Lien Déclaration du CNLL sur le CRA (Cyber Resilience Act)

Le concours des Acteurs du Libre revient pour une 5ᵉ édition !
Organisé dans le cadre de l’Open Source Experience, le nouveau rendez-vous européen de la filière open source, ce concours vise à récompenser les entreprises et entrepreneurs ainsi que les projets et associations qui contribuent par leurs actions au développement du Logiciel Libre et de l’Open Source. Il s’adresse aux éditeurs, intégrateurs, responsables informatique d’entreprises intégrant des solutions ouvertes, fondateurs de start-ups ou simplement fondus de logiciel libre. Quatre prix seront distribués, dont ceux décrits ci-dessous. Un “Prix spécial du Jury” permettra au jury de récompenser un projet hors catégorie.
La date limite pour postuler est le 7 septembre 2021. La cérémonie de remise de prix aura lieu le 9 novembre lors de la première journée d’Open Source Experience.
Concours organisé par le CNLL (Union des Entreprises du Logiciel Libre et du Numérique Ouvert) en collaboration avec Open Source Experience.
Dans un contexte où la doctrine cloud de l’État fait l’objet de nombreuses critiques (« Doctrine cloud de l’État : l’open source mis de côté », « Tribune : les technologies libres ou européennes de cloud sont-elles exclues des marchés publics en France ? », « Service après-vente bonjour ! : le futur de la French Tech ? », etc.), 23 entreprises européennes indépendantes qui créent des technologies originales de cloud, dont une partie sont des acteurs du logiciel libre, ont annoncé la création de l’European Cloud Industrial Alliance (Euclidia), pour la promotion de l’indépendance numérique et de l’autonomie stratégique.
La création d’Euclidia est également soutenue par plusieurs associations du logiciel libre, comme le CNLL, le Fond de Dotation du Libre et OW2.
Euclidia portera la voix des innovateurs européens du cloud. Sa mission est de fournir aux législateurs et aux décideurs politiques à la fois la vision et l’expertise de terrain pour créer des politiques qui encouragent l’adoption et le développement des technologies du cloud créées en Europe. Ces politiques doivent refléter les valeurs européennes telles que la protection de la vie privée et la promotion d’une concurrence loyale, tout en permettant aux industries européennes du cloud d’être compétitives.
Le sujet de la souveraineté numérique, vue comme une autonomie stratégique pour l’Union européenne et les États membres dans l’espace du numérique, est un sujet qui revient de plus en plus souvent dans l’actualité, compte-tenu notamment de la prise de conscience collective de l’influence grandissante et sans doute excessive des GAFAM.
La Commission européenne, dans sa Communication d’octobre 2020 sur sa stratégie open source, en faisait un principe fondateur, et mettait en avant de nombreux arguments faisant le lien entre logiciel libre et souveraineté numérique.
Le gouvernement allemand a décidé au mois d’avril 2021 de créer un « centre pour la souveraineté numérique » (ZenDiS) dont la mission première sera la promotion des logiciels libres dans l’administration publique.
Le CNLL a récemment publié son étude de la filière du logiciel libre en France qui met en avant cette année, entre autres, ce sujet, et notamment l’implication des entreprises de l’écosystème français et des propositions concrètes. Voir en particulier les pages 59 à 93 du rapport détaillé.
Stefane Fermigier, co-président du CNLL, a été auditionné la semaine dernière par la mission d’étude de l’Assemblée nationale sur la souveraineté numérique, et a détaillé l’ensemble de ces points. La vidéo de ses échanges avec le rapporteur de la mission, le député Philippe Latombe, ainsi qu’une transcription, sont à présent disponibles.
Chaque année ou presque depuis 2014, le CNLL (Conseil National du Logiciel Libre) et ses partenaires mènent une grande enquête visant à donner un éclairage pointu sur la filière du logiciel libre et du numérique ouvert en France.
Cette année, l’enquête a pour but de donner une image précise de l’offre open source aux niveaux national et régional, en dressant un portrait des entreprises du secteur (éditeurs, intégrateurs, autres ENL, etc.).
