SCO revendique des droits sur Linux

Posté par  . Modéré par Benoît Sibaud.
Étiquettes :
0
27
jan.
2003
Linux
Les utilisateurs de Linux violeraient-ils les droits de SCO Group (anciennement Caldera) ? C'est en vue de répondre à cette délicate question que l'éditeur du même nom a récemment fait appel aux services d'un cabinet d'avocats (dixit TechWeb).....
Pour la suite, voir le lien.

Aller plus loin

  • # Re: SCO revendique des droits sur Linux

    Posté par  . Évalué à 10.

    Faut calmer le jeu. C'est un "problème" uniquement pour ceux qui font tourner des programme non nativement linux via les capacité de linux IBCS. Il me semble qu'il y a un brevet sur le chargement de librairie partagé dans ce cas.
    Çà ne conserne pas les utilisateurs de Mdk/Debian/RH/Gentoo etc... qui ne font tourné que des binaire nativement Linux.
    • [^] # Re: SCO revendique des droits sur Linux

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      De quoi donner raison à Richard Stallman : tout doit être libre et il faut refuser d'utiliser ce qui ne l'est pas. Je sais bien que ce n'est pas toujours possible, mais c'est quand même un objectif vers laquel il faut tendre.

      Pour cette affaire, ce sont encore des avocats américains qui ont trouvé un truc pour justifier leur soit-disant «utilité».
  • # 4 oublis majeurs dans cet article:

    Posté par  . Évalué à 10.

    il y a au moins 4 gros oublis dans cet article du JDN:

    - le standard Ansi/Iso POSIX qui s'inspire fortement des APIs de Unix et dont Linux n'est qu'une implémentation

    - le fait que les procès pour utilisation d'une API ont rarement abouti (je n'en connais pas en tout cas), surtout quand cette API est un standard ISO

    - le fait que les brevets logiciels ne sont pas valables partout dans le monde (pas en Europe), et ne sont valables que 20 ans (Unix a plus de 30 ans), et ne concernent que des choses non deja connues au moment de leur dépot (on ne peut pas breveter Unix 10 ans après sa publication)

    - l'université Berkeley qui détenait légalement les droits sur sa version BSD de Unix a remis ces droits dans le quasi domaine public (sous license BSD pour être précis, qui est compatible avec la GPL cf gnu.org )
    • [^] # Re: 4 oublis majeurs dans cet article:

      Posté par  . Évalué à 10.

      Si je ne m'abuse, la spécificité de Linux par rapport à la pluspart (tous) les autres Unix, c'est que le source à été écrit à partir de 0. Comme le droit qui s'applique dans le coin, pour l'instant, c'est le droit d'auteur, SCO n'a aucun droit sur Linux.
  • # Re: SCO revendique des droits sur Linux

    Posté par  . Évalué à 10.

    Ca ne fait pas DU TOUT DU TOUT news-troll, la manière dont on présente le modèle... j'étais bien chaud pour écrire un article bien violent sur la vénalité du système américain, quand deux commentaires postés entre-temps viennent nous faire comprendre qu'il s'agit de trucs très ciblés...
    Maintenant , si on pouvait être encore plus clair, ce serait sympa ^^
  • # Re: SCO revendique des droits sur Linux

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    À qui appartient SCO ?
    • [^] # Re: SCO revendique des droits sur Linux

      Posté par  . Évalué à 7.

      SCO c' est SCO/Caldera maintenant.

      Ce qu'il y a de marrant avec Caldera c' est semble être accro aux environnement : DR.DOS leur appartient, CP/M aussi ( pas sur) , le GEM (environnement pc et atari st ,sous GPL maintenant).

      Aprés un passage (à vide) sous linux maintenant c' est SCO UNIX.

