daeldir a écrit 152 commentaires

  • [^] # Re: Rien de nouveau

    Posté par  . En réponse au journal Vendre de l'open source illégal??. Évalué à 4.

    Quand je dis que c'est un peu plus compliqué, c'est parce que c'est à ce niveau que les devoirs commencent à changer. On a les mêmes droits (puisque c'est la base), mais la GPL nous donne plus de devoirs que la BSD, d'où le « c'est un peu plus compliqué » ;-)

    Pour les trucs comme la tivoisation, Wikipédia en parle sur la page de la GPL… Ha oui, sur la version anglaise seulement :-S (tiens ben si j'ai le temps un de ces quatre…)

    Pour la BSD et la MIT, au moins, elles sont simples :-D C'est plus amusant de regarder des trucs comme la GPL et la CDDL :-°

    Maintenant, tu me parles de tableau récapitulatif… Ça, c'est pour ceux qui « veulent » se prendre la tête avec les licences, ça leur simplifie (un peu) la tâche. Mais j'essayais surtout de compléter ta réponse à Pilippe M. La définition du libre n'est pas si compliquée, même considérant la multitude de licences. Soit on est confronté à une licence libre, et on n'a que son texte à lire (voire uniquement son résumé si ça nous suffit), soit on est confronté « au libre », et le détail des licences n'est pas important (la définition de libre suffit), soit on veut choisir une licence, et la dizaine de licences que tu pointes offre déjà un choix assez large quand on veut pas se prendre la tête (surtout si on choisit à partir d'un résumé rapide, puis qu'on confirme son choix en lisant la licence ou un résumé un peu plus complet). Soit on a un besoin précis, et là, oui, on risque de se prendre la tête à lire le résumé (ça suffit pour un premier tri) des 70 licences sur la page que j'ai pointé. Ou moins si on trouve un tableau récapitulatif (plus il est complet, mieux c'est). Mais quand on en est là, on a dépassé le stade « le libre, c'est un peu trop compliqué à comprendre, je trouve ». Ou alors, on a sauté des étapes.

    Bref, le libre est simple en gros, et compliqué en détails. Mais qu'est-ce qui ne l'est pas ? (et si vous répondez à cette question, je suis sûr de pouvoir trouver un niveau de détail pour prouver que « tout est compliqué quand on s'intéresse aux détails » ;-))

    Au passage, je répond à Zenitram, mais c'est parce que mon point trouve sa place dans ce fil de commentaire. Je ne pense pas apprendre quelque chose à Zenitram, il trouvera même de quoi me contredire, mais l'objectif est de montrer que le libre n'est pas « compliqué ». Peut-être que certains ne comprennent pas, mais ce n'est pas dû à la complexité de l'écosystème, aussi élevée soit-elle. C'est une question de communication, de formation, et ça, avoir cinquante mille licences ou juste la GPLv3 (troll inside ;-)) n'y changera rien. Le fait que les gens confondent libre et gratuit/non-commercial n'a rien à voir avec la différence entre BSD, GPL, CeCILL, CDDL, WTFPL… Bon, ça peut avoir à voir avec les Creative Commons ;-)

    Mais c'est avant tout une question de communication. Les licences en elles même, et leur multitude, n'y sont pour rien. Le libre est simple. Il est juste mal expliqué. Et les erreurs se propagent et subsistent, parce que ceux à qui on a mal expliqué expliqueront (mal) à leur tour.

    Moi, à l'école, on m'a appris que Charlemagne avait inventé l'école, et que Christophe Colomb était le premier homme à aller en Amérique, et qu'on vidait de l'huile bouillante sur les ennemis au moyen âge. Et c'est aussi ce qu'on est en train d'apprendre à ma petite sœur. Dans vingt ans, que les professeurs (si c'est dans le programme) apprennent à leurs élève que le libre consiste à empêcher l'usage commercial d'une œuvre, ça ne m'étonnerait pas.

    Un autre exemple de mauvaise présentation du libre : Cette série sur le modding de Minecraft. Elle est destinée à des personnes pas forcément au courant de ce qu'est l'open source. Il y dit que les logiciels propriétaires sont aussi appelés « closed source » (fausse implication, certains logiciels propriétaires sont distribués avec leur code source, même si les droits donnés ne sont pas suffisant pour en faire un logiciel libre), que les licences open sources sont copyleft (seul une partie des licences libres le sont), ce qui veut dire « les gens peuvent voir le code »[sic]. Il essaye de dire que l'open source est bien, mais son explication est superficielle et approximative. Et c'est ce que va retenir son public, comme les lecteurs de « Video Games » vont retenir que le libre, c'est interdire la vente. (Comme il va utiliser github pour son projet, je lui ai proposé d'ouvrir un espace wiki pour préciser certains aspects de ses vidéos. S'il le fait, j'irais essayer de faire une présentation un peu plus juste du libre, afin que son public puisse avoir une meilleure vue de la chose.)

    Je suis d'ailleurs en train de me dire qu'il n'y a pas de page « le libre ? » sur le wiki de LinuxFR… Ça aurait sa place, non ? Et une partie des innombrables débats sur le sujet qu'on peut lire sur ce site pourraient venir enrichir cette page, afin d'en faire une page capable de donner une première vue simple mais juste du monde libre, où on préciserait les pièges souvent rencontrés dans sa compréhension. (Puis des liens vers des textes plus complets pour ceux qui veulent aller plus loin… Pourquoi pas, par exemple, un tableau de comparaison qui corresponde aux exigences de Zenitram ;-))

  • [^] # Re: Rien de nouveau

    Posté par  . En réponse au journal Vendre de l'open source illégal??. Évalué à 3.

