Sortie de GNU PSPP 0.8.0

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30
juil.
2013
GNU

GNU PSPP est un logiciel d'analyses statistiques d'échantillons de données. Il s'agit d'un remplaçant du logiciel privateur SPSS. Un des objectifs de PSPP est d'être compatible avec le langage SPSS, les fonctionnalités actuellement incluses sont :

  • une mise en forme de haute qualité ;
  • une interface graphique simple à utiliser
  • une interface en ligne de commande qui permet aux utilisateurs occasionnels de rapidement faire des analyses ;
  • une sélection complète de commandes de traitement, analyse et visualisation des données ;
  • une portabilité vers un très large panel de plateformes.

La version 0.8.0 est sortie le 23 juillet, apportant son lot de nouveautés qui sont décrites dans la seconde partie de la dépêche.

GNU Virtual Private Ethernet 2.25

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21
juil.
2013
GNU

GNU Virtual Private Ethernet (gvpe) est un logiciel permettant de créer un réseau privé virtuel (VPN). Contrairement aux logiciels de VPN classiques, celui-ci ne se base pas sur un unique tunnel protégé par un système de confiance, mais offre un réseau avec de multiples points d'entrée où chaque nœud n'a pas besoin de faire confiance à l'ensemble du réseau. La version 2.25 de ce logiciel est sortie le 18 juillet, apportant notamment les évolutions suivantes :

  • deux évolutions incompatibles avec les anciennes versions de gvpe :
    • le protocole udp n'est plus activé si aucun autre protocole n'est disponible ;
    • le protocole dns transport passe en version 2 ;
  • le protocole interne passe en version 0.1, en garantissant une compatibilité ascendante ;
  • RSA_generate_key étant devenu obsolète, passage à la fonction RSA_generate_key_ex, plus complexe ;
  • ajout du support des hashs HMAC suivants : sha256 et sha512 ;
  • ajout de nouvelles otions de configuration globales : chroot, chuser, chuid et chgid ;

Sortie de GNU ddrescue 1.17

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50
21
juil.
2013
Technologie

GNU ddrescue est un logiciel permettant de copier le contenu d'un fichier ou d'un disque vers une autre destination, tout en essayant au passage de résoudre les problèmes d'intégrité de données lorsqu'il rencontre des erreurs de lecture. Il permet notamment d'essayer de récupérer des données d'un disque dur défaillant ou d'un CD-ROM abîmé. La version 1.17 de ce logiciel est sortie le 15 juillet, apportant notamment les évolutions suivantes :

  • la nouvelle option « -l, --logfile-size » permet de définir la taille limite du fichier de logs utilisé pour la découpe des blocs les plus grands ;
  • la nouvelle option « -w, --ignore-write-errors », permet d'ignorer les erreurs lors de l'écriture ;
  • ddrescue termine dorénavant en erreur s'il rencontre une fin de fichier qui annulerait des données déjà lues avec succès, comme cela peut arriver si le disque disparaît de /dev ;
  • les lectures lentes sont maintenant ignorées les dix première secondes ;
  • Control-C n'efface plus le message d'état ;
  • le manuel a été complété d'une section « Using ddrescue safely ».

Deux ministères français communiquent leur usage du libre

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3
juil.
2013
Commercial

Isabelle Attard, députée écologiste du Calvados, a demandé sous forme de questions écrites à différents ministères de communiquer leur usage des logiciels libres et notamment leurs dépenses liées aux logiciels libres et propriétaires depuis 2008. Deux d'entre eux ont répondu dans le journal officiel daté du 2 juillet 2013.

Le ministère de l'agriculture indique dans sa réponse utiliser la suite OpenOffice et le format OpenDocument depuis 2008, tout en reconnaissant avoir dépensé plus de 1,3 millions d'euros en logiciels bureautique propriétaires… parmi les logiciels libres utilisés par le ministère, on notera la solution de gestion électronique de document Nuxeo EP, le gestionnaire de flux Bonita, le système d'exploitation Red Hat et les logiciels de supervision Nagios/Centreon.

Le ministère de la francophonie indique quant à lui ne pas être capable de chiffrer la part de libre et de propriétaire dans ses dépenses informatiques, tout en insistant sur son implication dans l'usage du libre : distribution de ses développements sous licence CECILL, utilisation de SPIP pour ses sites web, commande de support pour les distributions Debian et Ubuntu.

