Urgent : appel à mobilisation de l’April pour une priorité au logiciel libre dans l’éducation !

Posté par  . Édité par Davy Defaud et Benoît Sibaud. Modéré par Pierre Jarillon. Licence CC By‑SA.
18
8
fév.
2019
Éducation

L’examen en séance publique du projet de loi français pour une école de la confiance va démarrer lundi 11 février 2019 à partir de 16 h. Deux amendements déposés par les membres du groupe de la Gauche Républicaine et Démocrate (GDR) proposent que les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement soient en priorité des logiciels libres. L’April appelle chacun et chacune à contacter dès maintenant les député⋅e⋅s pour soutenir ces propositions.

L’examen de ces amendements pourrait avoir lieu dès lundi 11 février ou mardi 12 février !

Dans le cadre de l’examen du projet de loi pour une école de la confiance en séance publique 1 080 amendements ont été déposés. Les amendements 836 et 837 proposent l’insertion après l’article premier du projet de loi de deux nouveaux articles dont l’objet est la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans le service public de l’enseignement.

L’amendement 836 a pour objet de créer un nouvel article au Code de l’éducation. Il propose de renvoyer la définition des modalités d’application du principe à un décret en Conseil d’État. Il s’agit d’un point très important participant à faire du principe de priorité un principe normatif fort et stable dans le temps.

Après l’article L. 121‑7 du Code de l’éducation, il est inséré un article L. 121‑7‑1 ainsi rédigé :

« Art. L. 121‑7‑1. – Les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement sont en priorité des logiciels libres. Les modalités d’application du présent article sont définies par décret en Conseil d’État. »

L’objet de l’amendement 837 est de modifier le dernier alinéa de l’article L. 131-2 du Code de l’éducation (issu de la loi pour la refondation de l’École de la République de 2013). Tel que cet article est actuellement rédigé, il ne fait qu’inciter les administrations à tenir compte de l’offre de logiciels libres. Rédaction sans aucune valeur normative qui ne relève que de la déclaration d’intention. Une politique se construit avec des priorités, pas avec des encouragements.

Après le mot : « utilisées », le dernier alinéa de l’article L. 131‑2 du Code de l’éducation est ainsi rédigé :

« donne la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts. »

Rappelons qu’en 2013, avec l’adoption de la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, le Parlement inscrivait pour la première fois dans la loi la priorité au logiciel libre pour un service public, celui de l’enseignement supérieur, avec la création de l’article L. 123-4-1 du Code de l’éducation. Sans renvoi à décret, et en absence d’une politique publique volontariste en la matière, cette disposition n’a pas encore pu produire ses effets. L’adoption des amendements 836 et 837 du groupe GDR apporterait une cohérence rédactionnelle au Code de l’éducation, donc une meilleure lisibilité de la Loi, et permettrait de donner une nouvelle impulsion politique pour la défense, et la promotion, des libertés informatiques dans l’éducation.

Agir en faveur du logiciel libre pour une école de la confiance

Une manière d’agir est de relayer cette information concernant les amendements. En relayant cette page, l’appel de l’April, notamment sur Mastodon et sur Twitter, ou directement les amendements.

Il est aussi possible d’agir en contactant par courriel ou par téléphone les député⋅e⋅s.

Un appel téléphonique est beaucoup plus efficace qu’un courriel. Un coup de fil est plus personnel et beaucoup plus dur à éviter. Une bonne technique consiste à envoyer un courriel, puis appeler quelques heures après pour demander s’il a bien été reçu, poser des questions à son sujet, demander ce que le ou la parlementaire compte faire. Un courriel copié‐collé à partir d’un courriel type un impact négatif : cela affaiblit le contenu et le fait ressembler à du pourriel. Il vaut toujours mieux envoyer des courriels personnalisés, même et surtout s’ils sont écrits dans un style personnel.

