection X du texte caché via le code de la page) que de l'OS ou de X.
Voilà, preuve éclatante est faite que lynx poutre toutes les clicomerdes ouebiques qui nous dessinent l'Internet over HTTP la Toile du futur®. \o/
Déjà, il faut supposer que les unions soient faites selon l'attirance sexuelle, ce qui historiquement est faux. Ce sont les familles qui traditionnellement décident avec qui leur enfant va se marier, selon les relations de solidarité qu'elles veulent tisser (que pour ça il faille épouser une grande fille à dents de lapin ou un vieux déchet court sur pattes importe peu).
En plus les relations de parenté sont parfois fort complexes et excluent pas mal d'unions. Malaurie rapporte ainsi que chez les Inuits un individu peut se retrouver avec uniquement deux conjoints possibles. Dans ce cadre, que ton kief se soit les petites femmes frêles (qui sont par ailleurs un modèle de beauté "bourgeois" : à la campagne on privilégiait plutôt les femmes solides aux hanches pleines, a priori plus dures à la tâche et à même de porter de nombreux enfants)…
mais pour ce qui est de vérifier l'origine de cette différence, c'est une autre paire de manches…
D'autant que pareil dysmorphisme sexuel se retrouve chez tous les grands singes (même chez les très solitaires Orang-outans). D'ici à ce qu'il n'y ait aucun facteur social…
Retroshare a des utilisateurs! Mais comme il s'agit de réseaux privés, on ne peut pas l'essayer sans amis dessus et donc pas voir comment ça marche :-(
Il en a mais, comme tu le soulignes, pas une masse critique qui ferait que les gens iraient «tiens, voir si machin a un compte».
D'un autre côté, tu parles du mail, et ça rejoint une remarque que je m'étais faite lorsque le conférencier dit que l'essentiel est dans la recherche de contacts: le mail n'a jamais eu besoin d'annuaire pour se développer (spam oblige, on a même plutôt tendance à vouloir cacher les adresses), ça s'est fait façon échange de numéros de téléphone. De même pour MSN, d'ailleurs, chacun agrégeait ses contacts au fur et à mesure. Et le mail est effectivement encore de nos jours indéboulonnable, tandis qu'MSN a été en France LE gros réseau où il fallait être.
Retroshare, c'est l'équivalent de IRC+mail+emule+newsgroup (et bientôt voip) en complètement décentralisé et chiffré.
Justement, pour le mail comment ça marche ? Est-ce que c'est simplement qu'il peut faire client POP/IMAP ou il a bel et bien une solution alternative permettant de se passer de serveur ? Vu que la doc décrit les forums comme fonctionnant entre gens connectés, j'en déduit que c'est plutôt la première option ("mail" dans le moteur de recherche du wiki n'apprend pas grand chose).
Un reportage qui devrait te permettre de comprendre pourquoi ça n'a rien à voir. S'il y a bien de la communication en politique, il s'agit normalement de diffuser ses idées (si tu te contente de chuchoter dans ton salon parce que la communication de masse c'est mal, tu vas pas arriver à grand chose). Ceux qui tractent veulent faire passer un message qui leur tient à cœur (là c'est le NPA, mais c'est vrai pour tous les partis), ce qui suffit à les distinguer des pubards (qui te vanteront un produit et son concurrent indifféremment et sans état d'âme).
Je vois bien la vidéo (qu'il vaut mieux aller regarder directement sur youtube, parce que le lecteur n'est effectivement pas tip-top), mais où est la transcription ?
Sur le fond, autrement, je ne trouve pas que ce soit un troll. S'il y a pas mal de petites vannes, c'est clairement plus pour rendre l'exposé vivant qu'autre chose (on le sent, parce qu'il a tendance à trop appuyer dessus au moment des transitions). Et il y a quand même pas mal de précautions pour n'offenser personne; par exemple lorsqu'il parle de «coder sans réfléchir», il concède en même temps que des fois ça marche très bien, et qu'il y a même des développeurs qui ont plus de facilité à mettre leurs idées en code qu'en mots.
Sinon je suis totalement d'accord avec Goffi, il ne faut pas attendre qu'un super logiciel sorte tout cuit, il faut participer!
Oui, mais ça c'est bien pour faire un Geekbook, moins pour faire une alternative à Facebook. En fait c'est le point fondamental de la conférence: il juge de l'échec des projets par rapport à leurs objectifs annoncés, et essaie de montrer pourquoi ça a échoué.
