Pierre Jarillon a écrit 5757 commentaires

  • [^] # Re: Aucun

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel indicateur de performance pour le développement de logiciel ?. Évalué à 4.

    Je ne connais pas d’exemple ni dans le public ni dans le privé où la mise en place d’une démarche qualité a fait progresser la qualité elle-même (sauf peut-être la qualité de vie des consultants en démarche qualité).

    J'approuve. J'ai travaillé dans le secteur contrôle-qualité d'un grand groupe et j'ai pu voir des inepties. La plus grosse concerne un boitier électronique convertissant du 27V= en 5V=. Il y avait dans ce boitier un petit circuit imprimé dont le courant de sortie faisait fondre une piste. Comme il était impossible de faire une piste plus large, on soudait un fil par dessus le circuit juste avant de remplir le boitier de résine. Ainsi le contrôleur ne pouvait pas le voir. C'était le secret de polichinelle.
    Le département Qualité fait un dossier qualité (très épais) pour ce boitier et affiche sa satisfaction. Je demande alors au chef de la Qualité comment ils avaient traité le problème du fil indispensable mais absent du dossier de fabrication. Le chef de la Qualité m'a répondu que ce n'était pas son problème, il voulait juste montrer qu'il savait faire un dossier Qualité.

    J'en ai conclu que pour améliorer la Qualité, il fallait faire du papier en conséquence. Plus le dossier est épais, plus on est sûr que personne ne le lira.

    Il y a quelques bonnes choses dans la démarche qualité mais elle passe à côté de points importants. Par exemple faire juste ce qui est demandé sans se soucier de la suite, alors qu'un tout petit investissement de départ peut donner un logiciel bien structuré maintenable et évolutif.

  • [^] # Re: Satisfaction client

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel indicateur de performance pour le développement de logiciel ?. Évalué à 10.

    ce qui importe vraiment c'est que l'utilisateur soit content…

    Je préfère cette phrase à "satisfaction du client".
    En effet le client, c'est celui qui passe la commande, éventuellement mon chef hiérarchique. Ce n'est généralement pas l'utilisateur…

    Je me suis toujours plus intéressé à celui qui était devant son écran de façon à simplifier sa tâche et lui rendre service. J'allais souvent et à l'improviste voir travailler les utilisateurs de mon logiciel. Si je voyais une amélioration possible qui me coûtait 2 heures de travail mais qui faisait gagner 5 min par jour à 10 personnes, c'était pour moi une tâche prioritaire car le retour sur investissement se comptait en jours.

    J'ai eu un directeur qui avait jugé essentiel de faire une usine à gaz (des mois de travail) pour éviter un travail d'un jour environ tous les 5 ans. C'est quelqu'un qui croyait bien faire mais sa connaissance du métier était très superficielle. Mais c'était lui le client.

    Le client n'est pas l'utilisateur. Il faut savoir cela si l'on veut éviter les naufrages de grands projets spécifiés par des "responsables" qui ne vont pas l'utiliser.

  • [^] # Re: Ce nom

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche WikHaiePédia. Évalué à 5.

    Peut-être qu'elle parlait du pare-feu ?

    C'était il y a onze ans… Pour revoir ce moment d’anthologie :

    https://www.dailymotion.com/video/x8wrpa

    Les formations purement littéraires de la plupart de nos politiciens conduisent à ce genre de pitrerie…

  • [^] # Re: Laisser faire ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche WikHaiePédia. Évalué à 3.

    Très logiquement les chardons et ronces ont commencé à s'installer…

    Il faut tondre assez souvent ! Chez moi, ce sont des ajoncs épineux qui me posent problème. La tonte ne suffit pas, il faut les arracher un par un. Maintenant, je n'en vois quasiment plus.

  • [^] # Re: Très bonne initiative

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche WikHaiePédia. Évalué à 4.

    J'ai des chênes pédonculés et des chênes rouvres sur mon terrain. Ils donnent beaucoup de glands qui vont pousser bientôt. Si quelqu'un en veut, il suffit de venir les ramasser.
    Sinon, ils seront tondus comme l'herbe et disparaitront ainsi. Ils ne feront pas d'ombre aux pâquerettes qui ont déjà commencé à fleurir.

    J'ai un terrain sableux, acide et vite sec dans lequel se plaisent les arbousiers, les mimosas, les camélias, les lauriers ainsi que (hélas) les bambous plantés par les voisins.

