arnaudus a écrit 5237 commentaires

  • [^] # Re: "Musique libre"

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 6.

    Au passage, ta définition ne correspond à celle du « logiciel libre ».

    Non, elle correspond à la propriété intellectuelle libre, c'est assez différent. Elle correspond par exemple à la GFDL, qui n'est pas du logiciel.

    Il n'y a pas de copyright sur les idées ou les concepts. Par contre, il y a une antériorié de fait : RMS, en définissant la liberté pour les oeuvres de l'esprit, a "marqué" une acceptation du mot "libre" dans l'expression "X libre" quand X est une oeuvre de l'esprit immatérielle. On est bien d'accords qu'il n'y a pas d'unité juridique (c'est assez dangereux de diffuser de la musique sous GPL), mais il y a une unité philosophique : une chanson a des paroles et des partitions (son code source), elle peut être interprétée (compilation?), distribuée sous forme de CD, avec d'autres oeuvres ou indépendante, etc.

    La question, c'est plutôt "pourquoi les musiciens ne souhaitent pas appliquer à la musique le concept de libre au sens de RMS"? Tu ne vas pas aimer ma réponse, mais je la donne quand même : parce que ces gens ne croient pas au "libre", ils ne voient la diffusion gratuite que comme un moyen de diffusion de leur oeuvre, point barre. Ils ne veulent pas que d'autres réinterprètent, modifient, rediffusent, compilent, adaptent leur oeuvre. Ils veulent en garder le contrôle. Ce n'est pas malsain, mais je ne vois franchement pas là dedans où est la philosophie du libre. Pourquoi donc alors continuer à utilise rle terme de "libre"? parce que ça fait bien, certainement. Ça fait vendre, c'est un bon coup de pub. Mais c'est faux, leur musique n'est pas libre, leur utilisation est juste "assouplie" par rapport au cas classique de la musique commerciale. Appeler "musique libre" quelque chose qui est sous CC-ND, c'est un mensonge.
  • [^] # Re: bien trouvé l'exemple

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 3.

    Un oeuvre sous licence cc sans les clause nc et nd, une fois "lâchée" dans la nature, va vivre sa propre vie, et ça peut être très angoissant pour l'artiste

    Je pense qu'il y a là une incompréhension assez profonde de ce qu'est le libre. En gros, tu ne veux pas que ton oeuvre soit libre. C'est une volonté respectable, mais ça devrait t'empêcher de prétendre qu'elle est libre.
  • [^] # Re: "Musique libre"

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 2.

    Je suis d'accord avec presque tout, sauf ça :

    Cela signifie que la dénomination « musique libre » sera beaucoup moins normative et balisée que ne peut l'être « logiciel libre ».

    On a déja une belle définition du libre, avec ses quatre libertés, ses débats (l'aspect contaminant de la licence, en fonction du "type" de liaison, etc). Je pense que de donner un sens différent à "musique libre", ça risque de provoquer des confusions interminables (il faut encore aujourd'hui en 2007 expliquer que freeware c'est pas un logiciel libre...), et ça risque de marginaliser le phénomène du vrai libre (qu'il faudra appeler par quelque chose de plus extrême, 100% libre? libre au sens de RMS?) à un ramassis de geeks barbus. Je veux dire qu'aujourd'hui, la notion de libre est quand même bien implantée dans la communauté informatique, et que le monde de l'entreprise a progressivement intégré le concept et arrêté de nier la différence entre libre et gratuit. Vous pensez vraiment que Java ou KDE seraient libres s'il n'y avait pas eu cette intransgisance de la communauté à refuser toute dénomination "plus large"?

    Du coup, on regrouperait dans la même catégorie la musique freeware et la musique "GPL"; on appelle tout ça "libre"... et c'est la cata, parce que le message passé au public n'est absolument pas clair. Certaines oeuvres auraient le droit de passer à la radio, pas d'autres. Le sampling est autorisé dans certains cas, mais pas tous. Malgré tout, on afficherait l'étiquette du "libre" partout, comme pour masquer les restrictions que la plupart des oeuvres auront.

    La plupart des Jamendo et autres bases de données sont des entreprises ou associations d'artistes, pas des universitaires visionnaires un peu cinglés. Ils savent TRÈS bien ce qu'ils font, ils essayent d'imposer leur business-model en rendant les choses confuses, en employant un vocabulaire souple, en cachant ce qui fâche (les artistes Jamendo affiliés SACEM est une rumeur à la vie dire, je ne sais pas ce qui en est vraiment), en proposant de la soupe de licence "pseudo-libre".

