arnaudus a écrit 5317 commentaires

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 3.

    Même sans la lib, il n'est pas légal, distribution ou pas du morceau GPL.

    Encore une fois, interprétation purement GNU/FSF qui nie le problème du travail dérivé pour l'utilisation d'une bibliothèque.

    whether the original was designed and advertised to be improvable “like a library”

    Bah justement, ce qu'il veut dire, c'est que si tu as fourni ton truc comme étant une bibliothèque, alors quelqu'un peut construire dessus sans que tu n'aies rien à dire, ce n'est pas du travail dérivé.

    L'interprétation de l'OSI, c'est que la liaison (qu'elle soit dynamique ou statique) ne génère pas de travail dérivé. Du coup, la présence d'une liaison et sa nature n'a pas de raison d'influencer sur le fait que le travail est dérivé ou non : le travail est dérivé si tu présentes ton travail comme l'amélioration d'un truc existant, par exemple.

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 4.

    Et que je me suis beaucoup documenté à l'époque.

    Visiblement, tu ne t'es documenté qu'auprès de la FSF et de gens qui avaient la même opinion. De toutes manières, j'ai réellement l'impression que tu n'as pas l'intention de revoir ton opinion, donc la discussion va s'arrêter rapidement. Je pense avoir fait des efforts pour avoir apporté des arguments légitimes que tu repousses systématiquement parce que tu n'as pas envie de changer de point de vue.

    En gros, ton code fermé est un travail dérivé.

    Encore une fois, tu n'essayes même pas d'expliquer pourquoi. Tu balances en bloc l'article de Wikipedia sur Derivative Work, qui dit exactement le contraire de ce que tu prétends : un travail dérivé se base sur l'inclusion: "includes major copyright-protected elements of an original, previously created first work". Or, dans la liaison dynamique, rien n'est inclus, à part les headers, qui pésentent l'API, et que les défenseurs du LL ont toujours jusqu'ici prétendu qu'elle n'était pas soumise à copyright.

    Je ne pense pas que cela change le fait que tu as fait une oeuvre composite de fait, même si c'est l'utilisateur qui colle les morceaux.

    Bah pourtant ça change tout, parce que c'est bien la distribution des morceaux qui va compter. Si tu récupères plusieurs parties légalement en respectant les droits respectifs des différents ayant-droit, je ne vois pas quelle licence tu violes. C'est le principe de la distribution sous licence différente du moteur et des éléments artistiques de certains jeux vidéos.

    La GPL est passé dans les mains de beaucoup de juriste, et personne n'a remis en cause ce principe (Eden Molgen, Lawrence Lessig,…).

    Ça, c'est factuellement faux. Par exemple, Lawrence Rosen, de l'OSI, a toujours prétendu que cette interprétation était abusive et que la liaison ne créait pas de travail dérivé (https://www.linuxjournal.com/article/6366).

    Cette validation par les tribunaux a déjà été tentée

    La GPL a déja été "validée" par des tribunaux, au moins aux USA et en Allemagne, mais sur des questions de contrefaçon (copie de code). À ma connaissance, l'interprétation de la GPL sur le fait que la dépendance induisait un travail dérivé ou une œuvre composite n'a jamais été validée, donc la question reste complètement en suspens.

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 5. Dernière modification le 02 mai 2018 à 10:26.

    Il faut que je creuse mais pour moi, c'est là uniquement pour des raisons de clarté, ce n'est pas une extension de la GPL.

    Ah non, c'est bien plus que ça. D'après https://www.kernel.org/doc/htmldocs/kernel-hacking/sym-exportsymbols-gpl.html, c'est pas du tout symbolique :

    EXPORT_SYLBOL_GPL: Similar to EXPORT_SYMBOL() except that the symbols exported by EXPORT_SYMBOL_GPL() can only be seen by modules with a MODULE_LICENSE() that specifies a GPL compatible license. It implies that the function is considered an internal implementation issue, and not really an interface.

    C'est juste le principe de base juridique du copyleft de la GPL depuis le début.

    C'est l'interprétation de la FSF depuis le début, mais quand tu creuses un peu les avis de juristes, ça n'est pas du tout l'unique interprétation (et notamment l'OSI considère que n'importe quelle liaison, statique ou dynamique, n'enfreint pas la GPL, chose que je ne comprends pas vraiment pour la liaison statique, mais bon).

    Après, tu as l'air très sûr de toi, mais une recherche rapide sur Google tendrait à montrer que tu es peut-être un peu trop sûr de toi, étant donné que la question reste très incertaine.

    Bien sûr que tu utilises le code derrière la fonction. Sinon, cela voudrais dire que le binaire ne l'appel pas. Si tu as un appel de fonction, tu as forcément l’exécution de son code, et la licence du code s'applique

    C'est peut-être vrai (en fait, c'est ce que j'avais toujours compris du fonctionnement de la GPL, mais ça, c'était avant d'avoir découvert que le seul argument reposait sur le concept de "derivative work"). Cette interprétaion ne peut pas tenir avec l'argument du travail dérivé, parce que si tu ne livres pas ton logiciel avec la bibliothèque (ce qui est le cas pour une liaison dynamique), alors je ne vois pas comment tu peux être accusé de contrefaçon : tu livres des sources, ou même un exécutable, et dans ce que tu livres, il n'y a rien qui est couvert par le droit d'auteur d'un tiers (à part les appels à l'API, et il est très douteux qu'une API puisse être protégée, même si récemment il y a eu une décision judiciaire locale aux US qui a conclu le contraire à la surprise générale).

    En fait, je ne comprends pas ton argument, et je ne sais pas honnêtement si tu essayes de me dire "c'est comme ça et pas autrement, ne cherche pas à comprendre" (auquel cas je te renverrais vers les interprétations alternatives à celles de la FSF, qui viennent aussi d'avocats et de juristes), ou si tu as un argument réel sur le fait que la notion de travail dérivé est différente de celle que j'ai comprise (où la contrefaçon repose sur la copie totale ou partielle d'un contenu).

    Très mauvaise comparaison, une vrai comparaison serait que "Let it be" se fasse écouter au moment ou tu ouvres le livres à cette page. Et crois-moi l'auteur aura payer les droits qu'il faut.

    Mais non, en cas de liaison dynamique, tu ne livres pas le binaire avec ton œuvre. Dans l'exemple, OK, tu ouvres la page du livre, et un système automatique fait en sorte que ton ordinateur vérifie que tu as bien "Let it be" dans ta base de données, et le lance. Il n'empêche, tu as récupéré la chanson d'une manière indépendante, probablement légalement ; elle n'a pas élé livrée avec le livre. Comment peux-tu considérer que le livre est un "travail dérivé" de la chanson des Beatles? Pour moi, ça ne tient pas, même si le livre est inutilisable (par exemple, il ne s'ouvre pas, ou tu ne peux pas le comprendre si tu n'as pas la chanson). Tu pourrais considérer que ces œuvres sont liées d'une certaine manière; tu pourrais attaquer l'auteur du livre pour avoir vendu un produit qui n'est pas utilisable sans avoir acquis indépendamment une autre œuvre. Mais techniquement, je ne vois pas ce qui diffère entre cette situation, et par exemple un logiciel que tu achètes et qui ne s'exécute que sous Windows. Il est totalement dépendant d'un logiciel tiers, mais le logiciel en question ne peut pas être considéré comme un travail dérivé de Windows. Encore une fois, rien de fait du livre un travail dérivé, parce qu'il ne reprend aucun élément d'une œuvre couverte par le droit d'auteur (paroles, musique, interprétation).

