Pierre Jarillon a écrit 5757 commentaires

  • # Enfin, du concret

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Une plate‐forme recensant les codes sources de logiciels publiés par des organismes publics français. Évalué à 5.

    Cette plate-forme a un vrai sens politique (au sens étymologique). Elle change complètement et je l'espère définitivement la vision que nos dirigeants peuvent avoir sur les logiciels.

    Cette évolution aurait pu avoir 20 ans plus tôt si nos dirigeants avaient eu une culture autre que littéraire. Je pense que la plupart sont des infirmes culturels( : Nous sommes dans monde que les sciences et techniques transforment en profondeur. Comprendre cette évolution permet de faire de la prospective, c'est à dire de savoir dans quelles directions nous pouvons aller.
    Ce n'est pas avec des études de droit, de littérature, de philosophie ou artistiques que l'on peut prévoir. Le problème c'est que gouverner, c'est prévoir. Si la France se désindustrialise c'est en grande partie dû à nos politiciens qui vivent dans le passé et à notre Éducation Nationale qui devrait être un modèle en terme de prospective.

  • [^] # Re: Fragilités et expériences

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Open Computer v0.1 : Preuve de concept d’un ordinateur portable modulaire sous GNU/Linux. Évalué à 4.

    Qu'il y ait des vis, cela ne me gêne pas à condition qu'il n'y ait pas des vis semblables de 3 ou 4 longueurs peu différentes ou de têtes ressemblantes et bien entendu, qui'il n'y en ait pas trop. Il faut que le remontage puisse se faire sans hésitation.

    Ce qui est souvent le cas est que l'on démonte le PC, on commande la pièce, elle arrive de Chine 2 ou 3 semaines plus tard et on essaie de remonter le PC. C'est alors que l'on s’aperçoit de la difficulté à reconstituer le puzzle.

    Un professionnel m'a cité le cas d'un remontage réussi mais une vis dépassait dans le logement de la batterie, interdisant sa mise en place. Trouver où l'échange avait été fait n'a pas été une sinécure…

    Je pense qu'éviter ces problèmes serait le plus urgent. Vouloir changer les composants sans outils serait mieux, mais, à mon avis, donner une bonne accessibilité à tous les composants serait déjà un très grand pas. Souvent, le mieux est l'ennemi du bien.

  • # Pourquoi pas Debian ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Création d’un serveur de fichiers sous Ubuntu. Évalué à 1.

    Créer un serveur avec Ubuntu me parait curieux. Je pense qu'un serveur Debian est la valeur sûre, la base à laquelle on peut se référer et faire confiance.
    Utiliser Ubuntu, c'est un peu comme utiliser un produit frelaté (le mot est assurément trop fort mais je n'ai pas mieux) alors que Debian est le produit original.

    Raspberry est un Debian modifié car spécialement adapté au processeur ARM. Je ne vois aucune raison nécessitant une version modifiée de Debian dans le cas d'un serveur X86_64 dans un cadre professionnel. J'aimerais comprendre le choix d'Ubuntu.

    NB : Pour info, j'utilise Mageia sur mes machines et Raspbian sur Raspberry.

  • [^] # Re: Relativisons

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Portrait de Ken Thompson. Évalué à 9.

    si Ken Thompson sort du lot ce n'est pas pour son code (que l'on utilise plus depuis très longtemps) mais pour ses idées

    Le code de Ken Thompson n'est plus vraiment actuel, il a été repris et refait, en particulier par le projet GNU et le noyau par Linux.

    Ce qui reste et est fondamental, c'est l'architecture et les concepts qui vont avec. Lorsque la base manque de cohérence, le système se recouvre de verrues et d'emplâtres avec le temps. Au contraire, sur de bonnes fondations, cela n'arrive pas.
    C'est parce que Unix partait sur une bonne structure sans prendre en compte les limitations des machines de l'époque qu'il existe toujours.
    Le gros problème d'Unix a été son système de diffusion. En 1991, comme Linus, j'aspirais à utiliser un Unix chez moi. J'avais trouvé Coherent à un prix acceptable mais j'avais été un peu déçu. À la même époque un finlandais prenait une autre décision…

    Linux est un noyau entièrement réécrit avec, à la base, l'architecture proposée par Linus Torvalds. Ici aussi, un embryon de qualité proposé par Linus a été essentiel mais il a fallu un ingrédient de plus pour que cela soit un succès mondial : la licence GPL.

