Journal Sony: Ma propriété intellectuelle vaut plus que la vôtre

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jan.
2012

Voici un post intéressant de la part de Matthew Garret: The ongoing fight against GPL enforcement, où celui-ci nous explique que Sony est en train de promouvoir une réécriture de busybox.

Pour les anglophobes, le billet sus-cité explique que busybox, sous GPL et utilisé virtuellement partout où l'on se sert du noyau Linux, permet à la Software Freedom Conservancy de forcer les grandes boites à respecter les termes de la licence et à redistribuer le code source des logiciels qu'ils utilisent, car les copyright holders lui en ont donné le droit (apparemment ce n'est le cas d'aucun grand contributeur du noyau Linux lui-même).

Or, Sony, par l'intermédiaire de l'un de ses ingénieurs, a publié récemment cette page appelant à contribution pour rien de moins que la réécriture de busybox. Mais ce n'est pas pour une raison technique quelconque, non. Le seul but est de fournir une alternative non-GPL, pour pouvoir échapper à la GPL et à la SFC, et pouvoir, selon l'interprétation de l'auteur, violer en toute impunité les licences des autres logiciels fournis dont les copyright holders ne sont pas affiliés à la SFC.

Appréciez tout de même l'ironie derrière le fait que l'une des sociétés les plus actives dans la chasse aux méchants pirates qui ne respectent pas leur propriété intellectuelle soit l'instigatrice d'une initiative visant à faire exactement cela: pouvoir ignorer la propriété intellectuelle d'autrui en toute impunité.

  • # Ils écrivent le code from scratch...

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je ne comprends pas très bien où est le problème. Il s'agit bien de réécrire quelque chose pour obtenir les même fonctionnalités sous une licence différente ?
    N'est-ce pas le principe même du projet GNU ?
    Certes, le faire dans ce sens là nous paraît contre productif, mais chacun son trip après tout.

    La gent féminine, pas la "gente", pas de "e" ! La gent féminine ! Et ça se prononce comme "gens". Pas "jante".

    • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

      Posté par  . Évalué à 10.

      D'après ce que je comprend du journal, le but est de réécrire uniquement les parties dont les auteurs portent plainte. Les parties sous GPL mais dont les auteurs ne portent pas plainte seront conservé et la licence continuera à être violer.

      « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

      • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -3. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 11:36.

        Les parties sous GPL mais dont les auteurs ne portent pas plainte seront conservé et la licence continuera à être violer.

        Mouais, bon, après, si les auteurs ne portent pas plainte (eux-même, OK, c'est dur, mais rien ne les empêchent de déléguer à la SFC), ben... C'est un peu comme dire "GPL comme ça pour faire plaisir au pote Stallman, mais en fait BSD ça me va aussi".

        Les tribunaux, ça sert à faire valoir ses droits, après si on ne veut pas les utiliser, c'est un peu sa faute aussi.

        Alors Sony est peut-être le grand méchant, mais de l'autre côté les auteurs qui ne font pas valoir leurs droits ne sont pas tout blancs non plus.

        Le titre est un peu mensonger : Sony ne dit pas que sa propriété vaut plus que ceux qui font GPL, ce sont surtout les auteurs qui disent qu'ils s'en foutent finalement, et Sony en profite.

        Sérieux, dans les milliers de contributeurs de Linux et autres logiciels utilisés par Busybox, il n'y a en a même pas quelques uns libristes par philosophie, ils le sont tous seulement parce que ça marche? Le librisme par la philosophie est si mort que ça?

        • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

          Posté par  . Évalué à 7.

          Nom d'un p'tit bonhomme en mousse, mon trollomètre a explosé ! Va falloir que je prenne un modèle qui peut monter à 512 sur l'échelle de Lefebvre.

          • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1.

            Zut alors, dire simplement que c'est pas si horrible que personne ne vienne défoncer ta porte et te mettre un PV parce que tu fumes un petit joint (interdit par le contrat qui te lie avec le peuple, bref, la loi) juste parce que personne ne porte plainte, c'est si horrible?
            Je ne comprend pas aussi pourquoi tu ne bondis pas parce que les femmes porte des pantalon, le contrat stipule bien que c'est pas autorisé (mais personne ne porte plainte contre).

            Non, désolé, je ne comprend pas comment on peut différencier je ne sais comment les gens qui violent un contrat mais que tout le monde s'en fout.
            Bref, à part parler de trollomètre, tu peux me donner la clé de la compréhension entre une personne qui viole le contrat mais dont personne ne porte plainte (joint, pantalon) et ne personne qui viole le contrat mais dont personne ne porte plainte (GPL)?

            PS : j'ai pris quelques exemples bidons, mais on peut aussi prendre des exemples de contrat de téléphone, électricité, Internet... Dont tu dois bien violer les clauses parfois.

            • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

              Posté par  . Évalué à 5.

              C'est pas le principe de viol de la licence qui m'a fait écrire mon commentaire, c'est la manière de dire « s'ils font rien c'est qu'ils s'en foutent, donc on y va ». Il faut avoir le temps et l'argent pour coller un procès à une boite comme Sony. Surtout s'il faut porter plainte dans plusieurs pays. Même dans les grosses boites qui génèrent de gros bénéfices, il n'est pas rare que les brevets ne soient jamais utilisés pour attaquer un concurrent mais uniquement là pour se défendre en cas d'attaque. C'est pas pour autant que je comprends qu'ils me licencient tacitement leurs brevets.

              j'ai pris quelques exemples bidons, mais on peut aussi prendre des exemples de contrat de téléphone, électricité, Internet... Dont tu dois bien violer les clauses parfois.

              Pas à ma connaissance non, mais si je reste dans les clous c'est parce que je n'ai pas besoin d'en sortir. Effectivement si j'ai besoin de violer le contrat sans que ça me coûte du fric j'hésiterai sûrement pas.

              En revanche j'ai jamais violé la GPL ni un CLUF de logiciel propriétaire. Enfin pas sciemment en tous cas (oui, je les lis).

              • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Il faut avoir le temps et l'argent pour coller un procès à une boite comme Sony.

                Premièrement, dans se cas on se manifeste (mail public à Sony?)
                Deuxièmement, SFC?

                Trop facile de parler à la place des auteurs qui ne disent rien... Pour le moment, je ne vois pas pourquoi on partirai sur le principe qu'il en ont quelque chose à faire.

                Je t'ai donné des exemples, ils sont réels, je voudrai quand même savoir pourquoi tu ne dis pas que ce n'est pas parce que le peuple se tait qu'il ne se fout pas que le contrat entre lui et la femme qui porte un pantalon.

                Bref, ce que je voulais dire à la base, c'est que ce n'est pas parce que la licence est GPL que les auteurs sont dérangés par ce que fait Sony (il y en a qui ne lisent pas la licence BSD puis hurlent, il y en a d'autres qui ne lisent pas la GPL se s'en foutent), et que non, le fric et temps ne sont pas un argument vu qu'on a la SFC pour ça (et gpl-violation?), c'est fait pour, non?

                Bref, que les gens lésés (donc ni toi, ni moi), se manifestent, encore une fois sur les milliers de gens, il doit bien y en avoir quand même quelques uns que ça dérange... Ou alors le libre part complètement vers la BSD (comme vu dans une dépêche, les projets BSD augmentent plus que GPL)

                • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

                  Posté par  . Évalué à 4.

                  Trop facile de parler à la place des auteurs qui ne disent rien...

                  En même temps t'es un peu le seul ici à faire parler les gens …

                  Je m'en fou de ce que pensent les auteurs, je disais juste que dire « les auteurs disent rien donc c'est qu'ils s'en foutent » ça pue le troll à 25 bornes.