Attendons maintenant la réponse des autres ministères interrogés par la députée, mais ces premières réponses même si elles sont loin d'être totalement satisfaisantes laissent entrevoir enfin une réelle compréhension de ce qu'est un logiciel libre de la part des DSI des ministères, ce qui est un premier pas pour une généralisation de ceux-ci.

Journal Sortie de gnu linux libre 3.10

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6
3
juil.
2013

Suite à la sortie de linux 3.10, la version gnu du noyau (débarrassée des éléments binaires, propriétaires et/ou pas clairs) est également sortie en version 3.10. Quelques liens… :
* l'annonce de la sortie : https://groups.google.com/forum/#!topic/gnu.announce/bhErwMmRfO4
* le site de gnu linux libre : http://www.fsfla.org/ikiwiki/selibre/linux-libre/
* liens pour le téléchargement : http://www.fsfla.org/ikiwiki/selibre/linux-libre/#downloads
* le changelog par rapport à linux non-libre : http://linux-libre.fsfla.org/pub/linux-libre/releases/3.10-gnu/linux-libre-3.10-gnu.log

Sortie de GLPK 4.50

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22
14
juin
2013
GNU

GLPK (GNU Linear Programming Kit) a pour objectif d'aider à résoudre à grande échelle des problèmes d'optimisation linéaire de variables continues ou mixtes, et d'autres problèmes connexes. Il s'agit d'un jeu de fonctions écrites en C ANSI C89 organisées sous la forme d'une bibliothèque distribuée sous licence GNU GPL 3, et interprétant le langage de modélisation GNU MathProg spécifiquement créé pour ce besoin.

La version 4.50, qui est déjà la troisième sortie en 2013 (après deux ans de pause du projet), apporte entre autres les évolutions suivantes :

  • une nouvelle version des fonctions de décomposition LU a été ajoutée ; actuellement cette version fournit les mêmes fonctionnalités que la précédent, mais ouvre la porte à de futures améliorations ;
  • les fonctions intervenant dans la décomposition LU ont été remplacées par de nouvelles versions utilisant la nouvelle version des fonctions de décomposition LU ;
  • des clarifications ont été apportées aux fonctions utilisant les mêmes index ;
  • des fautes de frappe ont été corrigées dans le référentiel du langage MathProg.

Sortie de GNU Solfege 3.22.0

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27
13
juin
2013
GNU

GNU Solfege est un logiciel libre d'éducation à la musique distribué sous licence GNU GPL 3. Il s'agit d'un logiciel multilingue multi-plateformes : il peut tourner sur tous les systèmes disposant de python 2.5, Gtk+ 2.12 et PyGtk 2.12, ce qui inclut notamment GNU/Linux, MS Windows et Mac OS X.

Deux ans après la précédente version majeure 3.20.0, la version 3.22.0 de GNU solfege vient de sortir, apportant notamment les nouvelles fonctionnalités suivantes :

  • exercices d'intervalles : ajout intervalles plus larges que double octave ;
  • elembuilder : les boutons de réponse ne sont pas cliquables quand l'utilisateur n'est pas censé cliquer dessus ;
  • la page de statistiques de chaque exercice dispose dorénavant d'un bouton permettant de supprimer les statistiques de l'exercice ;
  • le bouton « proposer la réponse » ne devient cliquable que lorsque une réponse a été saisie ;
  • visionneuse de statistiques : ajout d'une ligne à la table des pourcentages affichant le nombre et le pourcentage de réponses correctes pour la journée, la semaine et au total ;
  • la page d'accueil affiche le nom du fichier si l'application est démarrée en ligne de commande avec l'option --debug ;
  • exercice idtone : affichage des statistiques lorsque l'utilisateur configure le module lui-même, et enregistrement de la configuration
  • on peut maintenant déposer ses propres exercices écrits en Python dans ~/.solfege/exercises/dirname/modules/ ;
  • ajout d'un module d'exercice toneincontext ;
  • ajout d'un module d'exercice solmisation.

Sortie de GNU Teseq 1.1

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12
juin
2013
GNU

GNU Teseq est un outil pour analyser les fichiers contenant des caractères de contrôle et des séquences de contrôle de terminal, en affichant ces séquences de contrôle et leur signification dans un anglais lisible. Cela est utile pour déboguer les émulateurs de terminal et les programmes faisant un usage massif de fonctionnalités du terminal comme les déplacements de curseur, la coloration et d'autres effets.

