daeldir a écrit 152 commentaires

  • [^] # Re: Pas libre

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 1.

    En fait, j'ai modifié un peu la phrase d'introduction (cerveau remis en marche, même lent, ça aide). On n'a plus « […]under the following conditions[…] » mais « […]as long as[…] ». Le fait que ce soit un prédicat et non une condition n'est donc plus un problème.

    La clause devient, en français :

    Vous avez l'autorisation[…] tant que vous êtes responsable.

    Au lieu de ce que tu proposes :

    Vous avez l'autorisation[…] tant que vous reconnaissez être responsable.

    Dans le second cas, il peut reconnaître être responsable et ne pas l'être. Dans le premier cas, s'il cesse d'être responsable, il est en rupture de contrat (sauf si c'est considéré comme une clause abusive). En y réfléchissant, ma formulation est contraignante mais « plus sûre ». La deuxième laisse la liberté d'être irresponsable tout en reconnaissant qu'on devrait l'être.

    Quoi qu'il en soit, c'est de la sodomie de drosophile. Mais ça l'était avant même que les gens commencent à répondre ;-)

    Finalement, je préfère ta version. Plus libre.

  • [^] # Re: De la récursivité

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 1.

    Après, comme dit dans le journal, cette licence est un appel à dérivés, menant à du n'importe quoi. Puisque ta formulation fonctionne, même sans reprendre tout mes éléments, elle est valable, et mérite le nom de LRL. Certes, l'inconvénient est qu'on ne sait plus, en lisant LRL, de quelle licence on parle. On sait juste que c'est une licence qui se réfère à elle même, et qui veut être libre [mais sans avoir le texte de la licence, on ne peut même plus en être sûr, la licence ayant pu être rendue propriétaire (ce qui nous montre l'importance de toujours fournir une copie de la licence, et de ne pas se contenter de se référer au nom)].

    Quand à rester simple, c'est un but très noble. J'ai comme inconvénient d'aimer multiplier les mises en abîmes (puis j'ai vraiment du mal à rester simple, bien que j'aie compris la philosophie d'Unix, il me reste encore à savoir l'appliquer). Mais il me paraît difficile de faire mieux, dans cet objectif, que la version de BFG (euh, je la modifie pour rajouter le droit d'usage):

    Permission is granted to use, copy, modify and/or distribute this work and/or license, without conditions.

  • [^] # Re: Pas libre

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 1.

    D'accord, mon mélange était maladroit. Par contre, la quatrième condition n'est pas inutile. Elle l'était avec cette phrase :

    Permission is granted to copy, modify and/or distribute this work and/or license, under the following conditions[…]

    Mais elle ne l'est plus avec cette phrase :

    Permission is granted to use, copy, modify and/or distribute this work under the following conditions[…]

    La licence n'étant plus libre de modification, il faut le préciser pour qu'elle le redevienne.

    J'aime beaucoup la manière dont Sygne l'avait formulé, et c'est pour ça que je l'ai repris. Je vais maintenant essayer de remettre mon cerveau sur [on], et tenter de reprendre le meilleurs des différentes propositions de manière cohérente :

    === LRL Recursive licence ===
    Permission is granted to use, copy, modify and/or distribute this work as long as :

    1. You are the only responsible of your usage of this software.
    2. You follow the license

    This license is under LRL Recursive license.

    La première clause pouvant être virée (je la rajoute parce que c'est plus facile de s'imaginer le texte sans ça qu'avec).

  • [^] # Re: Dissuasion

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 3.

    Je suis vraiment content d'avoir posté ce journal. J'ai ainsi eu droit à de l'humour DLPFien, un poème, des améliorations de ma licence, et, dans ce commentaire, une problématique très intéressante que je n'avais jamais croisé lors des débats/trolls sur les licences précédents.

    Je pense que la clause « Vous êtes seul responsable de votre usage du logiciel » est tout aussi inutile en cas d'accident, n'est ce pas ?

    D'un autre coté, comment se protéger quand on sait que notre logiciel n'est pas parfait, n'a pas vocation a l'être, et ne devrait pas être utilisé pour des applications critiques ? On peut interdire explicitement cet usage dans la licence, mais de ce fait elle devient non libre. On peut dire qu'on se dégage de toute responsabilité, mais ce n'est pas valable au moins en droit français (ça ne coûte rien de la laisser pour les pays où elle est valable, mais quand même, c'est bof bof…).

