Dix propositions pour une « politique industrielle du logiciel libre »

Posté par  (site web personnel) . Édité par Davy Defaud et Florent Zara. Modéré par claudex. Licence CC By‑SA.
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oct.
2012
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Le Conseil national du logiciel libre (CNLL), qui représente les sociétés (principalement des PME) du secteur en France, vient de publier une liste de 10 propositions (PDF, 12 pages) récemment présentées au Cabinet de Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, afin de « définir et de conduire une politique volontariste pour concrétiser l’avance de la France », dans le domaine du logiciel libre. Ces propositions s’articulent en 4 axes :

  1. encourager résolument la commande publique à se porter sur les standards ouverts et les logiciels libres ;
  2. maintenir un cadre juridique qui ne défavorise pas le logiciel libre ;
  3. préparer l’avenir en encourageant l’innovation et la formation ;
  4. soutenir le financement du développement de logiciels libres.

Elles reprennent en grande partie les éléments du questionnaire que le CNLL avait diffusés au moment de la dernière présidentielle, et auxquels le candidat François Hollande avait répondu de manière très encourageante. Maintenant qu’il s’agit de passer à l’implémentation concrète de ces propositions, nous les avons formalisées et souhaitons travailler de concert avec les pouvoirs publics à leur mise en œuvre :

  • parce que, en rendant un service égal ou supérieur, pour un coût sensiblement moindre, aux entreprises et administrations qui le déploient, le logiciel libre est un atout en temps de crise ; il améliore de manière immédiate la compétitivité de l’ensemble de notre industrie ;

  • parce que, même si quelques entreprises pionnières ont ouvert la voie, l’avance de la France en termes d’adoption peut encore faire naître des leaders de rang mondial ;

  • parce que le logiciel libre permet de réduire la dépendance stratégique et économique de la France vis‐à‐vis de fournisseurs étrangers, il favorise l’emploi local et évite l’évasion fiscale pratiquée par les grands éditeurs internationaux.

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