Bah non, ça serait trop facile autrement :-) Non, sans blague, je n'arrive pas à comprendre ce qui, dans ma remarque, justifierait ma participation au concours. Je n'aurais jamais eu les idées ni les compétences pour le faire. Par contre, je trouve que certaines idées proposées sont excellentes, et que certaines réalisations graphiques sont excellentes aussi, mais je pense qu'elles ne sont pas forcément dans les mêmes images (à part "ils nous tiennent pas les oreilles", qui n'a pas été promu). Je pense par exemple qu'on obtiendrait quelque chose de vraiment bien en combinant l'aspect graphique du premier avec les barbelés du deuxième, quitte à retirer le verrou. Voila, je viens de participer au concours en donnant une idée :-)
J'imagine que tout a été fait dans les règles avec jury et dessins anonymes et tout? Non, parce qu'en fait j'en aimais bien certains autres. J'imagine qu'il y avait certains critères définis?
Et puis, juste une remarque gratuite, comme ça, en passant : ce qui serait gigantesque, c'est de réutiliser les concepts proposés et de travailler sur l'aspect graphique. Par exemple, j'adore le truc avec les barbelés, mais je trouve que l'image sous-exploite complètement l'idée. Le principe du libre, c'est pas que tout le monde participe sur un projet commun?
CHIOTTE,Fin de l'objet 1 de la requête (Mot vedette) subst. fém.
Trivial
A. 1. Au plur. Cabinets d'aisances. Aller aux chiottes; le trou des chiottes. La cabine téléphonique du bistrot, (...), si sale qu'on la prend toujours pour les chiottes (CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, p. 297).
Au sing., rare. Ce trou d'homme qui s'éboulait en revêtissant le soldat d'un uniforme de boue où, à chaque relève, l'un ou l'autre restait enseveli comme dans une chiotte sans issue (CENDRARS, La Main coupée, 1946, p. 160).
Au fig., emploi exclamatif. [Exprimant le dépit ou l'irritation en présence d'une affaire désagréable] Quasi-synon. merde. Quelle chiotte! C'est la chiotte! C'était fini l'indépendance! Merde le silence! Chiotte la vadrouille! (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 320).
2. P. méton., au plur. Corvée de caserne, consistant à nettoyer les cabinets.
L'usage impose donc le pluriel quand il désigne les toilettes : "les chiottes sont bouchées". "La chiotte" n'est pas incorrecte, mais semble très rare.
Par contre, "une chiotte" est tout à fait correct quand on dit "quelle chiotte ce truc".
c'est hyper simple de faire un feu de joie avec un peu de papier et du bois bien sec.
Je suis un gars des banlieues moi monsieur, alors les trucs à la Rahan... :-) Un barbecue, ça s'allume comme une voiture : un peu d'essence, une allumette, et !flash! ça grille. Faut partir en courant, évidemment.
Non, sans blagues, l'alcool faut le mettre avant de foutre le feu, évidemment, sinon tu vas te prendre un retour de flammes. Tu gagnes un temps fou, surtout si le charbon est un peu hunide, et en plus ca te met le feu uniformément sur toute la surface de barbecue.
Bah de toutes manières, cette taxe mal ficelée sent l'arnaque depuis le début : c'est comme si on te faisait payer la taxe sur les alcools sur l'alcool à brûler dont tu te sers pour allumer ton BBQ.
Je pense qu'il ne faut pas raisonner de manière individuelle (du style : "Je ne vais pas graver de musique sur ce CD, je ne dois pas payer la taxe"). Il s'agit d'une taxe globale, ciblée vers les gens qui tripotent du "numérique"; en cela, elle est certainement plus juste qu'un impôt supplémantaire sur la retraite de Papy René qui ne fait que regarder Derrick à la télé : si tu graves des trucs, c'est que tu as un ordinateur et tout le matos qui va avec, et qu'il est plus probable que tu fasses des trucs pas très nets avec tes CD. Ça n'a qu'un grossier caractère de probabilité, c'est bête et méchant mais c'est comme ça.
En bref, le fait qu'une entreprise qui grave des Debian ou qui sauvegarde le contenu de ses serveurs toutes les semaines ne puisse pas se faire dédommager, ce n'est pas vraiment une lacune : c'est dans la logique de la loi. Si on dédommage les boîtes, alors on devrait aussi dédommager les particuliers, et je ne vous raconte pas la paperasserie et les milliers de fonctionnaires nécessaires (remarquez, ça ferait baisser le chômage). Pensez à la sécu : vous payez même si vous n'êtes pas malade. Pensez à la retraite : vous cotisez même si vous avez un cancer généralisé à 25 ans. On paye des impôts pour réparer les routes quand on n'a pas de voiture, pour payer les radars automatiques quand on n'a pas le permis, pour couvrir le déficit du Crédit Lyonnais quand on est à la BNP. C'est de la mutualisation de l'impôt, qui apparaît injuste dans ce cas parce que 1) il n'est que partiellement mutualisé, sur un critère assez discutable, et que 2) le fondement même de cet impôt et la redevance versée en cadeau aux producteurs est très discutable.
La simplicité de la GPL (la remettre en cause demande de remettre en cause les principes fondamentaux du droit d'auteur internationnal) et son caractère équitable (pas d'injustice ou d'abus à redresser par le juge) en font une license excessivement solide dans tous les pays du monde, France comprise
Je ne peux pas t'empêcher de penser ça, mais je pense que tu as tort. Ces problèmes d'ailleurs ne sont pas propres à la GPL, mais sont partagés par plusieurs licences libres.
