Parce que : « renforçant ainsi un mandat antérieur de trois jours. » en tant que traduction de « renforçant ainsi un mandat antérieur de trois jours. », ça picote un peu.
(…) the experience of a three-day mandate "strengthened our conviction about the benefits" of in-office work
vs
renforçant ainsi un mandat antérieur de trois jours
qui devrait être quelque chose comme « conviction renforcée par la précédente obligation de trois jours de présence sur site » (donc deux contresens, en VO, c'est la conviction qui est renforcée, en VF c'est le mandat (?), et en VO c'est l'obligation de trois jours, en VF le mandat (sic) de trois jours)
Posté par tkr .
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Dernière modification le 17 septembre 2024 à 00:33.
Quand je vois que parmi mes "pairs" dans l'informatique, seuls quelques profils "haut de gamme" d'ingés qui sortent par le haut du panier, triés sur le volet et convoités des grands groupes/ big4, et qu'ont connu moult expat's avant de revenir en france, qui bénéficient encore de 2 ou 3 jours de télétravail sous salariat ; toutes les nouvelles recrues depuis 2023 sont avec 1 jour maxi de télétravail chaque semaine, et pas systématique.
le télétravail a disparu depuis 2022, et aujourd'hui, hors cas exceptionnel, c'est terminé (les annonces n'en proposent que rarement)
Tu penses que le télétravail est supprimé dans l'ensemble des sociétés ?
Pour ma part je ne suis pas dans le domaine de l'informatique, mais on a toujours la possibilité de télétravailler deux jours par semaine, voire trois jours. C'est un avantage important puisque cela évite d'aller au bureau tous les jours 👍
C'est un avantage important puisque cela évite d'aller au bureau tous les jours 👍
Oui mais c'est pas du tout le même paradigme. Le bureau auquel mon contrat est attaché est à environ 1000km de mon domicile. Pour m'y rendre, Google Maps dit 9h30 en voiture, 7h en train, 9 jours à pied et 2 jours à vélo. Il y a moyen de prendre l'avion aussi mais avec les temps de trajet vers et depuis l'aéroport + le schmilblick de la sécurité et la marge de sécurité on revient peu ou prou au même temps qu'en train.
Du coup, même 2-3x par semaine ce serait compliqué.
Je crois qu'ils arrondissent au jour en dessous. Si tu cliques il te donne plus de détails et parlent de 59h, ça fait du 16km par heure sans pause. Si tu retires deux nuits de 8h tu obtiens du 23km/h de moyenne. En retirant 4h de plus pour les différentes pauses, et repas tu obtiens du 25km/h de moyenne.
C'est faisable donc mais avec plus de 8200km de dénivelé faut être un peu entrainé.
Google Maps n'a jamais pris en compte les arrêts. Si tu prends un Madrid Moscou il va annoncer 44h sans la moindre pause (autre que les bouchons qu'il observe). C'est pareil en vélo.
Posté par Psychofox (Mastodon) .
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Dernière modification le 18 septembre 2024 à 15:41.
C'est exactement ce que je dis, pardon si ça n'a pas été clair, j'ai juste fais les règles de trois si j'ajoutais des temps de pauses conséquents :)
Par contre de toute façon les temps de trajets sont beaucoup trop variables selon les niveaux des cyclistes pour que le calcul de google soit utile même si j'imagine que ça correspond à une valeur medianne ou moyenne.
Faut pas généraliser. J'ai commencé un nouveau job il y a deux semaines, full télétravail, et la plupart de mes collègues sont en télétravail également.
Après c'est une société française, mais qui a beaucoup d'employés étranger. Elle a racheté dans le passé des sociétés qui étaient full-télétravail elles mêmes, donc ça peut expliquer ce mode de fonctionnement.
Et je ne généralise pas mon cas non plus, c'est peu être une exception, mais non c'est pas impossible.
Je connais plusieurs sociétés qui permettent (voir imposent pour certaines) le télétravail complet. D'autres jusqu'à 3/4 jours par semaine. Et avec des profiles tout à fait classiques.
Quand je vois que parmi mes "pairs" dans l'informatique, seuls quelques profils "haut de gamme" d'ingés qui sortent par le haut du panier, triés sur le volet et convoités des grands groupes/ big4, et qu'ont connu moult expat's avant de revenir en france, qui bénéficient encore de 2 ou 3 jours de télétravail sous salariat ; toutes les nouvelles recrues depuis 2023 sont avec 1 jour maxi de télétravail chaque semaine, et pas systématique.
le télétravail a disparu depuis 2022, et aujourd'hui, hors cas exceptionnel, c'est terminé (les annonces n'en proposent que rarement)
Je suis dubitatif. Certes, c'est moins la ruée vers le télétravail côté entreprises. Ça s'explique par différentes raisons plus ou moins saines (mais ça s'explique quand même bien).
Il y a quand même un certain nombre d'entreprises qui proposent du télétravail partiel ou total ; il faut chercher un peu.
Parmi les raisons qui ressortent régulièrement : les investissements immobiliers des entreprises, les abus des salariés, la difficulté à créer de la cohésion d'équipe …
Quand je vois les arguments des gens qui se plaignent qu'il n'y ait pas assez de télétravail (productivité individuelle, moins d'obligation de "socialiser" avec ses collègues, temps de trajets réduits) et que je mets en balance les enjeux et conséquences de l'autre côté de la barrière (productivité d'équipe, désolidarisation du projet d'entreprise, temps de déplacements aux frais de l'entreprise pour faire venir de temps en temps les collaborateurs distants), je ne suis pas choqué de la tendance.
Il y a des boîtes avec et des boîtes sans télétravail. Il y a des salariés qui savent télétravailler et d'autres qui ne savent pas télétravailler. Il faut chercher les bonnes "associations" et tout se passe bien.
J'avais publié un billet sur le sujet du télétravail vs présentiel en réaction aux trolls de linkedin. C'est pas juste une question d'individu "capable de télétravailler" ni de "petit chef" c'est une question de cohérence et de cohésion d'équipe.
désolidarisation du projet d'entreprise => je dirai aussi problème de management, mais surtout en vrai ça veut dire quoi ? en quoi on doit-être solidaire, tu peux me faire venir dans les locaux, ce n'est pas ça qui va me rendre solidaire de quoi que soit. Je travaille parce que je dois travailler et je fais mon travail correctement parce que je n'ai aucun intérêt à mal le faire.
temps de déplacements aux frais de l'entreprise pour faire venir de temps en temps les collaborateurs distants => il n'y aucune obligation de faire déplacer les gens. Ce n'est que mon expérience et elle est biaisée, mais a plupart des gens que je connais en full remote (ainsi que moi-même) voit ça comme une corvée. D'ailleurs mon patron actuel ne le fait pas parce qu'il y a bien compris ça.
On est bien d'accord, et justement : si je suis manager et que j'ai des problèmes à résoudre, c'est en argumentant sur la simplification de mes problèmes que tes solutions vont me parler. Si tu viens m'expliquer pourquoi le télétravail va m'aider à mieux faire mon job / le faire plus facilement, ça va me parler. Mais si tu viens juste me dire "moi c'est ça qui m'intéresse", je vais te dire "ok, moi j'ai un job, j'ai des problèmes de management, c'est ça qui me préoccupe".
J'ai pas dit que le salarié exécutant doit résoudre les problèmes du management, je dis que c'est du bon sens que "si tu veux que j'écoute tes arguments, il faut qu'ils me parlent".
désolidarisation du projet d'entreprise => […] mais surtout en vrai ça veut dire quoi ? en quoi on doit-être solidaire
Un salarié qui n'adhère pas au projet d'entreprise, aux produits qu'il développe, il vaut mieux le remplacer par un salarié à qui ça parle.
tu peux me faire venir dans les locaux, ce n'est pas ça qui va me rendre solidaire de quoi que soit.
Bah ça dépend des gens. Il y a des gens qui ont besoin de voir leurs collègues pour se sentir faire partie d'une équipe. D'autres non. Et d'autres ne se sentiront jamais "faire partie d'une équipe". C'est du management encore.
je fais mon travail correctement parce que je n'ai aucun intérêt à mal le faire.