                  Quant au port du pantalon interdit pour les femmes, non ça n'a rien à voir. Tout le monde s'en fou de cette ordonnance (surtout les non-parisiens), elle est désuette, et si personne ne l'abroge c'est pour pas perdre du temps et du fric avec une connerie pareille. Ils ont sûrement des trucs plus important à foutre à la préfecture de Paris.

                  Bien sûr tu vas me répondre que la loi c'est la loi …

                  • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

                    Je vais surtout te répondre que tu fais une différence entre ce qui te va et ce pour quoi tu n'ai pas d'accord, très subjectif...
                    Si la loi, tu t'en fou parce que désuet, ben laisse l'auteur penser la même chose (en faisant la même chose : l'ignorer, ne pas parler)

                    C'est à l'auteur de dire qu'il y a problème, pas aux autres (et on n'inverse pas : par défaut, il n'y a pas de problème, c'est la base de la justice, heureusement qu'on ne va pas demander à la justice de dire que tout va bien)

                    • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

                      Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 13:43.

                      Mais j'ai jamais dit qu'il y a problème pour l'auteur ! T'as vu ça où ? Je m'en fou des auteurs, t'es le seul à les faire parler. Ta formulation pue le troll à 25 bornes, parce que TU fais parler les auteurs. Point.

                      Quand à dire que je fais une différence entre ce qui me va et le reste en parlant d'une ordonnance de police qui date du 18ème et dont la France entière se fou …

                    • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                      C'est à l'auteur de dire qu'il y a problème, pas aux autres

                      Tu disais tout le contraire lors de ta discussion du backup de DVD... tu disais que l'auteur l'avait interdit (via la licence) d'où le gars ne respectait pas la volonté de l'auteur... Ben ici l'auteur il a mis son boulot sous GPL... donc si sony ne respecte pas la GPL, il ne respecte pas la volonté de l'auteur, que celui-ci se plaigne ou non, sinon un backup de DVD (ou toute copie/distribution) est ok tant que l'auteur ne s'en plaint pas personnellement quoiqu'il ait mis dans sa licence.

                      T'aimes juste faire le monsieur "contraire". Vil trolleur !

                      • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                        Tu marques un point :).

                        Mais dans l'autre discussion, je parlais à une personne qui pensait qu'elle respectait plus que le téléchargeur, et... Non, du coup.

                        Plus sérieusement, la GPL est à la base la volonté de l'auteur, oui. Sony n'est pas réglo, oui. Mais maintenant, ben si personne ne vient le lui rappeler, ça va pas trop le motiver, ça part en désuétude plus qu'autre chose. Je me suis peut-être pas bien exprimé : oui, c'est pas bien, mais maintenant c'est à l'auteur de se bouger pour faire respecter son droit. Sony ne dit pas que c'est légal ce qu'il fait, il dit juste qu'il le fait. L'autre cas (le DVD), la personne à qui je répondais affirmait que ce qu'elle faisait était bien, et c'est sur ce point que je réagissais (qu'elle le fasse et que l'auteur ne réagit pas, ben OK... Mais pareil pour le téléchargement, l'un n'est pas mieux que l'autre).

                        Autre petite différence : ici, ce n'est pas des milliers de petites contrefaçons, mais un gros (plus facile), ça devrait motiver, surtout si une autre entité se dit prête à faire le taf.

    • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

      Posté par  . Évalué à 5.

      "N'est-ce pas le principe même du projet GNU ?"

      c'est pas le principe de GNU, le but c'était d'écrire un Unix like qui soit libre et qu'il le reste.

      Bien entendu ils font ce qu'ils veulent du code qu'ils écrivent (ou arrivent à ce que d'autres contribuent à leur écriture sous licence permissive )

    • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

      Posté par  . Évalué à 3.

      D'après mjg59, le but est ici avant tout de contourner le fait que les gens derrière busybox soutiennent la SFC. En effet, s'ils n'utilisent plus aucun logiciel écrit par des gens qui la soutiennent, celle-ci perd toute légitimité et ne peut obliger les entreprises à se conformer aux termes des licences des logiciels qu'ils utilisent et revendent. En gros, busybox est un point d'entrée.

      C'est toujours un peu la même histoire, comme quand $FAI ou $FABRICANT refuse de donner les sources des logiciels GPL qu'il a utilisé et altéré dans le routeur ou le téléphone qu'il distribue en centaines de milliers d'exemplaires.

      Après, dans le cadre du projet GNU, on peut argumenter sur le fait que le projet a également une vocation technique (accès aux sources, etc) et pas juste idéologique.

      • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

        Posté par  . Évalué à 3.

        faut relire le manifeste GNU alors, parce que Stallman explique clairement sa position par rapport à GNU , et les raisons qui l'amène à le développer.

        Du point de vue technique Unix est mieux que Windows (ou à l'epoque le Vax si je me souviens bien )

    • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

      Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 10:14.

      Les contributeurs de Busybox, devant le nombre gigantesque (et je pèse mes mots) d'utilisations de leur logiciel sans respect des termes de la licence associée, ont délégués à la Software Freedom Conservancy le droit de faire respecter cette licence en leurs noms. En très gros, évidement.

      Ce sont quasiment les seuls à avoir fait ça. Donc une réécriture de Busybox laisserait le SFC sans légitimité pour faire respecter les licence des autres logiciels utilisés en même temps que Busybox et Sony serait peinard puisque personne ne se donnerait la peine et les moyens de les poursuivre.*

      edit: voilà, tu vas pisser pendant ton message et pouf tu te fait griller comme un bleu !

      • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

        Posté par  . Évalué à 1.

        Il faudrait que cette pratique se développe plus peut être. C’est somme toute très similaire au principe des sociétés de perception des droits d’auteur. Elles ont beau être décriées ici, elle ont un rôle et une utilité indéniable : celui de défendre les auteurs qui n’ont ni le temps ni l’envie de batailler pour le respect de leurs droits.

        Pour le coup c’est bien la première fois que je vois mentionner qu’une fondation peut s’occuper de la défense juridique du LL. Je trouve ça assez paradoxal que les codeurs du LL ne fassent pas plus attention à l’application effective de la licence alors que choisir une licence copyleft tient d’une démarche volontariste. Jusque là le seul exemple qui me venait à l’esprit était plus une cession complète du copyright, ce qui est toujours un peu délicat à mettre en œuvre et à accepter. La FSF peut-être s’occupe de débusquer les contrevenants et de contacter les auteurs pour voir s’il y a lieu de poursuivre la démarche ?

    • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

      Posté par  . Évalué à 8.

      Le problème n'est pas tant dans la réécriture de busy box, mais l'idée sous jacente est de le virer pour continuer a profiter gentiment des autres softs (dont le noyau linux) qui ont nettement moins tendance a faire valoir les droits de la GPL

      • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        profiter gentiment des autres softs (dont le noyau linux) qui ont nettement moins tendance a faire valoir les droits de la GPL

        Avec le nombre de contributeurs sur le noyau cela devrait être facile d'en trouver qui délèguent la surveillance du respect de la licence à la SFC.

        • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

          Posté par  . Évalué à 3.

          C'est aussi l'une des conclusions du post de mjg59 (que j'aurais peut-être dû faire transparaître dans le journal): si vous êtes l'auteur de code important, en particulier dans Linux, répondez à l'appel de la SFC.

    • [^] # Re: Ils écrivent le code from scratch...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Il s'agit bien de réécrire quelque chose pour obtenir les même fonctionnalités sous une licence différente ?
      N'est-ce pas le principe même du projet GNU ?

      Non, c'est le principe des bsd ça

  • # Différence entre permissivité et protection

    Posté par  . Évalué à 2.

    Cela n'ira qu'en s'aggravant. Je pense que cette tendance est en train de prendre de plus en plus d'ampleur. Les entreprises privilégient de plus en plus des licences permissives.