J'ai parcouru les diapos via le très peu pratique site, j'ai l'impression que c'est du gros troll et surtout qu'il ne parle pas de retroshare…
Je pense—si l'objectif est bien de se substituer à FB—que ça rentrerait dans la troisième catégorie : logiciel fonctionnel n'ayant pas trouvé les utilisateurs.
J'ai d'ailleurs du mal à comprendre comment ça fonctionne… c'est une sorte de chat amélioré, non ? le modèle serverless laisse penser qu'il est impossible d'avoir des échanges asynchrones entre les clients…
Oui, vous avez raison, il est trop tôt pour paniquer… disons que je me base sur une "tradition X11", dont sont issus les développeurs de Wayland et que rien n'indique devoir être remise en cause, mais qui vivra verra (et il faut effectivement déjà que Wayland passe du stade expérimental à l'utilisation en conditions réelles, qui ne manquera certainement pas de soulever son lot de problèmes)…
Me posant il y a peu les mêmes questions, j'ai trouvé ce fil sur la ML de awesome. Ça laisse entendre qu'il "suffit" de coder une alternative au fichier shell.c de Weston (env. 5000 lignes).
Personnellement, ce qui m'inquiète le plus c'est que la doc pour manipuler tout ça n'a l'air guère plus abondante que pour X (sur Xlib, ce qu'on trouve est vieux, sur XCB, c'est moins que parcellaire). Sauf que sous X on peut se dépêtrer grâce à tout le code disponible, là ça risque d'être beaucoup plus dur, surtout s'il y a une phase importante de stabilisation (X est un cauchemar, mais au moins c'est le même depuis des années).
Par contre les ombrages qui sont créées avec un logiciel comme compton, comme ça se passe ? Est-ce que c'est une fenêtre créée (pour avoir de la place pour faire l'ombre), avec ensuite l'application placée dedans en tant qu'enfant ?
Et ça me fait penser, un menu contextuel, est-ce aussi une sous-fenêtre de l'application ?
Je suis loin d'être un spécialiste de X, j'ai juste un peu bricolé avec Xlib, ce qui m'a permis de saisir certains mécanismes fondamentaux. Donc ce que je dis là est un peu au doigt mouillé, car la programmation X ne m'est pas franchement évidente* et j'ignore totalement la cuisine interne des toolkits qui sont au-dessus.
Pour l'ombre, ça dépend si elle c'est une propriété de ton WM. Si compton (que je ne connais pas) est a peu près la seule à faire ça, on ne peut pas parler de re-parenting. C'est la fenêtre de l'application, qui se dessine à l'intérieur comme elle veut (avec ou sans utiliser d'enfants, impossible à dire).
Pour le menu contextuel, c'est plus simple : l'enfant d'une fenêtre ne peut sortir de son parent. Si par ex. je réduis la fenêtre de firefox au maximum et que je fais clic-droit, le menu déborde du cadre, je suis donc sûr que ce n'est pas un enfant de la fenêtre principale. Je dirais donc dans ce cas-là que c'est une fenêtre de premier niveau (ie. un enfant de la fenêtre racine) créée avec l'attribut override_redirect, qui indique au WM de ne pas chercher à gérer cette fenêtre (c'est pourquoi elle se créée à l'endroit voulu, aux dimensions voulues et sans décoration autour).
* J'ai même un fichier qui commence par cette citation du Unix-Hater's Handbook : «Programming X Windows is like trying to find the square root of pi using roman numerals». C'est dire s'il est des choses qui m'échappent.
Si j'ai bien compris, un toolkit permet de dialoguer avec le serveur d'affichage pour afficher ce que l'application demande. Par contre, d'après l'article de Wikipédia, le gestionnaire se place entre les deux lors de la création de fenêtre pour dessiner les bordures : est-ce que ça change quelque chose avec Wayland, car j'ai entendu dire que c'est au client de se dessiner son cadre ?
C'est un peu plus compliqué en fait, car X11, contrairement à Wayland, sait dessiner. N'importe quel client X peut donc créer une fenêtre et dessiner dedans avec les "primitives" de X (rectangle, arc, texte, etc. )
C'est également X qui à la base dessine la bordure de fenêtre (qui est un "Window Attribute"). Cependant, tout ce qu'on obtient par ce moyen c'est une bordure de couleur unique de n pixels tout autour de celle-ci. C'est pour cela que la plupart des WM "reparentent" les fenêtres de chaque application : ils créent une fenêtre dont la fenêtre de l'application devient l'enfant. La première pouvant bien entendu être de dimension différente de la seconde, cela permet de dessiner à l'intérieur les barres de titre, boutons, etc.
