Robert VISEUR a écrit 765 commentaires

  • [^] # Re: Cacher moi ce troll que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Trop de logiciels libre !?. Évalué à 0.

    Il faut lire ci-dessus : "et qui ont PU supplanter / éliminer." :)
  • [^] # Re: Cacher moi ce troll que je ne saurais voir

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Trop de logiciels libre !?. Évalué à 10.

    Troll, ça me paraît excessif, même si le ton est clairement polémique.

    Par contre, après avoir écrit le post ci-dessous, je me suis fait une remarque : il y a aussi un phénomène de concentration dans les projets libres, comme il y en a dans le monde industriel.

    Les serveurs qu'il site comme étant gagnants dans le LL sont aussi des logiciels matures, qui existent depuis pas mal de temps et qui ont peu supplanter / éliminer d'autres compétiteurs moins dynamiques. Par contre, un client de messagerie ou un logiciel de streaming, c'est neuf, et gageons qu'il n'y aura plus non plus dans ce domaine que quelques gros "concurrents" fonctionnellement matures d'ici quelques années.
  • # Re: Trop de logiciels libre !?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Trop de logiciels libre !?. Évalué à 10.

    Autant la diversité est bonne (car elle favorise la concurrence et l'innovation), autant la dispersion est nuisible car elle dilue les efforts individuels.

    J'avais notamment été frappé par le nombre d'ERP développé dans le libre, tous "immatures" comparés à de l'Oracle, du Baan ou du SAP.

    J'ai l'impression qu'il manque deux choses aux logiciels libres (ou alors ça existe mais ce n'est pas assez connu) :

    -> des sites de distributions de logiciels libres matures (une sorte de Tucows du logiciel libre), qui ne mette en avant que des versions stables, déployables et fonctionnelles (les GIMP, Open Office, Mozilla, Filezilla, etc) -> satisfaction du client "profane".

    -> des sites permettant de mettre en corresponsdance les développeurs et les projets mais surtout permettant de définir des stratégies de développement sectorielles (et de réflechir à une architecture souple pour coller à un max. de besoins -> ex : Apache et son système de module, Emacs et les modes, etc).

    Il y a néanmoins une limite à cette approche : c'est la dimension "plaisir" du travail de contribution, peut-être peu compatible avec des préoccupations stratégiques.

    De cette façon, le public "profane" aurait une visibilité principalement sur des logiciels libres comparables aux logiciels propriétaires. Et les développeurs pourraient se consacrer à des projets dits "prioritaires" et conçus pour être flexible.
  • [^] # Re: PHP-Nuke quitte le monde du libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche PHP-Nuke quitte le monde du libre. Évalué à 1.

    Pour ceux que ça intéresserait (c'est surement moins innovant que ce dont il est fait mention plus haut, mais bon :), j'ai redéveloppé (histoire de remettre un peu les mains dans le PHP) une petite plate-forme d'eLearning, permettant la gestion des utilisateurs, la mise en ligne de documents, la création de forums et la réalisation de sondages et de quizz.

    Le tout ne nécessite pas de base de données (c'était le but initial, pour faciliter la maintenance de petits volumes de données) et est complètement orienté objet. Tout est généré à partir de fichiers CSV de configuration (quizz, documents, sondages, etc) à la structure claire (pour l'instant pas documenté). Il est donc très facile à déployer et convient bien pour des petits trafic (c'est mon cas pour l'instant).

    Pour ceux que ça intéresse, il y a deux versions "proto" en ligne (je compte mettre à jour une première version en août, avec mes cours), pas tout-à-fait finies mais stables ( txtforum.ecocentric.be & cancun.ecocentric.be ).

    Ceux que cela intéresse ou qui souhaitent commenter peuvent me contacter par mail (adresse sur le site).
  • [^] # Re: PHP-Nuke quitte le monde du libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche PHP-Nuke quitte le monde du libre. Évalué à 1.