Ça paraît tellement évident mais ça ne l'est pas pour tout le monde.
il n'y aucune obligation de faire déplacer les gens.
Il n'y a aucune obligation. Mais le management c'est pas de faire "juste ce qui est obligatoire" mais de faire "ce qui est bon pour l'équipe". Et du coup, faire déplacer les gens, parfois c'est la meilleure option. Comme dit au dessus, il y a des gens qui se canalisent pas seuls, il y a des gens qui ont besoin de contact humain avec leurs collègues, qui ont besoin de moments "off".
Le sujet du télétravail ou du présentiel, c'est intégralement un sujet de management. Selon la constitution de ton équipe, selon tes compétences, selon celles des membres de l'équipe, selon les savoir-être de chacun, le télétravail est une évidence ou le télétravail est juste impossible.
mais la plupart des gens que je connais en full remote (ainsi que moi-même) voit ça comme une corvée. D'ailleurs mon patron actuel ne le fait pas parce qu'il y a bien compris ça.
Ton patron actuel ne le fait pas parce qu'il a compris que c'est une corvée pour toi, il le fait parce que c'est la meilleure chose pour l'équipe (ou pour lui). Probablement qu'il a organisé le travail de sorte à ce que ça se passe bien ainsi, probablement qu'il a fait les recrutements qui étaient les plus appropriés pour ce type d'organisation. Probablement qu'il a évalué le pour et le contre - ou alors c'était juste un convaincu à la base.
Ton patron ne s'est pas aligné sur ton intérêt : il a défini une stratégie et tu entres dans le cadre de ce plan.
(Et c'est tant mieux !)
Reste que tout le monde n'est pas fait pour faire du télétravail.
Quand tu recrutes quelqu'un, tu cherches à renforcer l'équipe. Si une partie de l'équipe n'est pas câblée pour travailler avec des gens à distance, alors il faut soit adapter le recrutement, soit faire évoluer l'équipe pour que ce soit possible.
Où est l'intérêt de l'équipe ? Est-ce d'ouvrir un recrutement en full-remote ? Est-ce d'intégrer un nouveau en présentiel ? Quelles capacités financières a-t-on pour répondre à ces problématiques ? Quelles aptitudes a l'organisation ? Quelles sont les défaillances actuelles que l'on cherche à résoudre ?
Tout ça, ce sont des problèmes de management. Chaque salarié ne voit le problème que par le prisme de son point de vue. Il ne voit toute les difficultés liées au management, les points individuels, les problèmes de communication. C'est du management de traiter tout cela ; c'est le job du manager d'avoir une vision d'ensemble.
Avec une vue d'ensemble, on peut prendre des décisions pertinentes.
Les dév qui disent à tue-tête "faire du télétravail c'est mieux pour l'entreprise", c'est comme les managers qui sortent d'école de commerce et qui donnent leur avis sur les solutions techniques. Pas pire, mais pas mieux.
Une décision pertinente, parfois c'est du présentiel, parfois du travail hybride, parfois du full-remote.
Tout ça juste pour dire :
le télétravail existe toujours, et certaines boîtes font toujours du "full remote" et c'est tant mieux.
si vous êtes convaincus que le télétravail serait meilleur pour votre organisation / équipe, parlez-en au management avec des arguments qui les intéressent eux. Dans le cas contraire ça n'apportera rien.
si vous voulez changer la vision de votre boîte par rapport au télétravail, réfléchissez-y à 2 fois : vous dépenserez probablement moins d'énergie et ça sera probablement moins frustrant en cherchant une boîte qui correspond déjà à vos aspirations. (c'est pas un jugement de pertinence, c'est juste de toute façon, une question d'inertie)
Posté par flagos .
Évalué à 6 (+4/-0).
Dernière modification le 17 septembre 2024 à 21:48.
si vous êtes convaincus que le télétravail serait meilleur pour votre organisation / équipe, parlez-en au management avec des arguments qui les intéressent eux. Dans le cas contraire ça n'apportera rien.
Tu peux recruter dans toute l'Europe, a la moindre annonce tu as un paquet de gens talentueux et motivés.
Ça coûte pas forcément moins cher, les salaires charges patronales inclues sont a peu près les mêmes partout en Europe, mais au niveau du recrutement pour avoir pratiqué un peu, le nombre de bons CV que tu reçois est juste dingue.
Je précise d'abord que quand je parle de télétravail, je parle de full-remote, et pas de "home office". Même si, sur certains aspects valent pour les deux.
On est bien d'accord, et justement : si je suis manager et que j'ai des problèmes à résoudre, c'est en argumentant sur la simplification de mes problèmes que tes solutions vont me parler. Si tu viens m'expliquer pourquoi le télétravail va m'aider à mieux faire mon job / le faire plus facilement, ça va me parler. Mais si tu viens juste me dire "moi c'est ça qui m'intéresse", je vais te dire "ok, moi j'ai un job, j'ai des problèmes de management, c'est ça qui me préoccupe".
Je ne veux pas t'expliquer que le télétravail va résoudre tes problèmes : je dis que selon moi, un manager qui n'est pas capable de gérer une équipe en télétravail, notamment sur le problème de productivité dont tu parles, et un mauvais manager. Tu sembles dire que si tu n'as pas les personnes sous la main, alors c'est impossible pour toi de faire en sorte qu'ils avancent et d'avoir une visibilité sur leur travail. Tu peux considérer que c'est une forme efficace, mais pour moi, c'est un signe de mauvais management et même de micro-management.
Un salarié qui n'adhère pas au projet d'entreprise, aux produits qu'il développe, il vaut mieux le remplacer par un salarié à qui ça parle.
Honnêtement, articulé comme ça, ça ne donne pas envie. Il y a un aspect fort de "ma vision est l'unique valable". Je trouve moi en tant que manager (mais pas patron) que ça manque beaucoup de pragmatisme. Se priver de qqun de compétent, parce qu'il n'est pas "corporate" c'est une faute. Et pour préciser, je ne dis pas qu'il faut garder qqun de toxique sous pretexte que c'est un bon.
Il n'y a aucune obligation. Mais le management c'est pas de faire "juste ce qui est obligatoire" mais de faire "ce qui est bon pour l'équipe". Et du coup, faire déplacer les gens, parfois c'est la meilleure option. Comme dit au dessus, il y a des gens qui se canalisent pas seuls, il y a des gens qui ont besoin de contact humain avec leurs collègues, qui ont besoin de moments "off".
Et il y a des gens qui viennent parce qu'ils ne savent pas où ne peuvent pas dire non.
Le sujet du télétravail ou du présentiel, c'est intégralement un sujet de management. Selon la constitution de ton équipe, selon tes compétences, selon celles des membres de l'équipe, selon les savoir-être de chacun, le télétravail est une évidence ou le télétravail est juste impossible.
Le télétravail, ce n'est pas une évidence qui s'impose à nous. Le télétravail, c'est un choix managérial que tu fais (souvent) en amont parce que tu sais que tu vas pouvoir aller chercher des profils que tu n'auras pas en présentiel, mais surtout parce que tu as confiance en ton organisation.
Ton patron ne s'est pas aligné sur ton intérêt : il a défini une stratégie et tu entres dans le cadre de ce plan.
Je préfère voir ça dans l'autre sens :) j'ai défini une stratégie ou plutôt des critères et mon patron rentre dans ce plan.
Chaque salarié ne voit le problème que par le prisme de son point de vue.