La version 1.1 de GNU Teseq vient de sortir, cinq ans après la précédente version 1.0.

Nouveautés de la version 1.1 :

  • la colorisation de la sortie est dorénavant supportée via l'option --color (ou --colour) et la variable d'environnement TESEQ_COLORS ;
  • les séquences de contrôle non-standard de DEC, Xterm, Rxvt, etc sont dorénavant toujours affichées, sans avoir à utiliser l'option -x ;
  • Teseq reconnait dorénavant les lignes d'arrêt (@@@) (avec l'option --halts), en attendant la pression d'une touche pour continuer
  • Teseg identifie dorénavant quel jeu de caractères est en train de basculer, et son enregistrement ISO IR

Sortie de Gzip 1.6

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46
11
juin
2013
GNU

GNU Gzip est une suite d'utilitaires de (dé)compression de fichiers utilisés par toutes les distributions GNU/Linux et dans divers environnements UNIX. Ce lundi 10 juin est sortie une nouvelle version de Gzip, dénommée gzip-1.6. Cette version apporte les nouvelles fonctionnalités et corrections de bogues suivantes :

  • gzip accepte maintenant l'option --keep (-k), par souci de cohérence avec les outils comme xz, lzip et bzip2. Avec cette option, gzip ne supprime plus le fichier source lors d'une compression ou d'une décompression ;
  • gzip -d ne dysfonctionne plus avec certaines données invalides au format « pack » (problème introduit dans gzip-0.8]) ;
  • lors d'un écrasement, et avec certaines plateformes où il est compilé de façon optimisée, gzip n'agit plus comme si vous aviez tapé « y » lorsque vous tapez « n ». (bogue présent depuis gzip-1.3.6) ;
  • zgrep ne dysfonctionne plus avec des options multi-chiffres comme -15 (équivalente à -C15). Maintenant il passe cette option à grep comme il le fait pour les options à un chiffre (problème vu depuis gzip-1.3.12) ;
  • dorénavant, zmore se comporte plus comme more et est plus portable pour les hôtes POSIX.

L'État essaie d'évaluer le coût des logiciels non libres

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26
15
mai
2013
Commercial

Le 14 mai sont parues au journal officiel les réponses à quatre questions parlementaires demandant au gouvernement d'évaluer le coût des logiciels non libres pour l'État. La première question, posée conjointement par les députés Gwenegan Bui, Gilbert Sauvan et Richard Ferrand (groupe Socialiste, républicain et citoyen), demandait « quel est le coût global approximatif de l'achat et de l'utilisation de logiciels non libres dans l'ensemble des administrations publiques sur une période donnée de cinq ans ? ».

La seconde question posée par Isabelle Attard (groupe Écologiste), demandait à « connaître le montant pour 2011 des achats de produits, notamment les logiciels Microsoft Windows et Microsoft Office, toutes versions confondues, par chacun des services de la fonction publique d'État ». Les deux questions insistaient notamment sur l'importance de prendre en compte l'ensemble des coûts, notamment ceux imposés par la vente liée.

Les réponses apportées se sont avérées lapidaires, on ne peut que retenir que quatre éléments :

  • l'État ne sait pas vraiment évaluer ces coûts
  • aucun détail par administration n'a pu être fourni
  • le coût des logiciels non libres est « supérieure à 300 M€ annuels »
  • le coût des logiciels microsoft est « évaluée à un montant global estimé pour l'année 2011 de 53,9 M€ »

Sortie de GNU Guix 0.2

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34
14
mai
2013
GNU

GNU Guix est un gestionnaire fonctionnel de paquets pour le système GNU, publié sous licence GPL v3+. En plus des fonctionnalités traditionnelles des gestionnaires de paquets, GUIx propose :

  • des mises à jour et des retours en arrière transactionnels
  • la gestion des paquets par un utilisateur non privilégié
  • la gestion des profils par utilisateur
  • un outil de suppression des paquets inutilisés

Guix fonctionne comme le gestionnaire de paquets Nix, avec une interface de programmation Guile Scheme.