    Il y a des statistiques qq part sur l'utilisation des différents modèles de CMS (le site http://www.opensourcecms.com(...) par exemple a l'air dépourvu de ce type d'information) ?
  • [^] # Re: PHP-Nuke quitte le monde du libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche PHP-Nuke quitte le monde du libre. Évalué à 10.

    J'essaie de mon côté d'analyser les causes de succès de projets libres. J'ai déjà commencé à explorer ce qui était serveurs WEB (Apache, Caudium, Roxen, etc).

    Le cas de PHP Nuke semble intéressant, puisque réussi sur le plan de la diffusion mais fort controversé en terme de qualité (ça va à l'encontre de l'idée de sélection naturelle qui prévaut dans le libre ?).

    > Son seul mérite c'est que des gens à coté ont fait plein de modules,

    Ca pourrait expliquer en soi le succès a posteriori (richesse fonctionnelle) mais pas la cause du succès initial.

    > mais ca vient pas de phpnuke en lui même et je ne sais toujours pas pourquoi il a eu autant de succès ni pourquoi il a été soutenu par Mandrake...

    Peut-être le soutien de Mandrake est-il la raison (meilleure diffusion, reconnaissance de la marque) ?
    Ou c'était le premier sur le marché ?
    Le premier écrit en PHP, langage de base sur la plupart des hébergeurs gratuits (free, chez, etc) ou pas chers (online, etc), ce qui aurait facilité le déploiement ?
    Ou il était plus facilement déployable/modifiable que les autres ?

    A propos, qqn sait ce qu'est devenu GPL Farm, le projet de Francisco Burzi pour une plate-forme de développement de projets GPL avec rélunération pour les développeurs. Ca avait soulevé par mal de vagues sur LinuxFr ( http://linuxfr.org/2001/08/24/4648.html(...) ), mais il n'en reste presque aucune trace sur le Net ?!
  • [^] # Re: un article (passionant) de Marc Fleury...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche JBoss partage ses bénéfices avec l'Open Source. Évalué à 9.

    > Il est vrai que çà pousserait peut être un peu plus les responsable informatiques a regarder ce produit s'il avait cette certifs.

    Ca permettrait effectivement aux services informatiques de se couvrir par rapport à leur hiérarchie.

    L'acheteur industriel déteste le risque et préfère payer 2 ou 3.000 EUR de plus pour "être sûr" de ne pas se planter. Si tu choisis un outil J2EE non certifié (cô JBoss) et que ça plante, tu es très mal mis par rapport à ta hiérarchie qui ne se gênera pas pour te rappeler que c'était prévisible, puisque pas de certification !

    Je pense que, d'une manière générale, le risque est une dimension à ne pas négliger dans le cadre de l'adoption des logiciels libres, car il n'y a pas que les qualités techniques qui interviennent dans les achats industriels. Le fait qu'il y ait une structure commerciale qui se porte garante et qui puisse intervenir en cas de problème est très important (Red Hat semble l'avoir bien compris avec ses nouvelles offres de services/support haut de gamme, les certifications, etc) pour ces acheteurs industriels.
  • [^] # Re: JBoss partage ses bénéfices avec l'Open Source

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche JBoss partage ses bénéfices avec l'Open Source. Évalué à 10.

    Ils disent aussi dans l'article que JBoss commence à devenir très gênant pour les gros éditeurs de serveurs d'application et que "Le JBoss Group pressent probablement un coup fourré". JBoss Group a donc peut-être de bonnes raisons de se méfier !

    A part cela, qqn a-t-il une idée de la clef de répartition des bénéfices ? Et du montant ? Les développeurs étaient-ils prévenus au départ ou s'agit-il de décision soudaine ? Je n'ai rien trouvé à ce propos dans les différents articles que j'ai lu.

    Je pense en tout cas que l'effet d'annonce va leur être bénéfique et accroître leur popularité auprès de la communauté Open Source !
  • # Et les drivers ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Démarrage du projet Gentoo GNU/Hurd le 13 Mars. Évalué à 10.