    Visiblement, l'interprétation de la FSF se base sur une sorte d'extension du concept de travail dérivé, qui considère que quelque chose qui a besoin d'une œuvre X pour fonctionner correctement est par définition un travail dérivé. D'après mes recherches rapides, j'ai l'impression que cette partie de la GPL n'a jamais été confrontée à une évaluation par un tribunal, ce qui veut dire deux choses : (i) qu'elle est suffisamment crédible pour que personne pour l'instant n'ait cru bon d'aller avec certitude à un procès gagné d'avance, mais que (ii) personne ne sait réellement si elle tient. En gros, ça veut dire que si tu distribues une bibliothèque sous GPL stricte, et que tu t'aperçois qu'un logiciel propriétaire l'utilise, tu as deux choix : laisser tomber, ou aller au procès avec une issue incertaine (puisque ça va être interprétation contre interprétation), avec le risque de perdre et d'entrainer dans ton sillage un pan très signiticatif du logiciel libre.

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 5.

    Pas du tout justement.

    Bah il y a quand même l'exception pour le userspace:

    "NOTE! This copyright does not cover user programs that use kernel
    services by normal system calls - this is merely considered normal use
    of the kernel, and does not fall under the heading of "derived work". "

    Il y a également des listes de symboles qui sont autorisés à s'interfacer avec des éléments sous licence quelconque, et d'autres qui ne peuvent être utilisés que pour du code sous GPL.

    Est-ce que ton programme fonctionne sans le code GPL ? Est-ce qu'il existe une alternative non GPL ? Cela te donne ta réponse.

    Mais pourtant, ce critère n'a rien à voir avec le travail dérivé. Le travail dérivé, c'est quand ton code est basé sur des éléments protégés par le droit d'auteur. Une traduction est un travail dérivé, une copie, un fork… tout ça, c'est du travail dérivé.

    Écrire un bout de code qui s'interface avec un autre, ça n'a rien à voir avec du travail dérivé, et je ne vois pas comment la GPL peut "contaminer" du code qui ne contient rien que des appels à une fonction… sauf si c'est bien l'API qui est protégée.

    C'est pas l'API qui compte, c'est le code derrière.

    Le code est protégé par le droit d'auteur, et c'est tout. Si tu écris une grosse fonction et que j'utilise ta fonction, ça n'est pas une contrefaçon, je n'ai pas diffusé ou recopié ton code… sauf le nom de l'appel de fonction. Si dans un roman tu expliques que le personnage écoute "Let it be" des Beatles, le roman n'enfreint pas les droits de la chanson, toute la discussion ne peut porter que sur le titre. Et ça, ça marche même si le lecteur va se chanter la chanson dans sa tête, "utiliser" un élément protégé par le droit d'auteur en faisant référence à son nom n'a jamais constitué une contrefaçon.

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 3.

    il y a le cas des drivers non libre dans linux.

    C'est un cas à part, puisque Linux définit spécifiquement des exceptions à la GPL afin de permettre ce genre de choses. On a le même genre de restrictions dans les implémentations des "headers" standard dans les compilateurs libres.

    La GPL ne parle jamais de technique et se base uniquement sur les concepts du droit d'auteur.

    Certes, mais c'est quand même une faiblesse étant donné la marge d'interprétation que ça offre. J'ai lu le paragraphe "Linking and derived works" dans GNU_General_Public_License, et je n'en suis pas plus avancé. Quel est réellement l'argument avancé par la FSF pour prétendre que lorsqu'on utilise une bibliothèque sous GPL, notre programme est «contaminé» par la GPL, et ce, même quand la liaison est dynamique? À noter que cette interprétation semble être la plus courante (en tout cas, c'est la seule que je connaissais), puisqu'elle a justifié l'existence de la LGPL qui permet la liaison sans «contaminer» le logiciel appelant. Or, si le seul critère à prendre en compte est le «travail dérivé», ça voudrait dire que l'effet contaminant n'existe que parce qu'on considère qu'utiliser l'API d'une bibliothèque GPL définit un travail dérivé. Ça ne peut être vrai que si l'on considère qu'une API est soumise à la protection par le droit d'auteur, chose qui a récemment ici même été considéré comme une hérésie.

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 3.

    Non, cela ne changerait absolument rien d'un point de vue licence. Seul la LGPL parle de liaison dynamique, la GPL jamais.

    Certes, mais comme on parlait de distribuer séparément les binaires, la liaison statique est exclue, non?

    C'est une partie de la GPL qu je n'ai jamais vraiment comprise, parce qu'elle reste quand même arbitrtaire. Il est possible de construire du non-GPL basé sur des softs en GPL et vice-versa, s'ils ne sont pas distribués ensemble, et s'ils n'interagissent pas «trop» à bas niveau (du moins, c'est ce que j'arrive à reconstituer à partir des exemples). La liaison (statique ou dynamique) est exclue, l'include de code également, bien sûr, mais par contre, les éléments peuvent s'interfacer. Par exemple, on peut piper des briques GPL et non-GPL, on peut aussi bien sûr interagir via des fichiers ou des connexions réseau.

    Le problème que j'ai toujours eu, c'est que ça se contourne relativement facilement, tout ça. Imagine que tu doives d'interfacer avec une bibliothèque sous GPL, par exemple un truc qui te donne des nombres aléatoires. Ce qui est interdit, c'est de faire un '#include' dans ton code. Par contre, c'est tout à fait possible de créer un binaire trivial sous GPL qui appelle la bibliothèque et sort un nombre sur cout. Libre à toi de récupérer ce nombre dans ton soft pour en faire ce que tu veux ; après tout les programmes GPL peuvent communiquer avec des programmes non-GPL. Ça va avoir des conséquences en termes de perfs ou autres choses, bien sûr, mais en fonction du contexte, si le service est non-trivial et que les perfs ne sont pas un problème, il n'y a aucune raison de ne pas utiliser ce genre de combine.

  • [^] # Re: Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 6. Dernière modification le 30 avril 2018 à 10:45.

    Je suis content de ne pas être le seul à avoir cette lecture de leur licence… La justification de l'utilisation de la GPL (imposée parce que leur code se lie avec des bibliothèques GPL) exclut le multilicence.