  • [^] # Re: Laisser faire ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche WikHaiePédia. Évalué à 10.

    Je laisse pousser ce qui veut pousser. Les "mauvaises herbes" : espèces endémiques et résistantes qui favorisent la biodiversité

    C'est ce que je fais aussi mais sans laisser mon terrain à l'abandon.
    Il y a 45 ans, j'ai labouré mes 1800 m² pour y semer de l'herbe qui a fini par crever. Aujourd'hui, j'ai une cinquantaine de plantes différentes qui se partagent le sol selon les saisons. En bonus, je n'arrose plus.

    L'entretien est simplifié, je tonds de façon à favoriser les plantes qui couvrent le sol. Ainsi, j'ai de la bruyère, du pourpier, du trèfle et de tas de plantes que je ne connais pas. Ce sont toutes des « mauvaises herbes » selon mon voisin adepte du gazon anglais. Pour moi, les mauvaises herbes sont celles qui crèvent car elles ne sont pas adaptées à mon terrain. Les bonnes herbes sont celles qui s'y plaisent.

  • [^] # Re: Forcer la réallocation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sauver un disque dur mécanique. Évalué à 5.

    Le disque de mon T510 tourne depuis 2 ans avec 21 secteurs réalloués sans problème, il a 8 ans.

    C'est un gros coup de pot ! Je n'ai vu que des disques où le nombre de secteurs réalloués augmentait de plus en plus vite.
    Ainsi un disque encore sous garantie avait quelques secteurs défectueux. Ce nombre augmentait assez doucement et restait dans les tolérances indiquées par smartctl (ou gsmartcontrol). Alors j'ai fait travailler le disque plus intensément et quand, au bout de quelques jours, j'ai eu dépassé la centaine de secteurs réalloués, j'ai pu renvoyer le disque au constructeur avant la fin de garantie, sans lui laisser la possibilité de la moindre contestation.

    Le retour n'étant pas instantané, il vaut mieux avoir un disque d'avance pour attendre le retour de chez le constructeur. J'ai envoyé le disque en France, il m'en est revenu un d'Angleterre…

  • [^] # Re: Une seule partition + e2fsck + badblocks ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sauver un disque dur mécanique. Évalué à 8. Dernière modification le 14 février 2020 à 15:37.

    La meilleure stratégie reste de sortir dd if=/dev/votre-disque-mourrant of=/dev/votre-disque-sain

    Je préfère copier dans un fichier dd if=/dev/votre-disque-mourrant of=fichier
    Ainsi on peut travailler sur la copie ou une copie de la copie (à condition d'avoir de gros disques). C'est ce que nous avions fait sur https://abul.org/Recuperation-de-donnees-sur-une.html

  • # À quoi servent les brevets ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Manifestation contre le Brevet Logiciel Unitaire, jeudi 12 décembre 2019 à Bruxelles. Évalué à 7.

    Pas seulement sur brevets sur les logiciels, tous les brevets sont globalement nuisibles à la société. Portant sur les logiciels leur nuisance est portée à son paroxysme.
    Voir À quoi servent les brevets ? un document toujours d'actualité.

  • # SCCS et makefile

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quelle est la technologie la plus obsolète sur ou avec laquelle j'ai dû travailler récemment ?. Évalué à 7.

    Si vous ne connaissez pas SCCS (Source Code Control System), ce n'est pas grave. C'était avant CVS (Concurrent versions system) qui était avant Subversion qui était avant Git.

    Dans les logiciels qui mériteraient d'être dépoussiérés, je pense à make et ses makefile. L'usage des tabulations avait fait perdre une semaine à un de mes sous-traitants. Si on pouvait glisser ça discrètement dans l'oreille de Lennart Poettering

  • [^] # Re: formulation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Tout ce que vous avez voulu savoir sur Linux avant de vous y mettre. Évalué à 3.

    Dans cet article, c'est de l'humour. L'humour est autorisé.

    Quand j'ai lu la phrase d'Ysabeau lorsque qu'elle était en modération, elle m'a amusé.

    C'est vrai qu'il y a des sujets sensibles qui réveillent les trolls même endormis du plus profond sommeil. Cela Ysabeau le sait pertinemment et elle a voulu dire qu'elle s'y attendait.
    Je me demande même si elle ne serait pas un peu déçue si elle ne déclenchait pas quelques trolls bien velus dans la meilleure tradition de Linuxfr.

