Microsoft a publié une annonce ce jeudi 21 février, dont une traduction possible serait «
Microsoft a annoncé aujourd'hui un ensemble de larges changements à sa technologie et ses pratiques commerciales pour améliorer l'ouverture de ses produits et conduire vers une plus grande interopérabilité, opportunité et choix. Ces changements sont codifiés dans quatre principes d'interopérabilité et actions correspondantes : 1) garantir les connexions ouvertes ; 2) promouvoir la portabilité des données ; 3) améliorer le support des standards de l'industrie ; et 4) stimuler plus d'engagement ouvert avec les clients et l'industrie, incluant les communautés open source. »
Observons les réactions de l'
April et de Groklaw :
L'April publie un communiqué titré «
Nouvelle stratégie de Microsoft sur l'interopérabilité : le Logiciel Libre toujours exclu ».
Quelques passages sont intéressants : «
[...] la plupart de ces protocoles sont couverts par des brevets, et les licences de ces brevets ne pourront être obtenues qu'à des conditions dites «raisonnables et non-discriminatoires» (RAND) [3]. Ce type de licence nécessitant rémunération par copie de programme favorise les monopoles au détriment des PME et exclut de fait l'ensemble des développeurs de Logiciels Libres. » Le communiqué poursuit sur la confusion entre libre et non-commercial et souligne judicieusement la proximité de cette annonce avec le vote de l'
ISO. De plus, «
Microsoft s'engage seulement à offrir de nouvelles interfaces de programmation pour Word, Excel et Powerpoint de manière à permettre aux développeurs de créer des extensions capables de gérer des formats de leur choix. »
Le long article de Groklaw, titré «
Des promesses, des promesses par Microsoft. Encore. »), est très simplement résumé sur Slashdot : (traduction possible) «
Pour faire court, les promesses sont toujours du même acabit et n'aident personne sauf Microsoft. Elles protègent les développements 'non-commerciaux' et sont mises en place pour créer une route à péage parsemée de brevets afin que les concurrents paient pour entrer dans la compétition. Comme le dit PJ (NdR : Pamela Jones), 'C'est une promesse pour rester incompatible avec la GPL, pour autant que je puisse dire.' »