Il suffit de regarder autour de soi pour voir que toutes les petites structuress plus ou moins indépendantes (la musique par exemple, mais assi certains métiers - en ce moment on parle des agriculteurs par exemple) est en train de disparaitre. Certess pn peut penser que c'est le contexte éconmique mais je n'y crois pas : je crois qu'il y a une volonté délibérée de tuer tout ce qui est indépendant, pour mettre sous tutelle de l'état ou de "grands groupes" tout ce qui peut générer un bénéfice commercial. C'est une tendance qui dure depuis des dizaines d'années, et je pense que les choses s'accélèrent avec les difficultés économiques actuelles. Alors oui, l'Etat met en place des aides à droite à gauche, mais je ne pense pas que ça soit la solution : pour moi la solution c'est de revoir la législation, qui aujourd'hui favorise les grosses structures, pour s'adapter aux besoins des petites structres indépendantes et leur donner les moyens de survivre.
Le problème c'est que pour aider ces structures, on a fait des procédure pour obtenir les aides, et bien compliquées pour s'assurer qu'elles vont bien où il faut.
C'est devenu tellement compliqué qu'il faut un service dédié pour obtenir les aides (j'exagère à peine).
Donc les gros groupes phagocytent les aides, et les petits galèrent a les obtenir car il manque une virgule, c'est la bonne catégorie…
Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent
Le problème c'est que pour aider ces structures, on a fait des procédure pour obtenir les aides, et bien compliquées pour s'assurer qu'elles vont bien où il faut.
C'est aussi pour justifier la présence de fonctionnaires/agences d'Etat qui se servent également au passage.
pour moi la solution c'est de revoir la législation, qui aujourd'hui favorise les grosses structures
"reference needed", c'est quoi dans la législation qui favorise les grosses structures plutôt que d'être neutre?
pour s'adapter aux besoins des petites structres indépendantes
Mais pourquoi ça devrait passer de (ton point de vue) favoriser les grosses structures à favoriser les petites structures indépendantes plutôt que d'être neutre?
et leur donner les moyens de survivre.
Ha? Moi j'aurai plutôt vu que ce soit ceux qui veulent des petites structures qui devraient donner aux petites structures les moyens de survivre, mais bon je dois être trop dans le non souhait de payer pour le petit plaisirs d'autres personnes et je dois trop demander aux gens d'assumer leurs petits plaisirs sans essayer de ponctionner ceux pas intéressés, j'imagine.
"reference needed", c'est quoi dans la législation qui favorise les grosses structures plutôt que d'être neutre?
Je pense par exemple à un tas de nices fiscales qui en théorie sont accessibles à tous, mais en pratique nécessitent de payer des ressources en conseils judiciaires que les petites structures ne peuvent pas forcément se permettre. Mais il y en a pas mal d'autres.
Mais pourquoi ça devrait passer de (ton point de vue) favoriser les grosses structures à favoriser les petites structures indépendantes plutôt que d'être neutre?
Je ne pârle pas de favoriser l'un au détriment des autres, mais de tenir compte des spécificités et contraintes des petites structures.
j'aurai plutôt vu que ce soit ceux qui veulent des petites structures qui devraient donner aux petites structures les moyens de survivre, mais bon je dois être trop dans le non souhait de payer pour le petit plaisirs d'autres personnes et je dois trop demander aux gens d'assumer leurs petits plaisirs sans essayer de ponctionner ceux pas intéressés, j'imagine.
J'attendais ce genre de réaction de ta part …. Je n'ai pas envie de rentrer en discussion avec toi. Je tiens à ma santé mentale.
Je pense par exemple à un tas de nices fiscales qui en théorie sont accessibles à tous, mais en pratique nécessitent de payer des ressources en conseils judiciaires que les petites structures ne peuvent pas forcément se permettre. Mais il y en a pas mal d'autres.
Étant donné que ce phénomène touche le droit dans son ensemble et non juste les niches fiscales, je pense qu'on peut expliquer ce phénomène autrement. De la même façon qu'un code simple et cohérent au début à force de requêtes extérieures devient sale et rempli de comportements bizarres car aucune refactorisation n'a eu lieu.