    Je ne suis pas toujours d'accord avec Ysabeau, mais je lui trouve tellement de qualités que je lui dois un profond respect et qu'elle a toute mon admiration. J'ose même espérer d'avoir enfin le plaisir de la rencontrer.

  • [^] # Re: La comm

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Doit‑on corriger les raccourcis de langage tels que « Linux » et « Mac » en « GNU/Linux » et « macOS » ?. Évalué à 6. Dernière modification le 22 novembre 2019 à 20:56.

    C’est une meilleure modélisation, mais ce n’est encore qu’une approximation !

    Qu’est‐ce que tu fais des montagnes ? L’Everest fait 8 848 m et la Terre a un rayon de 6 371 km, ce qui crée une erreur que l’on peut arrondir à 0,14 %, mais c’est aussi approximatif. ;-)

    Il faudrait toujours donner la précision. Sur rayon de la Terre la différence entre rayon maximum et rayon minimum rapportée au rayon moyen indique que la terre est sphérique avec une erreur de 0,5 %.
    Quand on est physicien, on acquiert certains réflexes… Toutes mes excuses !

  • [^] # Re: Cible

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Une victoire de l’éthique dans une guerre économique. Évalué à 7.

    Les 98% pour la chaine commerciale, c'était quand les logiciels étaient vendus en boite dans las magasins. Internet a permis de réduire cette chaine. Cette réduction peut même être totale dans le cas des logiciels libres.

    Dans le cas de la production de biens matériels, la vente fait intervenir de nombreuses phases : bon de commande paiement, emballage, transport, bon de livraison, facturation, paiement des taxes, stockage. Ces opérations sont à multiplier par le nombre d'intermédiaires.

    Commercialiser un produit coûte cher, certes, mais ce que je dénonce, c'est le déséquilibre entre le producteur et la chaine de distribution. On retrouve le même problème avec les fermiers (éleveurs en particulier) qui travaillent du matin au soir, tous les jours de la semaine et qui ont bien du mal à vivre de leur travail… quand ils y arrivent.

  • [^] # Re: Cible

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Une victoire de l’éthique dans une guerre économique. Évalué à 10.

    N'existe-t-il donc aucun moyen de mettre nos dirigeant face à leur responsabilité…

    Nos dirigeants ont dans leur très grande majorité des formations littéraires (les études de droit en sont aussi). C'est pourquoi tout ce qui est technique et scientifique parait leur parvenir d'un monde à part.

    Des gens bien intentionnés (les lobbyistes des offices de brevets) leur ont martelé l'idée que le brevet d'invention était fait pour protéger les inventeurs. À force, ils le croient surtout que c'était vrai il y a 200 ans. Donc, ceux qui veulent nous faire croire le contraire sont forcément des mauvais puisqu'ils ont moins d'argent.

    Devons-nous blâmer nos dirigeants ? Sans doute, mais je montrerais aussi du doigt l'Éducation Nationale qui prépare nos futures élites à vivre dans le passé et non au vingt et unième siècle, dans un monde que les sciences et la technologie font évoluer de plus en plus vite.

    À la fin du siècle dernier, les logiciels libres faisaient peur à beaucoup car on craignait que cette ouverture prive les informaticiens de revenus. On sait 20 ans plus tard qu'il n'en est rien bien au contraire ! Seule la chaine commerciale qui vendait les logiciels et représentait 98% de leur prix de vente s'est effondrée. Quelle était sa valeur ajoutée ?
    Supprimer les brevets reviendrait au même. Seuls ceux qui vivent en parasites sur les inventeurs en souffriraient mais l'humanité en profiterait.

    Les inventions non triviales demandent souvent de réelles compétences pour leur mise en œuvre. Ainsi, le premier qui met un produit sur le marché devient la référence pour ce type de produit et la concurrence restera à la traine tant que l'entreprise leader maintiendra son niveau de qualité. L'absence de brevet l'obligera à ne pas s'endormir sur ses lauriers pour le plus grand bien de tous.

  • # Brevets et arnaque

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Une victoire de l’éthique dans une guerre économique. Évalué à 10. Dernière modification le 20 novembre 2019 à 00:36.

    Les brevets, pas seulement ceux sur les logiciels, ont été dévoyés de leur objectif initial.

    C'est expliqué dans : À quoi servent les brevets ?