    Appeler "libre" ce qui ne l'est pas, c'est aussi se moquer du consommateur. "Ouh les vilaines majors commericales, mangez notre musique libre c'est meilleur". C'est démagogique (ce que le public veut, c'est pas de la musique libre, c'est de la musique gratuite), et c'est surtout de la com.
  • [^] # Re: Fichiers sources: code, images et sons

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 1.

    Je vois bien le côté pratique, mais je pense quand même que la stabilité du bidule repose sur la bonne foi des intervenants. Si je télécharge le paquet Wormux, je suis en droit de demander les sources des sons. Si je télécharge le paquet directement sur wormux.org, j'ai toutes les chances de tomber pas trop loin des créateurs des fichiers, et j'imagine qu'il sera possible d'avoir une réponse. Mais qu'est-ce qui se passe si je fais ça avec un fork de Wormus gravé sur un CD livré avec un magazine Néo-Zélandais? Est-ce que ça ne revient pas à donner une sorte de bombe à retardement en même temps que le logiciel libre?
  • [^] # Re: "Musique libre"

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qu'est ce que la musique libre a de commun avec le logiciel libre ?. Évalué à 4.

    mais je n'imposerai à personne de céder ses droits sur une oeuvre artistique.

    Je pense que la vraie question, ce n'est pas de leur imposer quoi que ce soit, mais de leur demander de ne pas redéfinir à leur sauce le concept de "libre" quand on s'intéresse à de la propriété intellectuelle. Le libre, c'est quand on peut :

    * Utiliser dans restriction
    * Étudier le contenu
    * Modifier le contenu
    * Rediffuser une version éventuellement modifiée

    La musique sous CC-ND, c'est donc gratuit, mais pas libre. C'est de la musique freeware. Alors c'est certainement mieux que rien, mais ça ne donne pas le droit à ces artistes de "surfer" sur la vague d'un idéal bien plus grand, qu'ils utilisent comme un argument de diffusion sans en comprendre ni n'en respecter les principes fondammentaux.
  • [^] # Re: Le problème

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 2.

    Je suis bien d'accord avec toi.

    Quelques tendances vraiment nazes :

    1) Attendre que la loi intervienne dans des détails insignifiants d'un marché pas si grand que ça. La vente liée est interdite, soit. Mais la situation a quand même changé depuis plusieurs années. Maintenant, il est possible d'acheter un PC même un portable, sans Windows. Il suffit de s'adresser au bon revendeur. Parfois même on trouve ces offres en grande surface. Pas sur tous les PC, pas dans tous les commerces. Et alors? Chez Renault ils ne vendent pas de vélos. Si on veut autre chose on va voir ailleurs; c'est le jeu de la concurrence. Ces cacas nerveux du genre "je veux que Carrefour vende tel produit sous tel format", que ça soit la loi ou non, c'est assez puéril : si vous n'êtes pas content allez voir ailleurs, personne ne vous oblige à aller chez Carrefour.

    2) Utiliser un point obscur du code de la consommation pour attaquer un système économique. Microsoft veut vendre Windows, les constructeurs et les assembleurs veulent vendre Windows, les grandes surfaces veulent vendre Windows, et les consconsommateurs veulent acheter Windows. Il faut sortir de Linuxfr parfois, et faire un tour dans la vraie vie. On ne peut pas défendre les gens contre leur gré. Si les gens veulent Word et Windows, à tel point que personne n'achèterait autre chose (et en effet, si la demande existait vraiment, on ne serait pas là à se poser des questions), les grandes surfaces vendraient du Linux. Ce que je veux dire, c'est d'aller chercher un article de loi parmi les milliers existants, et de dire "ah lala, c'est parce qu'Auchan ne respecte pas tout à fait cet article que Windows arnaque le monde et qu'il y a la famine en Afrique"; c'est du FUD. C'est du FUD avec du fond, mais c'est du pur FUD bien sophiste. Digne de Microsoft en fait.

    3) Tirer sur le messager. C'est super intelligent. +10 aux posts "pfff l'autre eh n'importe quoi même que c'est pas possible que t'as pas le droit de faire ça. La loi elle dit qu'on doit savoir le prix que Carrefour il paye à Windows pour une licence et qu'il doit y avoir cette différence de prix entre un PC avec et un PC sans Windows". Par contre, dès qu'un avis raisonnable est balancé, "pfff oh l'autre c'est un Microsoftien, -10". À force de n'écouter que son nombril, évidemment, on tombe des nues quand on voit les décisions de justice arriver. C'est quoi le prochain truc, c'est que les juges sont en fait payés par Microsoft?