D'ailleurs ce problème touche aussi l'ensemble des pays du monde et pas uniquement la France.
Je pense par exemple à un tas de nices fiscales qui en théorie sont accessibles à tous, mais en pratique nécessitent de payer des ressources en conseils judiciaires que les petites structures ne peuvent pas forcément se permettre.
Il y a une problématique dessus, mais bon les petites structures peuvent aussi se mettre dans un groupe de connaissance pour mutualiser les coûts, mais ça demande de s'accorder, c'est un choix de ne pas le faire.
Mais sur le fond oui il y a un problème de complexité… Souvent demandé par des petites structures au nom de leur spécificités, voir des personnes (on l'a vu pour la réforme de retraites par points, ça faisait chier plein de gens car trop simple et du coup leur avantage disparaissait, on a accouché d'une réforme à minima pourrie avec aussi plein d'exceptions pour que ça passe).
On a ce qu'on mérite, et ceux se regroupant auront toujours l'avantage devant la complexité demandée.
Perso virer toutes les aides et que le meilleur système gagne m'irait bien, mais les "petites structures" vont râler qu'elles n'ont pas d'aides contre les grosses structures…
Mais il y en a pas mal d'autres.
Que tu peux donc facilement lister.
(ou pas… car en fait elles n'existent pas vraiment, toi et moi le savons pertinemment)
De l'autre côté je peux te lister des contraintes des grosses structures, il y a des lois différentes (et plus chiantes pour les grosses structures) en terme comptable, gestion de personnel (à 10 ou 50 salariés bam des trucs à faire en plus, ça coûte), qui avantagent aujourd'hui les petites structures.
Je ne pârle pas de favoriser l'un au détriment des autres, mais de tenir compte des spécificités et contraintes des petites structures.
Tenir compte des spécificités et contraintes des petites structures est favoriser les petites structures en cachant les problèmes inhérentes aux petites structures sans raison par rapport à un but (ici éditer, "indépendant" n'étant pas un but en soit).
Une neutralité regarde le but et fait une loi en ce sens, après que le meilleur gagne, petit ou gros (qui n'est pas le but… en théorie, mais on revient aussi à ceux qui pensent que le libre est un but et non un moyen).
J'attendais ce genre de réaction de ta part …. Je n'ai pas envie de rentrer en discussion avec toi. Je tiens à ma santé mentale.
On comprend donc que c'est bien l'idée assez classique de demander à d'autres de financer ses propres choix mais qu'il ne faut pas le dire comme ça car ça ne présente pas bien.
Mais je comprend, je n'irais donc pas plus loin non plus dans les sujets classiques de ne pas demander une équité mais demander d'être favorisé malgré des choix moins efficaces mais qu'on aime, j'ai eu la réponse (banalement classique) à mes questions.
De l'autre côté je peux te lister des contraintes des grosses structures, il y a des lois différentes (et plus chiantes pour les grosses structures) en terme comptable, gestion de personnel (à 10 ou 50 salariés bam des trucs à faire en plus, ça coûte), qui avantagent aujourd'hui les petites structures.
Certains en jouent, comme "Grand Frais”, qui a plusieurs entreprises dans chaque magasin, chacune suffisamment petite pour que les salariés n'aient pas les droits liés à la taille du magasin.
« Comme la trentaine de salariés par magasin se divisent en quatre groupes ayant chacun un patron et des avantages différents, les rivalités vont bon train. «Surtout, ils se débrouillent avec ce système fractionné pour que l’on n’ait ni CE, ni syndicat», peste un vendeur. »
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
Tu as des preuves que c'est délibéré, genre tout fait dans ce but réel ?
Personnellement, je n'en ai pas l'impression, je pense surtout que c'est un effet de bord économique et politique.
Effet de bord politique car en effet la législation est complexe (mais il y a souvent une bonne raison aussi). Du coup le petit acteur indépendant aura du mal à suivre et à savoir comment s'en sortir. C'est l'avantage des grands groupes de pouvoir recourir facilement à des services de juristes, fiscalistes, etc. qui peuvent les guider.