    La lecture de l'article L.131-3 est encore plus décourageante. D'après cet article, la licence entière est nulle (obligation d'établir des limitations à la cession des droits). C'est pour ça qu'il existe des licences comme la CeCILL, la Licence Art Libre et la CC0, mais toutes ont des textes compliqués (vraiment compliqués, la dernière proposition de mon poste initial, c'est de la gnognotte à coté).

    Wikipédia le dit bien ici :

    Contrairement à d'autres juridictions (comme aux États-Unis), il n'est pas possible techniquement de mettre une œuvre volontairement dans le domaine public, l'auteur ne pouvant légalement céder tous ses droits, et notamment le droit moral, qui possède un caractère inaliénable.

    Mais je me pose une question (tout en m'éloignant du sujet du journal) : si on distribue une œuvre originale de manière anonyme, en précisant explicitement notre volonté de mettre cette œuvre dans le domaine public, peut on vraiment l'empêcher ? Le premier à proclamer la paternité de l'œuvre peut « voler » l'œuvre ? L'œuvre accède quand même au domaine public, 70 ans après sa publication ? Elle n'y accède jamais, la mort de l'auteur ne pouvant être constatée ?

    « Est-ce que je ne chercherais pas à baiser le système…? »

  • [^] # Re: Pas libre

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 1.

    D'accord. Ça répond en partie à ma question juste au dessus, donc. Il me faut une formulation qui reste simple (oui, j'ai dit plus haut que j'aimais bien compliquer, mais mes complications restent simple ⸮). Avec un truc comme ça, ça irais ?

    You are the only responsible of your usage of this software.

    La version « pas libre » m'était venu comme ça (j'ai un peu lu la mailing list de suckless.org, ça laisse des traces ;-) ). Je ne suis pas plus que ça accroché au coté un peu familier de la formulation, ma licence basant son humour plus sur le fonctionnement que sur la formulation (je laisse ce mérite à la WTFPL).

    Voilà la licence que je retiendrais, en tenant compte de vos remarques :

    Permission is granted to use, copy, modify and/or distribute this work under the following conditions :

    1. This is the LRL license.
    2. You agree to the LRL license
    3. You are the only responsible of your usage of this software.
    4. This license is under LRL license.

    La troisième clause étant optionnelle (pas forcément utile pour une musique ou un dessin…).

  • # En s'éloignant (un peu) du troll

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 3.

    Et sinon, en omettant le caractère blagueur et inutile de la licence, je me posais la question sur la clause de non responsabilité. Elle est souvent très longue dans les licences logicielles. La proposition que j'ai faite tient-elle la route, ou est-ce que l'auteur d'un logiciel qui utilise cette clause plutôt que le célèbre « This software is provided “as is”[…] » risque d'avoir des problème en cas de pépin ?

    Pour rappel :
    >You admit that as all software sucks and this one is no exception, you can not take the author of the software responsible of you using it.

    (les travaux que je vais placer sous cette licence ont peut de chance d'être utilisés pour des applications critiques, mais sait on jamais ;-) )

  • [^] # Re: De la récursivité

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 2.

    Tu respectes la licence en la modifiant, puisqu'elle te donne le droit de la modifier. La question se poserait plus si on avait une modification du genre :

    You have no permission to copy, modify and/or distribute this work and/or license. You can use this work under the following condition :
    1) You follow the license.

    Si la licence est respecté (puisqu'on a le droit de la modifier), l'esprit ne l'est plus tellement (on se retrouve avec le même débat quand à la liberté de cette licence que pour la BSD, qui permet à un travail libre de devenir propriétaire). L'esprit de la licence n'est plus non plus respecté si on enlève la récursion, comme dans le premier commentaire :

    Permission is granted to copy, modify and/or distribute this work and/or license, without conditions.

    J'aime beaucoup ta formulation, cependant, qui lève l’ambiguïté.

    Mais en relisant ta licence, je me rend compte que tu mets en avant l'un des cotés récursif de la licence (la licence est placé sous elle-même) – ce qui n'était pas clair avec ma formulation –, mais qu'un autre coté se retrouve, lui, gommé : pour respecter la licence, il faut respecter la licence.

    Du coup, je ferais bien un mix des deux formulations, de la manière suivante :

    Permission is granted to use, copy, modify and/or distribute this work under the following conditions :
    1. This is the LRL license.
    2. You agree to the LRL license
    3. This license is under LRL license.