Les toolkits, quant à eux, sont nés du fait que dessiner avec X est très verbeux. Pour avoir des "widgets" un peu élaborés (avec bouton, listes déroulantes, etc) il a donc fallu créer un couche supplémentaire. À cela est venu s'ajouter le fait que dessiner avec X n'est pas très efficace, c'est pour cela que les toolkits modernes prennent généralement cette fonctionnalité en main, créant des images que X se contente d'afficher dans les fenêtres (enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre, mais ça expliquerait le parti-pris de Wayland à ce sujet).
Tu oublies "Wayland casse la gestion des bureaux de tout le monde" : ceux qui utilisent un simple WM (dwm, pekwm, fluxbox, openbox, awesome, etc. ) vont effectivement l'avoir dans le baba. :\
Sachant qu'écrite un compositeur est beaucoup plus lourd qu'écrire un WM, la solution qui se dessine est d'implémenter les WM en tant que plugins pour Weston. Ce revient à lier le destin de chaque WM a celui d'un compositeur particulier (au lieu qu'aujourd'hui c'est un simple client X).
C'est pas une question de vitesse pure ni de finition, mais d'adéquation avec la manière dont tu énonces le texte.
Bukowski disait être incapable d'écrire au stylo, il lui fallait la cadence de la machine à écrire. À l'inverse, Flaubert ne comprenait pas comment on pouvait écrire avec une plume métallique, les interruptions dues au trempage plus fréquent de la plume naturelle dans l'encre lui paraissant une indispensable respiration.
Bref, si ce n'est déjà fait, essaie, tu verras bien. :)
J'ai essayé d'expliquer quel était le problème à résoudre : ce sont les peurs qui paralysent l'écrivain en herbe notamment l'angoisse de la page blanche, ne pas savoir sur quel sujet écrire, la peur de n'avoir rien d'intéressant à raconter, la procrastination, l'impossibilité à se concentrer suffisamment longtemps.
Tu as essayé un cahier de brouillon et un crayon à papier? L'essentiel, sans même le ronron du PC pour te déconcentrer : le papier brouillon dédramatise l'acte, le crayon glisse en épousant au mieux la vitesse de l'élocution (mentale ou non).
Sinon, y aussi la solution de mettre un éditeur dans un le bon terminal, avec la bonne police qui va bien. Par ex :
urxvt -fg darkgray -bg black -lsp 3 -fn xft:Inconsolata-12:bold -bc -g 72x30 -uc -bl -e vi /tmp/un.text
Comme ça, tu as toujours un vrai éditeur sous la main, mais le rendu du texte est plus proche d'un WYIWYG (je déteste Inconsolata pour coder, mais j'adore utiliser lynx avec—à noter aussi qu'en jouant de l'option -lestsp d'urxvt en négatif, on peut aussi parvenir à utiliser des polices à chasse variable, genre Libertine).
Une licence n'est pas une propriété intrinsèque d'un bout de code ou d'application, c'est un "contrat" de distribution conclus entre l'auteur (l'éditeur) et le destinataire.
Ai-je jamais prétendu le contraire?
Si j'écris le logiciel SuperToto Pro Edition 1.0 et que je le distribue sous license GPL 3 à quelqu'un, rien ne m'interdit de vendre ce même logiciel sous une licence non libre, que ce soit la 1.0 ou une version ultérieure.
À part remplacer n+1 par n', ça ne change rien. J'ai bien parlé des versions libres qui circulent (ie. dont les droits cédés on été acquis —autrement l'auteur détruit/relicencie le code antérieur dans son dépôt et c'est fini).
C’était juste pour dire qu’il avait toujours un propriétaire, car il a toujours le droit de changer la licence de son code
Non, justement. Il peut changer la licence de la version n+1 de son code, mais les versions 0..n qui circulent restent libres. Sinon ce serait trop facile et il n'y aurait pas de confiance (FreeBSD pourraient par ex. demander du jour au lendemain à Apple de retirer d'OSX tout le code issu de chez eux).
[^] # Re: Waylands et Mir ?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (3). Évalué à 3.