    Ce qui est important dans les licences de type GPL , c'est qu'elle protègent l'égalité des droits . Ce que ne protègent pas les licences permissives. Dès lors qu'il n'y a pas d'obligation par rapport au bénéficiaire de redistribué sans discrimination (c'est à dire de ne pouvoir s'accaparer les droits qu'il a reçut des auteurs en amont), alors forcément que les droits en aval ne sont plus redistribué et dès lors on retombe dans le cycle de la propriétarisation du logiciel et donc l'inégalité la plus flagrande (tout cela sans parler des contournement technique de la GPL par l'asp loophole et la tivoisation)

    On peut le voir de l'autre bout de la lorgnette , si une entreprise ou organisation quelconque ou meme un simple particulier avait pour but de redistribué avec l'égalité des droits alors la protection de la GPL de son point de vue son sans effet . Etant donné qu'il avait cette intentionnalité à la base. Par contre la protection à un effet par rapport aux autres n'ayant que pour but de s'accapparer le travail en amont sans redistribution égal en aval. Et les licences permissives sont parfaites pour cela.

    Je pense que les licences permissives font une erreur de raisonnement quelque part dans l'équilibre entre liberté et droit. En tout cas elle ne règle pas la question du passage de l'égal à l'inégal (libre -> proprio )

    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

      Posté par  . Évalué à 5.

      Il y a quand même une chose que je ne comprends pas.

      Certes la GPL pour les bibliothèques c'est chiant. Au boulot je suis le premier à utiliser du LGPL ou du BSD parce que le GPL, ben je peux pas (et c'est pas moi le boss). Ceci dit je ne vois pas le problème avec la LGPL qui n'"infecte" pas les parties propriétaires du code.

      À la limite je peux comprendre aussi pour le kernel car tout qui veut mettre un nouveau driver est obligé de le libérer selon la GPL, encore que les gens du kernel soient volontairement laxistes à ce sujet il me semble.

      Mais pour des packages logiciels bien délimités et non extensibles comme busybox, je ne vois même pas l'intérêt que quelqu'un peut avoir à ne pas respecter les termes de la licence.

      • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        "soient volontairement laxistes à ce sujet il me semble."

        Non pas du tout, il respecte la licence à la lettre.

        La notion de produit dérivé de la loi sur le droit d'auteur est utilisé pour imposer la GPL a ses dérivés. C'est le principe vaccinateurs de la GPL. Pour un livre, un produit dérivé est une traduction ou un film par exemple.

        Dans le cas d'un logiciel, c'est l'ajout de code, ou encore plus précisément du code écrit explicitement pour le logiciel en question. Le moyen ultime est de savoir si le logiciel GPL peut être remplacé par autre chose. Si c'est le cas, ce n'est pas un produit dérivé. Tout le monde se focalise sur link ou pas link, mais c'est juste une simplification. Un produit qui repose uniquement et exclusivement sur une versions GPL de mysql devrait être libre, même si il s'agit d'une dépendance par le réseau, comme à l'époque de Qt GPL. L'exception est l'api système de l'OS.

        Dans le cas des noyaux Linux et des drivers 3D, ceux-ci sont identique à 95% de leur version Windows, il ne s'agit donc pas de code fait exprès pour Linux. Par contre, un vieux code de drivers libre de webcam a été dégagé car il offrait un hook pour du code propriétaire (pwc). Il y a aussi du code de minix et d'autre FS qui préexistait à Linux et donc n'ont pas été écrit pour lui et garde leur licence.

        "La première sécurité est la liberté"

    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

      aux autres n'ayant que pour but de s'accapparer le travail en amont sans redistribution égal en aval.

      Vous avez vraiment du mal avec les volontés des auteurs qui font du libre mais pas comme vous voulez.

      Personne ne s'accapare le travail avec des licences type BSD.
      D'une, s'accaparer, c'est "Prendre quelque chose entièrement pour soi, au détriment des autres ; s'en emparer : Accaparer tous les pouvoirs", alors qu'un logiciel sous BSD reste disponible aux autres.
      De deux, c'est la volonté de l'auteur que de laisser cette liberté.

      Le libre, oui, à condition que ce ne soit pas trop libre, hein...

      Je pense que les licences permissives font une erreur de raisonnement quelque part dans l'équilibre entre liberté et droit.

      Non. Elles n'ont juste pas le même idéal que toi qui veut forcer les autres à faire pareil que toi.

      En tout cas elle ne règle pas la question du passage de l'égal à l'inégal (libre -> proprio )

      Parce que... Ce n'est pas un problème. Faut le dire comment? On ne peut pas régler un problème qui n'existe pas, Le passage de libre à proprio est voulu.

      Que la GPL soit violée, OK il y a un problème, mais qu'un logiciel BSD passe en proprio, il n'y a pas de problème, à part le fait que les gens sont libre de ne pas faire comme toi tu voudrais.

      • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

        Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 13:12.

        > Vous avez vraiment du mal avec les volontés des auteurs qui font du libre mais pas comme vous voulez.
        
        > Personne ne s'accapare le travail avec des licences type BSD.
        D'une, s'accaparer, c'est "Prendre quelque chose entièrement pour soi, au détriment des autres ; s'en emparer : Accaparer tous les pouvoirs", alors qu'un logiciel sous BSD reste disponible aux autres.
        De deux, c'est la volonté de l'auteur que de laisser cette liberté.
        
        
        1. Je comprend l'idée des licences permissives.
        2. L'auteur a laisser tout les droits aux destinataires du logiciel, cela je le comprend , mais le destinataire du logiciel peut n'en laisser aucun au tier (y compris l'auteur). Dans la relation destinataire / tier , les droits originaires ne sont plus là.

        Donc il y a bien accaparation par rapport au tier des droits originaires.
        "Prendre quelque chose entièrement pour soi, au détriment des autres ; s'en emparer : Accaparer tous les pouvoirs",

        >     "alors qu'un logiciel sous BSD reste disponible aux autres."
        
        

        Ce n'est pas parce que dans le relation auteur / destinataire , le logiciel reste disponible avec l entièreté des droits , qu'il n'y a pas eu accapartion par le destinataire dans sa relation au tier.

        Pour prendre un exemple concrets supposons que l'auteur mette sur son site le logiciel sous licence permissive , que c'est la version 0.1 qu'elle vient de naitre et qu'elle est inconnue de tous . Seule une personne la télécharge et l'implémente dans une des ses machines. Entre temps le site de l'auteur n'est plus disponible (pour des raisons techniques). la seule personne qui détient le logiciel mis à part l'auteur c'est le destinataire 1 . Etant donnée que c'est une licence permissive, il n'a aucune obligation de remettre les sources à disposition des tiers qui ont acquis sa machine.

        1. Je n'ai jamais remis en cause le fait que ce soit l'exercie de sa liberté contactuelle. (Oui c'est sa liberté de le faire )

          Je pense que les licences permissives font une erreur de raisonnement quelque part dans l'équilibre entre liberté et droit.
          

          Non. Elles n'ont juste pas le même idéal que toi qui veut forcer les autres à faire pareil que toi.

        Avant de me juger , j'amerais pouvoir développer cet aspect.
        le droit subjectif est profondément inégalitaire et la liberté est profondément égalitaire. Le droit de propriété par exemple, c'est le fait de disposer du droit le plus absolue sur ce bien. C'est a dire l'usus, fructus et abusus. Dès lors à ce moment le monde se divise en deux, le propriétaire de ce bien et le reste du monde. Le propriétaire a tous les droits et le reste du monde n'en a aucun (c'est la notion d'opposabilité "erga omnes" ). C'est à dire que le reste du monde est prié de respecter mon droit de propriété, protéger par des sanctions juridiques lorsqu'il y a atteinte à ces droits. Les droits subjectifs sont exclusifs.