    En même temps, on a déjà une explication des textes un peu simplifiée. Elle se résume même assez rapidement en un mot : libre. Quand on veut plus de précision, un paragraphe expliquant les quatre libertés est souvent suffisant.

    Quand on veut utiliser le travail, ça suffit. Si on veut faire des trucs plus avancés (modifier, redistribuer…), certes, c'est un peu plus compliqué. Mais soit on se contente de jouer selon les règles, et il y a peu de chances qu'on sorte des droits accordés par la licence (comprendre, si on ne veut pas se poser de question, on redistribue les modifications sous la même licence et on donne accès au source, ça suffit pour respecter une licence libre), soit on veut faire un truc un peu plus « pointu », comme mélanger des codes sous différentes licences, ou appliquer ses propres restrictions au nouveau code (qui, suivant les licences, peut « sortir » du monde libre), et là, oui, il faut se taper les textes des licences. Mais en même temps, si on en est à se poser la question, c'est qu'on est prêt à les lire, et même si certains textes sont longs (je comprend les gars des BSDs quand il râlent sur la complexité de la GPLv3), ils sont en effet plus court que les licences propriétaires.

    Sans compter qu'il y a déjà beaucoup de littérature sur les différentes interactions possibles entre licences. Rien qu'en débutant par Wikipédia, on peut se faire une idée des usages avancés d'une licence sans se taper un gros texte de loi.

    Bon, si on veut être honnête, on peut regarder la liste complète des licences listées ici, ce qui fait plus d'une soixantaine, au lieu d'une dizaine. Mais soit on veut choisir soit même une licence, et on peut se contenter des dix que tu pointes, soit on cherche à respecter les licences des outils qu'on utilise, et dans ce cas, même si les licence ne font pas partie des plus courantes, on est souvent confronté à moins de dix licences (si je veux lier du code GPL et du code sous CeCILL, pas besoin de lire la licence Apache !).

  • [^] # Re: Lapin compris

    Posté par  . En réponse au journal Mise à disposition progressive du contenu: bonne idée.. Évalué à 4.

    Je suis désolé, il y a des questions auxquelles je ne pourrais pas répondre. Je n'ai pas eu de contrat avec un éditeur, je ne sais donc pas qui paye les charges, et donc, si ce qu'on touche est brut ou net. J'essayerais de me renseigner chez mes copains.

    Pour les trois paragraphes que tu cites, je ne parle de mise en ligne que dans le dernier. Les prix annoncés sont donc basés sur une distribution papier. Pour l'auteur, ça ne change pas grand chose : il ne s'intéresse pas au coup de production, mais à combien lui rapporte une planche. (Enfin, dans mon texte. Si l'auteur veut s'auto-éditer, même sur le net, il va y réfléchir :-°)

    Pour ce qui est des retards… On est payé à la planche, pas au temps. Si on travaille plus vite, on gagne plus. On a bien des délais, et souvent, ils sont pas respectés (et après c'est les graphistes et les imprimeurs qui doivent compresser leur temps…). Je ne sais pas quelle est la souplesse des éditeurs à ce niveau. Je dirais (au hasard) qu'ils ne demandent pas de remboursement, puisque le travail a été fait (ils ne payent que le travail rendu). En cas de rupture de contrat, là, c'est comme pour tout : ils peuvent demander un remboursement, ça dépend du contrat, des conditions de rupture, etc. (chose la plus importante à retenir de ce paragraphe : j'en sais rien !)

    Les 10000€ sont « sortit du chapeau », mais à partir des prix que j'ai donné plus haut : en comptant 80€ pour le scénario et 160€ pour le dessin+couleur, on a une planche à 240€. Un album de 48 pages va donc rapporter 11520€. Après, j'ai oublié les nombres exacts, mais le format des bandes dessinée est assez bien définit : il y a les 24 pages, 32 pages, 48 pages… Ce qui fait que suivant le format utilisé, la BD va rapporter plus ou moins. (je pense que mes nombres de pages sont exacts, ce sont des multiples de huit, le nombre de pages dans un "livret" (on plie une grosse feuille 3 fois, on coupe les bords, et ça donne un livret de 8 pages))

    Ensuite, le montant de l'avance et le pourcentage de droit d'auteur ne dépend pas du mode de paiement proposé (avance uniquement, avance puis droits, avance et droits). C'est même un peu contre intuitif : l'éditeur qui paye les droits sans même attendre que son avance n'aie été remboursée offre en général (en plus) une meilleure avance. Les éditeurs qui demandent remboursement en cas de flop (s'ils existent encore) vont tirer les prix vers le bas (160€ la planche au lieu de 240€ ? Allez, 100€, et une sucette !). Donc, ça ne dépend pas du mode de paiement choisit, mais plus de la correction de l'éditeur (et des négociations de l'auteur quand il en a fait). Là, je n'ai par contre pas de chiffre à donner, encore moins de vrai chiffres : on nous a dit « Machin a tendance à donner plus » et « prenez pas en dessous de tant » (les 240€ la planche), mais pas de vrai chiffre.

    Vis à vis de l'éditeur qui ne fait pas son boulot… Ça arrive. Enfin, dans la BD, je sais pas, mais mon grand père s'est auto-édité pendant un temps. Il a un jour signé un contrat avec un éditeur intéressé par son bouquin. Ça lui faisait ça de moins à gérer. Le bouquin (qui était un best seller à l'époque) n'a pas été vendu. Mon grand père à appris après coup qu'en fait, l'éditeur avait un autre bouquin sur le même sujet, et que s'il avait négocié pour éditer le bouquin de mon grand père (avec cession des droits qui va avec :-S), c'était pour tuer sa concurrence en plombant les ventes.