    Mais tu n'as pas précisé la licence de ton commentaire, je ne sais donc pas si je peux me permettre de réutiliser ton travail ⸮

    P.S.: je me rend compte que j'ai oublié de donner la permission d'utiliser le travail (juste le copier, modifier et distribuer) dans les textes précédents. Même s'il suffit de changer la licence pour s'en donner le droit, la licence telle que présentée n'était du coup pas tout à fait libre (!).

  • [^] # Re: la bec-pincée licence BSD

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 8.

    Ben comparé à la WTFPL, la licence BSD est vachement contraignante, quand même… On est obligé de conserver la licence lors d'une redistribution, modification ou autre… Puis qu'est ce qu'elle est sérieuse…

    Ou alors, la question portait sur l'expression « bec-pincée » ? À vrai dire, pour moi, c'est une expression équivalente mais plus polie à « cul-serré » (quand on serre les fesses, ça s'inscrit souvent de cette manière sur le visage), mais je sais pas d'où je la tiens… Une rapide recherche sur le web m'indique qu'elle n'est pas suffisamment répandue pour l'y retrouver. Toutes mes excuses d'avoir ainsi tordu la langue française pour une expression qui me semblait limpide, mais qui ne l'était pas tant que ça.

  • [^] # Re: en lisant ceci

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 10.

    Oui. J'ai écrit ma licence, et ai patiemment attendu un vendredi pour la poster, certain que je ne pouvais pas prétendre être autre chose qu'un troll sur ce coup là. Le titre annonce d'ailleurs clairement la couleur.

    Mon karma va baisser /o\

  • [^] # Re: Complication

    Posté par  . En réponse au journal La WTFPL n'est pas libre. Évalué à 10.

    Ben, parce que c'est pas drôle !

    Oui, c'est une excuse qui n'est pas du tout acceptable, et je n'encouragerais personne à utiliser cette licence par rapport à une autre, d'autant plus que la WTFPL est reconnue et me convient bien.

    Mon objectif était d'avoir une licence « plus libre que la WTFPL », pour transférer les trolls GPL/BSD vers un niveau supérieur, et de mettre un peu d'humour dedans. Dire qu'on distribue un travail sans condition, je trouve ça moins amusant que de dire qu'on distribue un travail à condition que la condition de distribution soit respectée.

    Ensuite, comme le montre la dernière version de la licence, le côté compliqué est assumé et voulu. Si ma cible avait été la GPL ou une licence propriétaire quelconque, j'aurai ajouté bien plus de clauses à la licence, pour obtenir leur longueur. L'important de la LRL est qu'elle soit récursive (elle s'applique à elle même), récursive (à la manière d'un dictionnaire mal foutu, elle fait référence à elle même), et automatique (Pour pouvoir respecter la licence, il suffit de la respecter. C'est pas bien compliqué.).

  • [^] # Re: ah?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Actualité Meego. Évalué à 10.

    Moi je trouve ça pas du tout contradictoire. Que l'actualité ai été riche implique qu'il s'est passé des choses, et l'abandon de Nokia est un événement non négligeable (Donc, il s'est passé des choses… Au moins ça.). Cet événement explique (ou peut expliquer) que le projet a du mal à avancer.

    En fait, il faut juste se rappeler que l'actualité d'un logiciel, ce n'est pas que les sorties de versions, mais aussi ce qui se passe autour (rencontres, communication, déboires, financements, arrivée de nouveaux développeurs…).

  • [^] # Re: Dépendances

    Posté par  . En réponse au journal Nouvelle machine, ubuntu live, debian.. Évalué à 3.

    On me corrigera si je me trompe, mais de ce que j'ai cru comprendre à l'usage :

    Un meta-paquet est un paquet qui dépend de plein d'autres, et qui n'installe aucun fichier de lui même. Il sert à installer une collection de paquet sans s'embêter (par exemple, tout Gnome d'un coup).

    Un paquet virtuel sert à gérer les paquets qui fournissent la même chose. J'ai pas d'explication simple, mais un exemple devrait bien parler (J'ai plus de Debian sous la main, par contre… Donc, je ne donnerais pas de vrais noms de paquets) : on prend un programme qui a besoin du Java Development Kit. Sur Debian, il y a deux paquets qui le fournissent : le paquet totalement libre (« Open JDK »), et le paquet qui vient de Sun (« Sun JDK », peut-être devenu « Oracle JDK » ?), si on a activé les dépôts qui le contiennent. Pour ne pas forcer l'usage d'une solution, on crée un paquet virtuel, « JDK », et dans les paquets « Sun JDK » et « Open JDK », on indique qu'ils fournissent « JDK ». Ensuite, quand un programme a besoin de « JDK », ça ne fait ni chaud ni froid au gestionnaire de dépendance que « Sun JDK » soit installé et pas « Open JDK ». Tant qu'il y en a un. Si rien n'est installé, il me semble qu'il en choisit un par défaut, je ne sais pas selon quels critères, mais on peut toujours le remplacer après (Installer l'autre, résoudre le conflit en désinstallant le premier… C'est assez facile avec Aptitude). Après, certains paquets ne fonctionnent qu'avec « Sun JDK », et dans ce cas, ils ne listent pas « JDK » dans leurs dépendances, mais « Sun JDK », et on n'a plus le choix. Bref, un paquet virtuel permet d'avoir deux paquets qui fournissent la même chose, et de laisser le choix de celui qu'on installe.