  • [^] # Re: Souvenirs, souvenirs ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Neuf ans avec Mageia. Évalué à 5.

    J'ai installé ma première distribution de gnu/linux en 95, à l'époque c'était vraiment un truc de geek et on ne pouvait vraiment pas en faire grand chose

    J'avais au contraire beaucoup apprécié ! Venant de Coherent, un Unix-like, j'avais enfin des IPC véritables et non une imitation basée sur des fichiers. Je pouvais ainsi réaliser des fonctions utilisant les sémaphores et la mémoire partagée à la maison et les recompiler au boulot sur HP-UX.
    C'est la première fois où j'ai pu utiliser un logiciel de qualité professionnelle chez moi.

    J'ai aussi apprécié les 4 consoles virtuelles, une pour le code avec vi, une autre pour compiler, une autre pour essayer et une autre pour l'aide avec man. C'était d'un grand confort ! Au travail, j'avais des consoles 24 lignes 80 colonnes avec une liaison à 9600 bits/s.
    Maintenant, j'ai la fibre à 900 Mb/s à la maison. O tempora, o mores…

  • [^] # Re: Souvenirs, souvenirs ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Neuf ans avec Mageia. Évalué à 5.

    J'ai fait à peu près le même parcours à la même époque. HP-UX en 1989, Cohérent chez moi en 1992, une distribution à base de Slackware en 1995, Khéops en 1997 et enfin, Mandrake 5.1 où on pouvait enfin monter ou démonter la disquette avec un clic de souris.

    Pour la petite histoire, Gaël Duval m'a confirmé en présence de Joël Bernier (Logiciels du soleil) que c'est bien parce que Joël lui avait envoyé une RedHat 5.1 qu'il a créé Mandrake. Ce fut un envoi aux grandes conséquences.

    Depuis, j'ai utilisé toutes les versions et même un peu participé à leur développement. Ma famille et mes amis utilisent Mageia. Je dois avoir installé une vingtaine de machines actuellement en fonction.

    J'apporte mon aide sur toutes ces installations. Je dois dire que ce n'est pas un gros travail. Le plus souvent, c'est un câble débranché, un problème d'encre de l'imprimante ou une panne matérielle. Bref, Mageia est une très bonne distribution généraliste incluant la fonction de serveur.

    Un dernier point : après avoir installé une machine pour un nouvel utilisateur, je passe plusieurs heures avec lui pour qu'il se sente à l'aise avec sa machine. Installer et laisser partir l'utilisateur sans l’accompagner comme cela peut arriver dans une install-party est terriblement contre-productif.

  • [^] # Re: Regardons la définition

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat. Évalué à 5.

    J'ai eu un problème de financement lorsque j'ai lancé les premières RMLL.
    Nous avions eu un financement de la région Aquitaine assorti d'une clause disant que ce financement ne devait pas dépasser 50% du budget.

    Malheureusement,nous n'arrivions pas à le démontrer et la Région nous demandait un an plus tard un remboursement que nous aurions eu bien du mal à honorer. Le valorisation des heures que nous avions passé n'était pas prise en compte.

    Heureusement, Denis Bodor, le rédacteur en chef de Linux Magazine avait de lui même fait des pleines pages pour annoncer les RMLL. Je lui ai demandé un papier où il nous faisait le don de cette publication basé sur le prix des annonces publicitaire dans sa revue.
    Grâce à cela, nous avons pu boucler le budget mais nous avons eu chaud ! Merci encore Denis…

    Valoriser les heures passées est une vraie nécessité dans bien des cas.

  • # Fragilités et expériences

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Open Computer v0.1 : Preuve de concept d’un ordinateur portable modulaire sous GNU/Linux. Évalué à 10.