    Sinon, puisque tu demandes… J'avais commencé un book pour mon CV, jamais terminé (je me suis lancé dans d'autres projets, plus besoin de ce book).
    Allez, faut pas que ça se perde, voilà l'adresse :
    http://daeldir.ninm.net/book/ (directory listing brut de décoffrage, j'ai pas atteint l'étape « bel aperçu sur page web »)

    C'est pour la plupart des boulots d'étudiant.

  • [^] # Re: Ettoi ?

    Posté par  . En réponse au journal TPB AFK. Évalué à 2.

    Yep, mais on le regarde en même temps, ça fait d'une pierre deux coups. Puis le téléchargement direct charge moins la ligne (Je ne dirais pas qu'il y a une raison technique valable, parce que même si je pense que oui, en fait, je n'ai aucune preuve. Je constate juste que ma coloc râle moins quand j'utilise Youtube au lieu de Bittorent.)

    Bon, je l'ai regardé, je vais aussi donner mon avis (sinon, je critique, mais je suis pas mieux :-P) (puis c'est le but du journal, non, donner son avis ?).

    Au niveau réalisation, il y a un côté « dramatique », surtout au niveau de la musique, qui est trop exagéré pour moi. On s'attendrait à voir débarquer les flics avec les sirènes ou un orang-outan voleur de claviers caché dans le frigo. Sinon, c'est plutôt bien filmé (pas un travail d'amateur).

    Comme d'autres ont pu le faire remarquer, un seul des « protagonistes » réfléchit vraiment sur le droit d'auteur, sur les problèmes posés par le site, s'investit… Ça m'a surpris, je pensais qu'il y avait un lien beaucoup plus fort entre les acteurs de The Pirate Bay et le Parti Pirate. Même si le film est tourné du côté des accusés, on ne peut pas dire qu'il en donne une bonne image.

    Le passage avec Roger Wallis, sa répartie surtout et sa réflexion, m'a beaucoup marqué.

    Pour le reste du film, je n'ai pas d'avis (parce que je n'ai pas un avis sur tout). Je n'ai trouvé ce film ni éducatif ni divertissant, sans pour autant être ennuyeux ou vide de contenu. Bref, pas mal mais sans plus.

    … Je découvre que c'est difficile de donner ce genre de verdict. « Pas mal mais sans plus »… Bon, c'est ce que je ressens, c'est hautement subjectif, et il faut bien que j'assume mais… Faut pas m'écouter ! Malgré mon ressenti, ça reste un sacré boulot. Donc, si vous êtes impliqué de prêt ou de loin dans la création de ce film, oubliez la critique qui précède, et retenez ceci : « chapeau ! »

  • [^] # Re: Lapin compris

    Posté par  . En réponse au journal Mise à disposition progressive du contenu: bonne idée.. Évalué à 6.

    Oui, mais il a raison de réagir. « Merdique » n'est vraiment pas neutre, même du point de vue de l'auteur. Surtout quand on sait que l'éditeur ne rembourse pas toujours (même pas si souvent, au vu de la quantité d'auteurs qu'il supporte) l'avance. Si, une fois que quelqu'un a réagit comme l'a fait Zenitram, on soutient que c'est un contrat « merdique », sans changer de vocabulaire, alors on est pédant : on est persuadé que notre travail va rapporter beaucoup plus que l'avance.

    Zenitram réagit sur tout. Parfois, c'est lourd, mais dans ce cas, je suis content qu'il l'ai fait, parce que ça me fait réfléchir sur ma manière de m'exprimer. (Ceci n'est que mon avis personnel, en tant qu'auteur du message auquel répond Zenitram. Pour le lecteur, qui n'a pas utilisé le mot « merdique », c'est peut-être une intervention totalement inutile. Ça tombe bien, sur LinuxFR, il y a les deux boutons. J'ai cliqué sur pertinent.)

  • [^] # Re: Lapin compris

    Posté par  . En réponse au journal Mise à disposition progressive du contenu: bonne idée.. Évalué à 6.

    L'usage du mot merdique est abusé. C'est comme ça qu'on nous l'a présenté, c'est resté. C'est juste que c'était le contrat « bas de gamme », comparé aux autres. Mais ta remarque est tout à fait justifiée.

    Pour la deuxième partie de ta réponse, comme je l'ai dit, je n'en sais rien. Ça ne me parle pas. Quand tu viens et que tu me dis « éditeur, banquier, business angel ou bon samaritain, appelle le comme tu veux », là, ça me parle. En gros, dans le texte de départ, ce n'est pas assez élaboré. J'ai l'impression qu'il manque une partie de l'équation. Donc, j'apporte mon grain de sel pour voir si ça apporte quelque chose. Tu as plus réfléchit au sujet (ou tu es plus vif d'esprit ;-)), et tu me montres que rien ne manque. Mais c'était pas évident ! Merci, donc.

    (j'avoue, je n'ai pas pensé qu'on pouvait essayer de voir avec son banquier pour financer sa bande dessinée !)

    (si on doit retenir quelque chose de cette intervention, c'est que je ne sais pas suivre une discussion d'ordre économique :-°)

  • [^] # Re: Féminisation \o/

    Posté par  . En réponse au journal Mise à disposition progressive du contenu: bonne idée.. Évalué à 2.