    D'un certain côté, le meta-paquet et le paquets virtuel sont situés à l'opposé dans la chaîne de dépendance. L'un dépend de plein de trucs, l'autre est une dépendance fournie par plusieurs trucs. (Bon, c'est pas une véritable opposition… On pourrait créer un paquet virtuel « Environnement de bureau » qui serait fournit par les meta-paquets « Gnome » ou « KDE » ou « Xfce », mais ça devient vicieux…)

    J'espère que mon explication est compréhensible, et surtout, qu'elle est correcte.

    Dans le cas contraire, n'hésitez pas à me corriger.

  • [^] # Re: Parano

    Posté par  . En réponse au journal Sécurisation de l'authentification. Évalué à 10.

    Pour un effet pince sans rire, c'est à dire quand on veut éviter une émoticône qui diminue la « crédibilité » du message, il y a un signe de ponctuation que j'avais eu le plaisir de découvrir dans une encyclopédie de 1900 mais qui a disparut dans les encyclopédies récentes faute d'usage (je ne sais pas depuis quand).

    Néanmoins, ce symbole reste connu, et quelque personnes l'utilisent. Il existe en Unicode, et Wikipédia possède une page à son sujet.

    J'ai nommé… Le point d'ironie !

    Est-ce que le message semble suffisamment sérieux de ce point de vue ?

    « Si tu n'as rien à te reprocher, tu n'as rien à cacher ⸮ »

    … Après, on perd peut être de l'effet si toute la compréhension de la phrase est bafoué par ce point que ton interlocuteur ne connaît pas. Mais j'aime bien ce point, alors quand je fais de l'ironie (ce qui est trop rare par écrit, chez moi), j'utilise ce point, et j'en profite pour augmenter la culture de mes interlocuteurs.

  • [^] # Re: Intermédiaire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Publication de la mise à jour du livre Linux From Scratch. Évalué à 10.

    J'ai déjà lu et appliqué LFS. Trois fois. Et je n'ai pas la sensation d'avoir perdu mon temps.

    La première fois, en venant de Debian (un système somme toute assez simple, le deuxième que j'ai utilisé dans ma progression avec Linux), après, en étant passé par des systèmes un peu plus «compliqués» comme Gentoo (mais pour Gentoo comme pour LFS, je n'ai jamais réussit à l'utiliser vraiment). Il va sans dire que j'ai eu un peu de mal la première fois, puis de moins en moins les fois suivantes. Si on suit les instructions, on apprend des choses, mais à moins de tomber sur un bug quelconque, monter un système avec LFS est "facile" (Ça demande de la patience et de la ligne de commande. Il faut ça, mais le reste n'est pas obligatoire). J'avais même eu le culot de lire un peu BLFS pour installer xorg et un client dhcp. Puis j'ai réfléchit à cette histoire de mises à jour, qui est le principal problème.

    Le fait est que LFS est aussi simple que Gentoo, voire plus : il ne nous propose pas de choisir entre une foultitude de useflags. Gentoo automatise tout, mais en réalité, LFS est aussi un système automatisé. Seulement, l'humain remplace le logiciel pour appliquer l'automatisme, et on en profite pour lui expliquer le fonctionnement de cet automatisme.

    Mais je te rejoint sur un point :

    Si il est assez facile de lire le bouquin et de se faire sa distrib. Ca l'est moins pour comprendre comment les choses fonctionnent.