    Une petite question : faudra-t-il redévelopper tous les drivers (cartes graphiques, cartes sons, etc) spécifiquement pour le Hurd ou bien les contributeurs pourront-ils faire de la récup' de ce qui a déjà été fait pour *BSD ou Linux ?
  • [^] # Re: Code source

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Résultat de l'enquête JDNet sur les logiciels libres. Évalué à 4.

    Bcp de décideurs veulent avant tout qqch qui marche et qui ne fait pas exploser les budgets IT (c'est le cas de mon patron). La disponibilité du code _en elle-même_ ne l'intéresse pas, je pense, sauf pour personnaliser (ce qui est rare). Le maintien d'une concurrence entre fournisseurs _du fait de la disponibilité du code source_ l'intéresse davantage.
  • [^] # Re: Résultat de l'enquête JDNet sur les logiciels libres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Résultat de l'enquête JDNet sur les logiciels libres. Évalué à 10.

    Autre facteur : l'introduction de Linux dans de petites structures est probablement souvent due à des passionnés qui poussent les logiciels libres et qui sont capables de les utiliser / installer / administrer. Dès lors, il n'est pas nécessaire de faire appel à des prestataires externes puisque les compétences sont en interne. La situation est différente pour les grosses entreprises (banques par exemple), qui elles feront probablement appels à des prestataires externes mais prendront du temps avant d'agir (amortissement des investissements antérieurs, etc). Robert VISEUR.
  • [^] # Re: Résultat de l'enquête JDNet sur les logiciels libres

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Résultat de l'enquête JDNet sur les logiciels libres. Évalué à 10.

    Pour ceux que cela intéresse, j'ai ajouté sur un de mes sites un annuaire qui reprend notamment : - des entreprises de France et de Belgique actives dans le logiciel libre, - des annuaires d'entreprises. L'adresse, c'est http://oss.ecocentric.be . En regroupant le tout, il doit être possible de trouver chaussure à son pied, car il y a déjà pas mal de prestataires dans le domaine du LL : il ne faut pas oublier que le marché se développe et que, comme tout marché émergent, le nombre de prestataires ne peut pas être énorme au début. Pour la Belgique, il y a par exemple l'annuaire de Unixtech, qui reprend une liste de SSLL (Eauzone, Théridion, IT-Optics, Logidée Be, etc) et centres de formation belges (Multitel, etc) et de fournisseurs de solutions proprios pour Linux (Eurologiciel, etc). Robert VISEUR.
  • # Re: Interviewez le collectif d'artistes «Copyleft Attitude»

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Interviewez le collectif d'artistes «Copyleft Attitude». Évalué à 4.

    Tout le monde connaît les logiciels copyleftés (voir la GPL & la LGPL) ainsi que les écrits copyleftés (voir FDL). Les cas des processeurs copyleftés (projets F-CPU, LEON, etc) et de l'art copylefté (Copyleft Attitude, etc) sont depuis quelques temps évoqués sur DLFP.
    Connaissez-vous encore d'autres applications du copyleft ?
  • [^] # Re: Appel pour un site web interractif

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie du Linux Mag 48. Évalué à 2.

    > soit son integralite soit pas du tout, mais pas un truc incomplet Pour moi, ce n'est pas si simple. Linux Mag se remunère sur la vente de numéros présents ET passés (je suppose). Le magazine n'a donc pas intérêt à mettre trop vite les articles en libre téléchargement. Une diffusion incomplète ou complète mais différée (voir mon post supra) me semble donc un bon compromis entre les intérêt de la communauté et ceux du magazine.
  • [^] # Re: Sortie du Linux Mag 48

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie du Linux Mag 48. Évalué à 3.

    Tes remarques sont à la fois constructives et pertinentes. Ce document est non seulement provisoire mais aussi incomplet. Ceci dit, je me suis davantage focalisé sur les serveurs HTTP libres, car l'idée de départ était d'analyser les facteurs de succès de projets libres. Si bien que pour l'instant seuls Caudium et Apache ont été plus systématiquement comparés. La comparaison d'Apache (projet dominant) aux autres serveurs non libres (IIS, Sun One et Zeus) doit encore être approfondie mais restera probablement moins développée.
  • [^] # Re: Appel pour un site web interractif

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie du Linux Mag 48. Évalué à 3.