Pour trouver les coordonnées des parlementaires rendez‐vous sur le site de l’Assemblée nationale. Vous pouvez également appeler directement le standard de l’Assemblée nationale, au 01 40 63 60 00, pour être mis en relation avec un ou une député⋅e.

Vous trouverez plus d’informations, notamment des argumentaires ainsi que des liens vers d’autres amendements intéressants sur le site de l’April.

Aller plus loin

  • # député⋅e.

    Posté par  . Évalué à 10.

    J'ai les yeux qui saignent.
    C'est bien de lutter contre les inégalités mais je ne pense pas que massacrer le français soit la meilleure façon de faire.
    C'est si dur d'écrire "un député ou une députée" au lieu de "un ou une député⋅e"? Ça n'est même pas de l'écriture inclusive valide !
    Pitié.

    • [^] # Re: député⋅e.

      Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 08 février 2019 à 21:38.

      Surtout qu'en français il existe une formulation valide :
      un(e) député(e)

      Mais bon, sous prétexte d'égalité (et donc théoriquement de ne pas faire de différence entre homme et femme) il semble bon à certaines personnes de mettre en avant une différence…

      Le pire c'est qu'ils ne se rendent même pas compte que c'est contre-productif, et qu'ils desservent leur "cause".

      • [^] # Re: député⋅e.

        Posté par  . Évalué à 10.

        Et surtout qu'en français, le neutre s'écrit au masculin. Ce n'est quand même pas difficile à comprendre.
        Et si c'est insupportable pour certains, il serait nettement préférable de créer un vrai genre neutre plutôt que des astuces typographiques inélégantes et qui rendent la lecture pénible.
        Et ce n'est pas en supprimant des règles linguistiques utilisées sans problème depuis 1000 ans qu'on va supprimer le sexisme et la misogynie (tout comme la suppression du mot "race" ne fera jamais disparaître le racisme).

      • [^] # Re: député⋅e.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9. Dernière modification le 11 février 2019 à 12:37.

        Le pire c'est qu'ils ne se rendent même pas compte que c'est contre-productif, et qu'ils desservent leur "cause".

        C'est assez vrai, car le terme "deputée" insiste sur le fait que le député est une femme, donc crée une distinction inutile, mais aussi binarise la fonction : quand on précise qu'il y a des députés hommes et des députées femmes, on exclut les éventuelles autres définitions de genre (transgenre etc.) ce qui est le contraire de l'objectif poursuivi a priori.

        Encore une fois, les gens font la confusion entre genre grammatical et genre des individus, deux choses qui n'ont rien à voir (la chaise n'est pas une femme, le fauteuil n'est pas un homme et les toilettes ne sont pas un groupe).

        • [^] # Re: député⋅e.

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -6.

          C'est assez vrai, car le terme "deputée" insiste sur le fait que le député est une femme, donc crée une distinction inutile, mais aussi binarise la fonction : quand on précise qu'il y a des députés hommes et des députées femmes, on exclut les éventuelles autres définitions de genre (transgenre etc.) ce qui est le contraire de l'objectif poursuivi a priori.

          Il faut écrire les députés et les députées car, je suis désolée de le dire, mais tant qu'on en restera sur ce qui n'a pas été un progrès, puisque le féminisation des noms de fonctions existait bel et bien avant le 19e siècle, il restera dans les crânes que député c'est d'abord un homme et qu'une directrice c'est moins bien qu'un directeur.

          Et le masculin qui serait neutre pour les fonctions de ce type c'est du pipeau total.

          Messieurs essayez d'être de bonne foi, ça changera.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

          • [^] # Re: député⋅e.

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

            Ça n’est pas une question de bonne foi. C’est la construction actuelle du français. Utiliser le français comme on nous l’a appris à l’école ne présume en rien de ce qu’il se passe dans nos têtes.

            Il fut un temps où le genre était plus égalitaire : utilisation sans priorité du féminin ou du masculin. Ce dernier “l’a emporté” par la suite et c’est dommage.