    En fait, on apprend des choses, certes. Et on a la satisfaction de se dire «Je l'ai fait, j'ai compilé un Linux et son userland, et ça marche !». Mais il manque une composante essentiel à l'apprentissage (ironiquement, cette chose manque si tout se passe bien) : les problèmes (enfin… Pour moi c'est essentiel)

    C'est pour ça que je ne lis plus LFS, alors que je continue d'essayer d'apprendre. Quand je veux me faire un Linux From Scratch, maintenant, je le fait sans le livre, et je me heurte à tout les problèmes que le livre m'a évité. J'ai des pistes, parce que j'ai déjà lu le livre et que ma culture s'en est trouvée fortifiée, mais de chercher, me tromper, voir les trucs grandir au fur et à mesure est plus gratifiant, et les choses rentrent plus dans ma mémoire. C'est plus lent aussi. Au point où j'en suis, je m'amuse avec le noyau linux et BusyBox. J'ai un système beaucoup moins fonctionnel. J'ai dû aller chercher dans la doc plein d'infos, me heurter à des kernels panic, et écrire mes propres scripts de démarrage. Mais je ne pense pas que tout ceci aurait été possible sans LFS. (Bon, et niveau apprentissage, BusyBox simplifie vachement les choses, faudra que je fasse sans, un jour... Quand j'aurais enfin créé un système fonctionnel avec :-D)

    LFS a eu deux usages : m'apprendre le fonctionnement et la mise en place d'un système, et me montrer que moi aussi, je pouvais le faire. Mais pour comprendre vraiment, il faut arrêter de suivre les instruction et aller se cogner la têtes contre les vrais problèmes. C'est peut être le problème de tout livre d'enseignement ? Sans exercice, on sait des choses, mais rien ne nous aide à les comprendre (les plus intelligents y arrivent quand même, je n'en doute pas ;-)… Mais les autres ont besoin de se tromper.)

    En fait, il faudrait un autre LFS (ILFS, pour Incomplete Linux From Scratch), qui expliquerait le fonctionnement, puis au lieu de nous donner les commandes et les liens, nous dirait «maintenant, vous savez ce qu'il faut pour faire cette étape, allez télécharger les binutils et compilez les.» (avec quelques commandes à taper après pour vérifier que l'étape s'est déroulée sans accrocs)

  • [^] # Re: Belle évolution

    Posté par  . En réponse à la dépêche Rififi autour de Subversion. Évalué à 1.

    Il me semblait pourtant avoir lu dans un commentaire sur Framasoft qu'Emacs pouvait faire le café :
    http://www.framasoft.net/article1000.html#comments64090

    Commentaire qui mène sur ces pages :
    http://emarsden.chez.com/downloads/ (où se trouve le script)
    http://www.ietf.org/rfc/rfc2324.txt (le protocole implémenté par le script)

    Après, je n'ai pas testé : je n'aime pas le café et j'utilise vim.
  • [^] # Re: Ça tombe bien!

    Posté par  . En réponse au journal App Store arrive sur les distributions Linux !. Évalué à 4.

    Pour ça, il y a Zero Install :
    http://zero-install.sourceforge.net/

    Il y a aussi les portable-apps ([http://portablelinuxapps.org/]), mais l'avantage de Zero Install est que si deux utilisateurs utilisent la même version du même logiciel, le logiciel ne sera pas téléchargé deux fois. Zero Install n'a pas besoin de fuse, non plus. (mais un paquet Zero Install ne se trimbale pas sur une clef USB. C'est pas le but). L'auteur de Zero Install s'est posé pas mal de questions sur la sécurité (faut lire le site, il explique tout mieux que moi, même si c'est en anglais). Après, le débat « j'ai lancé un malware qui m'a effacé mon home – T'avais qu'à utiliser les paquets de ta distrib' » revient de toute façon sur le tapis...

    Un bémol à cette solution géniale, user et packager friendly, capable de ne ramener notre femme et apporter la fortune :
    C'est pas très utilisé, pas très répandu. Il n'y a donc pas beaucoup de paquets, il faut pouvoir leur faire confiance (c'est pas comme si les paquets Zero Install se trouvaient sur le site du projet qu'on télécharge), et qu'ils soient maintenus (pas toujours le cas). Ce n'est aussi pas parfaitement intégré à notre distribution/environnement de bureau.

    Bon, je met le lien, j'adore l'idée, mais je l'utilise pas (pour des raisons pratiques). Et je suppose que c'est ce qui fait que ce genre de projets ne décolle pas vraiment : les gens comme moi, qui voient le potentiel mais ne soutiennent pas activement et se positionnent en consommateur. (là, je me démarque un peu, je viens de faire de la pub...)
  • # Encouragements

    Posté par  . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 51 de l'année 2010. Évalué à 6.