    Ceci dit, pour les jeux code-libre et artwork non-libres, j'ai toujours cru que ce montage était possible. La GPL ne fait référence qu'au code du logiciel ; si tu offres au téléchargement une archive qui contient le code (sous GPL) et une archive qui contient les artwork (sous licence proprio), l'utilisateur peut très bien les installer indépendamment et reconstituer un jeu parfaitement fonctionnel, sans aucun problème de licence. Le problème, ça reste vraiment la distribution d'un binaire sous licence proprio qui contient des bouts sous GPL, parce que ça, normalement, ça n'est pas possible.

    Pour GeoGebra, leur explication dans leur licence est dans leur FAQ est super-floue et paradoxale. Ils prétendent que leur logiciel est l'ensemble installateur - cœur sous GPL, mais en même temps ils disent que leur licence est valide parce que leur installateur semble «contaminer» le reste. Ils ne mentionnent jamais directement la possibilité de distribuer le cœur GPL dans n'importe quelles conditions, ce qui est évidemment légal. Bref, la FAQ embrouille plus les choses qu'elle ne les clarifie, et ment ouvertement par omission. Je pense également qu'ils n'ont pas compris qu'ils n'avaient pas le droit de distribuer leurs binaires de la manière dont ils le font. Ils pourraient rectifier les choses seulement si les parties sous licence proprio ne se lient pas dynamiquement à la partie sous GPL (ce qui est probablement le cas pour l'installateur, mais reste plus douteux sur la partie "interface web", il faudrait creuser les détails pour voir ce qu'il en est, mais je n'ai pas du tout envie :-) ). Dans ce cas, ils devraient proposer leur installateur binaire, qui télécharge et installe le cœur GPL. Là, pas de problème de licence, puisqu'ils proposent deux logiciels, un proprio et un libre, et que le proprio interagit avec le logiciel libre de manière transitoire (juste pour l'installer) et sans lien binaire (c'est juste de la manipulation de fichier, et éventuellement des input/output, ce genre de choses). Le hic, c'est que dans ce cas, leur discours qui tourne autour d'un seul logiciel ne tient pas.

  • [^] # Re: Auteurs ?

    Posté par  . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 10.

    On parle ici souvent de l'ambiance délétère et de l'impunité des délits commis dans les zones de commentaires, et je trouve que ton post illustre parfaitement ça. Ce n'est pas une opinion que tu émets, c'est au mieux de la diffammation, au pire une injure publique, sans compter le limpide sous-entendu xénophobe (et probablement raciste, à mon avis) sur le niveau intellectuel au Sénégal.

    La liberté d'expression ça n'est pas le droit de commettre des «délits de presse» impunément. Tu as le droit d'avoir une opinion sur ce monsieur, tu as même le droit de concevoir cette opinion sans aucune base, juste sur une vague impression. Mais quel intérêt de la partager, si tu n'as aucun élément à part une sorte de haine pour quelqu'un que tu n'as aucune raison de connaitre plus que nous? Je pense qu'on sait tous que beaucoup de gens ont des opinions préconçues sur beaucoup d'autres gens qu'ils ne connaissent pas, je ne vois pas l'intérêt de l'illustrer.

    Sur le fond, des problèmes d'égo et de parternité se posent systématiquement en cas de fork non-amiable d'un logiciel libre. À partir de quand l'auteur d'un fork peut-il prétendre, selon tes critères personnels, à parler de «son» logiciel? Le problème n'est pas du tout nouveau, et ça n'est juste qu'un problème de com (puisque la propriété intellectuelle se superpose, elle ne se remplace pas : le logiciel forké est bien l'œuvre de plusieurs personnes).

  • # Contacter les auteurs de Geogebra?

    Posté par  . En réponse au journal Du respect de la licence des logiciels libres : GeoGebra - SimulaMaths. Évalué à 10.

    Je pense que c'est la solution la plus simple, parce qu'eux seuls peuvent prendre la décision de creuser la situation ou non.

    Sans compter qu'après avoir parcouru la licence de Geogebra (https://www.geogebra.org/license), la situation est très loin d'etre claire. Geogebra est distribué sous une licence "maison", à deux branches : si tu en fais une utilisation "non commerciale", alors c'est sous GPL (la raison donnée est "the source code is licensed under the GNU General Public License to ensure consistency with the various other pieces of software and libraries which are used within the GeoGebra source code"), mais si c'est pour une utilisation commerciale, alors il faut les contacter et négocier une licence commerciale. D'après ce que j'ai compris, l'argument, c'est que les installateurs et les webservices ne sont pas sous GPL mais sous licence maison. Ils prétendent avoir blindé ça avec des juristes, mais la manière dont ils présentent les choses est tellement trompeuse que j'ai de forts doutes sur le respect du fond de la GPL, parce que j'ai l'impression que la GPL a des clauses pour éviter ça, justement. Techniquement, ils vont livrer des binaires (avec installateur et les fichiers de langue sous leur licence) qui contiennent du code GPL compilé, mais le binaire n'est pas sous GPL, et je pense que si un juriste vous dit que c'est possible, alors il se fout de vous, parce que c'est explicitement interdit par la licence.

    Alors bon, SimulaMaths pourrait bien violer la GPL, mais il est aussi possible que GeoGebra viole également la GPL, donc ça me semble être un beau sac de nœuds.

  • [^] # Re: Est-ce qu'on a le droit de ne pas s'inquiéter?

    Posté par  . En réponse au journal Le filtrage à la source. Évalué à 1.

    Triste, le respect des licences? Tu te colles 10 lignes d'un algo optimisé, tu ne cites pas la source ni l'auteur, et pire, tu colles ton nom en haut du fichier, avec la licence que tu aimes bien? C'est un comportement méprisable. Le minimum quand tu prends quelque chose à quelqu'un d'autre, c'est 1) d'indiquer que le code n'est pas de toi (en commentaire, par exemple)—ça pourra aussi aider les relecteurs, 2) de faire en sorte que la licence du code est compatible avec la licence de ton logiciel, ce qui pourra t'éviter des problèmes, éviter des problèmes à ton patron, et au passage d'éviter des problèmes à tes utilisateurs.

    Le je-m-en-foutisme avec les licences et la propriété intellectuelle, c'est dramatique. On parle de délits assez graves, qui sont quand même passibles de peines de prison! C'est quoi l'argument, "Boarf, tout le monde fait comme ça" (ce qui est complètement faux), "Boarf, c'est pas si grave" (bah non, c'est pas grave, c'est pour ça que ça peut se finir au tribunal), "Ah mais si on ne peut plus recopier du code c'est la fin du monde", l'argument du gros beauf typique? Sérieusement, il faut aussi se poser les bonnes questions. Dans ton code, il n'y a que TON code. Tu mets ton nom en haut, tu choisis la licence, tu diffuses éventuellement sous licence libre, alors non, tu ne peux pas par paresse intellectuelle faire passer le travail des autres comme ton travail. Il y a plein de manières légales et élégantes d'utiliser le travail des autres; soit en liant des bibliothèques, soit en isolant le code compatible dans d'autres fichiers, soit en créditant les auteurs, soit en contactant les auteurs dans le cas où la licence du code est ambigüe; bref, c'est très facile de travailler correctement. Il n'y a aucune justification à travailler comme un goret, aucune. Parce que non, ça n'est ni moral, ni éthique, ni normal, de repomper un beau morceau de code sans en avoir le droit.