Exemple existant : un gusse vient recopier le contenu de son site Internet sur Wikipédia (c'est de la GFDL, mais c'est le même principe). Comme 99,99% des gens, il ne lit pas la GFDL. Quinze jours plus tard, le gusse s'aperçoit de sa connerie. Entre temps, sa prose a été modifiée, diffusée sur des centaines de sites miroirs, potentiellement distribuée sous forme de DVD ou d'édition papier, etc. Démontre-moi qu'un juge ne peut pas trouver les clauses illicites (cessation à vie des droits de diffusion à des inconnus) de la GFDL comme abusives. Il est évident que le mec ne va pas utiliser la clause de rétractation : ça lui coûterait trop cher. Par contre il peut dénoncer cette cessation irréversible de ses droits.
Exemple n°2 : un groupe de zique de quartier diffuse son premier album sous CC-BY-SA (philosophiquement proche de la GPL). Trois ans après, les mecs signent un contrat avec la SACEM, contrat qui impose que la totalité de l'oeuvre musicale soit gérée par la SACEM. Tu crois qu'un juge ne pourrait pas penser que cette CC et sa clause de non-rétractabilité sur le premier album ne nuit pas au détenteur de la propriété de l'oeuvre?
À cela,tu ajoutes l'histoire des vices cachés (ce qui rend la clause "aucune garantie..." caduque) et tu as un cocktail de failles de sécurité potentielles dans la GPL. Il y a des centaines de moyens d'attaquer une licence comme la GPL. La clause de "redistribution des sources" a été jugée solide dans une ou deux circonstances particulières, soit, mais j'ai du mal à comprendre d'où te viens cette confiance aveugle. Beaucoup s'accordent à dire par exemple que ce qui est lié ou non à une application, c'est quand même très flou. Beaucoup s'accordent à dire que l'utilisation d'applis GPL dans un contexte de service en réseau est une manière assez aisée de contourner la GPL, et qu'en tout cas, la GPL est basée sur des considérations hyper-techniques (liaison statique ou dynamique, threads ou pipes...), et rien ne te dit que tu puisses trouver un juge qui développe du kernel sur son temps libre pour apprécier que cette appli qui utilise un plugin/bibliothèque sous GPL via une interface en LGPL doit être distribuée sous GPL ou non.
Alors oui, la GPL a été écrite par des gens qui connaissent leur boulot. Oui jusqu'ici ses clauses fondammentales ont résisté aux attaques de boîtes de mauvaise foi mal conseillées juridiquement. Mais non, le droit international est trop complexe et les nuances trop subtiles pour pouvoir affirmer que la GPL est valide éternellement et partout. Et non, la GPL n'a jamais subi une vraie épreuve du feu, dirigée par des avocats spécialisés dans les droits numériques, sur des problèmes subtils liés au concept de "redistribution" ou de "liaison à un logiciel sous GPL". Et non, la GPL n'a jamais été attaquée hors des USA sur des points qui sont justement différents en Europe et dans le reste du monde. Jusqu'ici tout va bien, et c'est tant mieux.
Je te souhaite une longue et prospère vie, mais tu n'as jamais entendu parler de trucs comme les accidents de voiture ou les morsures par des chauves-souris enragées? Qui va accepter de changer la licence des softs si une faille est détectée dans la GPL2? Tes ayant-droits? Je comprends ton point de vue, mais je pense que c'est quand même beaucoup plus compliqué que ça.
D'un autre côté, tu prends un logiciel libre, tu remplaces le texte du menu "Enregistrer sous" par "Les XXX sont tous des YYY" (remplacez XXX par Juifs, Musulmans, Énarques, Femmes, Homosexuels etc. au choix, et YYY par porcs, nains qui mangent leurs excréments, etc.), tu n'as plus le droit de le diffuser, donc il n'est pas libre ?
La liberté de diffusion sous-entend le fait que les modifs que tu as faites sont licites. Donc tel que tu le poses, je ne vois pas vraiment le problème.
Oui mais attention : si ce n'est pas le cas du noyau, de très nombreux programmes sont diffusés sous "GPL 2 ou version supérieure, à votre choix", c'est à dire au choix de l'utilisateur. J'ai toujours trouvé problématique cette question impossible à trancher : si on release en GPL2 strict, on expose de futurs utilisateurs et développeurs à des attaques ciblées si des failles dans la GPL2 sont démontrées. Si on choisit la GPL2 ou supérieure, on s'expose à des boulettes de la FSF dans les versions postérieures. Par exemple si tu as un brevet sur ton code, tu releases en GPL2>, quelqu'un reprend ton code et le diffuse en GPL3, que devient ton brevet?
Par ailleurs, il me semble important de discuter de la GPL3 qui est le futur du logiciel libre. Apparemment, pour la FSF, il est hors de question de forker la GPL à la manière des CC, donc autant avoir un consensus autour d'une GPL 3.
Bon, d'un autre côté, les graphismes non libres semblent 1) très marginaux, et 2) très temporaires. C'est plus une erreur de jeunesse qu'autre chose...
C'est amusant de voir ce troll littéraire resurgir de temps en temps, alors que l'Académie (pourtant traditionnelle par nature) considère depuis un sacré bout de temps que les formes "respectant" de pluriel de la langue d'origine doivent être considérées comme pédantes.