    (inversement, masculaniser les mots féminins n'a pas d'intérêt, car le fait que le masculin de ces mots n'existe pas n'a pas d'impact sur la vision sociale inconsciente qu'on a des hommes)

    … Tu contredis (ou pas ? macho va !) ton argumentation précédente :

    Pour un enfant qui apprend la langue, le mot sera alors inconsciemment associé avec le genre, et ça peut avoir des impacts sur le comportement global inconscient.

    Ben oui, une femme de ménage, bien sûr que ça n'a pas d'intérêt de masculiniser ça… Ça ne risque pas de porter préjudice à l'homme ;-)

  • [^] # Re: d'accord mais

    Posté par  . En réponse au journal Mise à disposition progressive du contenu: bonne idée.. Évalué à 1.

    Moi, je vois un avantage à l'éditeur, c'est le partage des ressources.

    Je l'évoque dans un commentaire plus haut, un éditeur a souvent quelques « stars » qui génèrent un revenu (et donc un bénéfice) important, bénéfice qui est réinvesti dans des auteurs moins célèbres, parfois (ou souvent ?) à perte. Tu dis qu'ils misent sur les blockbusters. Certes, mais quand je vais dans une librairie, je vois beaucoup de BDs qui ne sont pas des blockbusters et qui sont portées par des éditeurs. Il y a une offre immense. Beaucoup de ces bandes dessinées ne remboursent jamais l'investissement de l'éditeur. S'il n'y avait pas les éditeurs et les blockbusters, il y aurait sûrement moins de bandes dessinées « marginales ». (Est-ce qu'elles seraient de meilleur qualité ? Ou plutôt, lesquelles survivraient ? Les mauvaises sans surprises ou les bizarres et géniales ?)

    Je ne pense donc pas que les éditeurs sont voués à disparaître. Les éditeurs actuels, ceux qui n'évoluent pas, peut-être. Mais finalement, si une association d'auteurs se monte, qu'ils mettent en communs des ressources pour rémunérer leurs membres les plus démunis, et qu'ils s'occupent de la promotion… Ben, même si on est sur une distribution uniquement sur Internet, même s'il distribuent petit à petit leurs bandes dessinées gratuitement, est-ce que cette association n'est pas « un éditeur » ?

  • [^] # Re: Lapin compris

    Posté par  . En réponse au journal Mise à disposition progressive du contenu: bonne idée.. Évalué à 10.

    C'est un peu plus compliqué que ça, ce que touche l'auteur de BD.

    Bon, ce qui suit vient de mes cours d'art appliqué, où qu'on nous apprenait à se faire baiser (ou pas, surtout pas) par les éditeurs. Je n'aurais donc pas vraiment de sources à vous fournir, désolé.

    Il y a plusieurs modes de rémunération dans le domaine de la bande dessinée. Le cas où l'auteur touche des droits d'auteur est minoritaire (peu d'éditeurs proposent ça).

    On commence toujours avec une avance sur les droits : l'éditeur prend un risque et nourrit un auteur. Il achète des pages, puis les revend.

    C'est à partir de ces ventes que le mode de rémunération de l'auteur change. Je vais décrire du plus correct au plus salaud.

    • L'éditeur achète les pages, puis l'auteur touche un pourcentage sur chaque vente. En gros, l'avance+le droit d'auteur. C'est le Nirvana.
    • L'éditeur achète les pages. L'auteur ne touche rien immédiatement, mais à partir d'un certain volume de vente, l'avance de l'éditeur a été remboursée, et l'auteur commence enfin à toucher ses droits d'auteur. C'est un modèle plus répandu que le précédent, mais comme il y a beaucoup d'auteurs, beaucoup de BDs, bref, beaucoup de concurrence, les cas où l'avance est remboursée et où l'auteur peut toucher ses droits ne sont pas si courants.
    • L'éditeur achète les pages. Puis il vend, et une fois l'avance remboursée, il garde le surplus. Ça a été le contrat le plus merdique pendant longtemps.
    • L'éditeur achète les pages. Puis il vend. Si il vend pas assez, l'éditeur demande remboursement à l'auteur. Le cas a été évoqué, mais sans source. Je n'affirmerais donc pas que ça se fait, mais je le précise quand même, parce que notre prof nous avais dit que ça se faisait (surtout chez les éditeurs récents). (si cette dernière phrase vous donne l'impression que je suis un benêt, c'est que j'en suis un ;-))

    Il y a énormément de cas où l'avance n'est pas remboursée, pas même à l'éditeur. L'éditeur nourrit ses auteurs grâce au revenus générés par ses « stars », en espérant qu'un de ses petits auteurs sorte du lot.

    Le cas où un auteur s'auto-édite n'est donc pas si « facilement » viable. Parce qu'il n'y a pas l'avance, et que même si l'auteur touche directement le droit d'auteur, ce n'est pas dit qu'il gagne plus au final que s'il avait eu un éditeur.

    Je parle bien sûr ici du modèle de rémunération traditionnel. C'est vrai que dans le schéma de distribution classique, l'éditeur ne touche pas tant que ça, et l'auteur encore moins. En économisant les coûts de production et de distribution, il doit être plus rapide de rembourser la bande dessinée.

    Voici les rémunérations « traditionnelles » qu'on nous avait appris (moins cher, on commence à se faire entuber) : Pour une planche, 80€ le scénario, 160€ le dessin (couleur comprise). Une bande dessinée de 45 planches rapporte donc à l'auteur 10800€ s'il fait le scénario et le dessin. La dite bande dessinée met souvent un an ou plus à sortir (il y a des auteurs plus prolifiques, mais on veut de la qualité ;-)).