    J'ai réparé quelques ordinateurs portables et j'ai pu vérifier la difficulté de l'accès aux composants.

    Un point fragile est la prise d'alimentation. Son accès demande un démontage complet et j'ai du faire un gros bricolage pour avoir de nouveau une prise opérationnelle car c'est la carte-mère qui se casse.

    La nappe qui relie la carte-mère à l'écran est un élément qui se détériore avec le temps. Son passage dans la charnière est astucieux mais constitue une faiblesse qui se révèle au bout de quelques années.
    Changer cette nappe qui inclut souvent la liaison avec la caméra n'est pas une sinécure.
    J'ai réalisé cette opération sur un HP vieux de 8 ans et sur mon ASUS vieux de 5 ans.

    J'ose espérer que votre ordinateur modulaire fera mieux. La durée de vie d'un portable dépend grandement de ces deux éléments qui ne peuvent que se détériorer. Avec Linux, un portable de 10 ans est encore très utilisable pour peu qu'on lui ajoute un peu de RAM et un SSD. La durabilité du matériel est donc indispensable pour être assortie à celle des logiciels libres.

    Le nombre de vis sur un portable est énorme. J'ai le souvenir d'un portable (Acer, je crois) où il y avait des vis différentes un peu partout, rendant le remontage bien pénible. J'ai utilisé avec le HP du ruban adhésif pour maintenir les vis dans leur logement, leur tête maintenue à fleur par le ruban. Avec ASUS, ce n'a pas été possible mais les risques d'erreur étaient faibles.

    Un dernier point, c'est le poids. Un système modulaire sera certainement plus lourd et plus gros que les appareils ultra-fins que l'on trouve actuellement. Je pense que cela risque d'être un frein à la diffusion de votre ordinateur modulaire.

    J'espère que vous saurez surmonter ces écueils et je vous souhaite une grande réussite.

  • [^] # Re: [X] le noyau pré-compilé de ma distribution ne répondait pas à mes besoins

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage La dernière fois que j’ai compilé un noyau Linux, c’était parce que…. Évalué à 4.

    Presque 20 ans de mon coté.

    Je crois même que c'est encore plus vieux pour moi, c'était avant Mandrake 5.1
    De 1995 à 1997, il fallait recompiler le noyau quand on ajoutait un périphérique. C'était le moyen-âge informatique…

  • [^] # Re: Plus jamais ça ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Retour sur la libération du code source de MS-DOS 1.25 et 2.0 par Microsoft. Évalué à 3.

    La grande différence de conception entre Unix et Windows est que Unix a été conçu sans tenir compte de la capacité des machines alors que DOS et Windows ont été façonnés à coups de serpe et avec un chausse-pied pour fonctionner avec très peu de ressources.
    Cela a conduit Microsoft à faire évoluer son système avec des verrues et des rustines appliquées sur des bricolages sans cohérences.

    La sécurité et les réseaux sont pour Unix/Linux au cœur du système alors que pour Microsoft, ce ne sont que des emplâtres. Pour faire un bon système, Microsoft serait obligé de tout refaire. Or, refaire un système d'exploitation n'est plus à la portée d'une seule entreprise. La seule issue est la solution communautaire, de préférence avec une licence GNU/GPL ou compatible, celle qui assure que l'on ne travaille pas pour le roi de Prusse.

  • [^] # Re: remplacement du titre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Dark Moon X, un sous‐système Cygwin portable + Xfce sans WSL. Évalué à 5.

    Modification faite…

  • [^] # Re: Système similaire en France?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Se former à Linux en promotion sociale en 2019-2020. Évalué à 5.

    Je ne suis pas passé par le CNAM mais je suis sorti par la grande porte de l'Université. Je suis donc neutre pour ce qui suit.
    J'ai connu un certain nombre de collègues qui avaient suivi la filière CNAM. Aucun d'entre eux ne m'a déçu, bien au contraire.
    Je pense que ceux qui ont réussi sont des gens courageux, opiniâtres, volontaires et sur qui on peut compter car ils ont su surmonter une épreuve de plusieurs années avec succès. Ce sont des qualités que l'on peut apprécier dans un monde professionnel.