      Microsoft c 'est pour quand ? :-)
      • [^] # Re: SCO revendique des droits sur Linux

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        Microsoft c 'est pour quand ? :-)

        Sois pas si pressé, c'est pour dans quelques années...
        Caldera semble collectionner les vieux OS. Je crois qu'ils vont se reconvertir dans la vente d'antiquités, mais il faut attendre encore un peu ;-)
        C'est pour ça que Linux ne leur a pas plus : trop vivant !
  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 10.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

  • # Commentaire supprimé

    Posté par  . Évalué à 10.

    Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # Re: SCO revendique des droits sur Linux

      Posté par  . Évalué à 2.

      ben etant donne que SCO est presque mort car ils se sont pris le train linux en pleine gueule, il ne leur reste plus que les proces pour tenter de gagner des pepettes (voir Unisys avec les Gif... Qui utilise les machins Unisys maintenant ???)
    • [^] # Re: SCO revendique des droits sur Linux

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      Juste un petit commentaire sur la reflexion de Linuce.

      SCO ne joue pas dans la même catégorie que les editeurs de HP/UX, AIX ou Solaris : SCO a des produits unix sous plateforme i386. Donc c'est clair que Le groupe SCO a perdu enormement depuis la venue de Linux sur le marché, car linux est le concurrant d'Unixware ou Openserver.

      De plus l'arrivée des boites SUN/Linux va encore lui manger une part de son CA...

      Maintenant cette affaire n'est pas nouvelle. Cela fait des années que SCO nous bassine avec son "Unix c'est a moi".

      Maintenant, achetons tous de l'UnitedLinux parceque c'est SCO qui le fait (en partie) et que quitte a choisir une distro autant en prendre une qu'on aura toujours le droit d'utiliser :p
      (heu non faites pas ça, je deconne hein, mais c'est ce qu'a du penser le grand chef SCO dans son tippie de l'utah)
      • [^] # Commentaire supprimé

        Posté par  . Évalué à 6.

        Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

    • [^] # comme l'a dit un commentaire sur /.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      (c'était la semaine dernière, cette news étant du réchauffé)

      > Boies worked on the Justice Department's antitrust case against Microsoft, and defended music-sharing site Napster against the record industry. Boies also worked for former presidential candidate Al Gore in his Florida election litigation against President Bush "

      Eh ben ça va il a perdu à chaque fois, donc on peut dormir sur nos 2 oreilles =)))
  • # Re: SCO revendique des droits sur Linux

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Rappel de SCO et Xenix et .... Microsoft :

    http://www.computerhope.com/unix/xenix.htm(...)
  • # Un article de LinuxWorld

    Posté par  . Évalué à 10.

    J'avais aussi proposé une nouvelle sur ce sujet. Aussi je vous propose la traduction (perfectible) d'un article de LinuxWorld http://www.linuxworld.com/site-stories/2003/0123.scoboies.html(...) qui m'y avait incité.

    SCO veut imposer sa propriété intellectuelle sur Linux

    Par Juan Carlos Perez et Stephen Lawson, IDG News Service.

    Utilisateurs et vendeurs de Linux et Unix, faites attention : le groupe SCO (ex Caldera) a engagé l'énergique avocat David Boies, qui avait été sur le dos de Microsoft Corp lors du procès pour violation des lois antitrust, d'examiner les éventuelles violations de la propriété intellectuelle de SCO sur Linux et Unix, cela a été annoncé mercredi 22 janvier.
    Selon cette même annonce, SCO a aussi créé un nouveau service chargé de gérer les biens de propriété intellectuelle de la compagnie, un domaine sur lequel la compagnie dit qu'elle veut garder un contrôle plus étroit.
    L'idée pour la compagnie est d'être "un peu plus agressifs que dans le passé à faire respecter notre propriété intellectuelle", dit Chris Sontag, vice-président senior du département Systèmes d'exploitation de SCO, mercredi dans une interview.