    Tout comme l'auteur se fait payer au fur et à mesure qu'il livre les planches à l'éditeur, on peut supposer qu'il trouvera un moyen de se rémunérer en sortant ses planches une par une (ou deux par deux, qu'est ce que j'en sais ⸮). La condition pour survivre est donc de gagner 240€ par planche mise en ligne. Ou moins si on est assez productif. Comme ce montant est celui que l'auteur touche pour une planche dans le schéma traditionnel, il n'y a plus à supprimer le coût d'impression, de distribution, etc. (c'est déjà fait). Par contre, ça ne prend pas en compte les charges sociales et tout ce bazar que je ne maîtrise pas (comme si je « maîtrisais » ce qu'on a juste vu deux-trois fois en cours… :-°).

    Je n'ai pas fait d'étude de marché ou quoi que ce soit d'approchant. Donc, je ne dirais pas « c'est facile » ou « c'est trop dur, n'importe quoi ». Mais quand je lis « l'auteur se fait 0.1€ par BD vendue » ou « il se rémunérera comme avant », ça ne me parle pas. Déjà, parce qu'avec l'avance de l'éditeur, un auteur peu se faire bien plus (cas de la BD qui est tellement nulle qu'elle ne se vend qu'une fois, l'auteur se fait 10000€ sur la BD (par contre il a plus de contrat…)). Et que s'il se coupe de l'éditeur, il va peut être gagner 0.1€ par BD, mais il sera rémunéré au nombre de BD réellement vendues, pas à une estimation ou un espoir de l'éditeur.

  • # Et toi ?

    Posté par  . En réponse au journal TPB AFK. Évalué à 7.

    C'est dommage de te contenter de demander l'avis des autres si tu as vu le documentaire…

    Enfin… À la première lecture, je n'ai pas la sensation que tu donnes ton avis sur le film. Ton avis (très succin) sur le sujet, à la limite.

    Donc, je te retourne la question : qu'as tu pensé du film ? Il était bien ? Il pose les bonnes questions ? Ça vaut le coup de prendre le temps de le télécharger et de le regarder ? De le payer ? Quel public saura l'apprécier, selon toi ?

    On a déjà eu quelques débats à propos du cadre du film ici (licence, tout ça…). Actuellement, je ne sais pas si je vais le regarder. Je ne suis pas tenté, mais quand même curieux. Avoir un avis sur le film lui même (et pas sur le P2P ou sa licence) pourrais m'aider à choisir.

    Bref, si tu devais réécrire ce journal après mon commentaire, tu rajouterais quoi ?

  • [^] # Re: Et pour en remettre une couche

    Posté par  . En réponse au journal Systemd: tuons les mythes. Évalué à 6.

    Gentoo est connu comme très solide et très sérieux.
    Les comparaisons entre les différents systèmes d'init me démontre que systemd n'est pas forcément le bon choix, loin de là.
    Lire ceci pour s'en convaincre : http://wiki.gentoo.org/wiki/Comparison_of_init_systems

    Je dois être un peu idiot, mais je ne vois pas sur cette page quoi que ce soit qui me démontre que systemd n'est pas un bon choix. J'apprécie les systèmes simples et ai été déçu du passage d'Archlinux à systemd, pourtant… J'aimerais juste comprendre cet argument que tu utilises deux fois.

  • [^] # Re: Utilisez-vous les personnas de Firefox ? Et pourquoi ?

    Posté par  . En réponse au journal Office dans le cloud par IBM. Évalué à 10.

    Moi, ma maman, elle utilise les personnas. Et à la dernière grosse mise à jour, elle a perdu sa personnas, elle a râlé, et elle est allée la remettre.
    D'ailleurs, elle a poussé le vice jusqu'à changer de personna pendant la période de noël.

    Sauf que ma maman est passée de Mac OS 9 à Linux, et n'a jamais aimé Windows.

    Bon, en même temps, je suis pas sûr que ce soit un bon contre exemple… Parce que si maintenant Apple a réussi à imposer un look plutôt uniforme, à l'époque, entre Apple Work, Microsoft Word, le Finder, iTunes, Internet Explorer 5, et Outlook Express, il y a pas deux applications qui se ressemblaient ;-)

    Je viens de lui poser les deux questions, vous avez donc un témoignage de « Mme Michu » :

    À propos des personnas :
    « Moi j'aime bien les personnas. C'est rigolo. Et joli. Et poétique. »

    Est-ce que ça lui plairait sur Libre Office :
    « Oh ben oui alors ! »

    Sur la parenthèse qu'elle a jamais aimé Windows… Elle a pas non plus aimé Mac OS X, quand elle y a été confronté, et n'a vraiment accepté la mise à jour qu'avec le Linux que je lui ai configuré. Mais en 2010, Internet Explorer 5 commençait à devenir un peu vieux :-°

  • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 18 alias Spherical Cow. Évalué à 5.

    À vrai dire, il y a même des distributions vérolées jusqu'à la moelle qui ont eu des raisons d'exister ;-)

    Damn Vulnerable Linux

    … La distribution, volontairement composée de logiciels cassés, mal configurés, obsolètes et exploitables a débuté sa vie en tant que système d'entrainement durant les lectures universitaires de l'auteur. Son objectif premier était de créer un système Linux aussi vulnérable que possible, afin de démontrer une variété de propos sur la sécurité, incluant l’ingénierie inverse, les dépassements de tampon, les shellcodes, les exploits web et les injections SQL.