Guix est le deuxième gestionnaire de paquets du projet GNU, après GSrc. Guix a pour ambition de devenir le gestionnaire de paquets de référence d'une distribution GNU, là où GSRC est plus destiné à simplifier l'installation de logiciels du projet GNU à partir des sources en complément des paquets binaires d'une distribution existante.

Sortie de GNU Awk 4.1.0

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38
13
mai
2013
Communauté

Awk est l'interpréteur d'un langage spécifique destiné à « gérer les tâches simples de reformatage de données avec seulement quelques lignes de code », autrement dit manipuler du texte. L'applicatif gawk (abréviation de GNU Awk) est la version de cet interpréteur portée par le projet GNU. La version 4.1.0 de gawk est sortie le 10 mai, apportant son lot d'évolutions.

Maison du libre de Brest : un échec qui réussit

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5
5
mai
2013
Communauté

En 2004, l'April lançait le projet de maison du libre, dont l'idée de base était de « créer un pôle associatif et espace citoyen d’appropriation du numérique autour du logiciel libre sur Paris ; regrouper différentes associations qui œuvrent à une appropriation sociale et démocratique de la société de l’information, pour croiser leurs savoir-faire, promouvoir un usage collectif et militant des TIC et ouvrir un espace d’expression citoyenne appuyé sur le multimédia pour l’accueil du public ». Ce projet n'a pas beaucoup évolué même s'il n'est pas abandonné, mais il a su inspirer la communauté brestoise : ainsi en 2010 naissait la maison du libre de Brest (dite MDL29), association regroupant diverses associations œuvrant directement ou indirectement pour le libre.

Cependant, en 2013, la MDL29 décide de mettre fin à ce projet. Il y a certes un échec de celui-ci, mais cela n'est qu'une conséquence de la réussite de l'association : celle-ci est devenue un GULL (groupe d'utilisateurs de logiciels libres) très actif, et même plus actif dans le domaine de la promotion du libre que l'ensemble des associations qui faisaient partie de la maison du libre. Il a donc été décidé de faire évoluer l'objet de l'association pour ne plus regrouper les associations du libre mais pour remplacer les GULL locaux tout en laissant vivre les autres associations à côté.

Le titre de première maison du libre est donc remis en jeu, à vous de faire vivre la communauté de votre région pour porter haut les couleurs de cette belle idée !

NdM. : l'association Maison du libre a tenu à réagir à cette dépêche. Nous publions sa réaction en seconde partie.

Journal Arrêter l'alcool, premier bilan

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13
avr.
2013

Cela fait longtemps qu'il n'y a pas eu de troll à propos de l'utilité des journaux, alors j'ai décidé d'y aller fort : cela fait maintenant 10 mois que j'ai arrêté de boire de l'alcool, suite à une échographie du foie me montrant que les excès finiraient par avoir un prix, le temps de faire un premier bilan…

Facilité : 20/20

Je savais que je n'étais pas alcoolique, mais comme je tenais bien l'alcool et que je n'étais pas le (…)

L'Union européenne ne ratifiera pas ACTA

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5
juil.
2012
Internet

L'accord commercial anti-contrefaçon, plus connu sous le nom d'ACTA, a été rejeté à une très large majorité : 478 voix contre 39 favorables (et 165 abstentions) par les eurodéputés réunis en séance plénière le 4 juillet 2012.

Cet accord négocié en secret pour contourner la voie parlementaire avait pour objectif de contourner le système judiciaire. Soutenu par de puissants lobbys, ACTA aurait été une menace majeure pour la liberté.

La mobilisation citoyenne contra ACTA, a permis de sensibiliser les élus européens au sujet des libertés numériques et des dangers du concept de « propriété intellectuelle ». Cela a conduit notamment le PPE (parti populaire européen, principal groupe des élus de droite au parlement) à ne pas donner de consigne de vote, alors qu'au début du projet celui-ci militait pour l'adoption rapide d'ACTA : lors du vote solennel, de nombreux élus ont choisi de s'abstenir.

Selon La Quadrature du Net c'est une victoire totale pour les citoyens et la démocratie. Jérémie Zimmerman, son porte parole conclut : « La victoire contre ACTA doit marquer le début d'une nouvelle ère dans laquelle les décideurs publics font passer les libertés et l'Internet libre - notre bien commun - avant les intérêts privés »