L’enjeu de la bataille du Libre : la réappropriation des savoir‐faire

Posté par  (site web personnel) . Édité par ZeroHeure, Davy Defaud et Benoît Sibaud. Modéré par bubar🦥. Licence CC By‑SA.
45
22
juin
2019
Audiovisuel

« Leur terre est morte et ils ne la possèdent même plus, ils sont endettés auprès de banques. Il faut des engrais sinon rien ne pousse. Les graines sont propriétaires, elles sont OGM. Le tracteur est conduit par une machine informatique, ils n’ont pas le droit de le réparer. Qu’est‐ce qu’il leur reste comme autonomie ? »

L’enjeu a dépassé l’ordinateur avec un écran et un clavier que nous utilisons tous.

Le documentaire La bataille du Libre rencontre, de l’Inde aux États‐Unis, celles et ceux qui expérimentent des outils d’émancipation pour apporter des solutions concrètes : dans l’alimentation, avec les semences libres, dans la santé, avec des médicaments open source, ou dans l’éducation, grâce au libre accès à la connaissance.

Affiche du documentaire « La bataille du Libre », version longue de « Internet ou la révolution du partage »
Vous pouvez voir ce documentaire de Philippe Borrel en replay sur Arte jusqu’au 4 août. En France, vous pouvez le diffuser dans les classes. Vous pouvez le découvrir en version longue dans les projections organisées en Europe. Et vous pouvez organiser des projections-débats avec son réalisateur !

Open Source Seeds : les graines de tomates libres

57
29
août
2017
Do It Yourself

Les graines que l’on plante aujourd’hui sont contrôlées en très large majorité par une poignée de grosses entreprises (Monsanto, Bayer, Syngenta…) qui font tout pour empêcher la réutilisation de ces graines : brevets, graines hybrides ou stériles, donc impossible à replanter… En plus de coûter cher aux agriculteurs, cela freine le développement dans certains pays et nuit à la biodiversité.

Une nouvelle initiative allemande, Open Source Seeds, veut contrer ce modèle avec des graines distribuées sous la Licence Semence Libre :

La semence peut être reproduite sans limitation, vendue, donnée ou même utilisée dans le processus de sélection de nouvelles variétés. La licence donne aux nouveaux utilisateurs les mêmes droits que leurs précédents détenteurs.

Journal Faut-il renoncer à se rétribuer quand on produit un bien commun ?

Posté par  (site web personnel) . Licence CC By‑SA.
12
7
déc.
2016

Jeudi prochain en Ile de France (à Saint-Denis), je participe à un débat public concernant la rétribution des producteurs de biens communs, tels les programmeurs / concepteurs / façonneurs / créateurs de contenus numériques libres / open source / domaine public / etc. (diplomatie detected!)

http://www.minga.net/2016/12/06/faut-il-renoncer-a-se-retribuer-quand-on-produit-un-bien-commun/
http://www.libre-informatique.fr/2016/12/07/faut-il-renoncer-a-se-retribuer-quand-on-produit-un-bien-commun/

Je vous invite à venir y participer vous aussi. Je pense que la rencontre entre des artisans semenciers, des fablabs, des designers en "open design", des éditeurs de logiciels "non-privateurs" (diplomatie detected!)…

En (…)

Journal Un peu de vert.

38
22
août
2016

Ce journal ne parle pas d'informatique ni hard ni soft (je préviens pour ne pas décevoir).

En fait je me suis intéressé à ce journal qui parle d'un des projets du fondateur d'opensource ecology qui est selon mes critères une initiative génialle.

Puis navigant au gré des clics je suis arrivé sur le site Alsagarden, il s'agit d'une petite entreprise spécialisée dans la préservation et la renaissance d'espèces végétales rares et/ou oubliées (en gros le fondateur essaye de conserver (…)

Journal [ HS Agriculture : ] la réutilisation des semences sera sanctionnée

Posté par  .
58
29
nov.
2011

En fait c'est pas si HS que ça, c'est un sujet plus ou moins lié aux brevets ...

Autrefois, les agriculteurs pouvaient réutiliser leurs semences d'une année sur l'autre, et pouvaient se les échanger librement sans problème, et sans rien payer.

Aujourd'hui, en France c'est terminé. Je cite l'article du journal Le Monde :"les agriculteurs devront désormais payer une indemnité, sous conditions, lorsqu'ils réutilisent leurs semences d'une année sur l'autre."

Ce que j'aimerais savoir, c'est dans quelles conditions ce texte (…)

Mouvement des semences libres

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Nÿco.
1
15
juil.
2008
Rien à voir
L'assemblée générale du collectif des faucheurs volontaires, réunie ce week-end, a décidé de lancer le mouvement des semeurs volontaires. Elle revendique la liberté d'échanger gratuitement des semences et lutte contre la privatisation du vivant.

Les intérêts économiques des grands semenciers sont aujourd'hui protégés par le Certificat d'obtention végétale (COV), qui leur garantit un monopole pour 20 ou 30 ans. Les semences qui ne sont pas inscrites dans le catalogue officiel sont interdites à la vente. Pour avoir bravé cette interdiction au nom de la biodiversité, l'association Kokopelli avait été condamnée dans un procès l'opposant au grainetier Baumaux.

« L'objectif est de dénoncer toutes les formes de privatisation du vivant, en permettant des échanges gratuits de semences.

Nous réclamons la liberté d'échanger nos semences.

On se bat depuis 11 ans contre les OGM parce qu'ils sont brevetés et qu'à travers ces brevets, les firmes essaient de privatiser le vivant.

C'est un nouveau hold-up sur les paysans et sur les citoyens qui utilisent des semences. »