    Le pire, c'est que le problème existe réellement : oui c'est difficile de trouver des PC sans Windows dans les grandes surface, et oui si 3% du parc informatique est Linux et que moins de 3% des PC vendus le sont sans Windows; c'est bien qu'il y a un problème. Mais le problème n'a rien de légal, contrairement à ce qu'on essaye de faire miroiter quand on parle de "racket" ou d'autres trucs comme ça. Le problème est purement et uniquement économique. Si Mandriva faisait de la pub à la télé, si Redhat passait de gros contrats avec de gros constructeurs, si HP développait sa propre distribution et vendait des PC sous Linux avec des drivers plus efficaces que ceux sous Windows; croyez-moi, des PC sous Linux à Auchan il y en aurait. Ici, c'est plein de gens qui croient au libre et qui croient que le libre est une alternative économique valable, c'est complètement idiot de pleurnicher pour demander l'application dérisoire d'un article de loi pour essayer de contrer Microsoft : si vous pensez vraiment que le libre ne peut pas se développer sans que l'article L122-machin soit appliqué, c'est qu'en fait vous n'y croyez absolument pas.
  • [^] # Re: Le problème

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 3.

    Mais personne n'a jamais dit le contraire! Seulement, dans ta facture, tu as bien une ligne pour le portable, une ligne pour l'abonnement, et 1¤ de facturé pour le portable. Point barre. La même chose que le Windows facturé à 1¤, c'est évident que tu le payes en même temps que le PC, mais ta facture tu l'établis comme tu veux.
  • [^] # Re: A la décharge des constructeurs

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 2.

    Si je change l'OS sur mon Dell préinstallé il est toujours garanti ? allez je te donne la réponse : oui, et heureusement.

    Ouhhhh, bah ça mon gars (je peux t'appeler "mon gars"? :-) ), c'est pas aussi évident, au moins du côté du constructeur. J'ai justement eu le problème avec HP; en gros sur un portable tout neuf toute la RAM n'était pas détectée. J'appelle le service après vente, en expliquant bien qu'il s'agit d'un problème matériel, pour vérifier; le mec me dit "allez dans le panneau de configuration...", je lui dit "ah non j'ai pas Windows, mais je sais faire autrement", et le gusse répond : "Je suis désolé Monsieur, changer le système d'exploitation fait sauter toute garantie". Alors oui, c'est certainement illégal, mais faut aller au tribunal pour avoir gain de cause, chose que tout le monde n'a pas forcément ni le temps ni les moyens de faire.

    Au passage en fait mon problème de RAM n'en était pas un; ils avaient changé la carte graphique par rapport au dernier modèle machin tout ça et du coup mémoire partagée truc muche. À la limite heureusement, parce que si une barette était vraiment grillée, j'en aurais bavé.
  • [^] # Re: Le problème

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 1.

    ils sont obligés d'afficher les prix de tous leurs articles parce que c'est la loi.

    Tu as déja été chez un antiquaire? Chez un vendeur de chaussures haut de gamme? Y'a pas les prix, en général. Par contre l'affichage des prix des consos sont obligatoires dans un bistro. Il y a des conventions, des obligations, des dispenses, des tolérances etc. C'est vraiment au cas par cas, justement en fonction des habitudes dans le secteur ou des contraintes.

    On a déja trollé trop de fois sur le sujet. L'affirmation "c'est la loi" pour la vente liée PC + OS est abusive, car la jurisprudence ne l'établit pas clairement. C'est ton interprétation de la loi, ce qui est assez différent. Cf ce jugement d'un tribunal de proximité, qui avait estimé que l'existence sur le marché de PC avec et sans Windows (sans qu'il ne s'agisse du même modèle, ni que ce soit dans le même magasin) était suffisant pour considérer que le consommateur n'était pas arnaqué puisqu'il pouvait acheter ce qu'il voulait sur le marché juste en choisissant correctement son fournisseur.

    Dans le fond par contre je pense que l'esprit de la loi, c'est bien de pratiquer le double affichage. Par contre absolument rien n'oblige le distributeur á vendre le PC sans Windows moins cher que celui avec : il peut le vendre le même prix par exemple (bon après il y a cette clause "stupide" du CLUF de MS qui se tire une balle dans le pied, en parlant de "remboursement", mais toujours pareil, si on te rembourse 15¤, voila, c'est fait et on n'en parle plus).
  • [^] # Re: Le problème

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 3.

    Le matériel (le téléphone) tu peut l'avoir à part,

    Oui, mais pas à 1¤. C'est bien de quoi il est question ici. Vous débarquez de la planète Mars ou quoi? Ce type d'offre est tout à fait légal, je ne sais pas où vous allez chercher qu'on n'a pas le droit de facturer 1¤ quelque chose qui en a couté plus que ça. Ce qui est important, c'est que sur la totalité du bouzin il n'y ait pas de vente à perte, c'est tout.
  • [^] # Re: Le problème

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 2.

    Les rabais sont interdits? T'as une source quelque part? Non, parce que pour les voitures ou pour les meubles, c'est systématique, hein. Et c'est à la tête du client.
  • [^] # Re: Le problème

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 3.