Le problème, c'est que la plupart du temps, les formes latinisées ne sont pas des latinismes, mais bien malheureusement des anglicismes, puisque la conservation du pluriel d'origine est très courante en anglais.
En Français du XXIe siècle, on dit donc des scénarios (avec un accent), des aquariums, des saunas, des ferrys (des lobbys, etc.), des locus, des maximums (optimums, forums...). Sauf si on est pédant :-)
Ce qui est certain, c'est que la GPL sera probablement invalidée (ou tout du moins une certaine partie de ses clauses) en France si le plaignant est l'un des auteurs du soft. Deux raisons:
* Le Code de la propriété intellectuelle prévoit une clause de rétractation, même après publication (sous réserve de dédommagement, mais je ne sais pas comment ça pourrait se faire : le dev qui souhaite rétracter ses contributions devrait payer quelque chose au projet? Aux utilisateurs?)
* La jurisprudence condamne clairement les contrat de cessation des droits dont la durée est abusive. Et là, "à vie", ça me paraît clairement abusif.
Donc la GPL est probablement minée en France si un particulier (ou plus embêtant, une entreprise) a contribué à un soft sous GPL et regrette sa contribution plus tard. C'est plutôt embêtant.
Par contre, je n'ai jamais entendu parler de failles potentielles de la GPL si le plaignant est un simple réutilisateur et/ou distributeur du code. Des infos là dessus?
C'est vrai, ces projets sont "semi-libres" : la licence des logiciels est libre, mais l'accueil de la communauté n'est pas à la hauteur de ce qu'on est en droit d'attendre pour un projet libre. Mais au lieu de hurler sur les comportement des uns et des autres, pourquoi ne pas s'"extasier" (bon, OK, c'est un peu fort) sur la puissance des licences libres et des possibilités qui sont offertes aux utilisateurs? On est typiquement dans le cas où le comportement du dev déplait aux utilisateurs (que son comportement soit justifié ou non, c'est une autre histoire). Même "semi libre", même avec des marques déposées assez contraignantes, un fork est possible, et rien n'est perdu, à part du temps et des méga-octets de trolls.
La compétition est aussi ce qui fait avancer le libre. Si Nvu déconne, si sa redistribution n'est pas facile, si le soft est buggé et ne bouge plus, alors les distributions vont commencer à intégrer le fork, à reporter les bugs à la version forkée, des dev indépendants vont se sentir mieux accueillis et vont proposer des améliorations, et le fork va se développer plus vite, mieux, autour d'une communauté mieux structurée. Si au contraire Nvu 2.0 déchire des mamans ours lors de sa sortie, KompoZer va progressivement tomber dans l'oubli. Si les deux projets sont de bonne qualité et complémentaires, alors on aura le choix d'installer l'un ou l'autre selon ses gouts ou l'utilisation qu'on compte en faire.
Au final, le gagnant est définitivement l'utilisateur. La compétition entre projets libres, même hostile, reste néanmoins extrêmement stimulante en termes de qualité et de développement d'une image forte (killer features, améliorations de l'ergonomie, de l'aide etc). Donc c'est peut-être dommage de dupliquer les efforts, mais c'est aussi comme ça que le libre avance.
Les langages de programmation (enfin les "vieux") ont été conçus à une époque où on n'avait pas de recul sur les gestions de versions, sur les éditeurs de texte, sur la diversité des conventions, etc. Ils trainent donc des erreurs du passé, et le mélange fond/forme dans un fichier source, c'est AMHA une erreur de conception profonde du langage. Les sauts de ligne faisant partie de la forme (et malheureusement parfois du fond), ils sont traînés comme des boulets depuis 20 ans.
Error: helloworld.c:1 : c'est évidemment un bug du compilateur. Ça serait beaucoup plus logique qu'il indique le caractère dans le fichier qui pose problème, et pas la ligne.
Ce que je veux dire, c'est que le système a une inertie terrible : 1) les langages de programmation existants prennent parfois en compte des informations de mise en page du code, 2) les éditeurs savent très mal travailler l'indentation d'un fichier, 3) les programmeurs sont probablement encore plus intertes que le reste de l'humanité, et faire changer ses habitudes à un programmeur, ca doit être au moins aussi stimulant intellectuellement que de faire rentrer des notions de politique internationale dans la tête de G. W. Bush. La conclusion de ça, c'est que dans 30 ans, les fichiers seront encore indentés à la main ou très mal indentés par un éditeur, les languages (comme C++++) prendront toujours en compte des informations de fond pour fabriquer du sens, il faudra toujours un bac +30 pour faire fonctionner les autotools (dont la version 37.8 sera bien entendu incompatible avec la 37.7, elle même incompatible avec la 37.6).
Mais ça me rend juste triste de voir qu'il faut implémenter des workarounds sales dans les svn en 2006 parce qu'il est rigoureusement impossible de comprendre qu'un gusse a remplacé une tab par 8 espaces. Ça me rend aussi triste de voir que des projets comme Gnome ou KDE (et probablement des centaines d'autres) continuent à se prendre la tronche et donc à perdre un temps fou sur la définition de normes pour l'indentation, alors qu'encore une fois ça serait tellement simple si ça pouvait être géré par l'éditeur de chacun, en fonction des préférences de chacun, mais seulement à l'affichage, puisque c'est bien de ça qu'il s'agit, et pas dans le fichier source lui-même. Tout ça parce qu'on traine les erreurs du passé, comme un boulet au pied auquel on est tellement habitué que ça nous ferait presque mal de nous en débarrasser.