Je suis salarié et manager en full remote, je vois le problème par les deux bouts. Pour moi, il n'y a pas à réfléchir, le gain dépasse largement l'investissement qui reste principalement de l'organisation. Encore une fois, pour beaucoup de personne, c'est vu comme un avantage réel et ça fait vraiment la différence quand tu dois recruter.
le télétravail existe toujours, et certaines boîtes font toujours du "full remote" et c'est tant mieux.
si vous êtes convaincus que le télétravail serait meilleur pour votre organisation / équipe, parlez-en au management avec des arguments qui les intéressent eux. Dans le cas contraire ça n'apportera rien.
si vous voulez changer la vision de votre boîte par rapport au télétravail, réfléchissez-y à 2 fois : vous dépenserez probablement moins d'énergie et ça sera probablement moins frustrant en cherchant une boîte qui correspond déjà à vos aspirations. (c'est pas un jugement de pertinence, c'est juste de toute façon, une question d'inertie)
Ça, je ne comprends pas, tu sembles vouloir faire porter le sujet du télétravail uniquement aux salariés comme si c'était qq chose qui devait venir d'en bas et qu'ils devaient se battre pour comme on se bat pour aller aux toilettes sans passer par la badgeuse. C'est dans l'autre sens que ça doit aller, c'est aux managers/patrons de faire bouger les choses.
Ça, je ne comprends pas, tu sembles vouloir faire porter le sujet du télétravail uniquement aux salariés […]
Ca n'est pas ce qu'il te dit. Il te dit que si tes arguments ne concernent que les employés et pas les employeurs c'est que ce n'est pas si intéressant pour les entreprises.
Ce qu'il dit, c'est : "les salariés, si vous voulez du télétravail, préparer des arguments qui intéressent votre patron et défendez votre projet"
Ce n'est pas aux salariés de faire ça. Ce n'est pas à eux de porter le sujet du télétravail. C'est un projet managérial. Les salariés peuvent dire s'ils sont à l'aise ou pas et apporter des arguments à ce moment.
Ce que je dis c'est juste : si tu veux convaincre ton interlocuteur ou le faire "venir vers toi", c'est du bon sens de parler avec des arguments qui l'intéressent.
C'est valable pour le télétravail, c'est valable pour les RTT, les augmentations, la vente …
Tu sembles dire que si tu n'as pas les personnes sous la main, alors c'est impossible pour toi de faire en sorte qu'ils avancent et d'avoir une visibilité sur leur travail.
Je ne dis pas ça. Je dis qu'avec certaines personnes, faire en sorte de travailler en équipe et d'avoir une visibilité sur l'avancement des tâches est plus facile en présentiel.
Tout le monde ne communique pas spontanément sur ses avancements, ses blocages et ça ne dépend pas que du management. Même quand tu prends le temps de comprendre pourquoi, de remonter le sujet, de faire parler les gens, de chercher des solutions, etc.
Tu peux considérer que c'est une forme efficace, mais pour moi, c'est un signe de mauvais management et même de micro-management.
Je doute que Jeff Bezos fasse du micro-management à l'échelle d'une boîte qui compte plus de 1,5 millions de salariés.
Au sens premier de la définition du management (selon wikipedia : le management est la science sociale de la planification, de l'organisation, de la coordination et du contrôle du travail et des ressources ayant comme but d'atteindre un objectif.), je pense que Jeff Bezos est un bon manager. C'est pas forcément agréable / confortable / ce que tu veux, mais l'organisation des ressources pour atteindre un objectif, Amazon le fait très bien.
Après, tu peux ne pas adhérer. Je n'adhère pas. À algoo on fait du télétravail, on a des gens en full-remote, en "home office", etc. Il faut garder à l'esprit que ça ne marche pas aussi bien avec tout le monde, qu'il s'agisse des productifs ou des managers. Et non, ce n'est pas "juste une question de compétence du manager".
Mais on s'éloigne de mon intervention originale qui était que les gens qui se plaignent qu'il n'y ait pas assez de télétravail sont les premières qui devraient se bouger pour (ce qui signifie entre autres de convaincre les décideurs récalcitrants - et la meilleure manière de le faire c'est de leur parler avec des bénéfices qui leur parlent).
Aide toi et dieu t'aidera.
Et non, ça ne veut pas dire que tout repose sur leurs épaules.
On est bien d'accord, et justement : si je suis manager et que j'ai des problèmes à résoudre, c'est en argumentant sur la simplification de mes problèmes que tes solutions vont me parler. Si tu viens m'expliquer pourquoi le télétravail va m'aider à mieux faire mon job / le faire plus facilement, ça va me parler. Mais si tu viens juste me dire "moi c'est ça qui m'intéresse", je vais te dire "ok, moi j'ai un job, j'ai des problèmes de management, c'est ça qui me préoccupe".
Les avantages et inconvénients du télétravail sont globalement assez génériques, l'employé n'a pas forcément à argumenter à mon sens dans ce but, c'est au manager / patron aussi de se renseigner et de peser le pour et le contre, et éventuellement trouver des solutions aux inconvénients (car il y en a).
Pour moi cela revient un peu à dire que l'employé doit donner les avantages pour l'employeur d'accorder une augmentation à l'employé, alors que le patron connaît très bien les impacts positifs et négatifs de la chose. L'employé n'a pas à le réexpliquer. ;)
J'ai pas dit que le salarié exécutant doit résoudre les problèmes du management, je dis que c'est du bon sens que "si tu veux que j'écoute tes arguments, il faut qu'ils me parlent".
On peut aussi partir du principe de base que l'employeur s'est renseigné depuis la pandémie au minimum sur la question. Et partir du principe simple qu'un employé content de sa situation fera un meilleur travail que si on le force à faire quelque chose qui ne lui plaît pas.
Cela ne veut pas dire qu'il faut céder à chaque demande de l'employé évidemment, mais c'est un argument de base qui justifie au moins d'écouter et de considérer la proposition sans qu'il doive justifier outre mesure à mon avis.
Un salarié qui n'adhère pas au projet d'entreprise, aux produits qu'il développe, il vaut mieux le remplacer par un salarié à qui ça parle.
Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne formulation.
Il y a des gens qui s'en foutent du produit en lui même mais veulent faire leur travail correctement quand même et restent force de proposition. D'autres semblent attachés à cela mais ne font pas du bon travail de base ou restent assez passifs pour la progression du produit.
Ce n'est pas si manichéen, et d'ailleurs être en présentiel ne semble pas être un facteur important à ce sujet à mon sens. Nous en avons d'ailleurs la preuve ici même, le Logiciel Libre reste une collaboration mondiale et très hétérogène souvent à distance pourtant on a des logiciels de qualité, des gens attachés au produit (entre autre car ils s'en servent ou en tout cas y croient), des propositions, et des collaborations fortes entre ces personnes.
Et certains de ces développeurs ne se rencontrent jamais ou très rarement en présentiel (genre une conf annuelle, et encore ça dépend qui).
Je pense que tu as raison sur un point, la question du télétravail / présentiel pour les métiers où c'est faisable à distance évidemment reste avant tout une question de personnes. Certains aiment, d'autres pas et il faut s'adapter à cela. La cohésion d'équipe peut être plus dure à distance mais n'est pas impossible (loin de là) et le présentiel est loin d'être un gage de réussite sur ce critère également par exemple.
Reste que tout le monde n'est pas fait pour faire du télétravail.
Oui, je connais des amis qui détestent ça alors que perso j'aime bien. Et je pense que c'est le point important dans l'équation.
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) .
Évalué à 6 (+3/-0).
Dernière modification le 18 septembre 2024 à 11:18.
Un salarié qui n'adhère pas au projet d'entreprise, aux produits qu'il développe, il vaut mieux le remplacer par un salarié à qui ça parle.
Quel est le rapport avec le lieu de travail ? Un des projets que j'ai préféré dans ma carrière, je l'ai fait 100% à distance, je n'ai même jamais rencontré mes collègues IRL.
A l'inverse, mon adhésion n'est pas totale pour les projets style "IA générative appliquée aux recettes de flammekueche" avec 42 réunions en présentiel par semaine et 4h dans les bouchons tous les jours.
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
A l'inverse, mon adhésion n'est pas totale pour les projets style "IA générative appliquée aux recettes de flammekueche"
Je rebondis la dessus, c'est pas la premiere fois que je vois ici le delire du boulot "genAI" comme l'exemple parfait du bullshit job, j'avoue je comprends pas trop. Franchement, il y a des tas d'applications super sympa a faire, qui aurait été très difficile a faire en AI classique, et qui la devienne possible a faire facilement avec ces LLM.