    'une facture doit contenir le prix unitaire de chaque objet de la prestation'.

    Voila M'sieur :

    1 PC 1300¤
    1 Windows 150¤
    Total : 1450¤

    Réduction parce que j'aime bien votre tête : 149¤
    Total : 1301¤

    Je crois que tu demandes de contrôler des choses qui ne sont pas controlables, simplement. Dans ta facture, tu as le prix du Windows, mais au final, tu ne le payes pas.
  • [^] # Re: Le problème

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 2.

    Oui, c'est de toutes manières ce qu'il devra se passer si Que Choisir finit par avoir gain de cause. En attendant, vu comme le L112-1 est appliqué, je pense que les constructeurs comme les distributeurs ne vont pas bouger le petit doigt sans qu'on les force à le faire.

    Si il choisit ref_2 le vendeur retire le COA et la retourne au fabriquant

    J'ai quand même un doute sur la procédure. Ça veut dire que
    1) le PC n'est livré avec aucun logiciel de préinstallé. Ça n'est pas (plus) commun, il n'y a plus ce secteur de récupération à la c... avec Windows, et ça n'oblige plus à installer les shareware Norton et truc machin, ça ne va pas leur plaire.
    2) le PC n'est livré avec aucune étiquette Windows, et ce n'est plus un OEM. Ça ne me semble pas possible, donc :
    2b) le PC est livré avec une étiquette etc., mais le disque dur reste vierge. Si le client choisir la ref 2, le vendeur doit renvoyer les CD, manuels, etc. et déchirer l'étiquette Windows après avoir ouvert l'emballage devant le client... Même si c'est pas impossible, ça fait quand même assez "sale" comme solution,
    3) Cette opération est laissée à la charge du vendeur, qui pendant ce temps, ne vend pas. Je pense qu'il faut facile 20 minutes pour ouvrir un emballage, stalytoter les autocollants qu'il faut, refermer l'emballage, remplir un formulaire de retour, mettre les CD/manuels là où il faut, etc. Tout le coût de l'opération repose sur le revendeur, c'est bizarre comme solution. De plus, Microsoft ne va vraiment pas aimer que la légalité de son super-Windows avec des codes barres et des étiquettes qui brillent dans le noir hyper-top sécurisées repose sur Jean-Pierre en stage de BTS commercial à Darty depuis 3 semaines...
    4) Les coûts d'impression des manuels, de production des CD etc; qui vont être renvoyés et détruits (le manuel ayant un numéro de licence unique etc) doivent quant même être assez conséquents. Ajouter à ça l'histoire de la désinstallation de l'OS après les tests du matériel... La différence de prix sera loin de refléter le coût de Windows.
  • [^] # Re: A la décharge des constructeurs

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 1.

    Pour la garantie sur les pièces, par contre, rien ne devrait changer.

    Euh oui enfin la qualité d'un OS peut quand même influer sur la durée de vie du matériel (disque dur par exemple). Imagine le cas tout con où tu grilles ta carte video sous Linux; et que le constructeur (qui n'est pas un imbécile et qui connait son boulot) sait que le fait de switcher du mode graphique au mode texte en permanence finit par bousiller le matériel (c'est peut-être complètement idiot si on pense au nouvelles cartes, mais avec du vieux matos, le switch fait quand même un sacré bruit --décharge d'électricité statique?-- dans l'unité centrale...). Bien sûr, c'est lié à ton comportement, qui ne correspond pas à l'utilisation prévue du matériel (tu aurais eu quelques problèmes pour installer X que ça ne m'étonnerait pas :-) ), mais il est aussi légitime que le constructeur te dise que c'est également lié à l'OS qui te permet de faire ce genre de choses à la demande, alors que c'est quand même beaucoup moins fréquent sous MS WinWin... Ça pose des questions assez profondes, comme "qu'est-ce qu'on peut considérer comme étant une utilisation normale de l'appareil", etc; mais dans le fond, c'est difficile de demander au constructeur de fournir un appareil qui est censé être garanti dans tous les types d'utilisation que tu pourrais faire avec n'importe quel OS, sachant à quel point l'OS peut influer sur la longévité du matériel maintenant (batteries des portables, disque dur...)
  • [^] # Re: Le problème

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 0.

    Pour que tout ça soit significatif, il faut que le prix de windows soit lié aux prix que le constructeur paie pour installer windows.

    Attends, il existe quand même une certaine liberté dans la gestion des prix de vente, hein, on ne parle pas de la Chine! En l'occurrence, l'interdiction c'est de vendre à perte. On pourrait donc avoir quelque chose du style (très simplifié):

    Windows seul : achat 100¤, vente 150¤
    PC seul : achat 1000¤, vente 1300 ¤
    PC + Windows : achat 1000 + 100¤, vente 1301¤ au lieu de 1450¤ ! (avec Windows à un euro, offre exceptionnelle!)