    Il n'y a pas souvent de commentaires aux dépêches « revue de presse », et j'ai déjà lu quelque plaintes des rédacteurs à ce sujet…

    Donc, juste un petit commentaire pour dire merci. Notamment, je suis content d'avoir lu l'article de Télérama (enfin... Surtout la traduction du texte de Richard Stallman).
  • [^] # Re: Placement brouillon

    Posté par  . En réponse au journal KissCount v0.1. Évalué à 5.

    ... Bon, je ne contribue pas souvent à ce site, faute de choses intéressantes à dire, mais je me suis dit que celle-ci pouvait passer (surtout que c'est une tradition sur linuxfr de corriger les fautes) :
    « [...] flexible (voir même rudimentaire), c'est [...] »
    En fait, dans ce contexte, on n'écrit pas « voir », mais « voire » ([http://fr.wiktionary.org/wiki/voire]).
    Et il y a (aurait ?) deux fautes : « voire même » est considéré comme un pléonasme ([http://fr.wiktionary.org/wiki/voire_m%C3%AAme]).

    ... Ceci était un commentaire hors sujet à vocation purement instructive.

    Et sinon, bonne chance pour le projet. Je n'utilise pas ce genre d'outils, mais qui sait... Si un jour j'en ai besoin, je serais peut-être content que celui-ci existe et réponde mieux à mon besoin que ses concurrents ?
  • [^] # Re: comprends pas

    Posté par  . En réponse au journal Le BSA et IDC savent comment résoudre la crise. Évalué à 1.

    La formation est un peu loin de là où j'habite, je ne pense pas qu'ils seront intéressés (ils ne font aucun effort ;-) ). Ceci dit, je suis content que ce genre de formation existe, et j'espère vraiment qu'il y aura de plus en plus de formations sur des logiciels libres.

    Concernant l'aspect technique vs outil, j'en ai bien conscience, puisque c'est ce que je faisais : ils donnaient une technique, et j'essayais de la transposer sur mon outil. Le fait est que certains individus préfèrent qu'on leur dise "c'est tel raccourcis clavier" plutôt que chercher eux même. Et une fois qu'ils ont acquis des réflexes, leur en faire changer (changement d'outils) devient difficile. Comme quand on passe d'un azerty à un qwerty, on se fait avoir par la position des touches (et sur un bépo, j'imagine à peine).

    Le problème est le même, au final, que pour faire passer les gens de Windows à Linux. (une solution : on leur laisse pas le choix, et on leur met Linux, et ils ne peuvent plus utiliser Photoshop >:-)> )

    L'idéal à mon avis serait d'utiliser beaucoup d'outils différents, afin d'une part d'avoir conscience des alternatives et de savoir laquelle nous convient le mieux, et d'autre part, d'être suffisamment habitué au changement pour utiliser un outils inconnu sans désespérer.
    Même en travaillant toute l'année sur Photoshop et Illustrator, si on avait eu un vrai module concernant d'autres logiciels (avec quelqu'un qui ne fait que ça, prend les gens par la main pour débuter, et tout), un module d'un jour, même, mais s'il y avait eu un individu "sérieux" (pas un élève) pour leur montrer autre chose, ils y auraient pensé et auraient peut être fait plus d'effort. (mais bon... Les graphistes de notre école nous apprennent à faire des sistes tout en flash... Alors on en est loin. Je suis sérieux : quand je serais grand, j'irais donner un cours d'anti-formation dans cette école, où je leur expliquerais comment réfléchir aux outils qu'ils utilisent et développer un esprit critique. Parce qu'on avait ça en histoire de l'art, mais critiquer une œuvre semble plus facile que critiquer son (futur) gagne pain).
  • [^] # Re: comprends pas

    Posté par  . En réponse au journal Le BSA et IDC savent comment résoudre la crise. Évalué à 5.

    Clairement, j'ai utilisé plus Inkscape que Gimp, et je considère Inkscape vraiment supérieur à Illustrator, tandis que Gimp me semble moins pratique que Photoshop.

    Mais c'est une question tant philosophique que pratique : n'ayant pas de Windows chez moi, j'aurais eu des problèmes en utilisant la suite Adobe à l'école pour continuer le travail chez moi. Ils étaient d'accord pour que j'installe Inkscape, j'en ai profité. Mais j'étais le seul à l'utiliser (j'ai essayé d'intéresser les gens autour de moi, mais ils préfèrent obéir aux profs ;-)... J'ai aussi essayé d'intéresser les profs, et à ce niveau, je dois au moins avoir éveillé la curiosité de quelques uns, quand j'arrivais à ne pas faire de la merde (pas à cause du logiciel, mais de mes compétences)).