Bon, j'y ai peut-être été un peu fort sur les sauts de ligne, mais je reste quand même persuadé que le saut de ligne est un caractère "forme" et pas "fond", tout comme l'espace et la tabulation.
Utiliser un éditeur de texte qui ne sait pas lire le code, par exemple Word, pour lire un fichier C, ne rendrait pas le truc illisible :
int main(int argc,char** argv){printf("Hello Word!\n");}
reste quelque chose de "compréhensible" (bon, c'est sûr, si le fichier fait 200ko, ça va être moins lisible...). Mais ça reste du texte, et ça ne compromet en rien la lecture, la modification, la recherche de chaines de caractères etc. Mais la mise en page est neutre, et c'est à l'éditeur de texte, si l'utilisateur le veut, de remettre ça en page pour faciliter la lecture et l'édition. Donc je persiste à dire par exemple qu'en C, le saut de ligne est un caractère de mise en forme, il n'a aucun sens (autre que celui de séparateur, et malheureusement, de fin de commentaire pour les // du C++). Au passage, cette "suppression de tous les caractères inutiles avant publication" est courante pour le HTML, je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas se faire pour les autres languages.
L'informatique n'échappe pas à la tendance naturelle à l'immobilisme : si un gars s'est fait chier 20 ans avec les Makefile merdiques, il va voir d'un mauvais oeil l'apparition d'une nouvelle syntaxe qui va tout révolutionner.
L'indentation et l'alignement dans les fichiers source sont une hérésie qui persiste encore de nos jours pour des raisons historiques. Ça aurait toujours dû être le boulot de l'éditeur de rajouter les espaces et les sauts de ligne là où il faut, le fichier source devant contenir le code à la queue leu leu pour 1) gagner de la place et 2) forcer l'utilisateur à utiliser un éditeur qui sache gérer le code :-)
Évidemment, la tâche n'est pas simplifiée par les langages à la con qui accordent un sens à des caractères invisibles (ou pire: à la répétition de caractères invisibles, comme les doubles sauts de ligne en Latex). Je pense qu'on devrait retrouver les types qui ont mis au point ces langages, leur couper les couilles, les faire frire et leur faire bouffer.
Sans déconner, est-ce que vous pourriez estimer la perte de productivité de l'humanité toute entière due aux milliards d'heures perdues par des devs à réaligner du code, à discuter sans fin de conventions de codage ou à débogguer un Makefile dans lequel un esprit de l'axe du Mal(TM) a remplacé une tab par des espaces?
<mode stroumph grognon> Moi j'aime pas les formats binaires </mode stroumph grognon>
Il faut que tu m'expliques en quoi ton format binaire 'achement vien foutu est tellement supérieur à XML qu'il peut se permettre d'imposer à l'utilisateur d'installer un soft pour le lire.
Parce que pour moi, la possibilité de se priver de
vi ~/.toto
:%s/blue/red/g
:wq
a un coût gigantesque.
Et XML, c'est, je paraphrase, C'est un format binairetexte pour lequel de nombreuses bibliothèques sont disponibles pour le rendre lisible et qui a l'avantage d'avoir une grammaire extensible et normalisée.
Ma (faible, je l'accorde) expérience m'incite à penser que la seule raison valable pour abandonner un format XML bien foutu, c'est quand les fichiers deviennent trop gros et que les accès sont trés fréquents, auquel cas il faut se tourner vers une structure de type base de données. Mais passer d'XML à un format binaire, ça me semble être un retour à la préhistoire. Même si je sais que mon opinion n'est pas vraiment partagée, je pense qu'un des avantages du gain de performances des machines, c'est aussi qu'on peut se passer de micro-optimisations désastreuses pour l'ergonomie et le développement.
Il faut comparer ce qui est comparable. Comparer XML avec quoi exactement? Quel autre format souple permet de stocker des données hiérarchiquement, de rendre ces fichiers lisibles à l'aide de tout un tas de front-ends sur tout un tas de plateformes, de rendre les fichiers de conf insensibles à ces p...tain d'aberrations syntaxiques (espaces vs TAB, espace avant le = ou non), de pouvoir utiliser des bibliothèques externes disponibles pour tous les langages au lieu de recoder un parseur à chaque fois, de gérer différents encodages, etc?
Parfois, il est préférable de perdre en performances à des fins d'interopérabilité, et je pense que c'est clairement le cas des fichiers de conf.
Au fait, je me réponds à moi même, mais ce qui serait cool, c'est juste un petit apt-get install album_Truc_Bidule . J'ai perdu l'habitude d'aller télécharger moi-même des trucs sur le web, c'est dégradant :-)
Je dois vivre dans la préhistoire, ou je deviens vieux et fuis la nouveauté, mais c'est quoi l'intérêt de ce postcast-truc-machin à la place de bons vieux liens en dur? Quand je clique dessus, Firefox m'ouvre un beau fichier xml. Il faut que j'enregistre le .xml et que je l'ouvre dans un autre logiciel, qui va aller me télécharger mes fichiers? On n'arrête pas le progrès :-)
Ouais, j'ai cliqué sur "podcast" et j'ai un superbe fichier XML :-) Je sais utiliser un terminal mais pas vraiment un navigateur, je suis pas très familier avec les outils MSN lol lol podcast p2p tout ça... Je suis peut-être pas très nombreux :-), mais si vous conversissez les mp3 en ogg (vous perdez pas un max de qualité en faisant ça?), j'imagine que c'est facile d'automatiser la création d'un tar.gz avec un gros lien rouge "téléchargez l'album" pour des nazes comme moi :-)
Je dois être idiot, mais j'ai pas compris comment on téléchargeait tout un album. Il faut cliquer sur tous les titres, enregistrer sous, machin machin? Pas tellement ergonomique tout ça...