L'effet de bord économique car les grands groupes ont l'avantage des économies d'échelles et de l'image de marque. En France tout le monde connaît la Fnac ou Amazon (ou presque). Si tu veux acheter un livre par exemple où que ce soit en France, c'est un réflexe facile à adopter avec en plus un site pour facilement commander si on veut ce qui n'est pas forcément le cas de la librairie de quartiers. Et Fnac peut optimiser de nombreux coûts, utiliser sa diversification aussi pour tenir le coup si la vente des livres rend le business non rentable quelques temps, obtenir des prix pour la logistique, affecter les employés à différentes tâches si le besoin baisse en rayon livre, avoir une publicité nationale sur tout support, etc. Et encore le livre est un secteur avec le prix unique qui limite cet effet, dans des processus industriels non concernés par ce genre de loi c'est encore plus puissant que ça car en jouant sur les volumes tu peux vendre moins cher le produit.
C'est un effet de bord connu de l'industrialisation, c'est l'industrialisation qui a permis aussi d'augmenter significativement le pouvoir d'achat. Oui les meubles Ikea sont moins chers que celui de l'artisan du coin, mais c'est lié à ce phénomène.
Pour y remédier, donner juste des aides n'est pas la bonne approche, il faudrait plutôt :
Simplifier la loi et aides existantes quand c'est possible pour permettre leur bon suivi par les petits acteurs ;
Regrouper des acteurs indépendants ensembles, par exemple des librairies qui s'unissent pour avoir un site web pour commander des ouvrages et savoir où ils sont facilement en ayant le contrôle dessus ;
Les acteurs peuvent se diversifier, certains petits commerces n'ont pas le choix à ce sujet ;
Trouver un moyen de se démarquer, certes ils vendent moins mais plus chers en faisant du sur mesure ou de la qualité ou en fournissant un service souhaité, plus compliqué quand on vend un produit qu'on ne fait pas soi même ;
Faire des événements, par exemple dans le milieu de la littérature des moments de lectures, débats autour d'un livre, dédicaces, ce genre de choses pour tenter de se démarquer de ce que proposent les groupes plus grand.
Je ne dis pas que d'ailleurs les petites structures ne font pas déjà cela, et ce n'est d'ailleurs pas une garantie de succès non plus. Si le client ne veut pas du service du petit acteur car le gros acteur convient pour lui, cela va être difficile de changer cela.
Mais en tout cas on peut largement expliquer la difficulté des petits acteurs quelque soit le secteur d'activité par ce genre de phénomènes sans impliquer une volonté politique forte de les détruire.
Obliger à la multiplication des acteurs (c'est-y pas une des bases du libéralisme économique ? plein d'acheteurs face à plein de vendeurs), par exemple que chaque implantation de grande surface soit obligée de faire directement ses achats aux producteurs au lieu de passer par des centrales d'achat (AMA ça faciliterais aussi le recours aux producteurs locaux au lieu de ceux très loin).
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
Le problème, ce n'est pas juste de suivre. Les grandes entreprises ne sont pas juste suiveuses de l'actualité législatives, elles en sont actrices via le lobbying.
Les politiques qui ne maîtrisent pas leurs sujets, c'est-à-dire la très grande majorité d'entre eux, vont chercher des interlocuteurs pour savoir ce qui est demandé par les industriels.
Et c'est là que le réseautage et le copinage vont favoriser les grandes entreprises, qui ont la capacité de se placer.
Est-ce que c'est volontaire de la part du politique? C'est peut-être aussi de l'incompétence, du je-m'en-foutisme, ou encore du cynisme: si les journalistes vont chercher les mêmes interlocuteurs, les commentaires vont vanter l'action politique.
Et de plus en plus, tout ce petit monde est sous influence d'une poignée de milliardaires…
Exemple récent: les manifs des agriculteurs. Pas celles qui viennent de reprendre, mais les précédentes.
Premières revendications entendues sur les médias: les revenus, les petites exploitations sont à l'agonie. La FNSEA, qui est un lobby agro-industriel, pas agricole, récupère le mouvement pour se placer en position d'interlocuteur privilégié.
Qu'en est-il sorti? Des allègements sur les normes environnementales, et finalement rien sur les revenus. La cerise sur le gâteau: c'est une augmentation du prix du gasoil qui a déclenché les manifs, augmentation qui avait été négociée des années auparavant… avec la FNSEA!