C'est vrai que c'est pas évident (je ne suis pas du tout un spécialiste des histoires de piles graphiques)… De ce que je comprends néanmoins, c'est via openGL que les compositeurs communiquent avec le matériel:
Ça colle avec ce que j'avais par ailleurs lu quand je m'étais penché sur l'avenir des WMs. Donc tu aurais à moitié raison, c'est bien au compositeur de communiquer avec le matos, mais via un standard qui est openGL, et qui est visiblement impliqué dans la communication avec Wayland, si j'en crois les deux dernières entrées de la FAQ:
[^] # Re: Waylands et Mir ?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (3). Évalué à 2. Dernière modification le 18 juillet 2013 à 15:49.
Bien sûr que si c'est du code, tout comme X est à la fois un protocole et une implémentation de référence.
[^] # Re: Enlightenment
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (3). Évalué à 4.
J'avais pas pensé aux EFL. S'ils rendent les petits WMs pas trop compliqués à implémenter sur leur compositeur, avec la réputation de légèreté des EFL il y a clairement une bonne carte à jouer pour Enlightenment dans le nouvel écosystème:
Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost to me,
I lift my lamp beside the golden door!
[^] # Re: Waylands et Mir ?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche X.Org est mort, vive Wayland ! (3). Évalué à 7.
De ce que j'ai compris, Wayland réemploie les pilotes de Xorg:
Ça ne devrait donc rien changer pour ce qui est des pilotes proprios.
# Ça va devenir chaud à lire LinuxFR...
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Douglas Engelbart est bronsonisé (vraiment). Évalué à 6.
Encore un journal comme ça, et on pourra dire "il s'est fait engelbartisé". Aux nouveaux qui ne manqueront pas demander "Ça veut dire quoi engelbartisé?", il sera alors bien sûr répondu: "c'est une forme de bronsonisation appliquée aux géants méconnus de l'informatique".
[^] # Re: HHaaaarghhhh (bis)
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal R.I.P. Douglas. Évalué à 0.
;) (j'espère que tu me pardonneras: les mœurs du lieu voudraient que je te traite de gros connard à trous de pines oculaires, mais mon tout petit fondement de bonne sœur m'oblige à user d'un gentil smiley)
[^] # Re: La dernière vraie distribution Linux
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Slackware a vingt ans. Évalué à 1.
Le problème pour poursuivre l'analogie avec la chanson, c'est que ça va lui être dur de trouver un sourire entendu pour lui dire qu'une autre est passée par là avant elle.
Somebody told you 'cause you got to know
That all you ever gonna have to count on
Or gonna wanna lean on
It's gonna feel just like those raindrops do
When they're falling down, honey, all around you.
Oh, I know you're unhappy.
Oh sit there, ah go on, go on
And count your fingers.
I don't know what else, what else
Honey have you got to do.
À la limite… :)
[^] # Re: La dernière vraie distribution Linux
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Slackware a vingt ans. Évalué à 5.
Dans la mesure où elle est également plus vieille que toutes les distros basées sur Busybox/uclibc, oui c'est la plus vieille des distributions ∅/Linux, n'en déplaise au transit intestinal de RMS.
[^] # Re: L'anglais c'est pratique
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Happy Bastille Day !. Évalué à 2.
C'est souvent une réflexion que je me fais en imaginant la quantité d'anglais massacré que les anglophones doivent s'avaler quotidiennement sur les ML internationales. Quand je vois en français la facilité avec laquelle j'attrape les mauvaises tournures à la longue de les entendre (alors que je sais et relève souvent qu'elles sont mauvaises), je me dis que les pauvres doivent avoir le cerveau complètement vrillé.
En fait, il faudrait revenir au latin : tout le monde se fera ch* pareil à l'apprendre, ce sera sans conséquence si personne ne le parle dans les règles de l'art, et en plus ce sera ASCII-compatible (on pourra coder en latin \o/).
[^] # Re: Workaround
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Gnu/Linux est une passoire. Évalué à 6.
Si j'ai bien compris la manip', le deuxième lien a l'air de dire que c'est une fausse bonne solution:
De toute manière, on ne peut corriger ça qu'au niveau du navigateur. C'est clairement un bug de sa part, dans la mesure où c'est lui qui copie quelque chose de différent de ce qu'il présente via l'UI.
[^] # Re: Mac OS aussi
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Gnu/Linux est une passoire. Évalué à 8. Dernière modification le 13 juillet 2013 à 11:48.