Je pense qu'on peut appliquer ici l'idée dire du "rasoir d'Hanlon" : N'attribuez jamais à la malignité ce qui peut s'expliquer simplement par la stupidité.
Ouais, et sur l'autoroute du Nord, après Lille quand on va vers Paris, il y a un panneau et deux radars qui se suivent... Et je suis pas loin de l'orgasme quand je vois le flash pour un de ces connards qui remontent à 150 aprés le premier radar.
Les radars automatiques, finalement, c'est le même problème de fond que le téléchargement illégal : il existe des lois que personne ne respecte. La France est quand même un pays unique en son genre pour ça... Alors soit on change la loi, soit on l'applique, mais je ne trouve rien à dire quand on met en place des dispositifs destinés à appliquer la loi.
(après, que l'investissement en radars automatiques soit supposé être remboursé par le prix des amendes, ça relève d'un raisonnement pervers que seul un cerveau d'énarque peut mettre au point, mais c'est au autre débat).
Allez hop je rentre dans le troll politique, désolé.
Aucune guerre ne peut se justifier : tu parles en ton nom ou au nom d'une sorte de morale pacifiste? Tu penses pas exemple qu'une intervention armée au Darfour ne peut se justifier? Tu penses que l'écrabouillage de l'armée nazie par les américains ne pouvait pas se justifier? Tu penses qu'une intervention de l'ONU en Tchétchénie n'est pas justifiable?
La guerre n'est jamais la meilleure solution, mais elle reste une solution honorable quand les autres pistes ont échoué. Souvent, tergiverser avant d'intervenir ne fait qu'envenimer la situation. La guerrilla elle aussi est souvent une solution (résister par les armes à un envahisseur par exemple). Tu as le droit de vouloir vivre dans le monde des Bisounours, mais tu n'as pas le droit de donner des leçons aux autres quand ils voient la réalité en face. La violence peut être une bonne réponse à la violence, en tout cas la plus efficace peut-être.
[^] # Re: Où est maître Enfoiros?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Résultats du concours LinuxFr pour la semaine contre les DRM. Évalué à 4.
# Où est maître Enfoiros?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Résultats du concours LinuxFr pour la semaine contre les DRM. Évalué à -1.
Et puis, juste une remarque gratuite, comme ça, en passant : ce qui serait gigantesque, c'est de réutiliser les concepts proposés et de travailler sur l'aspect graphique. Par exemple, j'adore le truc avec les barbelés, mais je trouve que l'image sous-exploite complètement l'idée. Le principe du libre, c'est pas que tout le monde participe sur un projet commun?
[^] # Re: Au temps pour moi
Posté par arnaudus . En réponse au message Vous dites "une tarball" ou "un tarball" ?. Évalué à 4.
CHIOTTE,Fin de l'objet 1 de la requête (Mot vedette) subst. fém.
Trivial
A. 1. Au plur. Cabinets d'aisances. Aller aux chiottes; le trou des chiottes. La cabine téléphonique du bistrot, (...), si sale qu'on la prend toujours pour les chiottes (CÉLINE, Voyage au bout de la nuit, 1932, p. 297).
Au sing., rare. Ce trou d'homme qui s'éboulait en revêtissant le soldat d'un uniforme de boue où, à chaque relève, l'un ou l'autre restait enseveli comme dans une chiotte sans issue (CENDRARS, La Main coupée, 1946, p. 160).
Au fig., emploi exclamatif. [Exprimant le dépit ou l'irritation en présence d'une affaire désagréable] Quasi-synon. merde. Quelle chiotte! C'est la chiotte! C'était fini l'indépendance! Merde le silence! Chiotte la vadrouille! (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 320).
2. P. méton., au plur. Corvée de caserne, consistant à nettoyer les cabinets.
L'usage impose donc le pluriel quand il désigne les toilettes : "les chiottes sont bouchées". "La chiotte" n'est pas incorrecte, mais semble très rare.
Par contre, "une chiotte" est tout à fait correct quand on dit "quelle chiotte ce truc".
On en apprend des trucs...
[^] # Re: re
Posté par arnaudus . En réponse au message DVD sans taxe SACEM ?. Évalué à 2.
Je suis un gars des banlieues moi monsieur, alors les trucs à la Rahan... :-) Un barbecue, ça s'allume comme une voiture : un peu d'essence, une allumette, et !flash! ça grille. Faut partir en courant, évidemment.
Non, sans blagues, l'alcool faut le mettre avant de foutre le feu, évidemment, sinon tu vas te prendre un retour de flammes. Tu gagnes un temps fou, surtout si le charbon est un peu hunide, et en plus ca te met le feu uniformément sur toute la surface de barbecue.
C'est pas hors-sujet, ça va? :-)
[^] # Re: re
Posté par arnaudus . En réponse au message DVD sans taxe SACEM ?. Évalué à 5.