Et puis une fois que tu as fait ton app LLM, tu te fais un jeu de données, un scoreboard, et tu commences a tweaker ton pipeline pour améliorer les résultats. Il y a pas mal de techniques que tu peux utiliser, c'est assez facile a prototyper et a valider.
J'imagine qu'il en faut pour tous les gouts, mais bon je trouve ca plus fun que de faire un test sur un endpoint qui retourne une 403.
J'ai encore jamais vu d'exemples probant. Tiens la dernière application que j'ai croisé c'est httpie, c'est un client rest en cli que j'aime bien. Récemment ils ont créé une interface avec de l'IA dedans. Si tu colle une requête dans la barre d'url ça tente de découvrir tout pour te faire une requête qui marche bien. Je crois que postman fait ça sans IA avec curl depuis des lustres.
Bon dans les faits il n'arrive pas à parser des lignes de commande httpie… C'est pas comme s'ils avaient tout le code de parsing déjà sous le coude.
Une autre au boulot on utilise circleci. Quand un job fail tu peux demander à une IA pourquoi. Plusieurs fois j'ai essayé en me disant ça irait plus vite que de parcourir le log. Il sait pas dire mieux que "lance mvn test et tu verra bien", c'est con parser ce genre de log je l'avais fais à mon précédent boulot et en 20 minutes j'avais un résultat plus pertinent.
Les LLM c'c'est énormément d'énergie pour ce que ça arrive à produire dans les faits. Faut que tout le monde se détende, se rendent compte que Dumbledore et Gandalf n'existent pas et on pourra en faire des choses intéressantes. Pour le moment il y a des projets qui vont se casser la gueule à tenter le buzz word pour être in.
Les LLM sont intégrés comme des hypothèses de travail plutôt que comme des solutions ("on veut une IA, qu'est ce qu'on peut bien faire avec ?" plutôt que "on veut faire ça, un LLM semble être la meilleure solution"). Si on ajoute à ça que les compétences dans le domaine sont limitées
Pas que, je suis en full remote et je vois pas mal de cas où on sera jamais aussi efficace que certaines organisations présentielles (en équipe de 4 avec une véritable ubiquité de l'information). Ce n'est pas grave. Déjà c'est compliqué d'avoir la bonne organisation en présentielle et tu gagne ailleurs à distance.
Il y a ~20 ans de ça lors d'une Perl Conf, un des conférenciers et auteur faisait un très long hors-sujet pour expliquer que Amazon était une sale boîte qui était en train de tuer les librairies en général, et la librairie technique en particulier, et qu'il valait mieux éviter d'acheter son bouquin chez eux.
Et c'était l'époque où ça ne vendait encore que des bouquins et des CDs…
Comment tu fais la différence en pratique entre ce que tu appelles une "boite de m.rde" et le sophisme de l'électricité et de la bougie ("il ne faut pas adopter l'électricité parce que ça va tuer les fabricants de bougies")?
Pour clarifier la situation, tu as des petits commerces sur lesquels tout le monde s'accorde à dire qu'il serait bénéfique pour la société qu'ils survivent, mais ces commerces ont perdu leur modèle économique : les services qu'ils rendent ne peuvent pas être facturés à hauteur du coût réel. Il faut se rendre à l'évidence : stocker des millions de bouquins dans des grands hangars et les livrer en 24h est plus rentable que stocker des milliers de bouquins dans des petites boutiques en centre-ville et de les vendre en direct. Le "service" (rencontrer un vrai être humain et discuter avec lui) est appréciable mais pas monnayable au-delà des 5% de remise autorisée sur le prix des livres en France. Si tu fais tomber Amazon, tu vas avoir d'autres acteurs qui vont prendre la place et les librairies ne seront pas sauvées.
On peut deviser sur la frustration que ça peut générer, sur "le bon vieux temps", sur les gens qui ne savent plus consommer éthiquement, ou je ne sais quoi, ça peut durer longtemps. Mais concrêtement, comment tu fais pour rentabiliser des boutiques avec charges, stocks, et employés, dans un monde où la consommation de livres en papier a un avenir incertain? Tu peux mettre des subventions, réguler les autres acteurs, faire des campagnes pour inciter les gens à aller à la librairie… tu envisages un modèle sous réanimation permanente?
Réponse simple : tu ne le fais pas et tu t'acceptes simplement ton sort.
Ça fait 25 piges que les libraires (pour ne citer qu'eux) tentent de préserver leur bout de gras et ils n'ont pas réussi à trouver une idée valable qui aurait pu être poussée. Ils ne font que compter sur "le bon vieux temps".
A priori, ça fonctionne puisqu'on ouvre plus de librairies qu'on en ferme.
Le modèle Amazon, ce n'est pas juste des grands hangars et des processus optimisés.
Amazon, c'est aussi les aides financières à l'installation de leurs sites, les frais de livraison non facturés,les camions qui tournent à vide, le brûlage des stocks, la précarisation du métier de livreur, les TMS des préparateurs de colis, la course à la performance des salariés des entrepôts, les conditions draconiennes pour être présent sur la boutique, les dark-pattern des interfaces utilisateur,les coups fourrés pour éviter la constitution de syndicats …
Il font des trucs bien aussi ; mais dire "Amazon c'est juste l'industrialisation de services qui étaient artisanaux et pas viables", c'est une vue très parcellaire de l'entreprise.
Il font des trucs bien aussi ; mais dire "Amazon c'est juste l'industrialisation de services qui étaient artisanaux et pas viables", c'est une vue très parcellaire de l'entreprise.
Attention hein, je n'ai pas dit que la librairie traditionnelle n'était pas viable, j'ai dit qu'elle n'était pas compétitive face aux gros acteurs industriels.
Pour le reste, moi je le vois comme une conséquence de l'industrialisation : le travail à la chaine, le recours à la sous-traitance, à une main-d'oeuvre précaire et non-qualifiée, l'optimisation des flux… c'est ça, l'industrie. C'est aussi ça qui permet d'acheter un ordinateur décent à 1/2 smic, ou une voiture pour moins d'un an de salaire. Si les gars qui travaillaient dans les mines où les composants des smartphones sont extraits étaient syndiqués et pas exploités, et que les téléphones étaient assemblés artisanalement dans des ateliers traditionnels par des personnels qualifiés et rémunérés à hauteur de leur expertise, les smartphones seraient des objets de luxe. D'ailleurs, en fait, toute cette chaine basée sur l'artisanat, c'est la chaine de l'industrie du luxe : des matériaux de qualité produits par des producteurs indépendants, et transformés manuellement en petite série par des artisans qualifiés, et vendus dans des petites boutiques. Et du coup, ton sac à main coûte 5000€ (parce qu'évidemment LVMH a aussi des actionnaires très très riches et cupides).
Mais d'une manière générale, quand on parle de commerces de proximité ou de qualité du service, on parle d'une forme de luxe. La plupart des gens ne peuvent pas acheter leur viande au boucher ou leurs fournitures scolaires à la papèterie du coin, et rien que de franchir la porte de telles boutiques est une transgression sociale (ça l'est déja pour moi, qui pourtant n'ai probablement jamais passé sous le revenu médian, donc je n'ose même pas l'imaginer pour les "vrais" gens).
La préoccupation principale de nos contemporains, c'est le pouvoir d'achat : obtenir plus de biens et de services contre la même quantité de travail. Soit tu prends l'option égocentrique (tes gains de pouvoir d'achat sont au détriment du travail des autres), soit tu prends l'option industrielle (via les gains de productivité sur ton travail et celui des autres). Amazon, c'est les deux : tu peux acheter plus de gadgets livrés chez toi en 24h parce que toute la chaine repose sur l'exploitation du travail, et en plus le processus est optimisé et industrialisé.
Mais concrêtement, comment tu fais pour rentabiliser des boutiques avec charges, stocks, et employés, dans un monde où la consommation de livres en papier a un avenir incertain?