    Du coup, je comprends un peu mieux la discussion sur ces histoires de filtre. Les gens n'ont pas peur des faux positifs, ils ont peur des vrais positifs, peut-être. Je trouverais ça très bien que les gens qui ne respectent pas les droits des autres (mais bien sûr qui ne voudraient surtout pas qu'on change la licence de leur code, il ne faut pas déconner) aient des problèmes.

  • [^] # Re: Est-ce qu'on a le droit de ne pas s'inquiéter?

    Posté par  . En réponse au journal Le filtrage à la source. Évalué à -1.

    change ton R_xlen_t en int tu as deux autre résultats.

    Prends ta souris, rajoute une trompe, grossis 1000 fois, et tu as un éléphant, donc une souris ressemble vachement à un éléphant.

    Tu as volontairement pris un exemple avec une faible occurrence, pour prouver ton propos.

    C'est totalement faux. Je me suis demandé "tiens, prenons un algo trivial, le calcul de moyenne", j'avais un script R ouvert, j'ai été chercher le source sur Google, et je l'ai sorti.

    Mais bon, si tu imagines que les interlocuteurs avec qui tu n'es pas d'accord sont systématiquement de mauvaise foi, alors c'est sûr que tu vas avoir l'impression d'avoir toujours raison.

    c'est cet agencement qui est protégé par le droit d'auteur.

    Ça n'est qu'une interprétation très lointaine et très douteuse de ce qu'est le droit d'auteur. Le code est protégé par le droit d'auteur de la même manière qu'un texte ou une œuvre quelconque, et c'est toi qui te construis tout une idée de ce qui est protégé et de ce qui ne l'est pas. Sur les textes littéraires par exemple, je ne connais pas de cas où un auteur a été condamné pour avoir repris la structure d'un roman (ou alors beaucoup de films Hollyhoodiens auraient un problème).

    voila j'ai fait le tour de ce qu'on peut faire en c++ pour un développeur normal;

    Pas de bol, ça n'est pas l'implémentation de std::swap, qui utilise std::move

    et on peut encore inverser a et b. ou replace a+=b par a = a + b, ou utiliser auto à la place de T;

    Ou spécialiser le template pour les pointeurs, ou appeler a et b comme on veut, ou mettre class à la place de typename, ou appeler la fonction myswap ou n'importe quoi d'autre pour la distinguer de std::swap… Donc oui, il existe des dizaines de manières d'implémenter ce truc trivial.

    D'ailleurs, un très bon exemple est l'implémentation de la stl par les différents compilos. Les implémentations se ressemblent parfois un peu, mais la plupart du temps, elles diffèrent grandement! Impossible d'affirmer qu'il n'y a qu'un moyen de coder la stl, alors que pourtant, on reste dans des fonctions très génériques, avec la même API et les mêmes contraintes!

    Toujours si on veut aller ver la protection du code, il faut que ton analyse soit capable de repérer des inversions de lignes, virer le code 'mort', Bref maitriser les techniques de dissimulations, il faut que ton outil soit suffisamment fiable pour ne pas se planter tous les deux commits.

    Non, parce que ça n'est pas du tout l'objectif. C'est un peu comme si tu demandais à ce que l'algo de Youtube arrive à déceler les vidéos composées d'images de film variés, qui durent 1/24 seconde, montées à l'envers et distordues par tout un tas de filtres… Mais non, c'est à côté de la plaque. Les ayant-droit se foutent complètement que tu proposes des trucs illisibles qui ne servent à personne, ils ne veulent pas que tu diffuses leur truc à leur place, c'est tout.

    L'idée n'a jamais été de mettre des filtres infaillibles, c'est la communauté du logiciel libre qui fantasme sur des risques purement théoriques. Tu dis qu'un filtre doit faire ci, ci, ou ça, mais pourquoi tu lui inventes des contraintes? Si ça se trouve, les filtres vont porter au niveau du fichier, voire du projet! Mais non, on préfère se faire peur en prétendant que "for (int i = 0; i < size; i++)" va être interdit. On n'est pas là pour se monter un jeu de rôle! Ces filtres servent à empêcher l'upload de matériel protégé par le droit d'auteur ; je reste sur ma conviction qu'il est strictement impossible de créer plusieurs lignes de code identiques par coïncidence dans des pojets réels, et il est aussi très probablement impossible de créer plusieurs dizaines d'instruction assembleur identiques après compilation (donc là, exit les noms de variable et l'indentation du code). Et je ne parle même pas des chaines de caractères, des commentaires, des messages d'erreurs!

    Après, il y a peut-être quelques copieurs-colleurs fous qui mouillent un peu ; en particulier, les algos non-triviaux publiés sur le web ou dans des bouquins ne sont peut-être pas libres, et oui, si on passe notre vie à faire semblant de coder, ça peut être problématique.

  • [^] # Re: Est-ce qu'on a le droit de ne pas s'inquiéter?

    Posté par  . En réponse au journal Le filtrage à la source. Évalué à 1.

    Fait un "Hello world" en C, sur 1000 personnes tu vas avoir plusieurs programme exactement identique.

    Sur le "Hello World", c'est un peu facile, ça n'est même pas un algo. Mais prends un truc super simple : faire la moyenne d'un vecteur ou d'un tableau. Je prends le code dans R (un langage de stats assez populaire), la boucle for est écrite :

    for (R_xlen_t k = 0; k < nbatch; k++)
            s += dx[k];
        });
    s /= n;

    C'est loin d'être des glands qui écrivent le code de R, donc je pense que c'est une référence. Le code est en effet trivial. Mais jamais tu ne pourras retomber sur ces noms de variable sans pomper. D'ailleurs, on ne trouve que ce fichier quand on cherche "for (R_xlen_t k = 0; k < nbatch; k++)" dans Google.

    Encore une fois, non, on ne peut pas réécrire du code existant sans pomper, même s'il ne s'agit que de faire la somme des éléments d'un tableau. Parce que le nom du tableau, les noms des types, les index, tout ça génère une combinatoire quasi infinie.

  • [^] # Re: Est-ce qu'on a le droit de ne pas s'inquiéter?

    Posté par  . En réponse au journal Le filtrage à la source. Évalué à 1.

    Je ne demande qu'à être contredit, mais fais-le sur des bases solides, et pas sur une vague impression. Comme je l'ai précisé dans mon post, l'argument "il n'y a pas 50 manières de faire telle ou telle chose", je l'ai entendu des dizaines de fois quand je trainais sur Wikipédia et que j'étais impliqué dans des histoires de copyvio. Or, il est faux, factuellement faux. Souvent, un enchainement de 5 mots dans une phrase complètement triviale est original. C'est contre-intuitif, mais c'est indéniable.