    (traduction approximative des mes petites papattes malhabiles)

  • [^] # Re: différence pour madame michu

    Posté par  . En réponse au journal Du NAT en veux-tu en voilà. Évalué à 10.

    Il y a un problème dans ton argumentation parce que tu mentionnes Minecraft.

    Si tu veux jouer en réseau à Minecraft avec tes potes, sur un serveur pour toi et tes potes, sans payer un dédié, tu va devoir configurer ton NAT. Chez certains FAIs, c'est chiant, et même parfois, quand on partage la connexion Internet avec d'autres personnes, les autres ne sont pas forcément d'accord pour que tu tripotes la config. Et mes copains sont des gamers, pas des informaticiens, et pourtant, ils sont capables de cliquer sur l'exécutable du serveur Minecraft pour héberger une partie. Heureusement pour eux, ils sont aussi capable de configurer le NAT, mais ils ont déjà été dans des cas où ils n'en avaient pas les moyens. Un second problème se pose pour minecraft, c'est l'ADSL. Il n'y a pas assez d'upload pour jouer à plus de trois (et à trois, ça lag…).

    Pour un autre exemple de problèmes auquel mes copains (moi, je ne compte pas, j'ai pas les sous pour jouer ;-)) ont pu être confrontés, il y a la XBox 360. Ils ont déjà eu du mal à la faire fonctionner derrière un NAT, parce qu'il faut savoir quels ports forwarder, comment, etc. Et qu'on me dise pas que ça se configure tout seul, parce que si c'était le cas, ils n'auraient pas eu à le faire. Avec une XBox, ça va, tant qu'on ne retouche pas à la conf (Et oui, on peut tout casser si on configure pour héberger minecraft. On n'est pas des pros, boudiu !). Mais quand deux colocataires ont chacun une XBox, et qu'ils veulent tout les deux se connecter au XBox Live… Tiens, faudrait que je leur demande s'ils ont enfin réussit, mais au dernières nouvelles, ils y avait passé une semaine sans succès.

    Pour finir, c'est toi le menteur. Parce que je ne sais pas pour Mme Michu, mais des Kevins, j'en connais, et oui, le NAT, ça les fait chier. (Puis zut ! DevNewton n'est pas un menteur, il a dit « moi, ça me fait chier », et avant ça « si on ne peut plus configurer le NAT, ça va faire chier Kevin » ce qui n'est pas un mensonge non plus (mais peut le devenir si tout les jeux arrivent à s'adapter à ce genre de configuration réseau))

    P.S.: à propos des attaques personnelles qu'on peut voir plus bas… Je t'aime bien, j'aime bien ta manière d'être neutre et de donner les mêmes chances à Microsoft et Google dans les débats, ta manière de dire « l'égalité, si ça vaut pour machin du libre, ça vaut aussi pour machin du proprio », et ta manière de critiquer, souvent, le libre sur des points pertinents mais que tout le monde n'aime pas entendre. Je trouve que parfois tu radotes, mais Tanguy aussi, puis pour les nouveaux, ben… Tes tirades sont nouvelles. Par contre, parfois, tu exagères un peu trop, ou, comme maintenant, tu es borné et un peu agressif. C'est dommage, parce que c'est dans ces moments là que ton intervention cesse de produire un vrai débat poussant à la réflexion ;-)

  • [^] # Re: Rha mais oui mais non !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Cinnamon 1.2, le fork de Gnome-shell. Évalué à 1. Dernière modification le 27 janvier 2012 à 10:44.

    Je pense que ce qu'il voulait dire, c'est que au moment du développement, ces réglages sont pratiques. Proposer un réglage « rapide/moyen/lent », c'est sympa pour l'utilisateur, mais comment le développeur sait quelle valeur est la bonne pour ces trois vitesses ? Il doit tester. Alors il peut changer les valeurs dans le code source, ou créer une « interface » pour changer ces valeurs sans recompiler. Si je met « interface » entre guillemets, c'est que l'interface en question pourrait très bien être un fichier texte. Mais ça dépend du goût du développeur. Est-ce qu'il préfère parser un fichier texte et le modifier à la main, ou utiliser une interface graphique ? Dans le cas de Gnome, avec dconf, les modifications sont normalement appliquées tout de suite, c'est pratique pour tester rapidement. Donc, l'interface de configuration est là, quoi qu'il arrive. La seule question à se poser est : « Est-ce qu'on la laisse disponible pour les utilisateur, est-ce qu'on la supprime, ou est-ce qu'on la simplifie ? »

    Après, si tu répondais bien à son commentaire, je suis désolé de ne pas l'avoir compris. Mais j'ai l'impression que ta réponse restait du côté de l'utilisateur final et pas de celui du développeur, qui était le sujet du commentaire précédent.

  • [^] # Re: Réécriture ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeglut 2.8.0 : vas-y pépé !. Évalué à 3.

    Est-ce que la réponse d'un mec qui n'y connais rien (moi, en l'occurrence) compte ?

    C'est un sujet qui a déjà été abordé sur LinuxFr. La solution proposée est qu'une personne – celle qui a eu le malheur de lire des bouts de code – crée une documentation, qui spécifie comment doit se comporter le programme, et une autre personne qui n'a jamais été en contact avec le code développe une solution libre à partir de la spécification.