    Il n'y a aucune vente à perte, et tout le monde s'y retrouve. Ce que tu voudrais en gros, c'est d'obliger le distributeur à te dévoiler les clauses de ses contrats hyper-secrets, etc.

    Au passage, certains constructeurs prétendent qu'il n'est pas question de "prix pour installer Windows", mais de "prix pour désinstaller Windows", étant donné que vu les volumes produits, il est industriellement plus intéressant de désinstaller Windows en bout de chaine que de bifurquer avant et de tester le matériel séparément (avec un lice CD ou toute autre méthode). Ah non, tu veux aussi une loi qui impose au constructeur l'ordre des opérations industrielles? :-)

    il faut quand même se rendre compte qu'actuellement le nombre de modèles d'un constructeur est énorme
    Oui, mais
    1) ça ne singifie absolument pas que la multiplication des modèles à un coût, coût compensé par l'augmentation des ventes dûes à une plus grande flexibilité. En l'occurrence, ca m'étonnerait qu'un constructeur fabrique des modèles qu'il n'est pas rentable de stocker, expédier etc.
    2) tu ne parles que du constructeur, absolument pas du distributeur. Carrefour n'a pas des PC du même modèle avec différents Windows en différentes langues avec différents drivers.
    3) le nombre de modèles n'a pas grand chose à voir avec le nombre de Windows différents. Un modèle, c'est 1 Windows + 1 PC, donc tu t'en fous complètement de devoir installer un Windows en japonais sur un PC 1 et un Windows en portugais sur un PC 2; de toutes manières les claviers seront différents, l'emballage sera différent, les chaines de distribution seront différentes et a priori les modèles ne seront jamais stockés en dupliqués, sauf chez l'assembleur (peut-être, m'étonnerait qu'on produise ces articles au même endroit).

    Donc la stratégie qui consiste à dire "oui, mais vous comprenez, ça va augmenter les prix si on rajoute un choix en plus" ça me fait un peu rigoler.

    C'est beaucoup moins drôle si tu ajoutes "sans faire augmenter le chiffre d'affaire de manière à compenser les surcoûts de production". Ce que tu n'arrives pas comprendre, c'est que la multiplication des modèles déja existants a un coût, mais que cette multiplication permet d'augmenter les ventes de manière à compenser ce coût. Or c'est loin d'être évident pour les PC grand public sans Windows; je ne vois pas ce qui est drôle là dedans.
  • [^] # Re: A la décharge des constructeurs

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 1.

    Pas si évident que ça : si l'accélération graphique ne fonctionne pas, c'est dû à un bug du driver ou à un défaut de la carte? Et si l'installation de l'OS crame un truc quelconque dans le PC (comme cette vielle Mandriva qui niquait certains lecteurs CD)? Qui porte la responsabilité?
  • [^] # Re: Le problème

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'UFC Que Choisir contre la vente liée. Évalué à 8.

    Euh, je crois que tu n'as pas compris le problème :

    Constructeur 1 : ne donne pas le choix.
    * Coûts de production : inférieurs (une seule chaine de production, un seul produit)
    * Coûts de stockage : inférieurs (un seul type de produit)
    * Coûts de licence MS : inférieurs (réduc spéciale MS grâce à l'exclusivité)

    Constructeur 2 : donne le choix entre PC + Windows ou PC + rien
    * Couts de production : probablement légèrement supérieurs, avec deux produits. Les constructeurs prétendent que dans les 2 cas il faut installer l'OS pour tester les composants, puis de le désinstaller dans la chaine de production "sans OS". Douteux, mais les coûts ne peuvent de toutes manières pas être inférieurs à ceux qui constructeur 1
    * Coûts de stockage : significativement supérieurs pour le distributeur. Plus de produits = plus de stocks. Peuvent être réduits par les histoires de clés d'activation, mais ça va faire plus de service après vente probablement. Idem qu'au dessus, couts >= à ceux du constructeur 1.
    * Coûts de licence MS : supérieurs (rupture de l'exclusivité)

    Constructeur 3 : donne le choix PC + Windows, PC + distrib Linux préinstallée, PC + rien
    * Coûts de production : très supérieurs. Plusieurs chaines, au moins 3 produits, moins de flexibilité pour le choix des composants (compatibilité Linux obligatoire...). + coûts de transformation des outils + coûts de formation du personnel, etc.
    * Coûts de stockage : idem, supérieurs. + Coûts de service après vente (même s'ils peuvent être en partie pris en charge par le support technique de la distrib si c'est une distrib commerciale)
    * Coûts de licence : idem que constructeur 2.