    Encore une fois, contredis-moi. Montre-moi que des bouts de code indépendants et non-triviaux, écrits par des gens qui ne se sont pas inspirés les uns des autres, sont identiques. Parce que c'est bien de ça qu'on parle : de droits d'auteur, donc d'œuvres de l'esprit, qui, par définition, reflètent la personnalité de l'auteur. Alors prends deux logiciels libres, des gros par exemple, pour avoir beaucoup de code (style Gnome et Libre Office), fais une recherche de similarité, et fais la liste des plus gros blocs. Si tu trouves plusieurs lignes consécutives identiques, avec de sérieux indices qui montrent qu'ils ont été élaborés indémendamment (c'est facile à prouver à partir des commits), alors mea culpa, j'admettrai qu'on peut écrire le même bout de code non-trivial indémendamment. Tant que tu n'apportes pas de telles preuves, alors je reste sur mon idée que c'est un non-argument. C'est une impression que beaucoup de gens ont, mais c'est faux.

    Si ton argument, c'est de dire "tout le monde se pompe plus ou moins", ça complique nettement les choses. Quand tu fais du logiciel libre, tu imposes une licence au document, et quand tu fais ça, tu te définis comme l'auteur du code. En plus, l'argument de la trivialité du code est à double tranchant. Si c'est du code trivial, alors tu n'as pas besoin de le pomper dans un livre. Si c'est un algo complexe et optimisé, qui reflète le travail de son auteur, même s'il ne fait que 5 lignes, il entre dans le cadre du droit d'auteur. Et si tu l'as recopié dans un bouquin ou dans un forum sans que l'auteur ne t'en donne le droit, et pire, si tu l'as inclus "silencieusement" sous une licence libre, ça serait tout à fait normal que tu te fasses jeter d'un dépôt libre. Ce que tu veux dire, c'est qu'en fait, tu n'es pas l'auteur de tout le code? Alors c'est toi qui, en premier lieu, est coupable de contrefaçon, et tu devrais peut-être changer tes méthodes de travail.

    Après, évidemment, si 90% de la base de Github est pourrie par du code dont le statut en termes de droit d'auteurs n'est pas clair (auteurs non indiqués, licence non respectée, code copié-collé de sources propriétaires), l'imposition d'un filtre va devenir un problème. Mais ça ne ferait que révéler un problème plus ancien et profond dans la manière de travailler dans le logiciel libre, et pas vraiment un problème de la loi dont on parle…

  • [^] # Re: bitcoin

    Posté par  . En réponse au journal Solution au conflit de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Évalué à 7.

    tu utilises juste un pauvre moyen pour faire perdre du temps à tes interlocuteurs

    Je te trouve gonflé, parce que dans la discussion, tu n'apportes non plus aucune argumentation. Je n'ai même pas compris exactement de quoi on parlait, la citation originale c'est :

    «Les psy sont formels. Notre "société" va à l'encontre de la psyché humaine. En très grossier, ils ont vu l'évolution de leur clientèle, de névrosés (difficultés d'adaptation dans une société autoritaire) à des victimes de pervers (psychose, folie dans le langage commun) qui font énormément de dégâts parce que le lien social n'existe plus.»

    À part un gloubiboulga pseudoscientifique qui n'a que pour mérite que de concentrer une dizaines de raisonnements fallacieux par phrase, on n'a aucune base. Une vague référence à des vidéos Youtube et une interview avec Jacques Chancel? Non mais sérieusement, c'est déconnant.

    Le monde actuel, ça n'est pas un paradis, mais c'est probablement le monde le plus sûr, en moyenne, que l'humanité n'ait jamais connu. C'est juste que l'être humain construit son échelle de valeur ou de stress en fonction de son expérience. À une époque où on se faisait trucider par les bandits de grand chemin, où on pouvait être esclave ou serf toute sa vie, où la justice était rendue aléatoirement par le seigneur local, je pense que les problèmes avec un responsable hiérarchique, ça n'aurait pas vraiment été une source d'inquiétude :-)

    les relations de dominance et de subordination dans notre société productiviste.

    Bouhouhou j'ai des chefs méchants et les gens ne se parlent plus. C'est ça l'argument? La société actuelle, elle est sacrément cool par rapport à ce qui existait avant. Elle demande certaines capacités pour y réussir, mais on peut y survivre relativement facilement, surtout si on ne souhaite pas avoir le beurre (un pouvoir d'achat démesuré par rapport à ses besoins réels) et l'argent du beurre (les loisirs, le boulot cool). Encore une fois, au cours des derniers milliers d'années, a-t-il existé des sociétés plus souples que la nôtre?

    veulent juste se faire conforter dans leur croyances figées.

    Tu ne peux pas exiger des autres qu'ils absorbent n'importe quel argument. Tout le monde peut admettre que la souffrance au travail est un problème qu'il faut régler, sans pour autant tomber dans une interprétation catastrophiste et nihiliste qui ne se base sur aucun fait crédible (ah si, pardon, j'ai oublié l'expérience personnelle de certains psy, source fiable s'il en est).

  • [^] # Re: Est-ce qu'on a le droit de ne pas s'inquiéter?

    Posté par  . En réponse au journal Le filtrage à la source. Évalué à 2.

    Tiens, d'ailleurs, je me réponds à moi-même pour admirer le geekscotte qui a disparu d'Internet, mais ça marche aussi complètement avec le code. J'ai été piquer une ligne très courte complètement au hasard dans le kernel Linux, "cs->mark_unstable(cs);". Je tape ça dans Google, et je tombe sur "linux/kernel/time/clocksource.c", exactement le bon fichier. Ça serait intéressant de tester ce genre de trucs avec les bases de données de l'APP par exemple, mais ça ne m'étonnerait pas que "cs->mark_unstable(cs);" soit une ligne unique dans l'histoire du logiciel, que personne n'avait jamais écrite avant, et que personne ne réécrira jamais après. Elle est pourtant totalement triviale, et personne n'irait prétendre qu'à elle seule elle puisse être couverte par le droit d'auteur. Mais n'empêche, un argument probabiliste montrerait qu'elle est suffisante à identifier un plagiat. Alors 10 lignes? 50 lignes?

    Ça serait pas mal que les tenants de l'hypothèse du code identique par hasard prouvent que c'est possible en pratique, plutôt que de partir du principe que c'est par définition possible.

  • [^] # Re: Est-ce qu'on a le droit de ne pas s'inquiéter?

    Posté par  . En réponse au journal Le filtrage à la source. Évalué à -1.

    Envoyer un mail et se battre des semaines ?

    Une plateforme d'hébergement de code (type Github) a intérêt à être réactive si elle ne veut pas perdre son marché, et de limiter elle-même les faux positifs.

    Et des portions qu'on aurait du mal à coder de façon différente de toutes façons, du parcours de liste ou de graphe par exemple.