En tissant des liens avec ses clients et le tissu socio-économique local par exemple.
À La Flèche — où j'habite — une librairie a réouvert 20 ans après la fermeture de la dernière.
La librairie n'est pas qu'un lieu de vente de livres : il s'y passe des lectures organisées en lien avec un troupre de théâtre locale, un prix littéraire en est à sa deuxième édition, la bibliothèque municipale s'y fournit, etc.
Il s'agit bien sûr d'un commerce « à faire tourner », mais son succès ne repose pas simplement sur « fourguer une marchandise » (c'est d'ailleurs le cas pour tous les petits commerces).
Et mon petit doigt me dit que certains libraires commencent à envisager sérieusement à vendre des livres électroniques. Qui sait de quoi demain sera fait ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Lire l'original
Posté par Glandos . Évalué à 3 (+1/-0).
https://www.reuters.com/technology/amazon-mandates-five-days-week-office-starting-next-year-2024-09-16/
Parce que : « renforçant ainsi un mandat antérieur de trois jours. » en tant que traduction de « renforçant ainsi un mandat antérieur de trois jours. », ça picote un peu.
[^] # Re: Lire l'original
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 2 (+0/-0).
Ça pique où ?
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Lire l'original
Posté par antistress (site web personnel) . Évalué à 5 (+2/-0).
Est-ce que ça vous gratouille ou est-ce que ça vous chatouille ?
[^] # Re: Lire l'original
Posté par Benoît Sibaud (site web personnel) . Évalué à 4 (+1/-0).
vs
qui devrait être quelque chose comme « conviction renforcée par la précédente obligation de trois jours de présence sur site » (donc deux contresens, en VO, c'est la conviction qui est renforcée, en VF c'est le mandat (?), et en VO c'est l'obligation de trois jours, en VF le mandat (sic) de trois jours)
# Mmh
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 8 (+5/-0).
Comment vont faire leurs livreurs?
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: Mmh
Posté par ted (site web personnel) . Évalué à 10 (+15/-0).
C'est simple, ils sont pas employés
Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr
# Que maintenant?
Posté par tkr . Évalué à 6 (+5/-0). Dernière modification le 17 septembre 2024 à 00:33.
Quand je vois que parmi mes "pairs" dans l'informatique, seuls quelques profils "haut de gamme" d'ingés qui sortent par le haut du panier, triés sur le volet et convoités des grands groupes/ big4, et qu'ont connu moult expat's avant de revenir en france, qui bénéficient encore de 2 ou 3 jours de télétravail sous salariat ; toutes les nouvelles recrues depuis 2023 sont avec 1 jour maxi de télétravail chaque semaine, et pas systématique.
le télétravail a disparu depuis 2022, et aujourd'hui, hors cas exceptionnel, c'est terminé (les annonces n'en proposent que rarement)
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par dark_moule . Évalué à 6 (+5/-0).
Tu penses que le télétravail est supprimé dans l'ensemble des sociétés ?
Pour ma part je ne suis pas dans le domaine de l'informatique, mais on a toujours la possibilité de télétravailler deux jours par semaine, voire trois jours. C'est un avantage important puisque cela évite d'aller au bureau tous les jours 👍
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 5 (+2/-0).
Oui mais c'est pas du tout le même paradigme. Le bureau auquel mon contrat est attaché est à environ 1000km de mon domicile. Pour m'y rendre, Google Maps dit 9h30 en voiture, 7h en train, 9 jours à pied et 2 jours à vélo. Il y a moyen de prendre l'avion aussi mais avec les temps de trajet vers et depuis l'aéroport + le schmilblick de la sécurité et la marge de sécurité on revient peu ou prou au même temps qu'en train.
Du coup, même 2-3x par semaine ce serait compliqué.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0).
Bon marcheur !
Heu … il y a une liaison en train sur le trajet ?
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 4 (+1/-0).
Je crois qu'ils arrondissent au jour en dessous. Si tu cliques il te donne plus de détails et parlent de 59h, ça fait du 16km par heure sans pause. Si tu retires deux nuits de 8h tu obtiens du 23km/h de moyenne. En retirant 4h de plus pour les différentes pauses, et repas tu obtiens du 25km/h de moyenne.
C'est faisable donc mais avec plus de 8200km de dénivelé faut être un peu entrainé.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 6 (+4/-0).
1000km avec 8200km de dénivelé, les discontinuités doivent être de sérieuses difficultés également :-).
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 4 (+1/-0).
oula oui faute de frappe il fallait lire 8200m pardon
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 4 (+2/-0).
Google Maps n'a jamais pris en compte les arrêts. Si tu prends un Madrid Moscou il va annoncer 44h sans la moindre pause (autre que les bouchons qu'il observe). C'est pareil en vélo.
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par Psychofox (Mastodon) . Évalué à 3 (+0/-0). Dernière modification le 18 septembre 2024 à 15:41.
C'est exactement ce que je dis, pardon si ça n'a pas été clair, j'ai juste fais les règles de trois si j'ajoutais des temps de pauses conséquents :)
Par contre de toute façon les temps de trajets sont beaucoup trop variables selon les niveaux des cyclistes pour que le calcul de google soit utile même si j'imagine que ça correspond à une valeur medianne ou moyenne.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par tkr . Évalué à 1 (+0/-0).
ce n'est pas une pensée
c'est un constat partagé par beaucoup :
https://www.lefigaro.fr/decideurs/emploi/ce-n-est-pas-tenable-sur-le-long-terme-quand-le-teletravail-depuis-la-province-tourne-a-la-desillusion-20240918
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par Jean Gabes (site web personnel) . Évalué à 8 (+6/-0).
Faut pas généraliser. J'ai commencé un nouveau job il y a deux semaines, full télétravail, et la plupart de mes collègues sont en télétravail également.
Après c'est une société française, mais qui a beaucoup d'employés étranger. Elle a racheté dans le passé des sociétés qui étaient full-télétravail elles mêmes, donc ça peut expliquer ce mode de fonctionnement.
Et je ne généralise pas mon cas non plus, c'est peu être une exception, mais non c'est pas impossible.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par NiKaro (site web personnel) . Évalué à 6 (+5/-0).
Je connais plusieurs sociétés qui permettent (voir imposent pour certaines) le télétravail complet. D'autres jusqu'à 3/4 jours par semaine. Et avec des profiles tout à fait classiques.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par jseb . Évalué à 4 (+2/-0).
On veut les noms !
Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC freenode / #gamedev-fr
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par raspbeguy (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6 (+5/-0).
OVH par exemple. TT non obligatoire mais chaque salarié peut demander un avenant pour 60% de télétravail, et 80% à partir de 5 ans d'ancienneté.
Un gentil du net
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par LeBouquetin (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4 (+2/-0).
Je suis dubitatif. Certes, c'est moins la ruée vers le télétravail côté entreprises. Ça s'explique par différentes raisons plus ou moins saines (mais ça s'explique quand même bien).
Il y a quand même un certain nombre d'entreprises qui proposent du télétravail partiel ou total ; il faut chercher un peu.
Parmi les raisons qui ressortent régulièrement : les investissements immobiliers des entreprises, les abus des salariés, la difficulté à créer de la cohésion d'équipe …
Quand je vois les arguments des gens qui se plaignent qu'il n'y ait pas assez de télétravail (productivité individuelle, moins d'obligation de "socialiser" avec ses collègues, temps de trajets réduits) et que je mets en balance les enjeux et conséquences de l'autre côté de la barrière (productivité d'équipe, désolidarisation du projet d'entreprise, temps de déplacements aux frais de l'entreprise pour faire venir de temps en temps les collaborateurs distants), je ne suis pas choqué de la tendance.
Il y a des boîtes avec et des boîtes sans télétravail. Il y a des salariés qui savent télétravailler et d'autres qui ne savent pas télétravailler. Il faut chercher les bonnes "associations" et tout se passe bien.