    Le commentaire où j'ai lu ça

    Le lien Wikipédia fournit dans le commentaire si tu ne veux pas cliquer deux fois de suite (mais sinon, tu peux découvrir le journal ayant provoqué le commentaire) :
    en:Clean_room_design

  • [^] # Re: Resizing

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeglut 2.8.0 : vas-y pépé !. Évalué à 3.

    C'est peut-être une question bête, mais j'aimerais savoir en quoi cette fonctionnalité est pratique.

    En tant qu'utilisateur, je n'aime pas les fenêtres dont la taille est bloquée, et préfère largement celles qui gèrent correctement le redimensionnement. Ce sera encore plus vrai pour quelqu'un qui utilise un gestionnaire de fenêtres « en tuiles » (il y a des termes informatiques que je ne devrais peut-être pas traduire…), puisque ces gestionnaires de fenêtre sont faits pour laisser l'utilisateur se préoccuper d'autre chose que la taille et position des fenêtre. Fixer la taille de la fenêtre, c'est lui rappeler que les fenêtres existent (alors qu'il voulait l'oublier), c'est ne pas respecter son choix d'avoir des fenêtres placées et dimensionnées d'une certaine manière, c'est prendre le risque de le frustrer et de perdre un utilisateur.

    En tant que développeur (bon, je ne développe pas assez non-plus pour faire figure d'autorité), j'essaye de faire en sorte que mes interfaces gèrent correctement le redimensionnement, et ce même dans des configurations très bizarres (ratio inattendus, résolutions très basses…). C'est plus compliqué, certes, mais on n'est pas obligé de le faire à l'extrême comme moi, et au final, l'application ne semble pas « cassée » quand on redimensionne la fenêtre.

  • [^] # Re: des peaux

    Posté par  . En réponse au journal Révolution dans la gestion des modules Weboob. Évalué à 1.

    En effet, je suis un peu hors-sujet. Je répondais à cette phrase :

    Il s'agirait toujours d'éviter le système de paquet des distributions, mais sous forme de librairie, histoire d'éviter que chaque projet crée son système de dépôt maison, plus ou moins bien conçu, et venant alourdir le logiciel.

    Mais en relisant le paragraphe qui la précède, je me rend compte que je me suis non seulement éloigné du sujet de la dépêche, mais que mon commentaire n'est pas pertinent même dans le contexte auquel je répond. Ça m'apprendra à mieux réfléchir (et ici, pas de pirouette possible du genre « oui mais Zero Install peut aussi répondre à cette problématique », ce n'est pas le cas (en tout cas, pas évidemment ni volontairement)).

    Certains paquets de ces dépôts alternatifs pourraient être installés par Zero Install (comme Ruby On Rails que l'on trouve dans les Gems, et en règle générale, tout les modules qui sont aussi un logiciel), mais ces paquets sont justement ceux qui sont intégrés dans les paquets de la distribution (et c'est normal, l'objectif de Zero Install et du gestionnaire de paquetage de la distribution étant très proches, et différent de la gestion de modules).

    En tout cas, je trouve que cette idée de bibliothèque commune est une très bonne idée, et j'espère qu'elle sera lue par des personnes impliquées dans le développement des différentes solutions existantes, pour engager un dialogue et proposer des solutions pertinentes à ce type de problème.

    En tant qu'utilisateur, je n'aime pas beaucoup utiliser autre chose que mon gestionnaire de paquets, et j'aime encore moins avoir cinquante gestionnaires différents. Si on pouvait n'en avoir que deux, voire si la solution proposée pouvait à terme être intégrée au système de paquets utilisé par chaque distribution (par exemple, le gestionnaire de paquets utiliserait la bibliothèque proposée, et ferait une intégration automatique au système, permettant une désinstallation à partir du gestionnaire de paquets – avec gestion des dépendances), ce serait vraiment agréable.

  • [^] # Re: des peaux

    Posté par  . En réponse au journal Révolution dans la gestion des modules Weboob. Évalué à 1.

    Il existe Zero Install qui est, je trouve, un projet intéressant. En gros (si mes souvenirs sont bon, ça fait un bail que je me suis pas mis à jour), chaque logiciel est installé par l'utilisateur, et peut vérifier sur un dépôt spécifique au logiciel s'il faut être mis à jour (un peu comme font Firefox, Chrome, Java… sur Windows). C'est donc un gestionnaire de paquet décentralisé. Il est aussi possible pour l'administrateur système de configurer Zero Install pour partager les logiciels installés par les utilisateurs. Si un utilisateur veut utiliser un logiciel, le système vérifie si un autre utilisateur ne l'a pas déjà installé. Il vérifie aussi que c'est la bonne version (donc, si un utilisateur met à jour le logiciel, l'autre restera s'il le veut sur l'ancienne version). Bref, plutôt que d'installer cinq fois les mêmes fichiers, le système les met à disposition de tout les utilisateurs.

    http://0install.net/

    J'avais essayé il y a longtemps. Le problème d'un tel système vient de sa popularité. Si personne ne l'utilise, on ne peut pas aller bien loin… Il faudra que je me repenche dessus, pour l'instant, je fais partie de ces personnes qui ne contribuent pas à sa popularité (Archlinux est pas très sympa avec ce type de projets, vu qu'on est vachement à jour, et que si on ajoute AUR en plus, on a vachement de paquets…)

  • [^] # Re: Dites NON...

    Posté par  . En réponse au journal HADOPI : le problème n'est pas que technique. Évalué à 10.