    … du code trivial, donc, qui ne rentre pas dans le cadre de la propriété intellectuelle. S'il ne s'agit que de quelques lignes, pourquoi irait-il déclencher une alerte rouge?

    Le code d'un logiciel entier ça se fait "protéger" pour 250 euros à l'APP

    Et l'APP encourage également le dépot de code sous licence libre. Pourquoi ne pas saisir l'occasion?

    En plus, techniquement, ça semble tout à fait faisable de déterminer automatiquement la compatibilité des licences. Dans les dépôts de logiciels, on indique en général la licence des projets ; si le système de détection identifie un bout de code existant sous licence X, il peut tout à fait vérifier la compatibilité de la licence X avec la licence du projet.

    il y a toujours des faux positifs.

    Oui, il y en a toujours. Mais combien? Un commit sur 1000? Un commit sur 10000?

    Il ne faut pas oublier la finalité de ces filtres. La finalité, c'est d'éviter les pertes d'exploitation liées à la contrefaçon. On se prend la tête sur des conséquences potentielles de la mise en place d'un tel système, mais ces conséquences n'ont aucun intérêt pour les ayant droit. Qu'est-ce qu'un gros éditeur de logiciel peut avoir à faire qu'une fonction de 2 lignes qui parcourt un graphe dans un logiciel libre ait, par hasard (*), une ressemblance avec deux lignes sur 100M d'un gros projet commercial? Rien à battre. C'est une force et une faiblesse ; une faiblesse parce que personne n'en a rien à faire que ton commit se retrouve bloqué, mais aussi une force parce que personne n'en a rien à faire que la plateforme d'hébergement laisse passer ce genre de choses pour éviter les réclamations.

    (*) le hasard, en droit d'auteur, je n'y crois pas une seconde. C'est un argument trop faible, qui ne tient pas la vérification. Ça n'est pas forcément intuitif, mais la plupart des phrases sont uniques. Une seule phrase peut souvent permettre de définir un plagiat. Si je prends ta première phrase, "Le point de vue optimiste c'est que tout pourrait être mis en place de façon pertinente et juste". Sur Google:
    * "le point de vue optimiste" : 2470 résultats
    * "Le point de vue optimiste c'est" : 8 résultats
    * "Le point de vue optimiste c'est que" : 2 résultats
    * ""Le point de vue optimiste c'est que tout" : 0 résultat.

    Étant donné que la base de données de Google recouvre probablement la majorité des écrits qui ont jamais été produits, il est probable que personne n'ait simplement écrit "le point de vue optimiste c'est que tout" avant toi. C'est étonnant, non? Tu peux parier une certaine quantité d'argent que la phrase complète "Le point de vue optimiste c'est que tout pourrait être mis en place de façon pertinente et juste" n'a jamais été, ni ne sera jamais plus, écrite ou prononcée par aucun autre être humain que toi (et moi qui te cite). C'est assez contre-intuitif, et tant de gens essayent d'argumenter sur Wikipédia qu'il n'y a pas 50 manières de rédiger une information. En effet, il n'y en a pas 50, il y en a probablement 50 milliards de milliards :-)

    Je pense que c'est exactement la même chose pour le code. Trois ou quatre lignes identiques, ça ne peut pas être du hasard. J'imagine que c'est d'ailleurs facilement testable en cherchant les bouts de binaires ou d'assembleur identique entre logiciels libres ; on doit facilement déterminer la probabilité pour, par hasard, avoir une séquence de n éléments identifiques.

  • # Est-ce qu'on a le droit de ne pas s'inquiéter?

    Posté par  . En réponse au journal Le filtrage à la source. Évalué à 9. Dernière modification le 24 avril 2018 à 16:14.

    Je suppose que vous êtes contre ce changement, mais enfin, vous avez le droit d'être pour. Vous aurez juste du mal à me convaincre.

    En fait, j'aimerais bien être convaincu que c'est un problème, parce que pour l'instant, je vois sortir les grands mots (censure, filtrage, blocage…), mais sur le fond, est-ce que la mauvaise qualité potentielle des algorithmes de filtre est le seul argument? Parce que ça me parait bien faible…

    Jusqu'au début du XXIe siècle, les problèmes de droit d'auteur et de contrefaçon étaient gérés a posteriori. Quelqu'un publiait une œuvre de l'esprit sans en avoir le droit, les ayant-droits portaient plainte, la justice tranchait, et éventuellement sanctionnait le malandrin.

    On ne peut pas nier que cette procédure est devenue inapplicable. Quand une œuvre est diffusée sur Internet, elle devient immédiatement accessible au monde entier, et quelques minutes suffisent, surtout quand l'info est relayée sur les réseaux sociaux, pour que «le mal» soit fait. Mal qu'on peut considérer comme relativement mineur pour tout un tas de raisons, mais mal qui a indéniablement des conséquences économiques potentielles. Bien entendu, si 1000 personnes téléchargent un film, le manque à gagner pour l'industrie du DVD n'est pas 1000 x le prix d'un DVD (à cause de l'effet d'aubaine et de plein de trucs), mais c'est compliqué d'affirmer qu'il est de zéro. Bref, que les raisons soient liées à des gros sous ou non, il y a un problème avec la modération par la justice, et la mise en place d'une modération privée par les plateformes sur dénonciation ne règle pas ce problème, puisque l'ayant-droit ne peut se plaindre qu'après la publication. Même sur le fond, on peut trouver ça anormal : OK, les grosses boites de l'industrie pseudo-culturelle ont des moyens illimités, mais il n'est quand même pas normal qu'une «victime» doive assurer activement et sur des fonds privés la défense de ses intérêts qui sont pourtant protégés par la loi, surtout si l'on considère qu'il est généralement impossible de récupérer le moindre sou auprès des contrefacteurs fauchés (qui n'en tirent aucun revenu, certes, mais ça n'est pas une raison : le vandalisme ne génère pas de revenus non plus, mais ça ne légitime pas le fait de laisser la «victime» sans recours).

    Dans ce contexte, la protection des ayant-droit avant la publication, ça me semble une solution acceptable, à la fois pour les plateformes (qui montrent leur bonne foi), pour les ayant-droit, et même pour les contrefacteurs du dimanche qu'on protège des conséquences potentiellement démesurées de leur geste.

    Du coup, je ne vois pas pourquoi le logiciel, libre ou pas, devrait avoir droit à des règles différentes d'autres types d'œuvres. Le diable est toujours dans les détails, mais je ne comprends pas la légitimité de mettre à disposition du public un bout de code que son auteur a placé dans une base de données de code à protéger. Il ne faut pas oublier que le logiciel libre n'existe que par une application extrêmement stricte du droit d'auteur ; on passe notre temps à fustiuger telle ou telle entreprise qui n'a pas respecté l'article 127 d'une licence libre hyper-technique, on est aussi super-procéduriers, et tout ça, c'est basé sur un droit d'auteur quasiment sans limite. Le minimum pour un contributeur de logiciel libre, c'est de ne pas pomper de code non-libre (qui met en danger les utilisateurs du logiciel), et de s'assurer de la compatibilité des licences avant de diffuser du code qui ne lui appartient pas. Sur le fond, je me vois mal défendre le droit d'aller uploader du code proprio en le mettant faussement sous GPL, ça nuit certainement plus au logiciel libre qu'au propriétaire du code.