Je pense qu'il ne faut pas raisonner de manière individuelle (du style : "Je ne vais pas graver de musique sur ce CD, je ne dois pas payer la taxe"). Il s'agit d'une taxe globale, ciblée vers les gens qui tripotent du "numérique"; en cela, elle est certainement plus juste qu'un impôt supplémantaire sur la retraite de Papy René qui ne fait que regarder Derrick à la télé : si tu graves des trucs, c'est que tu as un ordinateur et tout le matos qui va avec, et qu'il est plus probable que tu fasses des trucs pas très nets avec tes CD. Ça n'a qu'un grossier caractère de probabilité, c'est bête et méchant mais c'est comme ça.
En bref, le fait qu'une entreprise qui grave des Debian ou qui sauvegarde le contenu de ses serveurs toutes les semaines ne puisse pas se faire dédommager, ce n'est pas vraiment une lacune : c'est dans la logique de la loi. Si on dédommage les boîtes, alors on devrait aussi dédommager les particuliers, et je ne vous raconte pas la paperasserie et les milliers de fonctionnaires nécessaires (remarquez, ça ferait baisser le chômage). Pensez à la sécu : vous payez même si vous n'êtes pas malade. Pensez à la retraite : vous cotisez même si vous avez un cancer généralisé à 25 ans. On paye des impôts pour réparer les routes quand on n'a pas de voiture, pour payer les radars automatiques quand on n'a pas le permis, pour couvrir le déficit du Crédit Lyonnais quand on est à la BNP. C'est de la mutualisation de l'impôt, qui apparaît injuste dans ce cas parce que 1) il n'est que partiellement mutualisé, sur un critère assez discutable, et que 2) le fondement même de cet impôt et la redevance versée en cadeau aux producteurs est très discutable.
[^] # Re: En Allemagne, certes
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Nouvelle confirmation de la validité de la GPL par un tribunal allemand. Évalué à 2.
Je ne peux pas t'empêcher de penser ça, mais je pense que tu as tort. Ces problèmes d'ailleurs ne sont pas propres à la GPL, mais sont partagés par plusieurs licences libres.
Exemple existant : un gusse vient recopier le contenu de son site Internet sur Wikipédia (c'est de la GFDL, mais c'est le même principe). Comme 99,99% des gens, il ne lit pas la GFDL. Quinze jours plus tard, le gusse s'aperçoit de sa connerie. Entre temps, sa prose a été modifiée, diffusée sur des centaines de sites miroirs, potentiellement distribuée sous forme de DVD ou d'édition papier, etc. Démontre-moi qu'un juge ne peut pas trouver les clauses illicites (cessation à vie des droits de diffusion à des inconnus) de la GFDL comme abusives. Il est évident que le mec ne va pas utiliser la clause de rétractation : ça lui coûterait trop cher. Par contre il peut dénoncer cette cessation irréversible de ses droits.
Exemple n°2 : un groupe de zique de quartier diffuse son premier album sous CC-BY-SA (philosophiquement proche de la GPL). Trois ans après, les mecs signent un contrat avec la SACEM, contrat qui impose que la totalité de l'oeuvre musicale soit gérée par la SACEM. Tu crois qu'un juge ne pourrait pas penser que cette CC et sa clause de non-rétractabilité sur le premier album ne nuit pas au détenteur de la propriété de l'oeuvre?
À cela,tu ajoutes l'histoire des vices cachés (ce qui rend la clause "aucune garantie..." caduque) et tu as un cocktail de failles de sécurité potentielles dans la GPL. Il y a des centaines de moyens d'attaquer une licence comme la GPL. La clause de "redistribution des sources" a été jugée solide dans une ou deux circonstances particulières, soit, mais j'ai du mal à comprendre d'où te viens cette confiance aveugle. Beaucoup s'accordent à dire par exemple que ce qui est lié ou non à une application, c'est quand même très flou. Beaucoup s'accordent à dire que l'utilisation d'applis GPL dans un contexte de service en réseau est une manière assez aisée de contourner la GPL, et qu'en tout cas, la GPL est basée sur des considérations hyper-techniques (liaison statique ou dynamique, threads ou pipes...), et rien ne te dit que tu puisses trouver un juge qui développe du kernel sur son temps libre pour apprécier que cette appli qui utilise un plugin/bibliothèque sous GPL via une interface en LGPL doit être distribuée sous GPL ou non.
Alors oui, la GPL a été écrite par des gens qui connaissent leur boulot. Oui jusqu'ici ses clauses fondammentales ont résisté aux attaques de boîtes de mauvaise foi mal conseillées juridiquement. Mais non, le droit international est trop complexe et les nuances trop subtiles pour pouvoir affirmer que la GPL est valide éternellement et partout. Et non, la GPL n'a jamais subi une vraie épreuve du feu, dirigée par des avocats spécialisés dans les droits numériques, sur des problèmes subtils liés au concept de "redistribution" ou de "liaison à un logiciel sous GPL". Et non, la GPL n'a jamais été attaquée hors des USA sur des points qui sont justement différents en Europe et dans le reste du monde. Jusqu'ici tout va bien, et c'est tant mieux.
[^] # Re: Il y aura toujours le choix
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Controverses autour de la version 3 de la licence GPL. Évalué à 3.
[^] # Re: Je ne comprends pas ...
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Controverses autour de la version 3 de la licence GPL. Évalué à 5.
La liberté de diffusion sous-entend le fait que les modifs que tu as faites sont licites. Donc tel que tu le poses, je ne vois pas vraiment le problème.
[^] # Re: Il y aura toujours le choix
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Controverses autour de la version 3 de la licence GPL. Évalué à 5.