    Il y a une petite liste de cas dignes d'intérêt à la fin de l'article qui date de 2016.
    Quels sont les autres cas que vous connaissez ?

  • # Sujet qui fâche

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les femmes et l’informatique — émission « Libre à vous ! » du 5 novembre 2019. Évalué à -5. Dernière modification le 14 novembre 2019 à 00:38.

    Vers 1970 à 1980, les études d'informatique étaient suivies par une majorité de femmes. Elles auraient pu rester majoritaires tout comme elles le sont dans le monde de l'éducation et maintenant dans les professions médicales.
    Personne ne les a obligées à quitter les bancs de l'informatique tout comme personne ne les a obligées à investir les professions médicales. Je pense qu'il faut chercher les raisons ailleurs.

    Des études ont montré que le cerveau féminin n'était pas tout à fait pareil que le cerveau masculin. Le dimorphisme sexuel existe aussi pour le cerveau. Certes, les différences ne sont pas bien grandes, on peut les percevoir sur des statistiques qui montrent que les filles préfèrent le plus souvent certaines matières à d'autres… Heureusement les exceptions sont assez nombreuses.

    Une autre raison est que coder demande une grande concentration et on ne peut pas fragmenter deux heures de code en périodes de 15 minutes car le même travail se traduirait en en temps total double ou triple. J'ai remarqué que la chambre d'un geek mâle qui se plonge dans son code et se détache facilement de quelques contingences matérielles ne ressemble généralement pas à la chambre coquette d'une femme.

    Je connais une jolie femme qui est infirmière, pompier volontaire, parachutiste et fait de la boxe. Je l'admire mais c'est une exception et la preuve que rien n'est interdit aux femmes si elles le désirent.

    A contrario, une de mes nièces a fait des études sur l'analyse numérique des images, elle était major de sa promo. Elle aussitôt choisi d'être institutrice en maternelle car c'est ce qu'elle aime. Je pense que c'est du gâchis mais ce n'est pas son avis, elle a fait ce qu'elle préfère.

    Je regrette de ne pas voir plus de femmes s'investir dans les logiciels libres. Celles qui le font sont des leaders remarquables (Mageia, LibreOffice…).

  • [^] # Re: Nous avons de la chance !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel est votre niveau d’anglais ?. Évalué à 3. Dernière modification le 09 novembre 2019 à 17:37.

    Ok, j'arrive à imaginer. Du type « le chien du cousin du voisin » qui devient « auzokoaren lehengusuaren txakurra ».

    C'est un très bon exemple. Pour ceux qui ne connaissent pas le basque on pourrait traduire presque littéralement : (voisin du du)(cousin du)(chien le). Avec une double déclinaison sur le voisin (auzoa) donnant le lieu (ko) et l'appartenance (ren), les deux se traduisant en français par "de".

    Hewlett Packard avait sorti des calculatrices qui fonctionnaient en mode "polonaise inverse", un système de pile, alors que d'autres utilisaient une notation algébrique avec des parenthèses.
    On avait un système qui demandait de faire 4 [enter] 3 + pour obtenir 12. Il n'y a pas de signe = ni de parenthèses. Ainsi :
    4 [enter] 3 [enter] 2 (les 3 nombres sont dans la pile)
    + × (on obtient 5 puis 20)
    C'est une plus concis que de faire 4 × ( 2 + 3 ) = mais cela demande une autre façon de penser. Le basque, par rapport aux autres langues européennes est dans ce cas.

  • [^] # Re: Nous avons de la chance !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel est votre niveau d’anglais ?. Évalué à 4.

    Je ne sais pas trop ce que tu entends par déclinaisons très précises : c'est pas vraiment très différent qu'utiliser les prépositions correctement en français, ça sert relativement le même but.

    Pour exprimer le problème que je devais résoudre en Fortran, le français me faisait utiliser de multiples fois "de". En basque, le suffixe -ren (appartenance) se met sur celui qui possède et non sur le possédé. En français le "de" est un élément libre qui se rapporte aux deux.
    C'est cette différence grammaticale qui a été essentielle.

    Le basque utilise une douzaine de cas de déclinaisons qui remplacent articles et prépositions. C'est au départ assez déroutant quand on est habitué à une langue latine mais en fin de compte c'est bien fichu.

  • [^] # Re: Nous avons de la chance !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel est votre niveau d’anglais ?. Évalué à 6.