Ses axes sont :
Elle s’adresse aux dirigeants des entreprises de la filière (ou des business unit dédiées à l’open source dans le cas des grandes entreprises concernées) et est ouverte jusqu’au 31 janvier 2021.
Merci par avance pour vos précieuses contributions !
La Mission Bothorel « ayant pour objet la politique de la donnée et des codes sources de l’État », lancée en juin dernier, vient de rendre son rapport au Premier Ministre qui « assure d’ores et déjà que des mesures seront prises pour mettre en œuvre les recommandations formulées. » Le Conseil National du Logiciel Libre (CNLL) avait été auditionné par la mission et était intervenu lors de la consultation publique qui a eu lieu en octobre et novembre.
Le rapport fait 215 pages et il contient 37 recommandations. Il est difficile de le résumer en quelques lignes, nous nous contenterons de saluer ici la reconnaissance des « logiciels libres comme composants stratégiques de nos systèmes d’information », et parmi les propositions, celle-ci: « Créer un “Open Source Program Office” (OSPO) […], chargé d’aider l’administration à ouvrir et à réutiliser les codes sources publics, d’identifier les enjeux de mutualisation et de créer des liens avec les communautés open source existantes et d’accompagner les talents français dans ce domaine ».
On pourrait regretter que des sujets comme la politique d’achat de logiciels de l’État (autrement dit, la notion de « priorité », de « préférence » ou même d’« encouragement » pour le logiciel libre) ou la politique industrielle de soutien à la filière du logiciel libre ne soient pas abordés dans le rapport, mais on observera que ces sujets ne faisaient pas partie de la commande passée par le Premier Ministre à la Mission.
Le CNLL, le pôle de compétitivité Systematic Paris Région et le Syntec Numérique réalisent en ce moment (et comme à peu près chaque année, il faut bien le dire) une grande enquête nationale sur le secteur du logiciel libre et open source en France et ses perspectives.
Nous mobilisons pour cela toutes les organisations qui utilisent d’une façon ou d’une autre (dans leur système d’information, dans leurs produits…) du logiciel libre et open source, ainsi que les prestataires de services et fournisseurs de solutions libres et open source.
Nous cherchons à quantifier :
Les résultats et principaux enseignements seront présentés lors du Paris Open Source Summit et communiqués aux médias, le 6 décembre prochain.
Les membres du collectif Édunathon ont demandé le jeudi 28 janvier 2016 l’annulation de l’accord entre Microsoft et l’Éducation Nationale française.
Le 30 novembre 2015, Madame Najat Vallaud-Belkacem, Ministre française de l’Éducation Nationale a signé un accord avec Microsoft France d’un montant de 13 millions d’euros pour fournir "gratuitement" ses logiciels et ses services, notamment en ce qui concerne :
Le Sénat vient de publier un rapport d’information rédigé par Mme Catherine Morin-Desailly, intitulé “Nouveau rôle et nouvelle stratégie pour l’Union européenne dans la gouvernance mondiale de l’Internet”. Le logiciel libre y est présenté comme “une alternative intéressante pour l’Europe et la France […] face à la progression des systèmes fermés et des considérations marchandes dans l’univers de l’Internet”.
L'importance de la filière du logiciel libre en France y est notée, de nombreux arguments en faveur de l'utilisation du logiciel libre sont avancés, et plusieurs propositions sont faites pour "encourager les compétences nationales par une politique adaptée" :
Le Conseil National du Logiciel Libre avait adressé un novembre dernier un document relatif aux logiciels libres aux principaux partis politiques (Europe Ecologie Les Verts, Front de Gauche, Front National, Modem, Parti Socialiste et à l'UMP). Il publie aujourd'hui son analyse vis-à-vis des réponses des candidats PS et UMP. L'analyse est disponible ici.
Grosso modo, on y apprends que les deux candidats sont favorables pour favoriser le logiciel libre dans la commande publique, qu'ils souhaitent soutenir les PME travaillant (…)