    Mis à part quelques facilités d'utilisation absentes de Gimp, comme les groupes de calques (et on apprend à s'en passer très vite), le principal problème se pose au moment de fournir du CMJN (un de ces jours, je me repencherais sur la question, il me semble qu'un vrai travail a été effectué de ce côté...)
    Scribus est aussi moins agréable à utiliser que InDesign (interface trop "rigide" à mon goût, mais ce sont surtout des ressentis que j'aurai du mal à expliquer).

    Une chose qui m'a choqué dans la suite d'Adobe est l'intégration. Impossible d'exporter correctement un fichier illustrator sous Photoshop, alors que c'est une fonctionnalité proposée (et qu'on nous a demandé d'utiliser). Mais quand il s'agit de trouver les bugs des logiciels propriétaires, je suis un pro ;-). Si seulement je pouvais trouver des bugs dans les logiciels libre... Je pourrais contribuer, mais non. Ils sont trop "parfaits".

    Sinon, pour ce qui est de la machine : certes, la puissance importe, mais cette puissance n'est pas gaspillée par Gimp ou Inkscape, là où juste lancer Photoshop fait ramer l'ordi. Acheter une vraie version de Photoshop revient à acheter la dernière, et demande donc une machine plus puissante (je ne sais pas s'il y a des versions d'occasion, ils n'ont pas vraiment cherché).

    En tout cas, je ne risque pas de craquer pour la licence du mal, parce que je suis dans la même situation que mes camarades : je suis tellement habitué à Gimp et Inkscape que je me sent tout perdu sur Photoshop et Illustrator, et que j'y perd en productivité. Et je n'ai pas envie de tout réapprendre ;-)
  • [^] # Re: comprends pas

    Posté par  . En réponse au journal Le BSA et IDC savent comment résoudre la crise. Évalué à 2.

    Je pense que dans l'école où j'étais, ça ne poserais aucun problème de former les étudiants sur des logiciels libres (ne serait ce que parce que je connais l'avis du directeur : « C'est des dealers ces gens là ! », nous a-t-il dit un jour. Le problème, c'est qu'il est illustrateur et peintre, pas infographiste, ce n'est pas lui qui gère le parc informatique).
    La difficulté est de trouver des formateurs, d'autant plus que dans mon école, LÀ condition pour pouvoir transmettre son travail est d'être un vrai professionnel avec un vrai travail à côté.
    Et comme il y a plus de professionnels qui travaille sur Photoshop que sur Gimp, il y en a plus de disponible pour éduquer des élèves.

    Finalement, ce qui bloque, ce n'est pas tant le logiciel que celui qui va nous apprendre à s'en servir.
  • [^] # Re: comprends pas

    Posté par  . En réponse au journal Le BSA et IDC savent comment résoudre la crise. Évalué à 10.

    C'est assez amusant, parce que je sors d'une école d'art, et que certains de mes camarades se sont posé la question récemment : « Pour le boulot, on fait comment avec nos versions piratées ? On regarde le prix des licences ? ».

    Ils ont vite déchanté, et j'en ai profité pour leur proposer de se former sur les logiciels libres.
    Plusieurs problèmes se posent alors. D'abord, des problèmes techniques, tels que la gestion du CMJN, par exemple (puis là dessus, je ne peux pas les aider, parce que je crée surtout pour des écrans. Mais eux veulent imprimer).
    Ensuite, vient le problème de l'interface : ils ont appris pendant trois ans à se servir d'un logiciel, et ne veulent pas recommencer avec un autre.

    L'apprentissage, au moins dans le milieu du graphisme, mais ailleurs aussi, je suppose, est un énorme frein. Les professionnels qui viennent nous transmettre leur savoir ne nous apprendrons pas Gimp, mais Photoshop. L'école qui possède les postes de travail n'installe pas Gimp, mais Photoshop (une licence pour une quarantaine de postes d'ailleurs. Dans le domaine de l'éducation, le piratage ne choque pas du tout). Ces logiciels deviennent de véritables drogues : les élèves ne peuvent plus s'en passer, parce qu'ils ont passé trop de temps dessus (il m'arrive la même chose avec Linux, soit dit en passant : je n'arrive pas à passer sur BSD... Puis de inkscape à illustrator, j'ai la sensation de passer d'une feuille de papier à une plaque de marbre. Comme quoi, ça marche dans les deux sens ).