    Par contre, je serai franc, mon avis sur les Arts et Métiers est plus réservé.

  • [^] # Re: Débruitage d’image

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche G’MIC 2.7.0 : Une rentrée pleine de style pour le traitement d’images !. Évalué à 4.

    Je ne suis pas trop, là …
    Sur une scène mobile filmée par un vidéocaméra, une fois l'image enregistrée, il n'y a plus d'accès au zoom

    Oui, mais pour faire des effets cinématographiques, il suffit de flouter progressivement une image et de repasser le film à l'envers pour faire croire à une amélioration de l'image.
    De la même façon, on peut passer d'un plan large à un zoom en faisant croire que c'est le résultat d'un traitement numérique. Il faut juste ne pas croire tout ce que l'on peut nous montrer au cinéma ou à la télévision !

  • [^] # Re: Débruitage d’image

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche G’MIC 2.7.0 : Une rentrée pleine de style pour le traitement d’images !. Évalué à 4. Dernière modification le 24 août 2019 à 16:42.

    En fait, ils utilisent souvent des images de vidéo. Il existe des techniques Yanming Zhu et al. 2013 permettant d'augmenter la résolution d'un objet dans une vidéo, donc ce n'est pas forcément de la science fiction, par contre ce n'est pas si simple que dans ces séries.

    Je pense plutôt qu'ils passent le zoom à l'envers ! C'est beaucoup plus simple…

  • [^] # Re: double-écran - utilisation à l'extérieur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ordinateur à carte unique : Raspberry Pi 4 et consort. Évalué à 2.

    Sur un Raspberry ça serait plus compliqué à usiner et plus coûteux mais comme dit plus haut ça couvrirait l'ensemble des composants de la face supérieure.

    Une autre solution est mettre un ventilateur pour brasser l'air à l'intérieur du boitier métallique. L'inconvénient est le risque de panne du ventilateur.

  • # Débruitage d’image

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche G’MIC 2.7.0 : Une rentrée pleine de style pour le traitement d’images !. Évalué à 10. Dernière modification le 24 août 2019 à 11:16.

    J'ai été particulièrement impressionné par le filtre de débruitage d’images avancé, dont le développement est en cours par Iain Fergusson. Retrouver des détails dans le bruit est loin d'être trivial. On a tous vu les films américains où les policiers reconstituent la plaque d'immatriculation d'un véhicule à partir de 5 pixels, mais là on est dans la réalité et c'est bluffant.

    J’apprécie beaucoup les articles de David Tschumperlé et l'énorme travail que représente le projet G'MIC. L'inconvénient, c'est qu’il y a tellement de filtres que trouver celui dont on pourrait avoir besoin devient de moins en moins évident.

    Si les filtres qui transforment (dégradent) l'image sont assez faciles à utiliser, il n'en est pas ainsi pour ceux qui ont pour but d'améliorer une image. Ce sont sans doute les plus utiles, par exemple pour récupérer de vieilles photos argentiques où plein de défauts s'ajoutent au grain. J'ai eu l'occasion de traiter manuellement avec Gimp une image de mes ancêtres vieille de plus de 115 ans. Un peu plus d'aide informatique n'aurait pas été superflue ! Peut-être que l'IA pourra nous aider un jour ?

    En attendant, il faudrait se pencher sur l'aide que l'on pourrait apporter à ceux qui veulent utiliser ces merveilleux filtres dont l'usage n'est pas évident. Pourquoi même ne pas envisager des stages payants pour ceux qui veulent aller plus loin, voire pour un usage professionnel ?

  • [^] # Re: C sur Raspberry

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ordinateur à carte unique : Raspberry Pi 4 et consort. Évalué à 10.