J'avais publié un billet sur le sujet du télétravail vs présentiel en réaction aux trolls de linkedin. C'est pas juste une question d'individu "capable de télétravailler" ni de "petit chef" c'est une question de cohérence et de cohésion d'équipe.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par amden (site web personnel) . Évalué à 5 (+5/-0).
productivité d'équipe => problème de management
désolidarisation du projet d'entreprise => je dirai aussi problème de management, mais surtout en vrai ça veut dire quoi ? en quoi on doit-être solidaire, tu peux me faire venir dans les locaux, ce n'est pas ça qui va me rendre solidaire de quoi que soit. Je travaille parce que je dois travailler et je fais mon travail correctement parce que je n'ai aucun intérêt à mal le faire.
temps de déplacements aux frais de l'entreprise pour faire venir de temps en temps les collaborateurs distants => il n'y aucune obligation de faire déplacer les gens. Ce n'est que mon expérience et elle est biaisée, mais a plupart des gens que je connais en full remote (ainsi que moi-même) voit ça comme une corvée. D'ailleurs mon patron actuel ne le fait pas parce qu'il y a bien compris ça.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par LeBouquetin (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5 (+4/-1).
On est bien d'accord, et justement : si je suis manager et que j'ai des problèmes à résoudre, c'est en argumentant sur la simplification de mes problèmes que tes solutions vont me parler. Si tu viens m'expliquer pourquoi le télétravail va m'aider à mieux faire mon job / le faire plus facilement, ça va me parler. Mais si tu viens juste me dire "moi c'est ça qui m'intéresse", je vais te dire "ok, moi j'ai un job, j'ai des problèmes de management, c'est ça qui me préoccupe".
J'ai pas dit que le salarié exécutant doit résoudre les problèmes du management, je dis que c'est du bon sens que "si tu veux que j'écoute tes arguments, il faut qu'ils me parlent".
Un salarié qui n'adhère pas au projet d'entreprise, aux produits qu'il développe, il vaut mieux le remplacer par un salarié à qui ça parle.
Bah ça dépend des gens. Il y a des gens qui ont besoin de voir leurs collègues pour se sentir faire partie d'une équipe. D'autres non. Et d'autres ne se sentiront jamais "faire partie d'une équipe". C'est du management encore.
Ça paraît tellement évident mais ça ne l'est pas pour tout le monde.
Il n'y a aucune obligation. Mais le management c'est pas de faire "juste ce qui est obligatoire" mais de faire "ce qui est bon pour l'équipe". Et du coup, faire déplacer les gens, parfois c'est la meilleure option. Comme dit au dessus, il y a des gens qui se canalisent pas seuls, il y a des gens qui ont besoin de contact humain avec leurs collègues, qui ont besoin de moments "off".
Le sujet du télétravail ou du présentiel, c'est intégralement un sujet de management. Selon la constitution de ton équipe, selon tes compétences, selon celles des membres de l'équipe, selon les savoir-être de chacun, le télétravail est une évidence ou le télétravail est juste impossible.
Ton patron actuel ne le fait pas parce qu'il a compris que c'est une corvée pour toi, il le fait parce que c'est la meilleure chose pour l'équipe (ou pour lui). Probablement qu'il a organisé le travail de sorte à ce que ça se passe bien ainsi, probablement qu'il a fait les recrutements qui étaient les plus appropriés pour ce type d'organisation. Probablement qu'il a évalué le pour et le contre - ou alors c'était juste un convaincu à la base.
Ton patron ne s'est pas aligné sur ton intérêt : il a défini une stratégie et tu entres dans le cadre de ce plan.
(Et c'est tant mieux !)
Reste que tout le monde n'est pas fait pour faire du télétravail.
Quand tu recrutes quelqu'un, tu cherches à renforcer l'équipe. Si une partie de l'équipe n'est pas câblée pour travailler avec des gens à distance, alors il faut soit adapter le recrutement, soit faire évoluer l'équipe pour que ce soit possible.
Où est l'intérêt de l'équipe ? Est-ce d'ouvrir un recrutement en full-remote ? Est-ce d'intégrer un nouveau en présentiel ? Quelles capacités financières a-t-on pour répondre à ces problématiques ? Quelles aptitudes a l'organisation ? Quelles sont les défaillances actuelles que l'on cherche à résoudre ?
Tout ça, ce sont des problèmes de management. Chaque salarié ne voit le problème que par le prisme de son point de vue. Il ne voit toute les difficultés liées au management, les points individuels, les problèmes de communication. C'est du management de traiter tout cela ; c'est le job du manager d'avoir une vision d'ensemble.
Avec une vue d'ensemble, on peut prendre des décisions pertinentes.
Les dév qui disent à tue-tête "faire du télétravail c'est mieux pour l'entreprise", c'est comme les managers qui sortent d'école de commerce et qui donnent leur avis sur les solutions techniques. Pas pire, mais pas mieux.
Une décision pertinente, parfois c'est du présentiel, parfois du travail hybride, parfois du full-remote.
Tout ça juste pour dire :
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par flagos . Évalué à 6 (+4/-0). Dernière modification le 17 septembre 2024 à 21:48.
Tu peux recruter dans toute l'Europe, a la moindre annonce tu as un paquet de gens talentueux et motivés.
Ça coûte pas forcément moins cher, les salaires charges patronales inclues sont a peu près les mêmes partout en Europe, mais au niveau du recrutement pour avoir pratiqué un peu, le nombre de bons CV que tu reçois est juste dingue.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par amden (site web personnel) . Évalué à 2 (+2/-0).
Je précise d'abord que quand je parle de télétravail, je parle de full-remote, et pas de "home office". Même si, sur certains aspects valent pour les deux.
Je ne veux pas t'expliquer que le télétravail va résoudre tes problèmes : je dis que selon moi, un manager qui n'est pas capable de gérer une équipe en télétravail, notamment sur le problème de productivité dont tu parles, et un mauvais manager. Tu sembles dire que si tu n'as pas les personnes sous la main, alors c'est impossible pour toi de faire en sorte qu'ils avancent et d'avoir une visibilité sur leur travail. Tu peux considérer que c'est une forme efficace, mais pour moi, c'est un signe de mauvais management et même de micro-management.
Honnêtement, articulé comme ça, ça ne donne pas envie. Il y a un aspect fort de "ma vision est l'unique valable". Je trouve moi en tant que manager (mais pas patron) que ça manque beaucoup de pragmatisme. Se priver de qqun de compétent, parce qu'il n'est pas "corporate" c'est une faute. Et pour préciser, je ne dis pas qu'il faut garder qqun de toxique sous pretexte que c'est un bon.
Et il y a des gens qui viennent parce qu'ils ne savent pas où ne peuvent pas dire non.
Le télétravail, ce n'est pas une évidence qui s'impose à nous. Le télétravail, c'est un choix managérial que tu fais (souvent) en amont parce que tu sais que tu vas pouvoir aller chercher des profils que tu n'auras pas en présentiel, mais surtout parce que tu as confiance en ton organisation.
Je préfère voir ça dans l'autre sens :) j'ai défini une stratégie ou plutôt des critères et mon patron rentre dans ce plan.
Je suis salarié et manager en full remote, je vois le problème par les deux bouts. Pour moi, il n'y a pas à réfléchir, le gain dépasse largement l'investissement qui reste principalement de l'organisation. Encore une fois, pour beaucoup de personne, c'est vu comme un avantage réel et ça fait vraiment la différence quand tu dois recruter.
Ça, je ne comprends pas, tu sembles vouloir faire porter le sujet du télétravail uniquement aux salariés comme si c'était qq chose qui devait venir d'en bas et qu'ils devaient se battre pour comme on se bat pour aller aux toilettes sans passer par la badgeuse. C'est dans l'autre sens que ça doit aller, c'est aux managers/patrons de faire bouger les choses.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 3 (+1/-0).
Ca n'est pas ce qu'il te dit. Il te dit que si tes arguments ne concernent que les employés et pas les employeurs c'est que ce n'est pas si intéressant pour les entreprises.
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par amden (site web personnel) . Évalué à 1 (+1/-0).