        La liberté est profondément égalitaire , dans le sens ou la liberté est reconnus a chacun (par les constitutions nationals, la convention européenne des droits de l'homme et divers instrument juridiques). Etant donnée que chacun a ces libertés , chacun peut l'exercer. Mais aucune liberté n'est assez forte pour contraindre une autre liberté.
        Par exemple la liberté d'entreprendre. Chacun peut ouvrir une boutique ou une entité commercial , et une société commercial précédente qui se situe dans la meme région, et dont les produits et services sont identiques ne pourraient pas interdire qu'une autre personne lui fasse concurrence en ouvrant une nouvelle boutique identique. Parce que le principe est la liberté et étant égalitaire le second fait la meme chose que le premier , c'est à dire exercer sa liberté d'entreprendre.

        Ce n'est que s'il y a un droit subjectif que la première entité pourra contraindre la seconde à par exemple retirer de ses échoppes un produits qui est la copie parfaite du produit du premier. C'est à dire si le premier a déposé une marque, des dessins , un brevet ou bien s'il y a des droits d'auteurs qui n'ont pas été accordés (par exemple sur le logiciel ), que celui ci pourra l'exclure du marché.

        En venant a la question de la licence maintenant.

        les licences libres tels que définit par l'OSI qui comportent au moin les 4 libertés sont en fait le passage d'un droit subjectif exclusif à un droit subjectif accordés à tous sans discrimination . Dès lors qu'il n'y a pas de discrimination , on a les memes effets que la liberté . Il y a un exercice égalitaire des droits accordés par l'auteur originaire.

        On a donc le passage de l'inégalitaire à l'égalitaire.

        Ce que fait les licences de type GPL c'est en outre protéger ce processus meme.

        Si le but de l'auteur est de faire bénéficier le destinataire de ces droits et ce sans discrimination alors il est logique qu'elle protège ce processus.

        Les licences permissives ne protègent pas ce processus (et je ne conteste pas que ce soit la volonté de l'auteur de le faire ainsi parce que celui ci considère que la liberté s'étend aussi au choix subjectif des destinataires d'enlever les droits subjectifs originaire dans leur relation au tier )

        Là ou justement cela me rend interrogatif , c'est que le processus de libération originaire a pour but faire passer de l'inégal à l'égal. c'est à dire d'égalitariser. Je m'interroge quand à la signification concrète que revet cet acte de volonté qu'est le fait de permettre au destinataire de remettre de la discrimination.

        Je n'ignore pas le fait qu'on soutienne que la liberté c'est aussi la liberté d'exclure tous les autres , mais cela va à l'encontre meme d'une logique de libération (et non de libéralisation ) . Et cela est plus proche de la liberté tels que vue par le prisme du discours néo-libéral plutot que libriste.

        • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Avant de me juger , j'amerais pouvoir développer cet aspect.

          Ben... Ca confirme : tu veux toujours imposer tes idées ("Ce n'est pas parce que dans le relation auteur / destinataire , le logiciel reste disponible avec l entièreté des droits , qu'il n'y a pas eu accapartion par le destinataire dans sa relation au tier.", tu n'as toujours pas compris que ce n'est pas un problème, c'est voulu. " mais cela va à l'encontre meme d'une logique de libération", mais qu'est-ce qu'on s'en fou, c'est ta volonté, pas forcément celle de l'auteur! "Et cela est plus proche de la liberté tels que vue par le prisme du discours néo-libéral plutot que libriste.", ah bon, de quel droit un libriste ne devrait-il pas ne rien avoir à faire de cette égalité?)

          Bref, tu met toujours ta volonté, et voudrait toujours que ta volonté soit celle de tous les gens qui font du libre. Ce n'est pas le cas. Tu poses toujours comme but l'égalité, mais les gens peuvent s'en foutre de ton égalité. Tu parles toujours de "s'accaparer", mais tu n'as pas lu la définition du mot, ni ne veux comprendre que ce que tu critiques est le but de la licence (libre).

          Faut arrêter de penser que les autres libristes ont le même idéal, non, il y en a pour qui le proprio n'est pas le mal.

          • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

            Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 13:33.

            j'ai compris que c'est voulu , mais j'ai quand meme le droit de m'interroger sur les finalités de ce processus non ??

            Disons que cela revient à s'interroger à quoi sert du logiciel libre s'il l'on ne bénéficie pas des libertés qui vont avec . (et je ne conteste pas la volonté de l'auteur du tout de vouloir cela )

            • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Je ne comprend pas l’interrogation : le but est de permettre le proprio, et ce dont tu parles, c'est d'obliger à rester libre. Tu t’interrogerais sur comment la licence BSD pour être utile pour planter un clou sur le mur que ça serait la même chose.

              Tu t'interroges sur quoi exactement? (sans parler de laisser libre etc... Ca, c'est ton idée, rien à voir avec le processus)

              • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                Posté par  . Évalué à 2.

                A quoi sert la liberté d'exclure ? Alors que l'auteur a par le choix d'une licence libre manifesté une perspective d'inclusion.

                • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  A quoi sert la liberté d'exclure ?

                  Tu continues à mette ton opinion dans les questions...
                  Vire ton opinion, elle n'a rien à faire dans ce que peuvent penser les autres.
                  Sinon, à quoi ça sert : à permettre d'exclure, à faire du proprio. Oui, c'est utile.

                  Alors que l'auteur a par le choix d'une licence libre manifesté une perspective d'inclusion.

                  Il n'a pas manifesté ça.
                  Mais je dirai plutôt qu'un personne qui fait du copyleft manifeste une perspective d'exclusion, que refuse quelqu'un faisant du BSD.
                  Celui qui exclu, c'est celui qui fait du copyleft, n'inverse pas.

                  Encore une ofis, tu mets, dans la façon de poser la question, ton opinion (tu n'aimes pas le proprio, faudrait pas que le proprio ait le droit d'utiliser du libre etc.), tu biaises la question. Ce n'est pas parce que tu n'aimes pas des libertés qu'il faut les imaginer détesté par tous.

                  • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    Je ne comprend pas à quoi sert d'etre passé de l'inégalité vers l'égalité si c'est pour repasser vers l'inégalité après

                    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Je ne comprend pas à quoi sert d'etre passé de l'inégalité vers l'égalité si c'est pour repasser vers l'inégalité après

                      Parce que c'est n'est pas le but.
                      Toujours avec ta volonté, sans essayer de comprendre que les autres n'en ont rien à foutre de ton inégalité ou égalité.

                      On s'en balance, point. Arrête avec ça, ou alors je vais te parler de la pluie et du beau temps, ou de l'âge du capitaine, qui a autant à voir avec le sujet.

                      Tu veux toujours imposer ta vision du libre au autres, bonjour la liberté des autres de penser différemment (penser libre, oui, mais comme toi.)

                      • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                        Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 13:54.

                        donc le but n'est pas de bénéficier des droits accordés par le logiciel libre ??

                        • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                          Celui qui reçoit, oui.
                          Le libre ne parle de personne d'autre, contrairement à toi.

                        • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                          Posté par  . Évalué à 3.

                          Et ben c'est le cas non ? Quand à ton histoire de liberté, t'es pas le premier à souligner que le « libre » de « logiciel libre » n'est pas vraiment synonyme de « liberté » au sens du dictionnaire. ce « libre » a sa propre définition, qui tient en quatre règles, qui sont respectées dans le cas de la licence BSD.

                          Je note aussi qu'utiliser un bout de code sous licence BSD pour faire du propriétaire ne change en rien la licence du bout de code, qui est toujours disponible.

                          • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                            Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 14:06.

                            je n'ai pas dit que BSD n'était pas libre étant donné que j'ai repris la définition de L'OSI .

                            Cela ne change pas la licence , mais les droits accordées ne sont disponible que s'il y a au moin un canal qui continue a distribuer le logiciel avec l'entiérété des droits originaire. Cf l'exemple que j'ai cité.