Une fois l'accord trouvé avec la FNSEA, qui appela à la levée des barrages, les forces de l'ordre, étonnamment complaisantes jusque là, interviennent pour déloger les agriculteurs insatisfaits: les petits.
On peut prendre le cas des normes hygiéniques dans l'alimentaire. L'État a face à lui de multiples acteurs. Un《 petit 》n'aura pas les moyens de normes extrêmement strictes. Cependant les conséquences d'une intoxication seront très localisées, le volume de marchandises frelatées étant réduit. De plus si la situation persiste sa réputation sera faite et il fera faillite. Un《 gros 》 lui ne connaîtra pas tout ces mécanismes sociaux de régulation. D'ailleurs dans le temps ce n'était pas naturel de se fournir ainsi, de là l'invention des marques. Par contre il a les moyens de mettre en place des règles strictes. Remarque qu'avec tous les scandales sanitaires et autres rappels de produits, on observe bien que ça ne les empêche pas de tirer les coûts par le bas autant que possible.
# ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par totof2000 . Évalué à 6 (+6/-2).
Il suffit de regarder autour de soi pour voir que toutes les petites structuress plus ou moins indépendantes (la musique par exemple, mais assi certains métiers - en ce moment on parle des agriculteurs par exemple) est en train de disparaitre. Certess pn peut penser que c'est le contexte éconmique mais je n'y crois pas : je crois qu'il y a une volonté délibérée de tuer tout ce qui est indépendant, pour mettre sous tutelle de l'état ou de "grands groupes" tout ce qui peut générer un bénéfice commercial. C'est une tendance qui dure depuis des dizaines d'années, et je pense que les choses s'accélèrent avec les difficultés économiques actuelles. Alors oui, l'Etat met en place des aides à droite à gauche, mais je ne pense pas que ça soit la solution : pour moi la solution c'est de revoir la législation, qui aujourd'hui favorise les grosses structures, pour s'adapter aux besoins des petites structres indépendantes et leur donner les moyens de survivre.
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par fearan . Évalué à 7 (+5/-1).
Le problème c'est que pour aider ces structures, on a fait des procédure pour obtenir les aides, et bien compliquées pour s'assurer qu'elles vont bien où il faut.
C'est devenu tellement compliqué qu'il faut un service dédié pour obtenir les aides (j'exagère à peine).
Donc les gros groupes phagocytent les aides, et les petits galèrent a les obtenir car il manque une virgule, c'est la bonne catégorie…
Il ne faut pas décorner les boeufs avant d'avoir semé le vent
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par totof2000 . Évalué à 0 (+5/-7).
C'est aussi pour justifier la présence de fonctionnaires/agences d'Etat qui se servent également au passage.
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à -4 (+1/-7).
"reference needed", c'est quoi dans la législation qui favorise les grosses structures plutôt que d'être neutre?
Mais pourquoi ça devrait passer de (ton point de vue) favoriser les grosses structures à favoriser les petites structures indépendantes plutôt que d'être neutre?
Ha? Moi j'aurai plutôt vu que ce soit ceux qui veulent des petites structures qui devraient donner aux petites structures les moyens de survivre, mais bon je dois être trop dans le non souhait de payer pour le petit plaisirs d'autres personnes et je dois trop demander aux gens d'assumer leurs petits plaisirs sans essayer de ponctionner ceux pas intéressés, j'imagine.
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par totof2000 . Évalué à 3 (+2/-1).
Je pense par exemple à un tas de nices fiscales qui en théorie sont accessibles à tous, mais en pratique nécessitent de payer des ressources en conseils judiciaires que les petites structures ne peuvent pas forcément se permettre. Mais il y en a pas mal d'autres.
Je ne pârle pas de favoriser l'un au détriment des autres, mais de tenir compte des spécificités et contraintes des petites structures.
J'attendais ce genre de réaction de ta part …. Je n'ai pas envie de rentrer en discussion avec toi. Je tiens à ma santé mentale.
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 3 (+0/-0).