    Alors oui, le diable est dans les détails, mais les problèmes potentiels restent assez gérables, à mes yeux. Les faux positifs? Il suffit d'une procédure simple pour contacter les administrateurs du site et prouver sa bonne foi. D'ailleurs, je ne vois pas comment on pourrait avoir de faux positifs sur des bouts de code non-triviaux. Les «faux» dans les bases de données? Pareil que pour Youtube ou autres diffuseurs de contenu, le risque semble élevé pour une base de données peu regardante ; après plusieurs incidents elle risque de ne plus être consultée du tout par les diffuseurs, qui n'ont aucun intérêt à gêner leurs utilisateurs légitimes. La surcharge de travail pour monter une plateforme de diffusion? Si l'interface est bien faite, il suffit d'une requête vers un site de référence avant la validation de l'upoad, ça n'est pas une procédure très lourde…

    Mais par contre, les dépôts de logiciels propriétaires ne seront pas inspectés, pour vérifier qu'aucune licence libre n'est violée. C'est bien pratique.

    C'est vicelard comme argument, ça ne peut pas fonctionner. Dans un cas tu publies un document (tu prends la responsabilité de le rendre disponible au monde entier), dans l'autre cas tu le privatises sans que personne ne le sache. Les conséquences ne sont pas du tout les mêmes, et les responsabilités non plus, sans compter qu'il reste légal de privatiser du code libre tant qu'on ne le diffuse pas.

    D'ailleurs, il ne me semble pas impossible que les bases de données de code qui seront utilisées comme référence ne soient pas justement inspectées, justement pour éviter les faux positifs, et qu'une entreprise qui essaye de privatiser du code libre se retrouver justement dans l'obligation de retirer ce code de la base. Mais bon, de toutes manières, j'imagine mal Microsoft balancer le source de Windows dans des bases de données indépendantes… D'une manière générale, le code proprio n'a pas vocation à être diffusé, et c'est un danger que de risquer de le diffuser accidentellement en tentant de se protéger d'une éventuelle fuite qui n'aura certainement jamais lieu. Ça reste très différent de l'industrie musicale, qui diffuse déja (la plupart du temps) les œuvres qu'elle tente de protéger.

  • [^] # Re: Inexactitudes

    Posté par  . En réponse au journal Solution au conflit de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Évalué à 10.

    Un terrain qui appartient à tout le monde ça n’existe pas, si ce n’est pas privé c’est une communauté quelconque qui possède le terrain

    Dans une certaine mesure, le domaine public appartient à tout le monde. La rue appartient à tout le monde (ou à personne, si tu veux), tu peux y circuler librement, même t'y garer sous certaines conditions.

    Ça n'a rien à voir avec un terrain dont l'État serait le propriétaire. Les locaux de la mairie n'appartiennent pas à tout le monde, tu ne peux pas rentrer dans le bureau du maire pour regarder ses meubles ; tu ne peux pas rentrer sur un terrain militaire. Tu confonds deux notions, le propriétaire du terrain et sa finalité.

    Pour pas rentrer dans ce micmac politico-administratif qu’ils dénoncent et fuient comme la peste.

    Surtout, ne pas essayer de comprendre les trucs complexes! Sinon ça peut faire réfléchir. On va dire que l'État, la commune, les régions, tout ça c'est pareil. N'importe quoi, hein. C'est pas de la revendication politique, c'est demander le droit de réclamer tout et de ne pas écouter ce qu'on nous répond.

    L’État vient en aide au gens de diverses manières, c’est même son unique raison d’être.

    Heureusement que le rôle de l'état ne se réduit pas à la redistribution… Mais de toutes manières, la redistribution doit être légale et constitutionnelle, ça n'a rien à voir avec le fait de donner quelque chose de l'état à quelqu'un de particulier.

    On file bien des millions d’euros aux entreprises

    Oui oui, à toutes les entreprises qui remplissent certaines conditions. L'État, ça n'est pas un monarque qui donner des sous à quelqu'un, et qui n'en donne pas à quelqu'un d'autre parce qu'il n'aime pas sa tronche.

    rendre légitime le droit de jouir de ces terrains aux personnes ayant gagné cette bataille

    Si tu sauves la vie à quelqu'un, sa vie t'appartient? Si une voiture est en train d'avancer toute seule vers un lac, tu sautes dedans, tu serres le frein à main, tu penses qu'elle t'appartient? Ça me semble totalement farfelu.

  • [^] # Re: Tant que tout va bien

    Posté par  . En réponse au journal Solution au conflit de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Évalué à 5.

    Lorsqu'on est 30, ou même 200, tout va bien. Tout le monde se connaît, et les relations sociales fonctionnent. Pas sans heurs, mais ça fonctionne.

    Ça peut fonctionner surtout parce qu'ils ont décidé de se lancer dans un mouvement politique parce qu'ils partagent des idées communes. Ça n'est pas vraiment ça, vivre en société. Là, on aurait plutôt un fonctionnement communautaire basé sur une appartenance politique, avec la possibilité de mettre les gens dehors quand ils ne sont pas d'accord avec les grandes lignes.

    À l'échelle d'un État, ça ne fonctionne pas comme ça. Dans un ville, il y a tout un tas de gens, des jeunes, des vieux, de tous les bords politiques. Ils doivent vivre ensemble, et pour ça, il faut qu'ils acceptent des compromis. Et comme tu l'as mentionné, les compromis ne sont acceptables que s'ils sont justes et réciproques, au moins à peu près.

    Le seul fonctionnement juste et équitable d'une ZAD serait l'achat régulier des terres, puis un fonctionnement légalement défini (une SCOP, une association, je ne sais pas trop), un financement autonome (par des dons ou par le commerce), des contrats de travail légaux, etc. Ça n'empêche pas les tensions avec les riverains, mais il y a une base légitime autour de laquelle discuter. On ne peut pas vivre en dehors de la société, ça n'est pas possible. Même s'ils faisaient leur truc sur un ilot désert, ils créeraient leur propre société. Mais là, en plus, ils veulent que la société qu'ils souhaitent quitter leur donne tout un tas de trucs, dont certains sont très précieux (ressources foncières). «Je veux, je veux, je veux».

  • [^] # Re: Inexactitudes

    Posté par  . En réponse au journal Solution au conflit de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Évalué à 10.

    Le refus doit être uniquement politique.

    Ce n'est pas exactement ce que doit être la politique? Ce n'est pas un gros mot, la politique.