    Personnellement, je trouve quelques avantages aux journaux bookmark :

    • déjà, il peuvent me faire passer une information venant d'un site que je ne surveille pas,
    • ensuite, les commentaires des lecteurs de LinuxFr sont souvent de meilleure qualité que sur les sites d'information généraliste. Ici, pas de « pwned hadpoi !!!!! », mais plutôt des commentaires bien documentés (mais pas toujours), de personnes qui savent ce qu'est le français, et comment l'utiliser.

    Bon, c'est vrai que plus le journal est fournit, plus il y a de chances que les commentaires soient intéressants, mais je ne dis pas non aux journaux bookmark (et puis si c'est pour faire un copier-coller de l'article original, je préfère le journal bookmark, c'est moins faux-cul ;-) ).

    Dernier avantage, même en l'absence de commentaires pertinents, il y a toujours quelques moules pour venir dire des bếtises ou faire du comique de répétition (peut-être aussi des non-moules, mais les moules sont mieux entraînées…). Mais j'avoue, cet avantage n'en est pas vraiment un, il dépend du public.

  • [^] # Re: patrick_g y a bien droit

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des bases de données sociales aux réseaux sociaux. Évalué à 1.

    C'est vraiment dommage. À vrai dire, tu aurais pu attendre. Les réseaux sociaux ont de toute façon le vent en poupe, et le temps que tu finisses ta dépêche, je ne pense pas qu'ils seraient devenu un sujet dépassé.

    Je me demande à quoi aurait ressemblé ta dépêche si tu avais pris ton temps (enfin, pris plus ton temps, parce que tu as déjà dû y passer du temps ;-)). Peut être quelque chose digne de figurer sur le wiki de LinuxFR ?

    Je renouvelle toutefois mes félicitations pour l'effort de rédaction. Comme ça, ça fait un peu mentir ledom.

  • [^] # Re: Problème de l'absence de serveur

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des bases de données sociales aux réseaux sociaux. Évalué à 1.

    Freenet a un fonctionnement assez sympa pour ça (en fait, je ne suis pas plus que ça intéressé par l'anonymat fournit par Freenet, mais je trouve qu'ils ont poussé la liberté d'expression plus loin grâce au principe suivant) :
    Tu insères tes fichiers dans le réseau, et une fois insérés, il n'y a plus besoin de ton ordinateur. Les fichiers sont stockés sur les ordinateurs des autres (en petits bouts, chiffrés).

    Bon, pour le cas d'utilisation dont parle Goffi (en voyage), c'est compliqué, déjà parce qu'insérer un fichier est assez long, et ensuite parce qu'il faut un accès à Freenet (et même à supposer qu'on aie une version portable sur clef USB, si c'est possible, ça veux dire qu'il faudra rajouter le temps de faire chauffer le nœud Freenet au temps d'insertion du fichier).

    Mais j'aimerais bien retrouver cette idée dans les autres solutions de publication de contenu (ou alors, que Freenet soit plus répandu, plus facile à faire tourner, plus rapide…)

  • [^] # Re: patrick_g y a bien droit

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des bases de données sociales aux réseaux sociaux. Évalué à 6.

    En fait, l'impression de pub vient du fait qu'on nous annonce une espèce de synthèse sur les bases de données et réseaux sociaux, puis qu'au final, on se voit présenter un seul logiciel (un seul est mis en avant). Un simple changement de titre peut modifier l'impression : avec « Retroshare, de la base de donnée sociale au réseau social » (c'est une toute petite modification, si vous regardez bien), on est prévenu, et on ne se dit plus « C'est une pub déguisée », on se dit « C'est une présentation originale et sympa ».

    C'est en tout cas mon ressenti, peut-être que les autres ont des raisons différentes de parler de pub :-)

  • # patrick_g y a bien droit

    Posté par  . En réponse à la dépêche Des bases de données sociales aux réseaux sociaux. Évalué à 6.

    J'ai envie de dire bravo pour cette dépêche :-)

    C'est long, facile à lire, le sujet est intéressant. Le seul bémol est que ce n'est, au final, qu'une pub pour un logiciel (c'est a dire, dans tout les logiciels évoqués, un seul est décrit en détail, le reste est une mise en bouche pour ce paragraphe). Mais des pubs comme ça, j'en veux bien, d'autant que si on diminue la taille de la partie « Retroshare, le challenger[…] », on obtient vraiment un article de qualité, assez « neutre ».

    Je fais rarement tourner des liens vers LinuxFR, mes interlocuteurs étant rarement intéressés par la technique, mais si je parle avec eux un jour de réseaux sociaux, je crois que cette dépêche est suffisamment accessible pour un simple utilisateur (au pire, il ne comprendront pas les termes « protocole » et « base de donnée », mais j'espère les sous-estimer en disant ça).

    Et sinon, il y a une coquille (je crois) :

    L'utilisateur est un simple consommateur d'un service qu'il paye soit directement soit (paiement à l'utilisation ou abonnement), soit en « temps de cerveau disponible » (publicité)

    Dans ce paragraphe :
    2. Bases de données et réseaux : avantages et inconvénients des différents modèles
      1. Les bases de données sociales : la centralisation extrême
        4. (quatrième paragraphe)

    (si on supprime la parenthèse, on obtient « […] il paye soit directement soit, soit en […] »)

  • [^] # Re: Autre licence : LLA

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 2.

    Celle là elle est vraiment bien ! Surtout en ces temps d'HADŒPI et de DRM…

    Bon, sauf qu'avant de respecter les termes de la licence, il faut désobéir au droit d'auteur, puisqu'on n'a de base rien le droit de faire, à moins d'avoir déjà fait quelque chose avec…