En l'occurrence, ça a plus à voir avec le navigateur (qui copie dans le buffer de sélection X du texte caché via le code de la page) que de l'OS ou de X.
Voilà, preuve éclatante est faite que lynx poutre toutes les clicomerdes ouebiques qui nous dessinent
l'Internet over HTTPla Toile du futur®. \o/[^] # Re: Il y a une meilleure explication
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal La viande combat les inégalités et les plans démoniaques. Évalué à 2. Dernière modification le 29 juin 2013 à 12:26.
Déjà, il faut supposer que les unions soient faites selon l'attirance sexuelle, ce qui historiquement est faux. Ce sont les familles qui traditionnellement décident avec qui leur enfant va se marier, selon les relations de solidarité qu'elles veulent tisser (que pour ça il faille épouser une grande fille à dents de lapin ou un vieux déchet court sur pattes importe peu).
En plus les relations de parenté sont parfois fort complexes et excluent pas mal d'unions. Malaurie rapporte ainsi que chez les Inuits un individu peut se retrouver avec uniquement deux conjoints possibles. Dans ce cadre, que ton kief se soit les petites femmes frêles (qui sont par ailleurs un modèle de beauté "bourgeois" : à la campagne on privilégiait plutôt les femmes solides aux hanches pleines, a priori plus dures à la tâche et à même de porter de nombreux enfants)…
D'autant que pareil dysmorphisme sexuel se retrouve chez tous les grands singes (même chez les très solitaires Orang-outans). D'ici à ce qu'il n'y ait aucun facteur social…
[^] # Re: retranscription?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal (pas si) petite réponse à la conf de Stéphane Bortzmeyer, Pas Sage en Seine 2013. Évalué à 2.
Il en a mais, comme tu le soulignes, pas une masse critique qui ferait que les gens iraient «tiens, voir si machin a un compte».
D'un autre côté, tu parles du mail, et ça rejoint une remarque que je m'étais faite lorsque le conférencier dit que l'essentiel est dans la recherche de contacts: le mail n'a jamais eu besoin d'annuaire pour se développer (spam oblige, on a même plutôt tendance à vouloir cacher les adresses), ça s'est fait façon échange de numéros de téléphone. De même pour MSN, d'ailleurs, chacun agrégeait ses contacts au fur et à mesure. Et le mail est effectivement encore de nos jours indéboulonnable, tandis qu'MSN a été en France LE gros réseau où il fallait être.
Justement, pour le mail comment ça marche ? Est-ce que c'est simplement qu'il peut faire client POP/IMAP ou il a bel et bien une solution alternative permettant de se passer de serveur ? Vu que la doc décrit les forums comme fonctionnant entre gens connectés, j'en déduit que c'est plutôt la première option ("mail" dans le moteur de recherche du wiki n'apprend pas grand chose).
[^] # Re: N'importe quoi
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal (pas si) petite réponse à la conf de Stéphane Bortzmeyer, Pas Sage en Seine 2013. Évalué à -1.
Un reportage qui devrait te permettre de comprendre pourquoi ça n'a rien à voir. S'il y a bien de la communication en politique, il s'agit normalement de diffuser ses idées (si tu te contente de chuchoter dans ton salon parce que la communication de masse c'est mal, tu vas pas arriver à grand chose). Ceux qui tractent veulent faire passer un message qui leur tient à cœur (là c'est le NPA, mais c'est vrai pour tous les partis), ce qui suffit à les distinguer des pubards (qui te vanteront un produit et son concurrent indifféremment et sans état d'âme).
[^] # Re: retranscription?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal (pas si) petite réponse à la conf de Stéphane Bortzmeyer, Pas Sage en Seine 2013. Évalué à 1.
Je vois bien la vidéo (qu'il vaut mieux aller regarder directement sur youtube, parce que le lecteur n'est effectivement pas tip-top), mais où est la transcription ?
Sur le fond, autrement, je ne trouve pas que ce soit un troll. S'il y a pas mal de petites vannes, c'est clairement plus pour rendre l'exposé vivant qu'autre chose (on le sent, parce qu'il a tendance à trop appuyer dessus au moment des transitions). Et il y a quand même pas mal de précautions pour n'offenser personne; par exemple lorsqu'il parle de «coder sans réfléchir», il concède en même temps que des fois ça marche très bien, et qu'il y a même des développeurs qui ont plus de facilité à mettre leurs idées en code qu'en mots.