    Toute la question, c'est donc de savoir si en adoptant les stratégies 2 et 3, tu gagnes suffisamment en chiffre d'affaire pour compenser les coûts. Et c'est pas gagné, parce que tu vas gagner le marché des geeks, linuxiens, radins (eh oui, si mandriva coûte moins cher que Windows...), et ados-crackers en herbe (mom pote Momo a le dernier Windows craké...). Mais que faire du surcoût dû à la diversification de l'offre? 2 possibilités:
    * Le répercuter sur toute la gamme. Dans ce cas, les PC "normaux" (+WinWin) qui représentent la plupart des ventes vont être plus chers que la concurrence. C'est la cata, parce que ça va être dur de vendre (pas directement au consommateur, qui est un beuf qui n'y connait pas grand chose, mais par contre Carrefour ou Auchan va tiquer pour les 10 ou 15¤ de différence...)
    * Le répercuter seulement sur les produits alternatifs (sans rien ou + Distrib Linux). Ça risque d'amener ces PC au même prix ou même à un prix supérieur à ceux "normaux Windows", et d'annuler complètement l'effet "prix" espéré pour favoriser Linux. Sans compter que le distributeur final lui-même (la grande surface quoi) a aussi une latitude pour gérer ses marges, et qu'il va falloir me prouver qu'Auchan a un intérêt à vendre préférentiellement sa camelote la moins chère sur laquelle elle fait probablement moins de marge. Je crains qu'on risque de voir fleurir des offres avec "Windows pour 1¤ de plus", et voila, dans le c... Lulu.

    En clair, c'est loin d'être aussi facile que ça. Dans le monde des Bisounours, les PC avec Linux sont moins chers et tout le monde les achète. Dans le monde réel, il faut convaincre avec des arguments économiques. Et moi, je fais confiance à Monsieur Auchan pour faire ce qui l'arrange, et uniquement ce qui l'arrange. Monsieur Auchan pisse à la raie de Microsoft ou de Linus Torvalds. Monsieur Auchan il vend les PC de la manière qui lui permette de faire le plus de bénéfices, y compris avec les marges arrière et toute cette mafia de la grande distribution (donc entente directe avec les constructeurs, etc). Et si Monsieur Auchan pour l'instant ne vend que des PC avec Windows (ou presque), c'est bien que c'est pas rentable économiquement de ne pas le faire. Donc les démonstrations à deux balles du style "oh mais pourtant les distributeurs y gagneraient, il faut aller les convaincre c'est tout", franchement, hein...

    Une partie du blocage (mais pas tout) semble venir de ces licences exclusives de Microsoft. L'action de Que Choisir pourrait bien rendre ces accords de licences caducs en France; puisque tous les constructeurs se retrouveraient avec l'accord "non exclusif", ce qui assainirait clairement la concurrence. Mais tous les autres problèmes restent bien présents, et notemment ce risque d'offres spéciales avec Windows inclu pour une somme dérisoire : ne sous-estimons pas la capacité des distributeurs à s'adapter à l'environnement juridique en faisant tout ce qu'ils peuvent pour maintenir la situation antérieure si elle leur était favorable.
  • [^] # Re: question

    Posté par  . En réponse à la dépêche Java Standard Edition 6 est sorti. Évalué à 4.

    L'avantage de Sun est de "gérer" les specs et de détenir la marque...

    Oui... et non. Enfin Sun connait quand même depuis bien longtemps les avantages et les inconvénients du modèle libre. Sun connait depuis bien longtemps "javasapusépablibre", les réticences de certaines distrib Linux à intégrer eur JVM proprio, les critiques des gens qui trouvent que la JVM sous Linux elle pue, les critiques envers OpenOffice quand les dépendances à "javasapusépalibre", etc. En bref, Sun sait depuis très longtemps que la communauté souhaitait une JVM libre. Pourquoi donc n'a t-elle pas été libérée avant?

    Je pense que l'hypothèse de la stratégie commerciale n'est pas si décalée et absurde que ça. Autant c'est complètement débile de dire que rien de fonctionnel ne va être libéré, autant c'est peut-être naïf de croire que Sun n'a pas pris en compte la montée en puissance d'implémentations parallèles de leur machine virtuelle. C'était certainement une raison parmi d'autres, mais une raison quand même.

    Parce que sans voiloir balancer un gros troll, javasapusélent aussi. Et avec une grosse communauté de devs derrière, il aurait très bien pu être possible pour CGI et ses petits copains de commencer à devenir assez performants, plus portables et moins buggués que leur aïeul... et là ça aurait fini par faire mal à Sun, parce que tout finit par se savoir; et c'est l'image de marque qui en prendrait un coup.