Étant donné que ce phénomène touche le droit dans son ensemble et non juste les niches fiscales, je pense qu'on peut expliquer ce phénomène autrement. De la même façon qu'un code simple et cohérent au début à force de requêtes extérieures devient sale et rempli de comportements bizarres car aucune refactorisation n'a eu lieu.
D'ailleurs ce problème touche aussi l'ensemble des pays du monde et pas uniquement la France.
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 0 (+1/-3).
Il y a une problématique dessus, mais bon les petites structures peuvent aussi se mettre dans un groupe de connaissance pour mutualiser les coûts, mais ça demande de s'accorder, c'est un choix de ne pas le faire.
Mais sur le fond oui il y a un problème de complexité… Souvent demandé par des petites structures au nom de leur spécificités, voir des personnes (on l'a vu pour la réforme de retraites par points, ça faisait chier plein de gens car trop simple et du coup leur avantage disparaissait, on a accouché d'une réforme à minima pourrie avec aussi plein d'exceptions pour que ça passe).
On a ce qu'on mérite, et ceux se regroupant auront toujours l'avantage devant la complexité demandée.
Perso virer toutes les aides et que le meilleur système gagne m'irait bien, mais les "petites structures" vont râler qu'elles n'ont pas d'aides contre les grosses structures…
Que tu peux donc facilement lister.
(ou pas… car en fait elles n'existent pas vraiment, toi et moi le savons pertinemment)
De l'autre côté je peux te lister des contraintes des grosses structures, il y a des lois différentes (et plus chiantes pour les grosses structures) en terme comptable, gestion de personnel (à 10 ou 50 salariés bam des trucs à faire en plus, ça coûte), qui avantagent aujourd'hui les petites structures.
Tenir compte des spécificités et contraintes des petites structures est favoriser les petites structures en cachant les problèmes inhérentes aux petites structures sans raison par rapport à un but (ici éditer, "indépendant" n'étant pas un but en soit).
Une neutralité regarde le but et fait une loi en ce sens, après que le meilleur gagne, petit ou gros (qui n'est pas le but… en théorie, mais on revient aussi à ceux qui pensent que le libre est un but et non un moyen).
On comprend donc que c'est bien l'idée assez classique de demander à d'autres de financer ses propres choix mais qu'il ne faut pas le dire comme ça car ça ne présente pas bien.
Mais je comprend, je n'irais donc pas plus loin non plus dans les sujets classiques de ne pas demander une équité mais demander d'être favorisé malgré des choix moins efficaces mais qu'on aime, j'ai eu la réponse (banalement classique) à mes questions.
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par lolop (site web personnel) . Évalué à 9 (+8/-1).
Certains en jouent, comme "Grand Frais”, qui a plusieurs entreprises dans chaque magasin, chacune suffisamment petite pour que les salariés n'aient pas les droits liés à la taille du magasin.
https://www.capital.fr/entreprises-marches/comment-lenseigne-grand-frais-seduit-les-clients-et-les-investisseurs-1393069
« Comme la trentaine de salariés par magasin se divisent en quatre groupes ayant chacun un patron et des avantages différents, les rivalités vont bon train. «Surtout, ils se débrouillent avec ce système fractionné pour que l’on n’ait ni CE, ni syndicat», peste un vendeur. »
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 4 (+2/-1).
Tu as des preuves que c'est délibéré, genre tout fait dans ce but réel ?
Personnellement, je n'en ai pas l'impression, je pense surtout que c'est un effet de bord économique et politique.
Effet de bord politique car en effet la législation est complexe (mais il y a souvent une bonne raison aussi). Du coup le petit acteur indépendant aura du mal à suivre et à savoir comment s'en sortir. C'est l'avantage des grands groupes de pouvoir recourir facilement à des services de juristes, fiscalistes, etc. qui peuvent les guider.
L'effet de bord économique car les grands groupes ont l'avantage des économies d'échelles et de l'image de marque. En France tout le monde connaît la Fnac ou Amazon (ou presque). Si tu veux acheter un livre par exemple où que ce soit en France, c'est un réflexe facile à adopter avec en plus un site pour facilement commander si on veut ce qui n'est pas forcément le cas de la librairie de quartiers. Et Fnac peut optimiser de nombreux coûts, utiliser sa diversification aussi pour tenir le coup si la vente des livres rend le business non rentable quelques temps, obtenir des prix pour la logistique, affecter les employés à différentes tâches si le besoin baisse en rayon livre, avoir une publicité nationale sur tout support, etc. Et encore le livre est un secteur avec le prix unique qui limite cet effet, dans des processus industriels non concernés par ce genre de loi c'est encore plus puissant que ça car en jouant sur les volumes tu peux vendre moins cher le produit.