                            • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                              Posté par  . Évalué à 2.

                              Je n'ai pas dit que t'as dit le contraire.

                              Et pour la liberté d'entreprendre, en France elle n'existe pas pour tout. Essaie d'ouvrir une pharmacie ou une étude d'huissier où tu veux (même en ayant tous les diplômes), tu risques d'avoir des soucis.

                            • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                              "A quoi sert la liberté d'exclure ?"

                              C'est ta phrase. Elle n'a rien à voir avec l'OSI (ni la FSF). C'est HS par rapport au libre.

                              Cela ne change pas la licence , mais les droits accordées ne sont disponible que s'il y a au moin un canal qui continue a distribuer le logiciel avec l'entiérété des droits originaire.

                              Ce dont on se fout complet quand on regarde si c'est libre ou pas. C'est ton critère, pas celui du libre.

                              • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                Posté par  . Évalué à 1.

                                Je ne cherche pas à redéfinir la notion de libre , étant donné que j'utilise la définition de l'osi ,mon post portait sur les effets de la permissivité de la licence.

                                • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                                  mon post portait sur les effets de la permissivité de la licence.

                                  Sur le libre? Aucun.
                                  Sur le fait de s'accaparer? Aucun.

                                  Désolé, mais je ne comprend pas du tout où tu veux en venir, à part militer pour le copyleft en descendant le non-copyleft, en faisant croire que c'est horrible pour le libre de faire du non copyleft (FUD).

                            • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                              Posté par  . Évalué à 2.

                              Cela ne change pas la licence , mais les droits accordées ne sont disponible que s'il y a au moin un canal qui continue a distribuer le logiciel avec l'entiérété des droits originaire. Cf l'exemple que j'ai cité

                              Je comprends pas. Un logiciel basé sur un bout de code BSD est forcément distribué sous licence BSD. À partir de là je vois pas comment on peut enlever des droits. C'est ce qui est rajouté autour de ce bout de code (ou ses modifications) qui peut(peuvent) être propriétaire(s).

                              Ce qui te gêne vraiment en fait, c'est que la BSD n'oblige pas à distribuer les sources d'un binaire ? C'est ça ?

                              • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 14:25.

                                Etant donné qu'il y a pas d'obligation de redistribution des sources, le destinataire 1 ne donne pas les sources au tiers . Comment fait le tier pour exercer sa liberté de modification du logiciel dans le cas ou il n'y pas d'autre moyen de se procurer ceux ci ?

                                • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                  Comment fait le tier pour exercer sa liberté de modification du logiciel

                                  Le tiers n'a pas reçu de liberté d'exercer une quelconque modification de la part de destinataire 1 sur la version distribuée par destinataire 1 (vu que destinataire 1 dans ton exemple, distribue une version modifiée (ou non) propriétaire du code BSD).

                                  Du coup, la réponse est simple, il ne peut exercer un droit qu'il na jamais eu. Le droit de modification il l'aurait eu si il eut été récipiendaire d'une version (source) distribuée en BSD. Ce qui n'est pas le cas de ton exemple.

                                  • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                    Posté par  . Évalué à 1.

                                    Il n'y a pas de modification du logiciel

                                    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                      On S'EN FOU.

                                      Quand est-ce que tu comprendras que le destinataire 2 n'a JAMAIS eu aucun droit (par défaut : rien)

                                      LE LIBRE NE S'INTERESSE PAS A TON TIERS. Il s’intéresse à celui qui reçoit un programme, pas moins, pas plus.

                                      • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                        Posté par  . Évalué à 0.

                                        J'ai compris mais c'était pas le sujet !!!

                                        • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                                          Ben si : tu dis parler du libre, alors que tu parles d'autre chose. Dont on se fou, ce n'est pas le libre.
                                          Ton égalité, on s'en fout, ça n'a rien à voir avec le libre. Tu parlerais du beau temps que ça aurait autant d’intérêt vis à vis du libre (c'est à dire aucun)

                                          La BSD est autant libre que la GPL, la BSD donne autant de droits à celui qui reçoit. Pas de "s'accaparer" ou autre.

                                          Bref : de quoi tu parles? Tu n'arrives toujours pas à le préciser. Ce qui est sûr, c'est que tu ne parles pas de libre.

                                          • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                            Posté par  . Évalué à 2.

                                            Je parle d'un des effet d'une licence libre , c'est à dire d'égalitariser les droits.
                                            je note que la permissivité est une limite à cet effet, et meme une inversion possible.
                                            Je note que le copyleft est un renforcement de cet effet
                                            Donc je m'interroge de la pertinence de la permissivité par rapport à cet effet.

                                            • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                              Posté par  . Évalué à 2.

                                              je note que la permissivité est une limite à cet effet, et meme une inversion possible.

                                              Il est là le soucis. Je ne pense pas qu'il y ait inversion possible.

                                            • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                                              Donc je m'interroge de la pertinence de la permissivité par rapport à cet effet.

                                              Et tu en conclus quoi ? C'est bien de s'interroger mais ça ne change rien au fait que les licences libres permissives sont libres. Et souvent choisies pour leur permissivités afin de permettre la réutilisation dans des produits propriétaires.

                                              C'est voulu et c'est libre. Il est bien entendu que si tu récupères un fork propio (avec ou sans modifs), c'est plus libre du tout. Mais la version en amont du fork (la BSD) est toujours libre (sauf si l'auteur et le source ont été enlevé par les megachinoisdufbi.com).

                                            • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                                              Je parle d'un des effet d'une licence libre , c'est à dire d'égalitariser les droits.

                                              NON. Que dans ta tête.
                                              les effets du libre sont les 4 libertés.

                                              A partir de la... Ben ton interrogation n'a aucun sens.

                                              • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                                Posté par  . Évalué à -1.

                                                NON. Que dans ta tête.
                                                les effets du libre sont les 4 libertés.
                                                
                                                

                                                La liberté et l'égalité. Etant donné que tous destinataires bénéficient sans discriminations de ces droits.

                                                • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 15:10.

                                                  Tu inventes... Tu devrais relire la base : les 4 libertés. Dit-moi juste où est-ce que tu trouves ces choses dans les 4 libertés... Ou parle-t-on d'égalité dans les 4 liberté?

                                                  Toujours : tu inventes. Tu es incapables de trouver la moindre référence à la chose, mais tu persistes, en occultant le fait que c'est que dans ton imagination.

                                                  Sinon, on est quand même d'accord : tous les destinataires (du libre, on est d'accord?). Et JAMAIS les destinataires des destinataires (ceux-la ne sont même pas définis dans les 4 libertés!)

                                                  • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                                    Posté par  . Évalué à 1.

                                                    poruquoi persiste tu a me préter des propos que je n'ai pas .
                                                    tu fais comme si je voulais redéfinir le libre.

                                                    je parle pas de la définition de ce qu'est un logiciel libre.

                                                    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 15:19.

                                                      je parle pas de la définition de ce qu'est un logiciel libre.

                                                      Donc tu parles de quoi?
                                                      C'est quoi le rapport avec le sujet?
                                                      Pas de libre, OK. donc bon, si on parlait de libre?

                                                      Rappel : je réagis surtout parce que tu as parlé de chose complètement fausses, comme le "s'accaparer" pour le non copyleft. Tu parles ensuite d'égalité je ne sais quoi en faisant croire que ça va de pair avec le libre (faux aussi).

                                                      Si tu es d'accord pour dire qu'il n'y a pas de "s'accaparer" dans le non copyleft, si tu es d'accord que tu ne parles pas du tout de libre mais d'un truc 100% hors sujet, ça me va. Juste que je ne laisse pas passer des mensonges sur ce que tu n'aimes pas (la BSD ne permet à personne de s'accaparer du code, la BSD est autant libre que la GPL, pas plus, pas moins)

                                                  • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                                    Posté par  . Évalué à 1.