    Enfin, il faut bien admettre que le risque d'un fork pour un gros projet est extrêmement limité. Regardez OpenOffice, c'est quand même un logiciel extrêmement utilisé, dont le développement est également assez critiqué (dépendances pourries à Java, lourdeur apparemment insolvable, cycle de release assez long, avec un changement de version majeure pas très évident à part dans le splashscreen, portabilité douteuse (notemment sur Mac)...). Or, à part bourré, personne n'a jamais dû imaginer sérieusement une seule seconde de forker OpenOffice. Autrement dit, même libéré, on garde très probablement une mainmise générale sur le projet, et ça ne doit pas être pour déplaire à Sun.
  • [^] # Re: Un laptop sans OS ....

    Posté par  . En réponse à la dépêche Concours LinuxFr « Lettre au Père Noël ». Évalué à 3.

    Bah pour moi, c'est l'interdiction du fair-use dans Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Prise_de_d%C3%A9(...) qui devrait arriver le 24 décembre...
  • [^] # Re: Où est le libre?

    Posté par  . En réponse à la dépêche projet Dogs : ordinateur - console de jeux libre. Évalué à 3.

    Je comprends globalement ce que tu veux dire, mais il faut avouer que le terme de "libre" associé à logiciel n'a pas grand sens par lui-mëme. Il fallait donc préciser ce qu'on appellait "logiciel libre", et "logiciel libre" devient une expression indissociable, qui porte un sens par elle-même. La FSF n'a jamais eu l'intention de redéfinir le concept de liberté hors de la propriété intellectuelle, donc je ne vois pas où est le problème. "libre" signifie tellement de choses, quel est le rapport entre "pays libre", "entrée libre", "libre de droits", "logiciel libre", "libre service"? Pas grand chose, si ce n'est l'idée générale qu'on a le droit de faire une ou plusieurs choses. Même en français, l'ambiguité gratuit/libre existe; dans "entrée libre" ça veut dire "gratuit", alors que si tu te barres sans payer à un "libre service", tu vas avoir des problèmes. En bref, "libre" tout seul ça veut dire quelque chose, mais c'est très flou. C'est souvent traduit de l'anglais, en bref ça n'a pas beaucoup de sens : que veut dire "chaussette libre", "libre jalousie" ou "calendrier libre"? Bah pas grand chose en fait. La définition de "libre" dépend bien du contexte, si j'explique qu'une chaussette libre c'est une chaussette qui a perdu sa compagne, et on peut lui associer n'importe quelle autre chaussette, j'ai pas défini "libre", j'ai défini "chaussette libre". Et si les magasins commencent à vendre des caussettes unes par unes en les qualifiant de "chaussettes libres", ca y est, un concept est créé, et les gens comprendront "caussette libre" toujours de la même manière. Et si un gugusse crée un motif de caussettes et qu'il le diffuse sous GFDL, il aura beau hurler, on lui dira que "chaussette libre" est déja pris; il devra utiliser "Chaussette sous GFDL" ou "Chaussette libre au sens d'Albert Martin". C'est exactement ce qui se passe pour le logiciel libre, l'expression est largement diffusée, et "logiciel libre", ça n'est pas "logiciel" + "libre", c'est un concept à part entière qu'on ne peut pas redéfinir à son bon vouloir.
  • [^] # Re: PIC / RISC

    Posté par  . En réponse à la dépêche projet Dogs : ordinateur - console de jeux libre. Évalué à 6.

    Il y aurait probablement moyen de faire une réponse plus poussée mais bon : en gros, la clause NC introduit un obstable juridique supplémentaire et inutile à la protection de l'utilisateur du logiciel.

    D'après ce que j'ai compris de la philosophie de Stallman, le but de la licence est avant tout de protéger le consommateur du logiciel libre. Tu remarqueras qu'aucune des quatre "libertés" ne concerne le programmeur, qui, lui, est automatiquement protégé par le code de la propriété intellectuelle. On parle donc bien de la liberté de l'utilisateur, pas de l'ayant droit.

    En l'occurrence, il faut bien admettre que la clause NC restreint considérablement la liberté de distribution : impossible d'inclure ça dans un CD vendu à prix coûtant, impossible d'installer le soft sur un Linux préinstallé sur un ordinateur, impossible même de vendre un ordi avec des CD contenant de logiciel; impossible de faire de la pub sur le site qui diffuse le logiciel, ou de faire payer l'abonnement à un repository extrêmement rapide, etc etc etc. En bref, la clause NC transforme le logiciel libre en un logiciel amateur. Ça le fait sortir des circuits de toutes les grandes distribs, et ça va poser tout un tas de problèmes pour les distributions "presque pas commerciales" (CD gratuit dans un magazine...).