C'est un effet de bord connu de l'industrialisation, c'est l'industrialisation qui a permis aussi d'augmenter significativement le pouvoir d'achat. Oui les meubles Ikea sont moins chers que celui de l'artisan du coin, mais c'est lié à ce phénomène.
Pour y remédier, donner juste des aides n'est pas la bonne approche, il faudrait plutôt :
Je ne dis pas que d'ailleurs les petites structures ne font pas déjà cela, et ce n'est d'ailleurs pas une garantie de succès non plus. Si le client ne veut pas du service du petit acteur car le gros acteur convient pour lui, cela va être difficile de changer cela.
Mais en tout cas on peut largement expliquer la difficulté des petits acteurs quelque soit le secteur d'activité par ce genre de phénomènes sans impliquer une volonté politique forte de les détruire.
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par lolop (site web personnel) . Évalué à 2 (+0/-0).
Un autre item…
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par Maclag . Évalué à 7 (+4/-0).
Le problème, ce n'est pas juste de suivre. Les grandes entreprises ne sont pas juste suiveuses de l'actualité législatives, elles en sont actrices via le lobbying.
Les politiques qui ne maîtrisent pas leurs sujets, c'est-à-dire la très grande majorité d'entre eux, vont chercher des interlocuteurs pour savoir ce qui est demandé par les industriels.
Et c'est là que le réseautage et le copinage vont favoriser les grandes entreprises, qui ont la capacité de se placer.
Est-ce que c'est volontaire de la part du politique? C'est peut-être aussi de l'incompétence, du je-m'en-foutisme, ou encore du cynisme: si les journalistes vont chercher les mêmes interlocuteurs, les commentaires vont vanter l'action politique.
Et de plus en plus, tout ce petit monde est sous influence d'une poignée de milliardaires…
Exemple récent: les manifs des agriculteurs. Pas celles qui viennent de reprendre, mais les précédentes.
Premières revendications entendues sur les médias: les revenus, les petites exploitations sont à l'agonie. La FNSEA, qui est un lobby agro-industriel, pas agricole, récupère le mouvement pour se placer en position d'interlocuteur privilégié.
Qu'en est-il sorti? Des allègements sur les normes environnementales, et finalement rien sur les revenus. La cerise sur le gâteau: c'est une augmentation du prix du gasoil qui a déclenché les manifs, augmentation qui avait été négociée des années auparavant… avec la FNSEA!
Une fois l'accord trouvé avec la FNSEA, qui appela à la levée des barrages, les forces de l'ordre, étonnamment complaisantes jusque là, interviennent pour déloger les agriculteurs insatisfaits: les petits.
Autre exemple récent:
https://linuxfr.org/news/qui-veut-la-peau-des-logiciels-libres-de-caisse
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par Nicolas . Évalué à 1 (+1/-0).
On peut prendre le cas des normes hygiéniques dans l'alimentaire. L'État a face à lui de multiples acteurs. Un《 petit 》n'aura pas les moyens de normes extrêmement strictes. Cependant les conséquences d'une intoxication seront très localisées, le volume de marchandises frelatées étant réduit. De plus si la situation persiste sa réputation sera faite et il fera faillite. Un《 gros 》 lui ne connaîtra pas tout ces mécanismes sociaux de régulation. D'ailleurs dans le temps ce n'était pas naturel de se fournir ainsi, de là l'invention des marques. Par contre il a les moyens de mettre en place des règles strictes. Remarque qu'avec tous les scandales sanitaires et autres rappels de produits, on observe bien que ça ne les empêche pas de tirer les coûts par le bas autant que possible.
[^] # Re: ce n'est malhereusement pas que l'édition qui souffre.
Posté par Nicolas . Évalué à 1 (+3/-2).
L'impérialisme, stade suprême du capitalisme
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