    Pour moi, c'est l'inverse, pas loin de 30 ans de pratique plus ou moins régulière avec le C et je n'ai pas eu de mal à m'y remettre. Je suis en train de terminer un programme pour remplacer dans un premier temps la liaison téléphonique (RTC) d'un centrale d'alarme par internet et GSM.
    J'ai ajouté une fonction nouvelle, la détection de la présence ou de la coupure du 220/240V. Il peut en effet être important de savoir que le frigo et le congélateur ne sont plus alimentés…

    Dans un deuxième temps, le Raspberry donnera l'état de chaque capteur et dans un troisième, il remplacera toute la centrale avec une très grande souplesse d'utilisation. L'accès GSM ou web sera sécurisé.
    L'architecture du programme a été conçue dès le départ avec ces options. Cela le rend très facile à comprendre et à modifier. La documentation que je tiens à jour en parallèle et même souvent avant de coder, complète les commentaires du code source.

    J'ai justement utilisé WiringPi avec le C car cette solution m'a paru la plus simple et après l'avoir mise en œuvre, j'en suis totalement satisfait et WiringPi a totalement répondu à mes souhaits. Il procure une grande simplicité dans la mise en œuvre.

    Au final, Raspberry avec Raspbian est une merveille. J'ai juste eu besoin d'installer mailutils mpack et php-fpm en plus des paquets installés par défaut. Je n'ai aucune dépendance autre que raspbian. Pour la pérennité, c'est excellent.

    Si tout va bien, dans quelques semaines, je publierai (GPL V3) le code et la documentation. Il y aura peut-être un dessin de circuit imprimé dans le lot pour raccorder les interfaces.

  • # Dissipation thermique

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ordinateur à carte unique : Raspberry Pi 4 et consort. Évalué à 10.

    On pense toujours au CPU mais ce n'est pas le seul circuit à considérer. Il y a aussi un circuit plus petit situé près des connecteurs USB et un autre au-dessous de la carte dont la température est élevée. J'ai utilisé des Pi 3 B et B+, pas encore le Pi 4 dont la dissipation thermique est encore plus élevée.

    Sans radiateurs additionnels, un Raspberry mis dans un local où la température peut dépasser 40°C tombe en panne à coup sûr. On me l'avait dit et j'ai pu en faire moi aussi l'expérience. J'ai essayé les petits radiateurs à coller sur les chips. Certes, on améliore la surface de refroidissement, c'est beaucoup mieux que rien mais je crains qu'un radiateur ne se décolle avec le temps. De plus, le chip du dessous n'est pas pris en compte. La température donnée par /opt/vc/bin/vcgencmd measure_temp est de 45°C pour le Pi 3 B+ qui est à côté de moi pour une température ambiante de 24°C. Les radiateurs m'ont fait gagner 5°C. C'est bien mais est-ce toujours suffisant ?

    La solution du boitier-radiateur me parait de loin préférable. Le lien donné en fin d'article correspond au Pi 3 et donne un lien pour le Pi 4 . Le risque de décollement n'existe plus avec ce boitier et tous les circuits sensibles sont pris en compte. On peut trouver ces boitiers avec ventilateurs ou statiques dans la gamme 9€ à 16€ selon le circuit de vente et que l'on est pressé ou pas de les acquérir.

  • [^] # Re: merci pour le coup de pied au derrière :-)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Retour sur la libération du code source de MS-DOS 1.25 et 2.0 par Microsoft. Évalué à 3.

    Il y a un point très problématique dans la dépêche, la phrase « Citons le cas connu de Haiku, clone de BeOS qui a été en partie financé par Jean‐Louis Gassée ».

    Je viens de mettre la phrase en mode interrogatif et entre parenthèses. Ainsi on n'affirme rien et les commentaires sont cohérents avec le texte.

  • [^] # Re: Très bien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche ONLYOFFICE Desktop Editors 5.3 acquiert les améliorations de la version en ligne et même plus. Évalué à 6.

    Dans un groupe, il y a toujours une personne qui va mieux que les autres accepter la nouveauté. Il faut se servir de cette personne que l'on va former avec soin, pour aider les autres. Une façon de motiver cette personne est de lui fournir un ordinateur neuf.