            Peut-être nos académiciens, au lieu de se croire jeunes en supprimant des lettres et des accents « compliqués », et supprimant ainsi le caractère auto-documentant de notre langue (étymologie), devraient plutôt se pencher sur ce vrai problème, en revenant à une utilisation plus libre du genre, ou en introduisant, pourquoi pas, un véritable genre neutre.

            • [^] # Re: député⋅e.

              Posté par  . Évalué à -1.

              Ce dernier “l’a emporté” par la suite et c’est dommage.

              Ce n’est pas « dommage », c’est le résultat d’une politique de masculinisation volontaire de la langue dans laquelle l’école et les programmes éducatifs ont joué un rôle fondamental. Les règles du « bon français » ont été imposées à l’école à la même époque où l’on condamnait l’usage des patois.

              • [^] # Re: député⋅e.

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                Et ? Le fait que ce soit le résultat d’un processus politique n’a rien à voir avec le fait que je trouve ça dommage, regrettable.
                Quant au moinssage de mon précédent message, j’avoue ne pas le comprendre : il semble que nous soyons d’accord, au fond…

          • [^] # Re: député⋅e.

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

            il restera dans les crânes que député c'est d'abord un homme et qu'une directrice c'est moins bien qu'un directeur.

            La formule « Un député » en français ne présume pas du genre de son titulaire, pas plus qu'une vedette, une sage-femme, une éminence grise, une taupe, une altesse, une victime, une canaille etc. La grammaire est très claire sur ce point.

            Si cela reste dans les crânes qu'un député c'est un homme, c'est une perception sociale et cela arrivera quel que soit le genre du mot. Par exemple, aujourd'hui dans la majorité des cas, un juge ou un médecin est une femme. Donc quand on pense à "un médecin", on pense souvent à une femme. En revanche, quand je pense à "une sentinelle", je pense souvent à un soldat homme.

            Notons que dans les pays qui ont des langues sans marque du genre, comme le persan, le turc ou le hongrois, le sexisme est présent également et les gens ont aussi des perceptions sexistes des métiers. Dire "la" député ne résout en rien le problème du sexisme (et comme j'écrivais plus haut, potentiellement l'aggrave, en faisant la différence entre un député et une députée, comme si les femmes députés ne seraient pas inclues dans l'ensemble initial).

            Et le masculin qui serait neutre pour les fonctions de ce type c'est du pipeau total.

            En tous cas c'est incorrect. C'est maladroit de parler de neutralité. Le genre grammatical n'a que très peu de lien avec le genre des personnes, que ce soit pour le masculin comme pour le féminin.

            Messieurs essayez d'être de bonne foi, ça changera.

            C'est commode de voir de la mauvaise foi (qui est l'apanage des hommes) pour ne pas s'intéresser aux arguments.

          • [^] # Re: député⋅e.

            Posté par  . Évalué à 7.

            il restera dans les crânes […] qu'une directrice c'est moins bien qu'un directeur.

            Ton argumentation ne me semble pas bonne : tu indiques que l'absence de féminisation des fonctions implique qu'une directrice est moins bien perçue. Je trouve que cela n'a pas de rapport.

            Une directrice de maternelle est mieux perçue par monsieur Michu et donne plus confiance qu'un directeur de maternelle(*).
            On pourrait renommer la fonction autrement, la mettre au neutre, au pluriel, au carré, etc, cela n'y changerait rien.

            Une directrice des ressources humaines ne pose pas plus de problème à monsieur Michu qu'un directeur des ressources humaines.

            Une directrice d'usine ça pose problème à monsieur Michu (à cause des préjugés, comme pour la maternelle mais dans l'autre sens).
            On pourrait renommer la fonction autrement, cela n'y changerait rien.