Oui, mais ça c'est bien pour faire un Geekbook, moins pour faire une alternative à Facebook. En fait c'est le point fondamental de la conférence: il juge de l'échec des projets par rapport à leurs objectifs annoncés, et essaie de montrer pourquoi ça a échoué.
Je pense—si l'objectif est bien de se substituer à FB—que ça rentrerait dans la troisième catégorie : logiciel fonctionnel n'ayant pas trouvé les utilisateurs.
J'ai d'ailleurs du mal à comprendre comment ça fonctionne… c'est une sorte de chat amélioré, non ? le modèle serverless laisse penser qu'il est impossible d'avoir des échanges asynchrones entre les clients…
[^] # Re: Applications, toolkits, gestionnaires de fenêtres
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche Le combat X contre Wayland : les faits vus par Eric Griffith. Évalué à 1.
Oui, vous avez raison, il est trop tôt pour paniquer… disons que je me base sur une "tradition X11", dont sont issus les développeurs de Wayland et que rien n'indique devoir être remise en cause, mais qui vivra verra (et il faut effectivement déjà que Wayland passe du stade expérimental à l'utilisation en conditions réelles, qui ne manquera certainement pas de soulever son lot de problèmes)…
[^] # Re: Applications, toolkits, gestionnaires de fenêtres
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche Le combat X contre Wayland : les faits vus par Eric Griffith. Évalué à 3.
Me posant il y a peu les mêmes questions, j'ai trouvé ce fil sur la ML de awesome. Ça laisse entendre qu'il "suffit" de coder une alternative au fichier shell.c de Weston (env. 5000 lignes).
Personnellement, ce qui m'inquiète le plus c'est que la doc pour manipuler tout ça n'a l'air guère plus abondante que pour X (sur Xlib, ce qu'on trouve est vieux, sur XCB, c'est moins que parcellaire). Sauf que sous X on peut se dépêtrer grâce à tout le code disponible, là ça risque d'être beaucoup plus dur, surtout s'il y a une phase importante de stabilisation (X est un cauchemar, mais au moins c'est le même depuis des années).
[^] # Re: Applications, toolkits, gestionnaires de fenêtres
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche Le combat X contre Wayland : les faits vus par Eric Griffith. Évalué à 4.
Je suis loin d'être un spécialiste de X, j'ai juste un peu bricolé avec Xlib, ce qui m'a permis de saisir certains mécanismes fondamentaux. Donc ce que je dis là est un peu au doigt mouillé, car la programmation X ne m'est pas franchement évidente* et j'ignore totalement la cuisine interne des toolkits qui sont au-dessus.
Pour l'ombre, ça dépend si elle c'est une propriété de ton WM. Si compton (que je ne connais pas) est a peu près la seule à faire ça, on ne peut pas parler de re-parenting. C'est la fenêtre de l'application, qui se dessine à l'intérieur comme elle veut (avec ou sans utiliser d'enfants, impossible à dire).
Pour le menu contextuel, c'est plus simple : l'enfant d'une fenêtre ne peut sortir de son parent. Si par ex. je réduis la fenêtre de firefox au maximum et que je fais clic-droit, le menu déborde du cadre, je suis donc sûr que ce n'est pas un enfant de la fenêtre principale. Je dirais donc dans ce cas-là que c'est une fenêtre de premier niveau (ie. un enfant de la fenêtre racine) créée avec l'attribut override_redirect, qui indique au WM de ne pas chercher à gérer cette fenêtre (c'est pourquoi elle se créée à l'endroit voulu, aux dimensions voulues et sans décoration autour).
* J'ai même un fichier qui commence par cette citation du Unix-Hater's Handbook : «Programming X Windows is like trying to find the square root of pi using roman numerals». C'est dire s'il est des choses qui m'échappent.
[^] # Re: Applications, toolkits, gestionnaires de fenêtres
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche Le combat X contre Wayland : les faits vus par Eric Griffith. Évalué à 10. Dernière modification le 15 juin 2013 à 15:54.