                                                    ok au moin au est d'accord que les destinataires sont tous sur pied d'égalité.

                                                    la question des destinataires des destinataires c'est là que rentre en jeux la permissivité ou le copyleft de la licence.

                                                    la permissivité permet de briser l'égalité premier entre les destinataires.

                                                    1. Lorsque cet égalité est brisé un logiciel est il toujours libre ?

                                                    formellement il est toujours sous licence libre, mais factuellement le destinataire du destinataire n'aura pas les moyens d'exercer concrètement sa liberté (par exemple pas de source -)

                                                    1. Quel est la pertinence par rapport au mouvement du libre de donner le pouvoir de brisé cette égalité ? (et non pas est ce que la permissivité fait partie ou non de la définition de ce qu'est un logiciel libre, nous sommes d'accord c'est pafaitement irrelevant ici)

                                                    Si le but au premier degrée est de justement donner les meme droits à tous ?

                                                    Je ne conteste pas le fait que l'auteur à entièrement le droit de le faire , que c'est sa volonté voulu vraiment. Ce n'est pas la question ici.

                                                    Je m'interroge comment la permissivité permet de mieux contribuer au libre concrètement ?

                                                    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 15:33.

                                                      mais factuellement le destinataire du destinataire n'aura pas les moyens d'exercer concrètement sa liberté

                                                      le destinataire du destinataire n'a AUCUNE liberté par défaut. Il n'a aucun droit, mais toi, tu veux lui en donner... Non, le destinataire du destinataire est comme toi, moi : il a rien, par défaut. Le libre ne parle pas de lui.

                                                      Lorsque cet égalité est brisé un logiciel est il toujours libre ?

                                                      Oui, un logiciel est toujours libre. Car rien n'est brisé (vis à vis du libre).
                                                      (par contre, le logiciel fourni au destinataire du destinataire n'est pas forcément libre, mais ça, on s'en fou, ça n'a rien enlevé comme liberté au destinataire du destinataire qui a rien par défaut, il ne peut donc rien perdre, il peut que gagner)

                                                      la permissivité permet de briser l'égalité premier entre les destinataires.

                                                      Et? C'est quoi le rapport avec le libre?

                                                      tu parles du copyleft, en disant que le non-copyleft n'est pas du copyleft, merci, ça aide...

                                                    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                                      Posté par  . Évalué à 2.

                                                      Je m'interroge comment la permissivité permet de mieux contribuer au libre concrètement ?

                                                      Les BSDistes, je pense, ne se font pas ce genre de réflexion car ce n’est pas tellement la liberté de l’utilisateur du code qui leur importe, mais plutôt de diffuser un maximum le code. Autrement dit, ce que tu appelles l’égalisation par et grâce aux libertés accordées n’est qu’un effet de bord de leurs véritables objectifs qui seraient avant tout que le code soit utilisé par un maximum de monde.

                                                      Malheureusement, et je pense qu’on va se rejoindre sur ce point là, la nature humaine étant ce qu’elle est et les contributeurs étant majoritairement égoïstes, on se retrouve avec une propriétarisation latente de l’ensemble du code BSD, voué petit à petit à disparaître au profit d’un propriétaire tout ce qu’il y a de plus classique. En conséquence un BSDiste se condamne à être minoritaire face aux licences virales (incluant le propriétaire), et l’objectif premier de diffusion maximale du code n’est que très partiellement atteint.

                                                      • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                                                        on se retrouve avec une propriétarisation latente de l’ensemble du code BSD, voué petit à petit à disparaître au profit d’un propriétaire tout ce qu’il y a de plus classique

                                                        PHP, c'est en train de disparaître? LLVM? Et plein de projets...
                                                        Rappel : en pourcentage, c'est le copyleft qui perd du terrain sur les projets libres...

                                                        Je dirai plutôt qu'à ne plus s'emmerder avec les problème de licence en mélangeant plein de projets ensemble, les BSD peuvent gagner la bataille, car à part l'OS, maintenant un logiciel est un assemblage de plein de projets, choses difficilement possible avec le copyleft (forte incompatibilité des licences).

                                                        On verra dans 10 ans qui a raison :).

                                • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à -1. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 14:33.

                                  Ca n'a rien à voir avec le libre.
                                  Le libre s’intéresse au destinataire 1, pas du tout au destinataire 2 (on se fout de lui dans le libre, on s'interesse à lui que dans le copyleft)

                                  Encore une fois, tu essayes, avec tes questions, de faire croire que le libre est autre chose que ce qu'il est.
                                  Relit les 4 libertés. Tu ne verra pas le destinataire 2 dedans. Le destinataire 2 (le tiers) n'a jamais eu de droits, il ne peut jamais exercer des droits qu'il n'a jamais eu (tout comme il ne peut pas te prendre ton argent parce qu'un autre t'as fait un virement).

                                  • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                    Posté par  . Évalué à 3.

                                    Non tu essayes de me faire dire des choses que je n'ai pas dite . Je n'ai pas du tout dit que le libre c'était le copyleft seulement et rien d'autre.

                                    1. J'ai dit que j'utilisait la définition de l'osi pour le libre
                                    2. Que l'un des effets des licences libre (effets et non éléments constitutifs de la licence ) c'était l'égalitarisation des droits.

                                    3. Partant je m'interroge sur le fait de donner le pouvoir au destinataire d'inverser cet effet. Ce qui est la différence entre les licences libres copyleft et permissive.

                                    Je parle d'effet et non de définition de ce qu'est le libre.

                                    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -2.

                                      1. Que l'un des effets des licences libre (effets et non éléments constitutifs de la licence ) c'était l'égalitarisation des droits.

                                      NON.
                                      C'est ton idée. Rien à voir avec le libre. Le libre ne parle JAMAIS d’égalité des droits, encore moins de les transmette. JAMAIS. Tu inventes des idées qui ne sont pas le libre.

                                      Je parle d'effet

                                      Quel effet? Sur qui? On parle de libre, hein, pas de ce que toi tu voudrai. L'effet est que la personne qui reçoit le programme a les 4 libertés. BSD ou GPL, pareil.

                                    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                      Je parle d'effet et non de définition de ce qu'est le libre.

                                      Ben oui l'effet de choisir une licence permissive est de permettre à un destinataire de la restreindre, c'est pas nouveau et je vois pas où tu veux en venir...

          • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

            Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 13:46.

            "ce n'est pas un problème, c'est voulu"

            ce n'est pas parce que c'est voulu que ce n'est pas de l'accaparation.
            Il a juste voulu donner le droit au autres de pouvoir s'accaparer les droits subjectifs originaire dans leur relation au tier. et ce qui m'interroge c'est quel est l'utilité du logiciel libre si l'on ne bénéficie plus des droits originaires.

            • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Tu peux reprendre le commentaire, et lire la définition du mot? Ca aidera.

              Personne ne s'accapare, à part dans ta tête.

              • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                Posté par  . Évalué à 0.

                Il avait le droit d'enlever les droits ok

                mais cela ne change pas qu'il a enlever les droits.

                • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Il enlève rien.
                  Il ne donne pas à son tour.

                  Tu veux absolument avec ton idée qu'on enlève une chose, alors que rien du tout est enlevé (les droits, ça se transmet à celui qui reçoit le programme).

                  Toujours ton idée de transmettre, qui n'est pas dans la définition de libre (les 4 libertés), c'est juste une contrainte qu'on peut rajouter tout en reste libre.

                  Le libre, ce n'est pas que ton idée.

                  • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    je ne redéfinis pas le libre , je parle des effets d'une licence permissive ....

                    Ok il n'enlève rien, il ne retransmet pas les droits qu'il a reçu. Il avait le droit oui.