            3 exemples, 3 perceptions différentes --> le genre grammatical n'influe pas pour l'exemple directeur/directrice

             

            (*) il est plus facilement envisagé comme pédophile ou vicieux. C'est un sexisme qui n'a rien à voir avec le genre grammatical

    • [^] # Re: député⋅e.

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -9. Dernière modification le 08 février 2019 à 22:58.

      J'ai les yeux qui saignent

      Visiblement il y a des choses graves dans le monde… « Art. L. 121‑7‑1. – » ça ne te fait fait pas trop saigner, ça va ?

      Adhérer à l'April, ça vous tente ?

      • [^] # Re: député⋅e.

        Posté par  . Évalué à 4.

        Salut,

        Visiblement il y a des choses graves dans le monde…

        Oui, très certainement ! Et ça se lit dans les journaux, au lendemain matin :)

        Comme le fait que mamie a été écrasée hier :(

        ça ne te fait fait pas trop saigner, ça va ?

        Sans vouloir défendre des gens, on est un petit peu (moins à l'heure de ce post) le vendredi. Qui ne s'est pas fait déjà pourrir un post un vendredi parmi les habitués ? Ne me dis pas que l'April (qui publie souvent par ailleurs) ne connais pas cette règle ?

        Et pour aller de ce pas vers le suivant, je n'ai absolument pas lu ce que vous avez écrit (c'est dommage, c'est sûrement intéressant). Je me suis arrêté au premier mot : Urgent (et puis au manque d'espace inséquable en fin de titre avant le point d'exclamation, puisqu'on pinaille dans les détails :p ).

        Pour moi, tout ce qui est urgent doit attendre. Attendre que je comprenne bien, par exemple. Ce qui n'est pas évident, vu le paquet de liens (je dois avoir un QI limité, aussi ;) ).

        Bref, si quelques moules< ont réagi, sur de la forme et pas du fond, c'est probablement que le message n'est pas passé.

        Y'a des ronchons, les "stigmatiser" ne fera que les renforcer. A l'occasion, passe plutôt sur /board pour faire partie de l'excellence !

        Matricule 23415

    • [^] # Re: député⋅e.

      Posté par  . Évalué à -4.

  • # Norme vs Priorité

    Posté par  . Évalué à 4.

    « Les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement sont en priorité des logiciels libres »

    Je ne trouve pas que cette formulation impose une norme. L'administration pourra toujours trouver des excuses pour ne pas utiliser des logiciels libres.

    Il ne semble pas qu'aujourd'hui, dans le domaine de l'éducation primaire ou secondaire, il y ait encore des cas où aucune solution libre n'existe. La formulation devrait donc être :

    « Les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement doivent être des logiciels libres »

    • [^] # Re: Norme vs Priorité

      Posté par  . Évalué à 3.

      « Les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement doivent être des logiciels libres »

      En primaire et secondaire, je suis plutôt d'accord. Mais si par exemple on veut montrer des trucs sur l'astronomie et qu'il n'existe pas de logiciel libre pour ça ? (admettons qu'il n'en existe pas, je ne me suis pas penché sur la question).

      Ça pose problème au lycée et au delà lorsqu'on veut familiariser les élèves avec « le marché ».
      Même si on dit que l'enseignement de telle matière se fait sur Inkscape, il est peut-être bien de présenter aux élèves ce qui existe dans la vraie vie.
      Et puis par exemple en lycée technique, le programmation des machines d'atelier se fait peut-être uniquement via des logiciels propriétaires.

  • # Quel pouvoir à l'état ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    Bonjour,
    J'ai occupé la fonction d'Adminsys et participé au TICE dans mon lycée sur Nantes. Même si le gouvernement (Éducation Nationale en particulier) donne des directives il est impossible de les appliquer :
    - Les logiciels sont achetés par la mairie pour les école, le département pour les collèges, la région pour les lycée, donc pas d'intervention d'EN ou de l'école concerné
    - Les Rectorats, qui disposent tous d'une DSI vers les établissements scolaire, n'ont aucune pression pour faire appliquer les directives par exemple celle D'AYRAULT en 2012.
    - Les documents officiels, notamment les sujets d'examens, sont imposés avec un format, ici DOC ou DOCX (on a le choix…)
    - Les différentes administration de tutelle peuvent acheter une licence mais pas un service !!! Il était très difficile de faire intervenir une société pour l'installation, par exemple de XEN, mais très facile d'acheter VMWARE avec la prestation d'installation.
    - Je rappelle enfin que Microsoft a donné quelques euros aux ministère de l'éducation.