    Dans la déclaration de mercredi, Lindon, SCO basé dans l'Utah revendique être "le propriétaire majoritaire des droits intellectuels sur Unix" et que bien que Linux soit un logiciel open source, "il partage sa philosophie, son architecture et ses API ( interfaces de programmation d'applications) avec Unix". Donc, la pression de SCO sur les licences, qui inclut de nouvelles campagnes de sur ces licences, vont être dirigées de manière à s'assurer que les utilisateurs et les vendeurs associent les technologies Linux et Unix "légitimement", dit la déclaration.
    Les propos du Directeur Général de la compagnie, Darl Mac Bride, était cités dans la déclaration comme une énonciation que "SCO possède beaucoup des droits intellectuels centraux d'Unix, et détient pleinement le droit de licence de ces technologies et d'imposer les brevets et copyrights associés à elles".

    "Dans certains cas, on a pu croire de manière infondée [que notre propriété intellectuelle] était dans le domaine public", dit Sontag, ajoutant que l'intention de SCO est de faire une politique de licences "raisonnable".
    SCO, auparavant connue sous le nom de Caldera International, revendique que ses différents doits intellectuels sur Unix datent de 1969, quand les laboratoires Bell créèrent le code source d'Unix.
    Le nouveau département s'occupant des licences, appelé SCOsource, va être aidé dans ses efforts par Boies et son cabinet d'avocats Boies, Schiller et Flexner. Boies a acquis sa notoriété dans le monde de de l'informatique et des télécommunications quand ila servi en tant que conseiller spécial pour le ministère Américain de la Justice dans ses procès antitrust contre Microsoft. Son rôle a été déterminant dans cette campagne qui a culminé avec la décision juridique historique qui a affirmé que Microsoft avait abusé de son pouvoir monopolistique sur le marché des systèmes d'exploitation.

    La première campagne de licences à être lancée par le nouveau département est le Système V pour Linux de SCO qui donnera l'accès aux biliothèques partagées des systèmes Unix de SCO pour l'usage avec Linux aux développeurs d'applications, aux vendeurs de systèmes d'exploitation, aux utilisateurs finaux et aux fournisseurs de matériel et de services, dit SCO. Auparavant, ces bibliothèques Unix ne pouvaient être utilisées en dehors des systèmes d'exploitation SCO, mais désormais les clients de ces licences n'auront plus à payer les droits sur l'intégralité des systèmes d'exploitation SCO pour utiliser ces bibliothèques, dit SCO. D'aures programmes de licences SCO sont en préparation.
    • [^] # Re: Un article de LinuxWorld

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Bon je délire, mais on dirait une manoeuvre pour que le logiciel libre ne puisse exister sans du propriétaire: plus les développeurs utiliseront les librairies SCO, plus il y a de chance de retrouver leurs programmes et ces librairies dans les distributions Linux. Donc rendre SCO incontournable. Et faire disparaître l'idée du libre. C'est un peu délirant, genre manoeuvre désespérée. Ils sont aux abois, non ?

      "La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay

      • [^] # Re: Un article de LinuxWorld

        Posté par  . Évalué à 1.

        S'ils étaient le seul danger, on pourrait être rassurés. Avant qu'ils se rendent incontournables, ils ont du boulot !
        Sinon, je partage ton opinion : ils doivent être aux abois.
  • # Re: SCO revendique des droits sur Linux

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    Bah ce n'est rien de plus que le dernier sursaut d'une entreprise au bord de la faillite et qui essaie de récupérer quelques $ avant de mourir. Qui utilise encore Caldera ?

    Comme indiqué dans un des liens SCO a deux revendications : brevets et copyright.
    -Les brevets logiciels ne sont pas valables en Europe (pour le moment), donc tout ce qui a et sera écrit tant que ca restera le cas ne pourra pas y être soumis.
    -Les droits du noyau de linux appartiennent à Linus Torvalds pour la plupart. La grande majorité des programmes formant GNU/linux ont été réécrits indépendament (s'il y a encore quelques restes de code écrit par SCO il doit être facile de s'en débarasser).

    Deuxième chose : le premier Unix date de 1969, donc les brevets sont forcéments antérieurs, la limite de validité d'un brevet est de 20 ans (en France en tous cas) il ne sont donc plus valables ...

    En résumé leurs revendications, c'est du vent.

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.