    Le moteur de recherche (par auteur, mot du titre, mot-clef, date de parution) me semble très intéressant, sans forcément nécessiter une mise en ligne complète des articles.

    D'autres proposition peuvent être envisagées :

    -> mise en ligne différée d'articles relativement intemporels ou d'articles parus dans des numéros épuisés (voir l'exemple d'O'Reilly avec la version française de Tribune Libre, passée en Open Book et téléchargeable gratuitement sur leur site) en vue de générer du trafic sur le site et potentiellement acquérir de nouveaux abonnés.

    -> mise en ligne de versions allégées de certains articles (acheter la revue pour pouvoir disposer de l'information complète).

    Le point clef est d'avoir un taux de conversion suffisant que pour justifier l'investissement.

    -> Autre idée : ouvrir les débats sur les articles. C'est déjà ce que fait la Harvard Business Review et c'est souvent très intéressant. Ca permet de créer un lien social entre les lecteurs et apporte de la valeur ajoutée au magazine.
  • # Re: Sortie du Linux Mag 48

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie du Linux Mag 48. Évalué à 10.

    Puisque l'on parle de Caudium et pour ceux que cela intéresse, je me penche depuis quelques temps sur les raisons de la popularité présente et passée d'Apache auprès des développeurs & des utilisateurs, face aux autres produits libres (Caudium, Roxen) ou non-libres (IIS, Zeus). La version actuelle (et provisoire) du document se trouve à l'adresse suivante : http://oss.ecocentric.be/pdf/nd-ossfs-4-v0.1.pdf(...) .

    Parmi les choses qui m'interpellent avec Caudium / Roxen, c'est le choix de langages de programmation "exotiques" tels que µLPC au départ, Pike ou RXML. Pq ? Qu'est-ce que cela apporte par rapport à des langages plus courants comme C, PHP ou Perl ? J'ai l'impression que ça a fait reculer plus d'un développeur / utilisateur, par rapport à Apache notamment.
  • [^] # Re: SAPDB 7.4 is out

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche SAPDB 7.4 is out. Évalué à 6.

    Voici qui devrait clarifier :

    "Finalement, SAP s'est contenté de passer un accord avec Software AG (entres compatriotes, on se comprend !) autour du SGBD Adabas. A travers cet accord, SAP obtenait le droit de développer et de revendre sa propre version d'Adabas renommée SAPdb pour l'occasion. Dans un premier temps, les suites de cet accord n'ont pas été très visible, SAP n'a pas beaucoup poussé SAPdb et les observateurs ont commencé à l'oublier…
    C'est que SAPdb n'avait pas beaucoup de crédibilité dans le monde des bases de données dominé par Oracle et DB2 (d'IBM). Peu de gens savent qu'il est dérivé d'une souche d'Adabas mais même cette dernière ne jouit pas d'une grande popularité. Bref, un coup pour rien et retour à la case départ pour SAP dans le domaine des SGBD… Jusqu'au mois d'Octobre 2000 où SAP annonçait que SAPdb devenait un produit Open Source !
    Par ce changement d'attitude, SAP vise deux objectifs : rendre populaire (et crédible !) un produit complet dans un secteur où la « concurrence » n'est pas encore très founie en produit d'envergure et aussi partager les frais d'évolutions de SAPdb avec la communauté des développeurs. Ça peut marcher parce que, effectivement, le rayon « SGBDR » n'est pas encore très encombré dans l'entrepot de l'Open Source. Le leader de la catégorie est actuellement le projet MySql suivit par PostgreSQL. MySql peut faire sourire au premier abord mais il faut se méfier des projets qui n'ont l'air de rien et qui deviennent des standards simplement parce qu'ils sont adoptés largement (c'est ainsi que Linux a atteint son statut actuel).

    "

    Voir http://www.alain-lefebvre.com/edition_01-2001.htm(...)
  • [^] # Re: Le peer-to-peer en ligne de mire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le peer-to-peer en ligne de mire. Évalué à 1.