Ce qu'il dit, c'est : "les salariés, si vous voulez du télétravail, préparer des arguments qui intéressent votre patron et défendez votre projet"
Ce n'est pas aux salariés de faire ça. Ce n'est pas à eux de porter le sujet du télétravail. C'est un projet managérial. Les salariés peuvent dire s'ils sont à l'aise ou pas et apporter des arguments à ce moment.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par LeBouquetin (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4 (+2/-0). Dernière modification le 18 septembre 2024 à 15:31.
Ce que je dis c'est juste : si tu veux convaincre ton interlocuteur ou le faire "venir vers toi", c'est du bon sens de parler avec des arguments qui l'intéressent.
C'est valable pour le télétravail, c'est valable pour les RTT, les augmentations, la vente …
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par LeBouquetin (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2 (+0/-0).
Je ne dis pas ça. Je dis qu'avec certaines personnes, faire en sorte de travailler en équipe et d'avoir une visibilité sur l'avancement des tâches est plus facile en présentiel.
Tout le monde ne communique pas spontanément sur ses avancements, ses blocages et ça ne dépend pas que du management. Même quand tu prends le temps de comprendre pourquoi, de remonter le sujet, de faire parler les gens, de chercher des solutions, etc.
Je doute que Jeff Bezos fasse du micro-management à l'échelle d'une boîte qui compte plus de 1,5 millions de salariés.
Au sens premier de la définition du management (selon wikipedia : le management est la science sociale de la planification, de l'organisation, de la coordination et du contrôle du travail et des ressources ayant comme but d'atteindre un objectif.), je pense que Jeff Bezos est un bon manager. C'est pas forcément agréable / confortable / ce que tu veux, mais l'organisation des ressources pour atteindre un objectif, Amazon le fait très bien.
Après, tu peux ne pas adhérer. Je n'adhère pas. À algoo on fait du télétravail, on a des gens en full-remote, en "home office", etc. Il faut garder à l'esprit que ça ne marche pas aussi bien avec tout le monde, qu'il s'agisse des productifs ou des managers. Et non, ce n'est pas "juste une question de compétence du manager".
Mais on s'éloigne de mon intervention originale qui était que les gens qui se plaignent qu'il n'y ait pas assez de télétravail sont les premières qui devraient se bouger pour (ce qui signifie entre autres de convaincre les décideurs récalcitrants - et la meilleure manière de le faire c'est de leur parler avec des bénéfices qui leur parlent).
Aide toi et dieu t'aidera.
Et non, ça ne veut pas dire que tout repose sur leurs épaules.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 5 (+2/-0).
Les avantages et inconvénients du télétravail sont globalement assez génériques, l'employé n'a pas forcément à argumenter à mon sens dans ce but, c'est au manager / patron aussi de se renseigner et de peser le pour et le contre, et éventuellement trouver des solutions aux inconvénients (car il y en a).
Pour moi cela revient un peu à dire que l'employé doit donner les avantages pour l'employeur d'accorder une augmentation à l'employé, alors que le patron connaît très bien les impacts positifs et négatifs de la chose. L'employé n'a pas à le réexpliquer. ;)
On peut aussi partir du principe de base que l'employeur s'est renseigné depuis la pandémie au minimum sur la question. Et partir du principe simple qu'un employé content de sa situation fera un meilleur travail que si on le force à faire quelque chose qui ne lui plaît pas.
Cela ne veut pas dire qu'il faut céder à chaque demande de l'employé évidemment, mais c'est un argument de base qui justifie au moins d'écouter et de considérer la proposition sans qu'il doive justifier outre mesure à mon avis.
Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne formulation.
Il y a des gens qui s'en foutent du produit en lui même mais veulent faire leur travail correctement quand même et restent force de proposition. D'autres semblent attachés à cela mais ne font pas du bon travail de base ou restent assez passifs pour la progression du produit.
Ce n'est pas si manichéen, et d'ailleurs être en présentiel ne semble pas être un facteur important à ce sujet à mon sens. Nous en avons d'ailleurs la preuve ici même, le Logiciel Libre reste une collaboration mondiale et très hétérogène souvent à distance pourtant on a des logiciels de qualité, des gens attachés au produit (entre autre car ils s'en servent ou en tout cas y croient), des propositions, et des collaborations fortes entre ces personnes.
Et certains de ces développeurs ne se rencontrent jamais ou très rarement en présentiel (genre une conf annuelle, et encore ça dépend qui).
Je pense que tu as raison sur un point, la question du télétravail / présentiel pour les métiers où c'est faisable à distance évidemment reste avant tout une question de personnes. Certains aiment, d'autres pas et il faut s'adapter à cela. La cohésion d'équipe peut être plus dure à distance mais n'est pas impossible (loin de là) et le présentiel est loin d'être un gage de réussite sur ce critère également par exemple.
Oui, je connais des amis qui détestent ça alors que perso j'aime bien. Et je pense que c'est le point important dans l'équation.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 6 (+3/-0). Dernière modification le 18 septembre 2024 à 11:18.
Quel est le rapport avec le lieu de travail ? Un des projets que j'ai préféré dans ma carrière, je l'ai fait 100% à distance, je n'ai même jamais rencontré mes collègues IRL.
A l'inverse, mon adhésion n'est pas totale pour les projets style "IA générative appliquée aux recettes de flammekueche" avec 42 réunions en présentiel par semaine et 4h dans les bouchons tous les jours.
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par flagos . Évalué à 2 (+1/-1).
Je rebondis la dessus, c'est pas la premiere fois que je vois ici le delire du boulot "genAI" comme l'exemple parfait du bullshit job, j'avoue je comprends pas trop. Franchement, il y a des tas d'applications super sympa a faire, qui aurait été très difficile a faire en AI classique, et qui la devienne possible a faire facilement avec ces LLM.
Et puis une fois que tu as fait ton app LLM, tu te fais un jeu de données, un scoreboard, et tu commences a tweaker ton pipeline pour améliorer les résultats. Il y a pas mal de techniques que tu peux utiliser, c'est assez facile a prototyper et a valider.
J'imagine qu'il en faut pour tous les gouts, mais bon je trouve ca plus fun que de faire un test sur un endpoint qui retourne une 403.
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 2 (+0/-0).
J'ai encore jamais vu d'exemples probant. Tiens la dernière application que j'ai croisé c'est httpie, c'est un client rest en cli que j'aime bien. Récemment ils ont créé une interface avec de l'IA dedans. Si tu colle une requête dans la barre d'url ça tente de découvrir tout pour te faire une requête qui marche bien. Je crois que postman fait ça sans IA avec curl depuis des lustres.
Bon dans les faits il n'arrive pas à parser des lignes de commande httpie… C'est pas comme s'ils avaient tout le code de parsing déjà sous le coude.
Une autre au boulot on utilise circleci. Quand un job fail tu peux demander à une IA pourquoi. Plusieurs fois j'ai essayé en me disant ça irait plus vite que de parcourir le log. Il sait pas dire mieux que "lance mvn test et tu verra bien", c'est con parser ce genre de log je l'avais fais à mon précédent boulot et en 20 minutes j'avais un résultat plus pertinent.
Les LLM c'c'est énormément d'énergie pour ce que ça arrive à produire dans les faits. Faut que tout le monde se détende, se rendent compte que Dumbledore et Gandalf n'existent pas et on pourra en faire des choses intéressantes. Pour le moment il y a des projets qui vont se casser la gueule à tenter le buzz word pour être in.
Les LLM sont intégrés comme des hypothèses de travail plutôt que comme des solutions ("on veut une IA, qu'est ce qu'on peut bien faire avec ?" plutôt que "on veut faire ça, un LLM semble être la meilleure solution"). Si on ajoute à ça que les compétences dans le domaine sont limitées
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
[^] # Re: Que maintenant?
Posté par barmic 🦦 . Évalué à 3 (+1/-0).