Par ailleurs, il me semble important de discuter de la GPL3 qui est le futur du logiciel libre. Apparemment, pour la FSF, il est hors de question de forker la GPL à la manière des CC, donc autant avoir un consensus autour d'une GPL 3.
[^] # Re: Référencement
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Men are ants. Évalué à 3.
[^] # Re: sodomie de coléoptère
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche OpenOffice.org prend désormais en compte la nouvelle orthographe française. Évalué à 3.
Le problème, c'est que la plupart du temps, les formes latinisées ne sont pas des latinismes, mais bien malheureusement des anglicismes, puisque la conservation du pluriel d'origine est très courante en anglais.
En Français du XXIe siècle, on dit donc des scénarios (avec un accent), des aquariums, des saunas, des ferrys (des lobbys, etc.), des locus, des maximums (optimums, forums...). Sauf si on est pédant :-)
[^] # Re: En Allemagne, certes
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Nouvelle confirmation de la validité de la GPL par un tribunal allemand. Évalué à 4.
* Le Code de la propriété intellectuelle prévoit une clause de rétractation, même après publication (sous réserve de dédommagement, mais je ne sais pas comment ça pourrait se faire : le dev qui souhaite rétracter ses contributions devrait payer quelque chose au projet? Aux utilisateurs?)
* La jurisprudence condamne clairement les contrat de cessation des droits dont la durée est abusive. Et là, "à vie", ça me paraît clairement abusif.
Donc la GPL est probablement minée en France si un particulier (ou plus embêtant, une entreprise) a contribué à un soft sous GPL et regrette sa contribution plus tard. C'est plutôt embêtant.
Par contre, je n'ai jamais entendu parler de failles potentielles de la GPL si le plaignant est un simple réutilisateur et/ou distributeur du code. Des infos là dessus?
[^] # Re: Orgueil VS en-faire-profiter-a-tous
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Nvu, Kompozer et Mozilla Composer. Évalué à 7.
La compétition est aussi ce qui fait avancer le libre. Si Nvu déconne, si sa redistribution n'est pas facile, si le soft est buggé et ne bouge plus, alors les distributions vont commencer à intégrer le fork, à reporter les bugs à la version forkée, des dev indépendants vont se sentir mieux accueillis et vont proposer des améliorations, et le fork va se développer plus vite, mieux, autour d'une communauté mieux structurée. Si au contraire Nvu 2.0 déchire des mamans ours lors de sa sortie, KompoZer va progressivement tomber dans l'oubli. Si les deux projets sont de bonne qualité et complémentaires, alors on aura le choix d'installer l'un ou l'autre selon ses gouts ou l'utilisation qu'on compte en faire.
Au final, le gagnant est définitivement l'utilisateur. La compétition entre projets libres, même hostile, reste néanmoins extrêmement stimulante en termes de qualité et de développement d'une image forte (killer features, améliorations de l'ergonomie, de l'aide etc). Donc c'est peut-être dommage de dupliquer les efforts, mais c'est aussi comme ça que le libre avance.
[^] # Re: Enfin !!
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Subversion 1.4.0 est disponible. Évalué à 5.
Error: helloworld.c:1 : c'est évidemment un bug du compilateur. Ça serait beaucoup plus logique qu'il indique le caractère dans le fichier qui pose problème, et pas la ligne.
Ce que je veux dire, c'est que le système a une inertie terrible : 1) les langages de programmation existants prennent parfois en compte des informations de mise en page du code, 2) les éditeurs savent très mal travailler l'indentation d'un fichier, 3) les programmeurs sont probablement encore plus intertes que le reste de l'humanité, et faire changer ses habitudes à un programmeur, ca doit être au moins aussi stimulant intellectuellement que de faire rentrer des notions de politique internationale dans la tête de G. W. Bush. La conclusion de ça, c'est que dans 30 ans, les fichiers seront encore indentés à la main ou très mal indentés par un éditeur, les languages (comme C++++) prendront toujours en compte des informations de fond pour fabriquer du sens, il faudra toujours un bac +30 pour faire fonctionner les autotools (dont la version 37.8 sera bien entendu incompatible avec la 37.7, elle même incompatible avec la 37.6).
Mais ça me rend juste triste de voir qu'il faut implémenter des workarounds sales dans les svn en 2006 parce qu'il est rigoureusement impossible de comprendre qu'un gusse a remplacé une tab par 8 espaces. Ça me rend aussi triste de voir que des projets comme Gnome ou KDE (et probablement des centaines d'autres) continuent à se prendre la tronche et donc à perdre un temps fou sur la définition de normes pour l'indentation, alors qu'encore une fois ça serait tellement simple si ça pouvait être géré par l'éditeur de chacun, en fonction des préférences de chacun, mais seulement à l'affichage, puisque c'est bien de ça qu'il s'agit, et pas dans le fichier source lui-même. Tout ça parce qu'on traine les erreurs du passé, comme un boulet au pied auquel on est tellement habitué que ça nous ferait presque mal de nous en débarrasser.
[^] # Re: Enfin !!
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Subversion 1.4.0 est disponible. Évalué à 3.