    A ma connaissance, un cas similaire est intervenu au Danemark. Là, une facture a directement été envoyée. La plupart des gens ont payé. Par contre, je ne sais plus quel était le FAI.
  • [^] # Re: Libre et rémunération ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 2.

    > Bon c'est ma vision, celle d'un patron de PME, qui n'aimerait pas aller pointer ...

    Je travaille aussi dans une PME, qui utilise du M$ et du Linux et je comprend tout-à-fait ce point de vue. D'autant que la stratégie de marque que j'exposais plus haut, par exemple, est dans l'immédiat, hors de portée d'une PME/TPE (l'image de marque demande du temps et de l'argent avant d'être installée).

    > une concurrence très féroce

    Oui et non. Utiliser Zope pour faire du Content Manager, ou confgurer l'équivalent de chez Microsoft, du point de vue de la concurrence que peuvent se livrer les sociétés de services, ça revient plus ou moins au même. Ce qui diffère fortement, c'est l'achat des licences pour les produits M$. Mais vu que pour faire du service (en tout cas à un certain niveau), il vaut mieux se mettre en société, il y a la barrière du capital de départ. La concurrence portera plutôt, entre sociétés, sur les compétence et sur la façon de communiquer. C'est pourquoi je crois plus à ce type de modèle économique.

    Pour ce qui est de la stratégie de produit, comme je te l'ai dis, je suis moins convaincu. En tout cas, pour en faire une activité professionnelle qui doit payer des salaires, ça doit être vraiment réfléchi et je reste convaincu qu'il faut conserver une part de propriété intellectuelle pour ne pas se planter (mix libre / non-libre).
  • [^] # Re: Clarifications

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche BeOS est mort vive Zeta. Évalué à 1.

    > Parce qu'une licence ça dure pas une éternité,

    Bof. Pour M$, ça dure depuis 85 avec Windows. Ce n'est pas une éternité ms ça fait longtemps. Je ne comprends pas ton argument.

    > et que de toutes façon il vaut mieux utiliser un code source Libre qui évolura bien plus vite.

    J'ai des doutes qu'un BeOS libre évolué plus vite que Windows non-libre, que Mac OS X ou que Linux libre. Par ailleurs, l'argument "ça évolue plus vite" n'est pas toujours vérifié dans les fait. Il suffit de regarder Mozilla. Environ 70% des développements sont encore faits en interne. Les 30% suffisent-ils vraiment pour distancer les équipes de développement de M$. Pas si sûr. Mon raisonnement est le même pour un BeOS libre. D'autant que la popularité d'un Linux performant, stable et ouvert continuera de lui faire de l'ombre.
    Par ailleurs, BeOS restera pour moi un OS de niche et, dès lors, comment vous rémunèrez-vous dès lors que l'OS sera libre et pourra être distribué gratuitement. Yellowtab se retrouverai dans la même situation que Be Inc à la fin. Ou alors vous comptez faire du semi-ouvert, comme QNX (on ouvre une versio desktop) ou Apple (ou ouvre le coeur mais pas l'interface) ?
  • [^] # Re: Libre et rémunération ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libre et rémunération ?. Évalué à 1.

    Pour ce qui est la vente de produits, c'est délicat. Il y a plusieurs modèles qui ont été mis en évidence notamment par ESR (Le chaudron magique, cfr. sur Linux-France) :

    -> vendre la marque : voir Star Office -> la marque Sun vient crédibiliser le produit et assure que le binaire installé est documenté, stabilisé, etc. Ca se vend, même si Open Office est librement downloadable. Est-ce rentable, je ne sais pas.
    Red Hat se base plus ou moins sur le même modèle, mais ça tarde à être rentable et le modèle évolue -> tentative d'imposer la PI liée à la marque pour freiner la diffusion sans rémunération à but commercial, services très haut de gamme (support, adaptation de logiciels, etc),...
    -> ouvrir les logiciels d'infrastructure, les drivers, etc. : ça, j'y crois plus, car ça ne menace pas le business. C'est un peut la stratégie d'Apple -> ce qui fait vraiment leur valeur ajoutée (notamment l'interface), ils ne l'ouvrent pas. Ou encore d'IBM : voir Jikes.