    En conclusion, je vote pour l'utilisation des logiciels libres dans l'éducation nationale mais faut-il aussi définir, en même temps, les moyens pour appliquer ces décisions. L’éducation nationale à supprimer tous les postes enseignants participant à "l'administration informatiques" des TICE depuis 2014. Dans les lycées ou collèges, on nomme des référents (enseignants) TICE avec quelques IMP. Ils accompagnent les collègues sur l'utilisation des TICE, comme le scandale sur Nantes avec e-lyco, mais n’interviennent pas dans les choix.

    • [^] # Re: Quel pouvoir à l'état ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Pouvez-vous nous en dire plus sur ce scandale ? Mon ami omniscient a un un peu de mal à trouver l'information avec les mots-clefs « scandale, e-lyco, Nantes ».

      « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

      • [^] # Re: Quel pouvoir à l'état ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Ça ne marche pas. Je ne savais pas qu’il y avait l’ampleur d’un scandale, ni que c’était localisé à la région nantaise. Toutefois, je confirme, si ça marchote à peu près pour les élèves (à quelques petits aléas près), c’est loin d’être le cas pour les parents :-(

        Ah, et pour ceux qui ne savent pas, il s’agit du portail de l’élève (notes, moyennes, absences, devoirs… tout ce qui était avant dans un carnet de correspondance) et de ses parents (échanges parents-professeurs, bulletins, etc.).

    • [^] # Re: Quel pouvoir à l'état ?

      Posté par  . Évalué à 8.

      Les différentes administration de tutelle peuvent acheter une licence mais pas un service

      Les mairies achètent sans problèmes des services. Je suis prestaire pour certaines et on nous demande souvent de faire une maintenance, une vérification, une installation, etc.

      Pour les autres administrations, elles achètent déjà tout un tas de services, pourquoi ce ne serait pas possible pour l'informatique ?

      Ce qui limite souvent, ce sont les appels d'offre faits avec trois pieds gauches. Dans mon département il y a un incompétent au conseil général qui offre ses services pour aider les administrations avec l'informatique. On trouve des appels d'offre exigeants RAID 5 (problématique et dépassé depuis plus de 10 ans), ILO (ils ne se connectent jamais à distance, ils ne savent pas faire), des pare-feu « matériels », et tout un tas de trucs du même genre. J'ai même vu une sauvegarde sur bande pour un établissement où tu es 90 % certain que personne ne changera la cartouche au delà du premier mois.

  • # L'essentiel

    Posté par  . Évalué à 2.

    Bravo la communauté du Libre !

    Les deux tiers des commentaires sur ce sujet débutent par des tergiversations sur l'écriture inclusive, le-la-les-député-députées-députés. Après on se demande pourquoi la cause n'avance pas plus vite.

    Bref, je vous renvoie à un article paru dans Linux Pratique n° 109 de Septembre-Octobre 2018, qui traite de l'utilisation des Logiciels Libres dans l'éducation.

    Depuis le temps qu'on est dans le game, on sait quand même bien que tout n'est que lobby et compagnie, que ce soit l'Open Bar pour l'armée, l'éducation nationale, etc…

    Au lieu de perdre du temps, il faut se bouger, et là encore, ça se joue au niveau local.

    Les gens ont le pouvoir d'utiliser des logiciels libres, mettre en place ce qu'il faut pour changer, alors arrêtez de blablater et agissez !!

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