Utiliser un éditeur de texte qui ne sait pas lire le code, par exemple Word, pour lire un fichier C, ne rendrait pas le truc illisible :
int main(int argc,char** argv){printf("Hello Word!\n");}
reste quelque chose de "compréhensible" (bon, c'est sûr, si le fichier fait 200ko, ça va être moins lisible...). Mais ça reste du texte, et ça ne compromet en rien la lecture, la modification, la recherche de chaines de caractères etc. Mais la mise en page est neutre, et c'est à l'éditeur de texte, si l'utilisateur le veut, de remettre ça en page pour faciliter la lecture et l'édition. Donc je persiste à dire par exemple qu'en C, le saut de ligne est un caractère de mise en forme, il n'a aucun sens (autre que celui de séparateur, et malheureusement, de fin de commentaire pour les // du C++). Au passage, cette "suppression de tous les caractères inutiles avant publication" est courante pour le HTML, je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas se faire pour les autres languages.
L'informatique n'échappe pas à la tendance naturelle à l'immobilisme : si un gars s'est fait chier 20 ans avec les Makefile merdiques, il va voir d'un mauvais oeil l'apparition d'une nouvelle syntaxe qui va tout révolutionner.
[^] # Re: Enfin !!
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Subversion 1.4.0 est disponible. Évalué à -3.
Évidemment, la tâche n'est pas simplifiée par les langages à la con qui accordent un sens à des caractères invisibles (ou pire: à la répétition de caractères invisibles, comme les doubles sauts de ligne en Latex). Je pense qu'on devrait retrouver les types qui ont mis au point ces langages, leur couper les couilles, les faire frire et leur faire bouffer.
Sans déconner, est-ce que vous pourriez estimer la perte de productivité de l'humanité toute entière due aux milliards d'heures perdues par des devs à réaligner du code, à discuter sans fin de conventions de codage ou à débogguer un Makefile dans lequel un esprit de l'axe du Mal(TM) a remplacé une tab par des espaces?
[^] # Re: Vous devez entrer un sujet
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Subversion 1.4.0 est disponible. Évalué à 2.
Il faut que tu m'expliques en quoi ton format binaire 'achement vien foutu est tellement supérieur à XML qu'il peut se permettre d'imposer à l'utilisateur d'installer un soft pour le lire.
Parce que pour moi, la possibilité de se priver de
vi ~/.toto
:%s/blue/red/g
:wq
a un coût gigantesque.
Et XML, c'est, je paraphrase, C'est un format binaire texte pour lequel de nombreuses bibliothèques sont disponibles pour le rendre lisible et qui a l'avantage d'avoir une grammaire extensible et normalisée.
Ma (faible, je l'accorde) expérience m'incite à penser que la seule raison valable pour abandonner un format XML bien foutu, c'est quand les fichiers deviennent trop gros et que les accès sont trés fréquents, auquel cas il faut se tourner vers une structure de type base de données. Mais passer d'XML à un format binaire, ça me semble être un retour à la préhistoire. Même si je sais que mon opinion n'est pas vraiment partagée, je pense qu'un des avantages du gain de performances des machines, c'est aussi qu'on peut se passer de micro-optimisations désastreuses pour l'ergonomie et le développement.
[^] # Re: Vous devez entrer un sujet
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Subversion 1.4.0 est disponible. Évalué à 4.
Parfois, il est préférable de perdre en performances à des fins d'interopérabilité, et je pense que c'est clairement le cas des fichiers de conf.
[^] # Re: Petites réponses à ces commentaires.
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Musique-libre.org devient dogmazic.net. Évalué à 2.
[^] # Re: Petites réponses à ces commentaires.
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Musique-libre.org devient dogmazic.net. Évalué à 3.
[^] # Re: Petites réponses à ces commentaires.
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Musique-libre.org devient dogmazic.net. Évalué à 2.
[^] # Re: Beurk !
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Musique-libre.org devient dogmazic.net. Évalué à 3.
[^] # Re: je voudrais voir RDDV en prison
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Tous en prison : testons DADVSI le 19 septembre. Évalué à 2.
[^] # Re: je voudrais voir RDDV en prison
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Tous en prison : testons DADVSI le 19 septembre. Évalué à 3.
Les radars automatiques, finalement, c'est le même problème de fond que le téléchargement illégal : il existe des lois que personne ne respecte. La France est quand même un pays unique en son genre pour ça... Alors soit on change la loi, soit on l'applique, mais je ne trouve rien à dire quand on met en place des dispositifs destinés à appliquer la loi.
(après, que l'investissement en radars automatiques soit supposé être remboursé par le prix des amendes, ça relève d'un raisonnement pervers que seul un cerveau d'énarque peut mettre au point, mais c'est au autre débat).
[^] # Re: je voudrais voir RDDV en prison
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Tous en prison : testons DADVSI le 19 septembre. Évalué à 4.
Aucune guerre ne peut se justifier : tu parles en ton nom ou au nom d'une sorte de morale pacifiste? Tu penses pas exemple qu'une intervention armée au Darfour ne peut se justifier? Tu penses que l'écrabouillage de l'armée nazie par les américains ne pouvait pas se justifier? Tu penses qu'une intervention de l'ONU en Tchétchénie n'est pas justifiable?
La guerre n'est jamais la meilleure solution, mais elle reste une solution honorable quand les autres pistes ont échoué. Souvent, tergiverser avant d'intervenir ne fait qu'envenimer la situation. La guerrilla elle aussi est souvent une solution (résister par les armes à un envahisseur par exemple). Tu as le droit de vouloir vivre dans le monde des Bisounours, mais tu n'as pas le droit de donner des leçons aux autres quand ils voient la réalité en face. La violence peut être une bonne réponse à la violence, en tout cas la plus efficace peut-être.