    Les stratégies gagnantes se trouvent plutôt selon moi du côté des services. Exemple du logiciel libre Zope et des prestataires comme Nuxeo en France, quis se basent sur Zope pour proposer leurs services. Ou encore Opencascade.

    Encore faut-il qu'il y ait une grosse communauté par derrière. Souvent les LL développés par des entreprises sont développés à 95% en interne et sont ouverts surtout pour des raisons d'image (auprès des prospects, de la communauté des LL, etc) car en pratique ça ne rapporte rien, en tout cas directement.

    Un trus intéressant pour des produits très conviviaux comme le tiens, ça peut être de l'ouvrir une fois le produit en fin de vie (c'est la stratégie d'ID Software pour les jeux comme Quake ou de faire coexister deux versions, avec un décalage : la sortie d'une nouvelle release propriétaire est accompagnée de la sortie de la précédente en LL. Voir Ghostscript (principe de la licence chronodégradable).

    Pour plus d'infos, voir :
    -> http://www.ecocentric.be/v2/pdf/fiche132.pdf(...) (un de mes documents de synthèse qui explore assez largement le principe des logiciels à source ouverte).
    -> http://www.linux-france.org/article/these/magic-cauldron/magic-caul(...) (un classique des classiques, reconnu par la communauté du logiciel libre).
  • [^] # Re: Clarifications

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche BeOS est mort vive Zeta. Évalué à 1.

    > Oui parce que ça leur a permis de distribuer BeOS largement, mais non parce que ça ne leur a rien rapporté du tout

    j'entend bien, mais dans ce cas, quel intérêt aurait YellowTab de passer progressivement à un développement open source (donc avec une possibilité de distribution gratuite de l'OS) ?
  • [^] # Re: BeOS est mort vive Zeta

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche BeOS est mort vive Zeta. Évalué à 5.

    > Ils feraient mieux de libérer le code , ils pourraient inspérer rentabiliser comme RedHat, avec des boites et du service...
    Pour info, Red Hat n'est globalement toujours pas rentable, il a juste atteint la rentabilité d'exploitation fin de l'année dernière. Pour un OS de niche comme BeOS (marché plus petit que Linux en bureautique ou Mac), la rentabilité provient essentiellement de l'avantage produit (c'est-à-dire de la propriété intellectuelle).
    Une comparaison : Apache possède plus de 60% du marché des serveurs HTTP et couvre la plupart des besoins en martière des serveurs HTTP (stabilité, sécurité, extensibilité, etc). Zeus (propriétaire) en possède moins de 2%. Il coûte 1700$ de base et vise la niche de marché des serveurs à très haute performance (notamment utilisé par eBay) -> le business model tourne autour de l'avantage produit et ne marcherait pas si les sources étaient ouvertes.
    => le coéxistence de logiciels à sources ouvertes et fermées profite dans ce cas à tout le monde et conduit à une diversité de produits (standards libres et de niche propriétaires).
  • [^] # Re: BeOS est mort vive Zeta

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche BeOS est mort vive Zeta. Évalué à 1.

    > Qnx fait pas essentiellement de l'embarqué ? Je n'avais pas l'impression que c'était en concurrence avec Windows.
    -> Pour rappel, Microsoft fait aussi de l'embarqué. Ca s'appelait encore il y a peu Windows CE (Pocket PC, etc) et Windows NT Emdedded (utilisé dans les photocopieurs Xerox notamment, couplés avec Exchange). QNX a résisté sur l'embarqué haut de gamme, avec des exigences pointues en terme de stabilité, ajout de matériel à chaud, etc.
    ==> Je pense aussi qu'avec un produit bien positionné et différent (voir la valeur ajoutée pour le client), il est possible de trouver une niche rentable au niveau des OS. Par contre, si c'est pour faire la même chose que Linux ou Microsof, ça n'a pas d'intérêt.