Pas que, je suis en full remote et je vois pas mal de cas où on sera jamais aussi efficace que certaines organisations présentielles (en équipe de 4 avec une véritable ubiquité de l'information). Ce n'est pas grave. Déjà c'est compliqué d'avoir la bonne organisation en présentielle et tu gagne ailleurs à distance.
https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll
# Télétravail
Posté par dark_moule . Évalué à 10 (+12/-0).
Du coup il reste toujours deux jours de télétravail possible… Ils sont généreux chez Amazon 🙄
[^] # Re: Télétravail
Posté par Pol' uX (site web personnel) . Évalué à 10 (+8/-0).
Heureusement il y a peut être des possibilités de télévacances.
Adhérer à l'April, ça vous tente ?
# boycott des boites de m.rde?
Posté par bistouille . Évalué à 6 (+7/-2).
Il y a ~20 ans de ça lors d'une Perl Conf, un des conférenciers et auteur faisait un très long hors-sujet pour expliquer que Amazon était une sale boîte qui était en train de tuer les librairies en général, et la librairie technique en particulier, et qu'il valait mieux éviter d'acheter son bouquin chez eux.
Et c'était l'époque où ça ne vendait encore que des bouquins et des CDs…
[^] # Re: boycott des boites de m.rde?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 6 (+4/-0).
Maintenant la chose est mieux analysée, et Amazon est mis en exergue comme archetype du techno-féodalisme en train de supplanter le capitalisme (lien en Anglais, y conférer le paragraphe parlant de la théorie de Y. Varoufakis, puis sa critique au paragraphe suivant). Ce dernier avait quelques défauts largement explorés aux XIXe, et au XXe siècles. Il n'y a pas grand chose à attendre de bon d'un phénomène économique qui en attise les dérives les plus incendiaires.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: boycott des boites de m.rde?
Posté par arnaudus . Évalué à 1 (+1/-3).
Comment tu fais la différence en pratique entre ce que tu appelles une "boite de m.rde" et le sophisme de l'électricité et de la bougie ("il ne faut pas adopter l'électricité parce que ça va tuer les fabricants de bougies")?
Pour clarifier la situation, tu as des petits commerces sur lesquels tout le monde s'accorde à dire qu'il serait bénéfique pour la société qu'ils survivent, mais ces commerces ont perdu leur modèle économique : les services qu'ils rendent ne peuvent pas être facturés à hauteur du coût réel. Il faut se rendre à l'évidence : stocker des millions de bouquins dans des grands hangars et les livrer en 24h est plus rentable que stocker des milliers de bouquins dans des petites boutiques en centre-ville et de les vendre en direct. Le "service" (rencontrer un vrai être humain et discuter avec lui) est appréciable mais pas monnayable au-delà des 5% de remise autorisée sur le prix des livres en France. Si tu fais tomber Amazon, tu vas avoir d'autres acteurs qui vont prendre la place et les librairies ne seront pas sauvées.
On peut deviser sur la frustration que ça peut générer, sur "le bon vieux temps", sur les gens qui ne savent plus consommer éthiquement, ou je ne sais quoi, ça peut durer longtemps. Mais concrêtement, comment tu fais pour rentabiliser des boutiques avec charges, stocks, et employés, dans un monde où la consommation de livres en papier a un avenir incertain? Tu peux mettre des subventions, réguler les autres acteurs, faire des campagnes pour inciter les gens à aller à la librairie… tu envisages un modèle sous réanimation permanente?
[^] # Re: boycott des boites de m.rde?
Posté par Tanouky . Évalué à 2 (+4/-3).
Réponse simple : tu ne le fais pas et tu t'acceptes simplement ton sort.
Ça fait 25 piges que les libraires (pour ne citer qu'eux) tentent de préserver leur bout de gras et ils n'ont pas réussi à trouver une idée valable qui aurait pu être poussée. Ils ne font que compter sur "le bon vieux temps".
A priori, ça fonctionne puisqu'on ouvre plus de librairies qu'on en ferme.
[^] # Re: boycott des boites de m.rde?
Posté par LeBouquetin (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10 (+9/-0).
Le modèle Amazon, ce n'est pas juste des grands hangars et des processus optimisés.
Amazon, c'est aussi les aides financières à l'installation de leurs sites, les frais de livraison non facturés,les camions qui tournent à vide, le brûlage des stocks, la précarisation du métier de livreur, les TMS des préparateurs de colis, la course à la performance des salariés des entrepôts, les conditions draconiennes pour être présent sur la boutique, les dark-pattern des interfaces utilisateur,les coups fourrés pour éviter la constitution de syndicats …
Il font des trucs bien aussi ; mais dire "Amazon c'est juste l'industrialisation de services qui étaient artisanaux et pas viables", c'est une vue très parcellaire de l'entreprise.
[^] # Re: boycott des boites de m.rde?
Posté par arnaudus . Évalué à 3 (+0/-0).
Attention hein, je n'ai pas dit que la librairie traditionnelle n'était pas viable, j'ai dit qu'elle n'était pas compétitive face aux gros acteurs industriels.
Pour le reste, moi je le vois comme une conséquence de l'industrialisation : le travail à la chaine, le recours à la sous-traitance, à une main-d'oeuvre précaire et non-qualifiée, l'optimisation des flux… c'est ça, l'industrie. C'est aussi ça qui permet d'acheter un ordinateur décent à 1/2 smic, ou une voiture pour moins d'un an de salaire. Si les gars qui travaillaient dans les mines où les composants des smartphones sont extraits étaient syndiqués et pas exploités, et que les téléphones étaient assemblés artisanalement dans des ateliers traditionnels par des personnels qualifiés et rémunérés à hauteur de leur expertise, les smartphones seraient des objets de luxe. D'ailleurs, en fait, toute cette chaine basée sur l'artisanat, c'est la chaine de l'industrie du luxe : des matériaux de qualité produits par des producteurs indépendants, et transformés manuellement en petite série par des artisans qualifiés, et vendus dans des petites boutiques. Et du coup, ton sac à main coûte 5000€ (parce qu'évidemment LVMH a aussi des actionnaires très très riches et cupides).
Mais d'une manière générale, quand on parle de commerces de proximité ou de qualité du service, on parle d'une forme de luxe. La plupart des gens ne peuvent pas acheter leur viande au boucher ou leurs fournitures scolaires à la papèterie du coin, et rien que de franchir la porte de telles boutiques est une transgression sociale (ça l'est déja pour moi, qui pourtant n'ai probablement jamais passé sous le revenu médian, donc je n'ose même pas l'imaginer pour les "vrais" gens).
La préoccupation principale de nos contemporains, c'est le pouvoir d'achat : obtenir plus de biens et de services contre la même quantité de travail. Soit tu prends l'option égocentrique (tes gains de pouvoir d'achat sont au détriment du travail des autres), soit tu prends l'option industrielle (via les gains de productivité sur ton travail et celui des autres). Amazon, c'est les deux : tu peux acheter plus de gadgets livrés chez toi en 24h parce que toute la chaine repose sur l'exploitation du travail, et en plus le processus est optimisé et industrialisé.
[^] # Re: boycott des boites de m.rde?
Posté par PhRæD . Évalué à 6 (+5/-0).
En tissant des liens avec ses clients et le tissu socio-économique local par exemple.
À La Flèche — où j'habite — une librairie a réouvert 20 ans après la fermeture de la dernière.
La librairie n'est pas qu'un lieu de vente de livres : il s'y passe des lectures organisées en lien avec un troupre de théâtre locale, un prix littéraire en est à sa deuxième édition, la bibliothèque municipale s'y fournit, etc.
Il s'agit bien sûr d'un commerce « à faire tourner », mais son succès ne repose pas simplement sur « fourguer une marchandise » (c'est d'ailleurs le cas pour tous les petits commerces).
Et mon petit doigt me dit que certains libraires commencent à envisager sérieusement à vendre des livres électroniques. Qui sait de quoi demain sera fait ?
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Proverbe époque post covid, auteur-e inconnu-e
Posté par antistress (site web personnel) . Évalué à 9 (+6/-0). Dernière modification le 17 septembre 2024 à 22:44.
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