    Si j'ai bien compris le problème, il y a des terrains possédés par l'État (ce qui n'est pas du tout la même chose que des terrains qui appartiennent à tout le monde), des gens voudraient en avoir l'usage, et l'État dit "non". Bon, bah voila, où est le problème? L'État est le propriétaire légitime des terrains, il a des représentants, et c'est à eux de décider ce que l'État veut en faire. A priori, vu que l'État les a achetés, ces terrains, il serait judicieux de les revendre, de préférence à un prix équivalent au prix d'achat. Tout projet visant à céder de tels terrains à des intérêts privés (personnes physiques ou personnes morales) serait douteux, voire carrément illégal.

    Sur le fond, il faut avoir les moyens de ses ambitions. Dans un État de droit, personne ne peut faire valoir des droits sur quelque chose qu'il n'a aucune raison légitime de posséder. Dans quel monde vivrait-on s'il suffisait de prendre possession d'un terrain par la force, puis de négocier son usage légitime par la suite? On est vraiment dans une raisonnement de type «conquête militaire», je ne vois pas la différence avec une puissance qui installe des militaires sur un territoire et qui décide que ce territoire leur appartient.

    Pourquoi ne pas offrir aux ZADistes la possibilité de racheter ces terrains? S'ils ont les fonds pour le faire, ça pourrait être une possibilité.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 4.

    Mais tu étais ou ces 30 dernières années ? Le gvt passe sont temps à essayer de le faire, et cela ne marche pas.

    Tu souhaites aller où avec ce genre de commentaire à l'emporte-pièce? "C'est tous des cons moi j'ai vu la lumière"? Si tu veux critiquer le paragidme et les modèles économiques qu'ils utilisent (et quand je dis "ils", ça n'est pas seulement au gouvernement, puisque des analyses similaires sont menées au niveau Européen, à la BCE, au FMI, etc), alors fais-le sur des bases solides. Si ton argument, c'est d'opposer le "bon sens" du peuple avec des modèles économiques sophistiqués, ça risque d'être un peu léger, quand même, non?

    Derrière, il y a quand même un argument fallacieux, parce que ça n'est pas parce qu'une solution A marche mal qu'une solution B sortie de ton chapeau marcherait mieux.

  • [^] # Re: refus

    Posté par  . En réponse au message Piratage compte amazon. Évalué à 2.

    non ce n'etait pas la caissière de supermarché pour le coup.

    Bah je n'ai toujours pas compris ton histoire de supermarché du coup.

    Il existe des générateurs de numéros de carte de crédit, qui tombent parfois sur des cartes existantes, au hasard. Et je ne comprends toujours pas ce qu'on peut faire d'un numéro de carte sans les autres indications qui y figurent (nom, validité, code de sécurité de l'autre côté).

    et non je ne menace pas officier de police, je lui stipule juste que si tu demande de faire un dépôt de plain ou d une main courante ce n est pas à lui de juger de la non recevabilité de celle ci.

    Tu as parlé de le menacer de le dénoncer à ton assurance pour qu'il reçoive une facture ou un truc comme ça.

    Techniquement, il peut refuser le dépôt d'une plainte s'il estime que l'infraction n'est pas constituée. Comme tu ne nous a pas dit pour quelle raison tu voulais porter plainte, c'est pas évident de discuter. Si c'était pour vol, alors en effet, l'infraction n'est pas constituée.

    dans mon cas le multi facteur n aurais servis a rien car c était l usurpation de la carte,

    Pourquoi? S'il n'avait pas ton téléphone, jamais il n'aurait pu valider un achat. Donc le multifacteur aurait bloqué toute tentative de payement.

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à -1.

    Si ton bonheur dépend tant que ça de la manière dont les autres mènent leur vie, tu es mal barré.

    Je ne connais personne qui brûle du pétrole pour le plaisir de polluer (sauf les motards du week-end). Tout le monde n'est pas non-plus forcément engagé dans une démarche masochiste qui consiste à renoncer à des éléments de confort élémentaires (parce que oui, du vélo l'hiver de nuit quand il pleut, j'en ai fait, mais non, je n'en ferai plus, parce qu'en plus c'est super-dangereux).

    D'une manière générale, les gens choisissent l'option la plus rapide, la moins chère, et la plus confortable. Il se trouve que, dans beaucoup de contextes, les transports en commun ne sont pas compétitifs sur un, deux, ou souvent trois de ces critères. Plutôt que d'accuser les automobilistes, pourquoi ne pas se demander comment améliorer l'offre de transport collectif? C'est ça la vraie question. Les tenants de la décroissance ou de la démarche écologisue christique sont très minoritaires et ils n'auront jamais gain de cause. Si on cherche de l'efficacité, il faut offrir des solutions qui améliorent la vie des gens.

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 1.

    il est possible de trouver un travail intéressant à un endroit (mal desservi) dans lequel on aimerait pas voir grandir ses enfants.

    Pour ma part, c'est un endroit où j'aimerais bien habiter mais qui est inaccessible pour des raisons financières. Ça a l'air de passer au dessus de la tête de beaucoup de participants à cette discussion, mais le choix du lieu d'habitation souffre également de ce type de contraintes triviales…

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 4.

    Penons maintenant l'exemple d'une personne qui a pour idée d'être moins destructeur pour la planète, et qui adapte donc son lieu d'habitation.

    … ah bah si tu as un budget illimité, c'est sûr que c'est plus facile. Si tu bosses à Paris, c'est plus de 10k€ du m2. Si tu veux louer un 40m2, c'est 1200€/mois hors charges, donc il faut gagner 3600€ nets, trois fois le salaire médian.

    Aucun problème avec une personne qui veut un local, je lui en paye un (quelques centaines d'€/mois). Par contre, il faut assumer, et dans sa demande de rémunération qu'il descende de quelques centaines d'€/mois le prix de son envie (il faut assumer).

    Donc, mes genoux, tu ne lui payes rien du tout, tu le lui fais payer son choix de télétravailler.

    les "urbains" se sent comme une insulte chez toi. Peut-être qu'il serait temps de réfléchir sur le sujet, et voir dans ce mot une évolution pour mieux vivre ensemble

    Non, ça n'est pas une insulte, mais c'est une distinction sociale. Ton argument sur la bagnole et «pourquoi tu n'habites pas en centre-ville», c'est Marie Antoinette et la brioche. Tu ne peux pas trouver la bagnole ruineuse, et trouver normal de dépenser plus d'un SMIC par mois dans un petit appartement. Il suffit de regarder la composition sociale des centre villes : retraités et cadres sup principalement. Les pauvres en centre-ville sont relégués dans des taudis, et les familles en sont exclues simplement parce que la demande est de beaucoup supérieure à l'offre. C'est assez ridicule d'inciter les gens à encore plus venir en centre-ville, c'est déja une solution qui est inaccessible, tout le monde essaye de le faire.

    La solution ne peut venir que de la densification des banlieues déja urbanisées et l'amélioration des transports en commun dans ces zones. Mais ça vient de projets d'urbanisme, et pas de choix individuels.