    C'est le premier niveau d'assistance à mettre en place. Être dépanné immédiatement évite un sentiment de grogne généralisé.

    Expliquer les raisons d'un changement est aussi une nécessité. Tout changement étant dérangeant, il faut en faire comprendre les enjeux. L'idéal est de faire en sorte que chacun y trouve plus d'avantages que d'inconvénients.

  • [^] # Re: Pourquoi un format de fichier bureautique ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La nouvelle plate‐forme de dépôt de brevet de l’INPI en contradiction avec le RGI. Évalué à 9.

    En revanche, il m'a été dit que l'INPI pouvait aussi accepter des fichiers pdf.

    Alors, qu'ils l'écrivent !

  • # telnet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Internet est cassé » ou plutôt : comment tester du TCP ou de l’UDP. Évalué à -10.

    C'est gentil de commencer par telnet, sauf que telnet n'est plus installé avec ma distribution (Mageia).

    Ce n'est pas un oubli, le paquet existe toujours et son titre est netkit-telnet-server - A extremely unsecure telnet server​.
    Dans la description il est écrit : « Install the telnetd package if you want to support extremely unsecure remote logins to your machine ». Même en étant nul en anglais, on peut comprendre !

    telnet est donc une commande à oublier pour des raisons de sécurité, sauf peut-être dans le cas d'un réseau local bien isolé du reste du monde. Il vaut infiniment mieux utiliser ssh, la légère réduction de vitesse due à la cryptographie étant le prix à payer pour la sécurité.

  • # Alcatel, un appareil inconnu ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Installer LineageOS sur son appareil Android. Évalué à 3.

    J'ai acheté à mon épouse un Alcatel chez Free.fr : http://mobile.free.fr/fiche_mobile/alcatel/1/noir/fiche.html
    La surprise a été de découvrir « Système d'exploitation Android O (Go Edition) » dont l'ergonomie n'est pas évidente pour elle. À vrai dire, cette version d'Android ne m'inspire pas non plus.

    J'aimerais lui installer LineageOS et je ne trouve pas de réponse sur plusieurs points :

    • Est-ce que LineageOS peut remplacer Android O ?
    • Alcatel ne semble pas référencé dans les appareils compatibles.
    • Est-ce que ce modèle serait un appareil chinois avec une étiquette Alcatel ?
    • Est-ce qu'un appareil de début de gamme peut convenir à LineageOS ?

    Vos avis seont les bienvenus !

  • [^] # Re: C'est bien de faire une loi...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d’interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 6. Dernière modification le 19 juin 2019 à 19:33.

    Y a qu'à demander autour de nous. Qui parmi eux sait même ce qu'est l'interopérabilité?

    J'étais le leader du groupe de l'AFUL qui a fixé une définition
    http://definition-interoperabilite.info/
    reprise par le gouvernement français :
    https://references.modernisation.gouv.fr/sites/default/files/Referentiel_General_Interoperabilite_V2.pdf

    C'est aux RMLL2006 que j'avais posé le problème : http://pjarillon.free.fr/docs/conferences/interop-gdt2006.odp
    La définition a été fixée en 2010. Maintenant, treize ans plus tard, la notion n'est toujours pas au programme de l'Éducation Nationale. Mais on y enseigne toujours les poésies de Baudelaire, de Gérard de Nerval et de Lamartine. Quel anachronisme !

  • [^] # Re: Performance

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Moi, expert C++, j'abandonne le C++. Évalué à 4.

    Je suis aussi un adepte du typage fort. J'ai adoré le Pascal où un prgramme qui compile fonctionne quasiment à coup sûr du premier coup.
    Vers 1982, j'ai imposé à mes techniciens d'utiliser implicit none dans les programmes en fortran dès que ce fut possible. Ils ont un peu râlé mais nous avons beaucoup réduit le nombre d'erreurs à l'exécution.
    Je regrette beaucoup de ne pas avoir pu utiliser ADA qui est à mon avis un langage de programmation remarquable, le meilleur à mon avis.