C'est un peu plus compliqué en fait, car X11, contrairement à Wayland, sait dessiner. N'importe quel client X peut donc créer une fenêtre et dessiner dedans avec les "primitives" de X (rectangle, arc, texte, etc. )
C'est également X qui à la base dessine la bordure de fenêtre (qui est un "Window Attribute"). Cependant, tout ce qu'on obtient par ce moyen c'est une bordure de couleur unique de n pixels tout autour de celle-ci. C'est pour cela que la plupart des WM "reparentent" les fenêtres de chaque application : ils créent une fenêtre dont la fenêtre de l'application devient l'enfant. La première pouvant bien entendu être de dimension différente de la seconde, cela permet de dessiner à l'intérieur les barres de titre, boutons, etc.
Les toolkits, quant à eux, sont nés du fait que dessiner avec X est très verbeux. Pour avoir des "widgets" un peu élaborés (avec bouton, listes déroulantes, etc) il a donc fallu créer un couche supplémentaire. À cela est venu s'ajouter le fait que dessiner avec X n'est pas très efficace, c'est pour cela que les toolkits modernes prennent généralement cette fonctionnalité en main, créant des images que X se contente d'afficher dans les fenêtres (enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre, mais ça expliquerait le parti-pris de Wayland à ce sujet).
[^] # Re: Un article partial: parfait pour un Vendredi.
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse à la dépêche Le combat X contre Wayland : les faits vus par Eric Griffith. Évalué à 9. Dernière modification le 14 juin 2013 à 15:17.
Tu oublies "Wayland casse la gestion des bureaux de tout le monde" : ceux qui utilisent un simple WM (dwm, pekwm, fluxbox, openbox, awesome, etc. ) vont effectivement l'avoir dans le baba. :\
Sachant qu'écrite un compositeur est beaucoup plus lourd qu'écrire un WM, la solution qui se dessine est d'implémenter les WM en tant que plugins pour Weston. Ce revient à lier le destin de chaque WM a celui d'un compositeur particulier (au lieu qu'aujourd'hui c'est un simple client X).
[^] # Re: Pourquoi chercher si loin ?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal mmme : MiniMalist Markdown Editor. Évalué à 1.
Que répondre? Et oui, urxvt a tellement trop d'options qu'étourdi on en défaille au stade terminal du bonheur.
Pour le reste, pas de souci, les mecs n'étant (malheureusement) pas mon truc.
[^] # Re: Pourquoi chercher si loin ?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal mmme : MiniMalist Markdown Editor. Évalué à 2.
C'est pas une question de vitesse pure ni de finition, mais d'adéquation avec la manière dont tu énonces le texte.
Bukowski disait être incapable d'écrire au stylo, il lui fallait la cadence de la machine à écrire. À l'inverse, Flaubert ne comprenait pas comment on pouvait écrire avec une plume métallique, les interruptions dues au trempage plus fréquent de la plume naturelle dans l'encre lui paraissant une indispensable respiration.
Bref, si ce n'est déjà fait, essaie, tu verras bien. :)
[^] # Re: Pourquoi chercher si loin ?
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal mmme : MiniMalist Markdown Editor. Évalué à 6.
Tu as essayé un cahier de brouillon et un crayon à papier? L'essentiel, sans même le ronron du PC pour te déconcentrer : le papier brouillon dédramatise l'acte, le crayon glisse en épousant au mieux la vitesse de l'élocution (mentale ou non).
Sinon, y aussi la solution de mettre un éditeur dans un le bon terminal, avec la bonne police qui va bien. Par ex :
Comme ça, tu as toujours un vrai éditeur sous la main, mais le rendu du texte est plus proche d'un WYIWYG (je déteste Inconsolata pour coder, mais j'adore utiliser lynx avec—à noter aussi qu'en jouant de l'option -lestsp d'urxvt en négatif, on peut aussi parvenir à utiliser des polices à chasse variable, genre Libertine).
[^] # Re: dur…
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Les mots divisent le libre. Évalué à 1.
Ai-je jamais prétendu le contraire?
À part remplacer n+1 par n', ça ne change rien. J'ai bien parlé des versions libres qui circulent (ie. dont les droits cédés on été acquis —autrement l'auteur détruit/relicencie le code antérieur dans son dépôt et c'est fini).
[^] # Re: dur…
Posté par Ignatz Ledebur . En réponse au journal Les mots divisent le libre. Évalué à 0.
Non, justement. Il peut changer la licence de la version n+1 de son code, mais les versions 0..n qui circulent restent libres. Sinon ce serait trop facile et il n'y aurait pas de confiance (FreeBSD pourraient par ex. demander du jour au lendemain à Apple de retirer d'OSX tout le code issu de chez eux).