    Ils n'ont pas d'argent, doivent rembourser l'emprunt qu'ils ont fait pour payer leurs études, et doivent en plus se pencher sur l'achat d'une licence, et d'un ordi capable de supporter le logiciel (parce que ce truc qui coute si cher prend 5 Go d'espace disque, 3Go de RAM, demande un processeur avec un jeu d'instruction récent...)...

    Bref, les voilà confronté à un choix : pirater le logiciel, ou apprendre à se servir d'un nouveau. Et la première solution leur semble plus convenable, parce qu'à quoi bon avoir fait une école si c'est pour tout réapprendre derrière, avec un logiciel qui a pas toutes les fonctionnalités voulues, en plus ?

    ... M'enfin... Je me met au boulot, je montre que ça peut marcher, et ensuite, je me dirigerais vers des écoles d'art et proposerais des formations au logiciels libres. Parce que c'est là qu'il faut attaquer. Sans l'éducation adéquate, quasiment plus aucun choix n'est laissé (et pour le coup, parler de logiciel qui enferme l'utilisateur a du sens).

    Pfff... Je m'étend, tout ça pour faire l'apologie du mal... J'essaie juste de montrer que les graphistes ne sont pas forcément tous hypocrites, mais juste manipulés.

    PS : j'ai résisté de toutes mes forces aux logiciels d'adobe (trop lourds, buggués, de toute façon, puis fonctionnent pas sur Linux). Et ben mes profs n'aimaient pas ça, entre autre parce qu'il ne pouvait pas me montrer des manipulations, ne connaissant pas le logiciel (ce qui m'a valu sur le bulletin de note, une fois : « Utilise s'il te plait, les outils appropriés »).
  • [^] # Re: zut

    Posté par  . En réponse au journal De l'intérêt d'un réseau social libre et décentralisé. Évalué à 8.

    Pour répondre à ce commentaire, ainsi qu'aux précédents - précisément, ceux ci :
    « Dommage, ils auraient pu se rabattre en masse pour contribuer sur Wikipedia. »
    « Un " réseau social " , c'est juste un MMORPG »

    Un simple lien peut en dire beaucoup sur la crédibilité de Wikipédia :
    Wikipédia:MMORPG
  • [^] # Re: Confirmation, lapin compris...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Salix Live 13.0 disponible. Évalué à 7.

    ... Ben voilà une réponse d'un autre newbie (enfin, pas tant que ça, mais loin d'être pro quand même) :
    Certes, l'empreinte numérique en md5 ne permet plus de vérifier l'authenticité d'un paquet. Dans le cas d'un dépôt d'une distribution, ça peut être gênant.
    Mais il me semble qu'en général, si on propose une somme md5 pour les iso, c'est moins pour la sécurité (un faux livecd infesté et balancé sur le site officiel ?) que pour l'intégrité du fichier (en plus, en tant que pirate, si j'arrive à balancer ma propre iso sur un site, je crois pas que j'aurais du mal à remplacer la somme md5 par celle de mon iso au passage).
    C'est à dire que si l'iso a été mal téléchargé, il risque de ne pas booter, ou de mal s'installer. La somme md5 nous permet de nous assurer, avant de graver un cd inutilement, qu'il n'y a pas eu de problème lors du téléchargement.
    Et si on peut générer des collisions "facilement" avec le md5, la probabilité qu'une collision survienne "naturellement", au hasard d'un mauvais téléchargement, est tout de même très basse.
    Ceci dit, une somme SHA pourrait aussi permettre de vérifier l'intégrité d'un fichier. Je laisse à des gens plus cultivés que moi le soin d'expliquer pourquoi une solution est préférée à l'autre.
  • [^] # Re: Apache, ssl et proxy

    Posté par  . En réponse au message Apache, ssl et proxy. Évalué à 1.

    En fait, la question était due au fait qu'il y ait un proxy. Je ne savais pas, du coup, quelles parties étaient en clair et quelles parties étaient sécurisées. Je me suis senti bête de poser cette question, mais parfois, ce qui semble évident ne l'est pas forcément.

    Maintenant je suis rassuré.

    Pour ce qui est de la documentation, j'ai juste cherché un « document ». Un truc, quelque part, qui confirme mon intuition. Même pas forcément la vrai documentation de poilu, donc. Juste une phrase sur un forum, comme celle là, m'aurait suffit. Maintenant, si un autre sceptique, comme moi, se pose une question de ce genre, et qu'il n'est pas convaincu par son intuition, il aura au moins cette page pour lui répondre ! (s'il la trouve)

    Salut, et merci pour le poisson de m'avoir répondu.