                    Comment le tier va il pouvoir acquérir ses droits alors dans le cas ou le site de l 'auteur originaire est indisponible et qu'il n'y a pas d'autres copies ?

                    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Comment le tier va il pouvoir acquérir ses droits alors dans le cas ou le site de l 'auteur originaire est indisponible et qu'il n'y a pas d'autres copies ?

                      Tu diverges toujours... Le libre s'en fout de ton cas, complet.
                      Le libre s’intéresse à celui qui reçoit l'oeuvre, et rien d'autre.
                      Si l'auteur originaire est indisponible, pas d'oeuvre livrée, pas de problèmes vis à vis du libre.

                      Tu rajoutes des exemples qui n'ont absolument rien à voir avec le libre.

                    • [^] # Re: Différence entre permissivité et protection

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      Comment le tier va il pouvoir acquérir ses droits alors dans le cas ou le site de l 'auteur originaire est indisponible et qu'il n'y a pas d'autres copies ?

                      Ben si il n'y a eu qu'un seul destinataire du code BSD, que l'auteur original est mort ou enlevé par les extraterrestres et que le code BSD original se trouvait sur les serveurs megaupload et que le seul destinataire est un méchant qui fait du proprio et que lui veut pas te transmettre le code en BSD... c'est simple TU L'AS DLC!

  • # enjeu initial

    Posté par  . Évalué à 3.

    Je ne suis pas sûr de comprendre le problème initial. Pourquoi Sony est-elle gênée par la distribution du code source de Busybox ? Serait-ce un problème de coût de mise à disposition du code source ? (il faudrait que Sony mette en place une page web avec le code source, tenir à jour le site web, etc. ?)
    Et pourquoi le même problème ne se pose-t-il pas avec le Kernel Linux ?

    • [^] # Re: enjeu initial

      Posté par  . Évalué à 9.

      Pour faire simple : parce que c'est des connards. Ils l'ont démontré à maintes reprises. Y'a d'autres boîtes pour lesquelles on peut se dire "Ouais, mais ils essaient de protéger un business model, le libre c'est pas appliquable partout", mais là c'est Sony. S'ils peuvent pas enfermer l'utilisateur, l'espionner, le rootkiter, changer les fonctionnalités du matos qui lui a été vendu, ils sont pas heureux.

      THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

      • [^] # Re: enjeu initial

        Posté par  . Évalué à 8.

        du coup je suis bien content de ne pas avoir acheté une liseuse Sony...

        Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

      • [^] # Re: enjeu initial

        Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 10:49.

        Pas besoin de s'abaisser à les insulter. Il ne font que ce pourquoi ils ont été fait.
        Relire ce que signifie la spécialité statutaire et légal de Sony.

        C"est une organisation qui a pour but la concentration des capitaux (c'est l'idée meme de du contrat de société anonyme ). Etant donnée que la processus de propriétarisation de logiciel est une manière de concentré des droits, c'est un levier pour concentrer des capitaux dans le futur via la marchandisation de ces meme droits.

        L'affaire du rootkit de Sony , pourquoi s'acharner à controler l'utilisateur (au détriment des droits de l'utilisateur sur sa propre machine ) ? Simplement parce que c'est un moyen de retranher ces droits et donc a termes on peut faire monétiser ceux ci d'une manière ou une autre . Certain mediabox tivoiser justement par exemple vende des options sur ces droits (tu veux enregistré qqch ? tu payes . Tu veux faire un replay ? tu payes . tu veux ceci ou cela ? tu payes ) Du point de vue d'une entité commercial cela n'a rien d'illogique , imaginons qu'elles puissent faire payer chaque état du processus de transformation de l'information , alors c'est le jackpot, imaginer cela à l'échelle des parts de marché qu'elles détiennent , c'est des enjeux colossaux. Donc on y met les moyens qui vont avec. Tout ce que nous trouvions normal dans le modèle du libre sera optionnellement payant dans l'autre modèle (et donc inégalitaire et discriminatoire ) . Toutes ces flux de capitaux rejoingne la raison d'etre du statut de la société commercial : concentré les capitaux.
        Alors bien entendu face à l'empleur des enjeux, les questions libristes de quelques hackers dans leur garage, cela devient comment dire ... anecdotique , accessoire . En tout cas cela n'a qu'un poid tout relatif dans la mise en balance des intéret lors de la prise de décision. Les droits utilisateurs , n'en parlons meme pas.

        Tant que le libre n'aura pas d'entité économique controlé par la communauté pour la communauté , l'on sera toujours à la remorque de ce que fait les entreprises anonymes et de toute façon leurs attaques n'ira qu'en grandissant à tout échelle dans tout domaine sur laquelle elle peuvent avoir une influence (juridique , politique , technique, commerial , marketing .... ) . Mais cela c'est devenu notre pain quotidien (je ne vous ferais pas l'affront de mentionné une nieme fois les affaires dans lequel Sony a pris activement part )

        • [^] # Re: enjeu initial

          Posté par  . Évalué à 4.

          Du point de vue d'une entité commercial cela n'a rien d'illogique

          Pour moi ça l'est :P Si encore ça leur avait couté des sous de développer la fonction d'enregistrement, je comprendrai qu'ils fassent payer l'extension. Là ils se basent sur des logiciels libres qui permettent de faire un paquet de trucs, et les restreignent à postériori (ça coûte des sous ça), pour faire payer le déblocage. Dans le temps des bandits faisaient la même chose au niveau des ponts.

          Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

          • [^] # Re: enjeu initial

            Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 11:47.

            pour un bénéfice futur supérieur qu'ils pourront retirer de la finesse du control qu'ils auront acquis.

            Si on te livre pas les sources ,moin de hackers peuvent exercer leur art. Potentiellement cela permet de marginaliser la contestation éventuelle ainsi que le contournement de processus que les hackers trouvent injustes. Et surtout cela permet de gagner des procès , étant donnée qu'on retombera dans le meme modèle que le proprio.

          • [^] # Re: enjeu initial

            Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 31 janvier 2012 à 11:58.

            S'ils n'ont pas l'obligation de fournir des sources, il le font pas. donc le hackers ne pourra que faire du reverse engenering , donc procès (atteinte à la propriété intellectuelle ) -> perte du procès par le hackers -> perte de légitimité -> FUD -> regagner la légitimité de leur coté + reprendre control de la box légitimemant (car le procès a été gagné ) .

            J'ai pas creuser la question , mais c'est un des multiples scénario qu'elle pourrait se permettre de mettre en oeuvre au vue de leurs moyens. Au vue de ses actions par le passé , je ne vois pas en quoi et pourquoi elle s'en priverait . D'autres stratégies et tactiques sont possibles , ce n'est limité que par la puissance de leur imagination mise au service de leur avidité.

            • [^] # Re: enjeu initial

              Posté par  . Évalué à 4.

              Dans ce cas je ne comprends pas la logique : n'auraient-ils pas intéret tout simplement à ne pas utiliser de libre, ou d'utiliser du BSD plutôt que du GPL ?

              Celà dit l'issue pourrait être intéressante : c'est là qu'on verra si pour une boite il est plus avantageux d'utiliser du BSD ou du GPL.

    • [^] # Re: enjeu initial

      Posté par  . Évalué à 1.

      parce que ceux qui ne savent pas faire un site internet pour autre chose que du marketing, c'est à dire publier du code ou des info utiles, sont des branquignolles ?

      Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

    • [^] # Re: enjeu initial

      Posté par  . Évalué à 4.

      Parce qu'il veulent probablement modifier certains éléments de busybox, comme un logguer de mot de passe, ou d'autre connerie comme ça et qu'ils ne veulent pas que ça se sache. Ou plus probablement, comme ils veulent réécrire des morceau pour coller à leur sécurité théorique du blu ray, ils se disent que si on dispose des sources, leur protection tiendra pas deux secondes.

      Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent

    • [^] # Re: enjeu initial

      Posté par  . Évalué à 5.

      Il faut lire l'article de base:

      The SFC will grant a new license, but on one condition - not only must you provide the source code to Busybox, you must provide the source code to all other works on the device that require source distribution.

      En fait, c'est apparemment cette exigence de la SFC qui les gène. D'où l'idée que d'écrire un clone de Busybox les "aiderait" à violer les autres licenses...

  • # Stupide ?

    Posté par  . Évalué à 3.

    Si je comprends bien, ils réécrivent busybox pour que la SFC puisse plus les embeter (puisque la SFC n'a les droits quasiment que sur busybox), et pouvoir ainsi violer la GPL sur tous les autres programmes qu'ils utilisent. C'est completement con : les propriétaires des autres programmes GPL qu'ils utilisent pourront toujours porter plainte, non ? En gros ils se débarrassent d'un seul gros "empecheur de voler en rond", alors qu'il y en a des millions !

    Ou alors je me trompe ?

    Franchement, ils feraient mieux de soit se conformer a la GPL (c'est pas si compliqué que ca de fournir les sources), soit de TOUT réécrire (pas seulement busybox... Ah tiens, ca coute cher)

    • [^] # Re: Stupide ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      L'ennui c'est que pour lancer un procès, il faut des compétences, du temps et de l'argent. Une fondation peut avoir ce genre de choses facilement, pour des particuliers c'est plus dur.

  • # Insécurité juridique

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

    Je crois que Matthew Garret soulève un problème d'insécurité juridique dans la licence GPLv2. Un article de la licence indique que toute société qui contrevient une fois à la licence ne peut plus profiter des quatre libertés. Et la GPLv2 entretient le flou concernant deux questions:
    - pour combien de temps le droit d'user des quatre libertés est perdu?
    - cela concerne-t-il uniquement le logiciel irrégulièrement distribué ou tout logiciel sous GPLv2?

    Or, la FSC joue sur ce flou pour faire pression sur les entreprises qui ne respectent pas la GPLv2: elle est en situation d'imposer son interprétation de la GPLv2 au contrevenant, c'est ce qui lui permet d'intervenir à propos de logiciels sous GPLv2, mais dont elle n'a pas la responsabilité juridique.

    Je comprends qu'une entreprise voit ici à s'inquiéter. En dehors de la vision binaire du méchant tricheur et du gentil libriste, il y a tout un tas de situations où il n'est pas évident de savoir si la licence est respectée ou pas. Si une erreur d'interprétation se paie au prix d'une interdiction illimitée d'utiliser tout logiciel sous GPLv2, il est clair que l'entreprise peut préférer éviter cette licence. Ou du moins éviter d'utiliser les logiciels qui jouent sur cette clause dans la défense de leurs droits, éviter busybox donc.

    La GPLv3 clarifie l'article litigieux de la GPLv2 en faveur du contrevenant: la perte des quatre libertés n'est que provisoire à condition de bien se comporter durant une période d'essai. En ce sens, elle est une réponse au problème ici en question, qui semble sous entendue dans l'article de Matthew Garret: n'est-ce pas un appel discret à passer busybox en GPLv3, qui est certes plus exigeante, mais qui, en même temps, limite le flou juridique?

    Une autre réponse serait une GPLv2 bis: Sans élargir la GPLv2, une clarification de l'article litigieux pourrait être bienvenue.

    Loin de se contenter de dénoncer Sony, Matthew Garret pose à mon avis une question difficile concernant la stratégie à adopter dans la défense des logiciels libres, car la force que donne cet article à la FSC dans la défense de ses droits conduit au résultat inverse de celui escompté: la restriction des libertés de l'utilisateur final.

    • [^] # Re: Insécurité juridique

      Posté par  . Évalué à 4.

      Je comprends qu'une entreprise voit ici à s'inquiéter. En dehors de la vision binaire du méchant tricheur et du gentil libriste, il y a tout un tas de situations où il n'est pas évident de savoir si la licence est respectée ou pas. Si une erreur d'interprétation se paie au prix d'une interdiction illimitée d'utiliser tout logiciel sous GPLv2, il est clair que l'entreprise peut préférer éviter cette licence.

      Ce serait vrai si les défenseurs du libre guettaient le moindre faux pas des entreprises pour leur tomber dessus comme le faucon affamé sur le lapin boiteux. Dans la réalité, ils ne sautent pas à la gorge : ils commencent par contacter poliment les entreprises pour rappeler le texte de la licence et demander la communication des sources litigieuses. Du coup, une entreprise ne se met pas en danger en utilisant du code sous GPLv2 : elle peut simplement se voir rappeler la nécessité de respecter certaines obligations.

      THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

  • # Appréciation

    Posté par  . Évalué à 6.

    Appréciez tout de même l'ironie derrière le fait que l'une des sociétés les plus actives dans la chasse aux méchants pirates qui ne respectent pas leur propriété intellectuelle soit l'instigatrice d'une initiative visant à faire exactement cela: pouvoir ignorer la propriété intellectuelle d'autrui en toute impunité.

    À peu prêt autant que les librites qui font du téléchargement illégale (^_^)

    Tous les contenus que j'écris ici sont sous licence CC0 (j'abandonne autant que possible mes droits d'auteur sur mes écrits)

    • [^] # Re: Appréciation

      Posté par  . Évalué à 3.

      Dont une bonne partie dans ce journal, sans meme avoir pris le temps de lire et comprendre l'article original (et les commentaires):

      • Un des auteurs original de Busybox participe au projet et est mainteneur de Toybox. C'est meme lui qui a lance les attaques en justice au debut, mais les trouve contreproductives depuis que la SFC et la FSF les utilisent pour faire avancer leur ideologie (et faire vivre leur avocats, en allant de proces en proces a $20K l'unite)
      • Les proces n'ont jamais amene une seule ligne de code dans busybox lui-meme, et pas beaucoup voir pas du tout d'argent a ses concepteurs (uniquement a la SFC/FSF...)
      • La personne de Sony (Tim Bird) explique dans les commentaires que Sony respecte aujourd'hui les licences des produits qu'il distribue et qu'il est responsable en interne du bon respect des licences. Donc Sony n'est meme pas directement concerne pour l'instant (ils ont deja depense l'argent pour s'assurer d'etre en compliance)
      • Les projets utilisant la GPL sont interdits au sein de l'entreprise de Rob Landley. Et au sein de Sony, les proces lances par la SFC font que le risque de se faire attaquer en cas d'erreur dans le respect des licences type GPL est evalue comme tres eleve i.e. meme si on essaye de respecter la GPL, si on se plante sur certaines modalites, on peut bloquer un produit et faire de pertes dessus.
      • Cisco a ferme sa division Linux et arrete tout projet en interne suite a l'episode avec la FSF alors qu'ils prevoyaient de partager le code (d'apres Rob qui travaillait pour eux a l'epoque)
      • D'apres Rob et Tim, de nombreuses entreprises sont dans le meme cas et cela reduit l'adoption de Linux en embarque. D'ou la volonte de continuer a developper Toybox en BSD.

      Voila pour le point de vue oppose.

      Sinon, Matthew pourrait commencer a demander a son employeur Redhat de faire respecter les licences sur leur code plutot que de laisser d'autres faire leurs basses oeuvres, ca reglerait entierement le probleme. Bizarrement, ils ont pas l'air chaud...

  • # android

    Posté par  . Évalué à 2.

    Android l'a déjà fait et ca s'appel toolbox.

  • # Et les clients de Sony ???

    Posté par  . Évalué à 1.

    Les clients de Sony ne pourraient pas porter plainte pour violation de la GPL ?
    En effet, ils utilisent des logiciels dont la licence exige qu'ils aient accès aux sources, ce que Sony ne fait pas.

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