    Je pense que la grosse différence entre la clause NC et les autres clauses contraignantes, comme l'imposition de la GPL à tout code lié à un code GPL, est que la clause NC interdit la diffusion TELLE QUELLE dans certaines conditions. Je reçois un soft GPL de mon voisin, je peux 1) le modifier complètement librement, 2) le distribuer complétement librement sans le modifier. C'est la partie 3) "distribuer les modifications" qui est touchée par le fait que certaines modifs ne sont pas distribuables sous GPL --ou plus exactement, la GPL m'impose la licence de distribution des modifications. Parce que ce qui m'empêche de distribuer mon code GPL lié à une bilbiothèque GPL, ce n'est pas la GPL, mais bien la licence de la lib proprio qui m'interdit de la diffuser sous GPL. Bon, pour ne pas être trop de mauvaise foi, je dirais que ce qui interdit cette distribution, c'est bien une incompatibilité entre les licences des deux composants logiciels. Ce n'est donc pas (ou pas seulement) la faute de la GPL.

    Par contre, avec NC, tu peux être bloqué pour la distribution d'un élement que tu as reçu sans même le modifier. C'est ça qui en fait quelque chose de non libre : en me donnant un truc sous CC-NC, tu ne me donnes pas le droit de le distribuer TEL QUEL comme je le souhaite.

    Enfin, pour être un peu plus général, toute licence qui nécessite un contact avec quelqu'un préalablement à la distribution dans certaines circonstances, c'est MAL. Parce que le quelqu'un peut avoir un accident de voiture, peut devenir psychotique et parano, peut disparaitre en mer, et son travail avec lui. Alors oui, distribuer sous NC, on est bien d'accord, c'est avant tout contre-productif pour soi-même. Mais c'est bien un mensonge de faire miroiter une liberté qu'ils n'ont pas aux utilisateurs.
  • [^] # Re: Où est le libre?

    Posté par  . En réponse à la dépêche projet Dogs : ordinateur - console de jeux libre. Évalué à 6.

    En fait, il n'y a pas de "kidnapping" de la FSF, il y a juste de l'antériorité. À ma connaissance, Stallman en applicant le terme de "libre" à la propriété intellectuelle et en le définissant l'a fait pour la première fois. Jamais avant on vait dit "ce livre est libre" ou "cette chanson est libre". Par conséquent, cette première définition est "LA" définition, et toute autre doit employer un autre terme que "libre". Aucun kidnapping là dedans, il fallait se réveiller le premier si on voulait donner un autre sens à "propriété intellectuelle libre".
  • [^] # Re: Où est le libre?

    Posté par  . En réponse à la dépêche projet Dogs : ordinateur - console de jeux libre. Évalué à 3.

    Je pense que l'on peut donc dire que son travail est publier sous une licence libre.

    Bien sûr que non, la clause NC met des conditions aux libertés 2 et 3 : la licence CC-NC est certes "ouverte", mais certainement pas libre.
  • [^] # Re: PIC / RISC

    Posté par  . En réponse à la dépêche projet Dogs : ordinateur - console de jeux libre. Évalué à 8.

    - liberté de diffusion : oui
    Bah non, justement : liberté de diffusion : soumise à conditions (donc non)

    - liberté de partage : oui
    Partage limité (pas d'échange d'argent) : donc partage soumis à condition. Donc non.

    - gratuit : oui
    Ça n'a jamais été une condition pour la liberté.
    En plus c'est faux, puisqu'il faut une licence pour le vendre, donc on peut devoir payer (ou restreindre son utilisation ou son droit à diffuser/modifier etc) dans certaines circonstances.


    Libre/Pas libre est un gros troll ici, mais celui que tu proposes est peu subtil. Ton projet part d'un bon sentiment, mais la clause NC est non-libre, c'est clair et net, ça ne vaut même pas le coup de troller (d'ailleurs, tout le monde ici a réagi de la même manière).

    Je ne suis pas loin de rejoindre les autres commentateurs quand ils disent que ta phrase je n'est pas fabriqué ce système libre pour que quelqu'un puissent se l'appropier a sont prope compte et se mette a en vendre et profiter de mon et notre travail. prouve justement que tu n'as pas compris ce qu'était un logiciel libre. Tu ne dois pas te sentir attaqué pour autant, personne n'a dit que ton projet était inutile ou inintéressant; par contre, si tu arrives avec tes gros sabots en clamant que NC c'est libre et que les autres n'ont pas compris la différence entre libre et domaine public, c'est clair que l'allumage est obligatoire.
  • [^] # Re: PIC / RISC

    Posté par  . En réponse à la dépêche projet Dogs : ordinateur - console de jeux libre. Évalué à 2.

    La seule condition et qu'il ne faut pas vendre ce produit.

    Donc il n'est pas libre. CQFD.