    Dans les langues européennes, le plus simple à prononcer à partir de la lecture, c'est probablement le serbe.

    L'italien, l'allemand et le basque ne présentent pas de difficultés majeure.
    Ce n'est pas le cas de l'anglais où un A se prononce â ou è, le i, ail ou i, le e, i ou è…

    Le français est un langue hétérogène car il y a eu beaucoup d'emprunts générant quantités d'exceptions, rançon de sa richesse. Au contraire, le basque est une langue qui doit sa richesse à son homogénéité. Les mots étrangers ont été transcrits dans la logique de la langue. Quand on connait les quelques règles de prononciation du basque, on sait le lire. Il n'y a pas d'exceptions. C'est le propre des langues dont l'écriture est assez récente.

    Le vietnamien est dans ce cas. Le problème est de prononcer correctement toutes les voyelles accentuées, c'est à dire toutes ! Sinon les faux-sens et contre-sens sont garantis.

    Au Portugal, la relation entre écriture et prononciation m'a paru simple, mais je peux me tromper.

  • [^] # Re: Nous avons de la chance !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel est votre niveau d’anglais ?. Évalué à 10.

    Ma mère ayant omis de m'apprendre le basque, je l'ai appris adulte.
    C'est une langue très intéressante qualifiée maintenant de langue pré-indo-européenne. Elle était parlée au sud de la Garonne lors des invasions romaines.

    La structure de l'euskara (langue basque) fait qu'il faut réapprendre à parler dans un autre système. C'est un peu comme passer de coordonnées polaires en coordonnées cartésiennes.

    J'avais, pour mon travail, un problème algorithmique sur lequel je séchais depuis des semaines. On dit qu'un problème bien énoncé est à moité résolu. J'avais beau recommencer (en français ou en anglais) cela ne m'aidait pas. Jusqu'au jour où je l'ai énoncé en basque : surprise, la syntaxe de la phrase basque avec ses déclinaisons très précises m'a fourni aussitôt la solution. Quelques heures plus tard, le programme était pleinement opérationnel.

    J'ai connu un professeur d'université qui selon le problème à résoudre raisonnait soit en chinois soit en français (ou anglais, c'est équivalent).

    On ne passe pas toujours d'une langue à une autre par une simple bijection. Certaines sont plus adaptées à certains types de problèmes.

  • [^] # Re: Nous avons de la chance !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel est votre niveau d’anglais ?. Évalué à 3.

    Comme Anglophone, il y a aussi les américains Leonard Bernstein et Scott Joplin auteur de Treemonisha.

  • # Nous avons de la chance !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel est votre niveau d’anglais ?. Évalué à 5.

    L'anglais est une langue moche où, comme disait une vieille cousine, on écrit caoutchouc et on prononce élastique.

    Pourtant, il faut se dire que nous avons eu de la chance. En effet, si à la place de l'anglais, nous avions eu du japonais, du coréen, du sanscrit, de l'arabe, du chinois ou du thaïlandais, nous devrions faire de bien plus grands efforts pour accéder à l'informatique.

    Alors estimons-nous heureux qu'une langue européenne soit devenue la langue universelle de l'informatique. Cela aurait pu être pire !

  • [^] # Re: Sans Android

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les 10 paliers de libération d’un téléphone Android. Évalué à 4.

    Sans Google, oui, je veux bien, mais il faut éviter aussi de tomber chez Google.
    C'est comme Charybde et Scylla
    Le chemin de la liberté n'est pas le plus facile !

  • [^] # Re: La reconnaissance faciale bientôt imposée pour accéder aux services publics ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l’April pour la semaine 41 de l’année 2019. Évalué à 3.

    Cet avis est sans doute beaucoup trop pessimiste… pour le moment !

  • [^] # Re: Enfin, du concret

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Une plate‐forme recensant les codes sources de logiciels publiés par des organismes publics français. Évalué à 5.

    c'est grâce à mes études « littéraires » que j'ai pu approcher l'informatique différemment. Science sans conscience, etc. :)

    C'est aussi le cas de François Élie, professeur de philosophie. Pour ma part, j'ai eu la meilleure note de philo de ma classe au bac !

    Je m'insurge seulement contre ceux qui n'ont qu'une culture littéraire et pensent que c'est suffisant. C'est malheureusement le cas de trop de monde : énarques, journalistes, inspecteurs d'académie… Heureusement, il y a des exceptions alors que ce devrait être la norme.